Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Le spécialiste de l’allergie à l’arachide DBV Technologies a annoncé mardi le lancement d’une augmentation de capital de 125 millions de dollars (114 millions d’euros), qui lui servira à préparer la commercialisation de son traitement expérimental Viaskin Peanuts. Cette levée de fonds sera réalisée à travers une émission d’actions ordinaires sous forme de certificats de dépôt (ADS) sur le Nasdaq et d’un placement privé en Europe. Le laboratoire coté sur Euronext Paris et au Nasdaq prévoit une option de surallocation de 15%. Le prix d'émission des titres émis sera fixé ultérieurement, à l’issue de la constitution du livre d’ordres. DBV disposait d’une trésorerie de 73 millions d’euros fin septembre, contre 122,8 millions d’euros fin 2018, selon les données publiées mardi.
Le laboratoire spécialisé dans les allergies alimentaires DBV Technologies a annoncé vendredi soir que l’autorité sanitaire américaine, la Food & Drug Administration (FDA) avait accepté le dépôt de sa demande de licence biologique pour son patch épicutané Viaskin Peanut dans le traitement des enfants de 4 à 11 ans allergiques à l’arachide. DBV avait déposé son dossier pour Viaskin Peanut le 6 août, après avoir dû retirer une précédente demande d’enregistrement en décembre 2018. La FDA avait alors demandé des compléments d’informations. Dans un communiqué, le directeur général de DBV Technologies, Daniel Tassé, a indiqué que la société poursuivrait sa collaboration avec la FDA, visant une mise à disposition de Viaskin Peanut «auprès des patients au second semestre 2020».
Un mois après avoir pris les rênes de Sanofi, son nouveau directeur général, Paul Hudson, s’est présenté à la presse ce matin. Après avoir fait un tour mondial des activités du laboratoire pharmaceutique, Paul Hudson dévoilera son projet en décembre.
Morgan Stanley a relevé lundi sa recommandation sur Sanofi de «pondération en ligne» à «surpondérer», en portant son objectif de cours sur la valeur de 79 euros à 90 euros. «Sanofi bénéficie des perspectives de risque les plus faibles de l’industrie pharmaceutique européenne, sans expiration de brevet majeur à l’horizon», explique la banque américaine. Le titre affiche une décote de 15% sur le secteur, ce que l’intermédiaire financier juge excessif. Le consensus prévoit certes une croissance des bénéfices du groupe de 6% par an jusqu’en 2023, contre 8% en moyenne pour les laboratoires européens comparables, mais Sanofi affiche un rendement du dividende supérieur, de 4% contre 3%.
Le scandale du Mediator se soldera, à partir de lundi, par un procès d’une ampleur exceptionnelle de sept mois. 2.684 victimes se sont portées partie civile. Au cours de l’audience, les magistrats s’intéresseront à des faits qui se sont déroulés sur plus de 40 ans, de la synthèse du Benfluorex, substance chimique active du Mediator, en 1966, à la suspension de l’autorisation de mise sur le marché par la Commission européenne, en 2010. En France, la commercialisation s’est déroulée entre 1976 et le 25 novembre 2009, date de sa suspension. De 1976 à 2009, 5 millions de patients ont consommé du Mediator en France, avec une durée moyenne de traitement de 18 mois, selon les chiffres de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps, Agence de sécurité du médicament depuis 2012).
Carmat clôturait mercredi en baisse de 9,39%, après l’annonce du succès de son augmentation de capital réservée de 60 millions d’euros. L’opération a été réalisée au prix de 19 euros par action, soit une décote de 11% sur le dernier cours. Cette augmentation de capital, combinée à la trésorerie actuelle de la société, permettra à Carmat de mener à bien ses objectifs stratégiques et de couvrir ses besoins en fonds de roulement jusqu'à mi-2021.
La biopharmaceutique a levé 8,2 millions d’euros auprès d’investisseurs américains et européens dans le secteur des biotechnologies. L’opération, réalisée sans décote, au cours du 18 septembre de 1,99 euro, a été souscrite par l’américain New Enterprise Associates (NEA), et par BVF Partners LP et Novo Holdings A/S, deux actionnaires existants de la société. Par ailleurs, Sofinnova Partners, administrateur et actionnaire de la société, a annoncé vouloir acquérir, lors d’une prochaine levée de fonds d’ici fin octobre, jusqu'à 313.936 actions de la Société à des conditions similaires à la présente augmentation de capital, sous réserve des conditions de marché et conformément aux délégations financières.
L'offre, formulée par un consortium mené par la mutuelle Tutélaire et le management de Solucia, porte sur le rachat de 100% du capital de Solucia PJ et Judicial.
La biopharmaceutique vient de réaliser une augmentation de capital de 8,2 millions d’euros auprès d’investisseurs américains et européens dans le secteur des biotechnologies. L’opération réalisée sans décote, au cours du 18 septembre de 1,99 euro, a été souscrite par l’américain New Enterprise Associates (NEA), et par BVF Partners L.P. et Novo Holdings A/S, deux actionnaires existants de la société.
Carmat cédait près de 8% en fin de matinée après l’annonce du succès de son augmentation de capital réservée de 60 millions d’euros auprès d’investisseurs spécialisés « et stratégiques ». L’opération, qui visait un montant minimum de 50 millions d’euros, a été réalisée au prix de 19 euros par action, soit une décote de 11% sur le dernier cours.
Sandoz, l’entité de Novartis, a indiqué mercredi qu’elle interrompait la distribution des différentes versions de son médicament connu sous le nom de Zantac sur tous ses marchés, dont les Etats-Unis et au Canada, après que des éléments toxiques aient été détectés. L’initiative du groupe pharmaceutique suisse fait suite à une enquête menée par les régulateurs américains et européens sur la présence de N-nitrosodimethylamine (NDMA) dans ce médicament contre les brûlures d’estomac.
Carmat, développeur du projet de cœur artificiel total, a annoncé mercredi le lancement d’une levée de fonds d’un montant minimum de 50 millions d’euros. La société disposait au 30 juin 2019 d’une trésorerie consolidée de 15,7 millions d’euros. Le prix par action sera de 19 euros, soit une décote de 11,2% par rapport au cours de clôture de l’action Carmat du 18 septembre. Le développement clinique, industriel et commercial de la société induit des besoins financiers dont CARMAT estime qu’ils sont de l’ordre de 120 millions d’euros jusqu'à ce qu’elle parvienne à son point d’autofinancement. La procédure de constitution du livre d’ordres sera initiée immédiatement et devrait se clore avant l’ouverture des marchés ce jeudi.
Sandoz, l’entité de Novartis, a indiqué mercredi qu’elle interrompait la distribution des différentes versions de son médicament connu sous le nom de Zantac sur tous ses marchés, dont les Etats-Unis et au Canada, après que des éléments toxiques aient été détectés. L’initiative du groupe pharmaceutique suisse fait suite à une enquête menée par les régulateurs américains et européens sur la présence de N-nitrosodimethylamine (NDMA) dans le médicament. L’arrêt de sa distribution au Canada a été annoncée mardi soir.
Purdue Pharma, fabricant de l’analgésique OxyContin, s’est placé dimanche soir à New York sous la protection de la loi sur les faillites, cédant à la pression de quelque 2.600 poursuites judiciaires dans lesquelles il est accusé d’avoir contribué à la crise des opioïdes qui ravage les États-Unis. Purdue Pharma a trouvé un accord de principe afin de résoudre les litiges avec 24 Etats et cinq territoires américains, ainsi que les avocats représentant plus de 2.000 villes, comtés et autres plaignants, a annoncé le groupe pharmaceutique. Une vingtaine d’Etats restent opposés ou non engagés dans la proposition de règlement. Ils ont contesté les calculs de Purdue évaluant à 10 milliards de dollars (9 milliards d’euros) l’accord visant à mettre fin aux plaintes.
Sanofi et Abbott nouent une collaboration pour intégrer les technologies de mesure de la glycémie et d’administration d’insuline afin de simplifier davantage la manière dont les patients atteints de diabète prennent en charge leur maladie.
Abionyx Pharma (ex-Cerenis Therapeutics) a annoncé vendredi dans un communiqué que son conseil d’administration avait pris acte de la démission de son actuel président Richard Pasternak. La société biopharmaceutique basée à Toulouse, spécialisée dans le traitement des maladies cardiovasculaires et oncologiques, ajoute que le conseil a élu Emmanuel Huynh à la présidence et confirmé Cyrille Tupin au poste de directeur général.
Abionyx Pharma (ex-Cerenis Therapeutics) a annoncé vendredi dans un communiqué que son conseil d’administration avait pris acte de la démission de son actuel président Richard Pasternak. La société biopharmaceutique basée à Toulouse, spécialisée dans le traitement des maladies cardiovasculaires et oncologiques, ajoute que le conseil a élu Emmanuel Huynh à la présidence et confirmé Cyrille Tupin au poste de directeur général.
Sanofi India a annoncé mercredi vouloir vendre un site de fabrication pharmaceutique situé dans l’Etat indien de Gujarat au tchèque Zentiva. Le groupe pharmaceutique français vend le site d’Ankleshwar pour 2,62 milliards de roupies indiennes (33 millions d’euros), selon le communiqué. Le site d’Ankleshwar dispose d’un centre de développement en chimie et biotechnologies et fabrique à la fois des produits intermédiaires et des formulations pharmaceutiques. Il produit plus de 6 milliards de comprimés par an, notamment des analgésiques.