Toute l'actualité du secteur de la construction, du BTP, des concessions d'infrastructures et des grandes entreprises actives dans le domaine (Vinci, Eiffage, LafargeHolcim etc.)
Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La Corée du Sud va dévoiler dans les prochains mois une série de mesures destinées à ouvrir ses marchés financiers. Parmi elles figurent une extension des heures de négociation sur le marché des changes locaux et une ouverture de ce marché aux acteurs domestiques. La Corée du Sud cherche à ajouter ses obligations d'État à l’indice souverain FTSE Russell et ses actions à l’indice développé MSCI, afin d’attirer davantage d’investissements étrangers. Mais le pays n’avait pas pu intégrer ces indices l’an dernier car ses marchés financiers n’avaient pas été jugés suffisamment ouverts.
La Corée du Sud va dévoiler dans les prochains mois une série de mesures destinées à ouvrir ses marchés financiers. Parmi elles figurent une extension des heures de négociation sur le marché des changes locaux et une ouverture de ce marché aux acteurs domestiques. La Corée du Sud cherche à ajouter ses obligations d'État à l’indice souverain FTSE Russell et ses actions à l’indice développé MSCI, afin d’attirer davantage d’investissements étrangers. Mais le pays n’avait pas pu intégrer ces indices l’an dernier car ses marchés financiers n’avaient pas été jugés suffisamment ouverts.
Les actifs brésiliens ont peu réagi à l’accès de violence des partisans de Jair Bolsonaro dimanche. Même si cela accroît la prime de risque, la crainte des investisseurs est budgétaire.
Des dizaines de milliers de Brésiliens contestant les résultats des dernières élections, perdues par l’ancien Président Jair Bolsonaro, ont envahi dimanche la Cour suprême, le bâtiment du Congrès et le palais présidentiel. Ces évènements pourraient ajouter à la volatilité sur les actifs brésiliens en augmentant la perception du risque politique, d’autant que les marchés s’inquiètent déjà de la politique budgétaire expansionniste que pourrait mettre en place Lula, le vainqueur de l’élection. L’ETF iShares sur l’indice MSCI Brésil, coté à Londres, perdait 2,2% en début de journée.
Le PIB de l’Inde augmentera probablement de 7 % en 2023, contre 8,7 % l’année précédente, a indiqué vendredi le ministère indien des statistiques dans une nouvelle estimation pour sa croissance de l’an prochain. La croissance du secteur manufacturier devrait atteindre seulement 1,6 %. Ces attentes sont inférieures aux prévisions précédentes du gouvernement, qui chiffraient la croissance de 8 % à 8,5 %. La banque centrale table de son côté sur 6,8 %. Le ralentissement des exportations et le risque d’une d’inflation élevée qui pèserait sur le pouvoir d’achat contribue à cette dégradation des attentes.
Le PIB de l’Inde augmentera probablement de 7 % en 2023, contre 8,7 % l’année précédente, a indiqué le ministère indien des statistiques dans une nouvelle estimation pour sa croissance de l’an prochain. La croissance du secteur manufacturier devrait atteindre seulement 1,6 %. Ces attentes sont inférieures aux prévisions précédentes du gouvernement, qui chiffraient la croissance de 8 % à 8,5 %. La banque centrale table elle sur 6,8 %. Le ralentissement des exportations et le risque d’une d’inflation élevée qui pèserait sur le pouvoir d’achat contribue à cette dégradation des attentes.
La livre égyptienne a de nouveau chuté à un plus bas mercredi, les opérateurs sur les marchés des changes évoquant une troisième dévaluation en moins d’un an. La devise a dégringolé de près de 7%, à 26,50 pour un dollar, sa plus forte dépréciation depuis la dévaluation octobre avant que le pays ne parvienne à un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour une aide de 3 milliards de dollars. L’Egypte est confrontée à une grave crise, en raison notamment de la flambée des prix du blé, dont le pays est l’un des plus importants importateurs au monde. En octobre, la devise avait chuté de près de 15%. L’une des conditions de l’accord avec le FMI était de rendre plus flexible le marché des changes.
La livre égyptienne a de nouveau chuté à un plus bas mercredi, les opérateurs sur les marchés des changes évoquant une troisième dévaluation en moins d’un an. La devise a dégringolé de près de 7%, à 26,50 pour un dollar, sa plus forte dépréciation depuis la dévaluation octobre avant que le pays ne parvienne à un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour une aide de 3 milliards de dollars. L’Egypte est confrontée à une grave crise, en raison notamment de la flambée des prix du blé, dont le pays est l’un des plus importants importateurs au monde. En octobre, la devise avait chuté de près de 15%. L’une des conditions de l’accord avec le FMI était de rendre plus flexible le marché des changes. Malgré cette nouvelle dévaluation, l’écart entre le taux de changes sur le marché noir et le taux de changes officiel reste très élevé. Sur les marchés à terme, les opérateurs anticipent une poursuite de la baisse de la livre égyptienne à 32 pour un dollar. L’Egypte est l’un des pays qui risque le plus un défaut, selon les agences de notation.
L’inflation en Turquie a diminué plus qu’anticipé par les économistes en décembre à 64,3% en rythme annuel, soit un plus bas de neuf mois, selon les données publiées mardi par l’institut statistique turc. En octobre, l’inflation avait atteint un pic de 24 ans à 85,5% avant de baisser légèrement en novembre (+84,4%). Le repli de décembre s’explique par un effet de base favorable. Il y a un an, l’inflation avait bondi de 13,6%. Sur un mois, l’indice des prix à la consommation a progressé de 1,18%, à un plus bas de 16 mois et plus de deux fois moins qu’attendu par le consensus (+2,7%), qui attendait une inflation de 66,8% sur un an. Les économistes anticipent une baisse de l’inflation cette année à 43,2% en décembre.
L’inflation en Turquie a diminué plus qu’anticipé par les économistes en décembre à 64,3% en rythme annuel à un plus bas de neuf mois, selon les données publiées mardi par l’institut statistique turc. En octobre, l’inflation avait atteint un pic de 24 ans à 85,5% avant de baisser légèrement en novembre (+84,4%). Le repli de décembre s’explique par un effet de base favorable. Il y a un an, l’inflation avait bondi de 13,6%. Sur un mois, l’indice des prix à la consommation a progressé de 1,18%, à un plus bas de 16 mois et plus de deux fois moins qu’attendu par le consensus (+2,7%), qui attendait une inflation de 66,8% sur un an. Les économistes anticipent une baisse de l’inflation cette année à 43,2% en décembre. L’indice des prix à la production a diminué de 0,24% en décembre sur un mois pour une inflation annuelle de 97,72%, selon les chiffres également publiés mardi. Au plus bas depuis près d’un an.
Les investisseurs misent sur l’effet positif d’un pivot de la Réserve fédérale américaine. Mais les risques, notamment sur la croissance, restent élevés.
La Banque d’Indonésie a relevé son taux de référence des prises en pension à 7 jours de 25 points de base (pb) pour le porter à 5,50%, comme prévu par les marchés, après trois hausses consécutives de 50 points de base depuis septembre. Elle a réitéré son objectif de maintenir la stabilité de la roupie, tout en annonçant le déploiement d’un nouvel instrument destiné à stimuler l’offre de dollars sur le marché intérieur et à soutenir la monnaie. Les banques sont incitées à transférer les fonds de devise dure des exportateurs à la banque centrale. Le taux d’inflation a ralenti en novembre, à 5,42%. Il demeure supérieur à la fourchette cible de 2% à 4% de la banque centrale, mais cette dernière a souligné que les anticipations d’inflation étaient en baisse.
Caché dans des coffres bancaires de haute sécurité à Londres, Zurich et New York, de l’or d’origine russe d’une valeur de plusieurs milliards de dollars a discrètement changé de mains ces derniers mois, en réaction à l’invasion de l’Ukraine par Moscou, rapporte l’agence Reuters. Les données de 11 fonds d’investissement occidentaux montrent que des lingots russes d’une valeur totale de 2,2 milliards de dollars aux prix actuels ont été retirés de leurs comptes entre juillet et novembre à un rythme nettement plus rapide que celui des autres pays. Bien qu’il ne s’agisse que d’une petite fraction du montant total de l’or russe détenu par les gestionnaires de patrimoine, ces retraits reflètent une évolution, certains fonds ayant déclaré ne plus vouloir détenir d’actifs liés à la Russie, en particulier des fonds négociés en bourse (ETF) qui doivent publier les lingots qu’ils possèdent, estampillés de leur origine.
Le pays a suspendu lundi les remboursements sur la majorité de sa dette extérieure, notamment les obligations en euro, les prêts commerciaux et la plupart des prêts bilatéraux. Le ministère des finances évoque une «mesure d’urgence provisoire». Les détenteurs d’obligations ghanéennes ont mis en place un comité de créancier, lundi, visant à faciliter la «résolution ordonnée et complète» des problèmes d’endettement du pays. Le comité est composé d’Abrdn, Amundi, BlackRock, Greylock et Ninety One, a indiqué le groupe dans son communiqué. Les parties prenantes estiment que la restructuration de la dette du pays sera rendue plus facile par le faible volume de prêts chinois accordés au Ghana.
La banque centrale de Corée du Sud a déclaré mardi que l’inflation des prix à la consommation du pays resterait autour de 5 % avant de ralentir, mais que des facteurs extérieurs pourraient ralentir le rythme de baisse de l’inflation. Cette évaluation vient appuyer le cycle de hausses de taux entrepris par la BoK, les taux directeurs étant à un plus haut depuis 10 ans, et éloigne les perspectives d’un pivot à court terme de l’institution. Les taux ont chuté mardi matin, le rendement progressant de 6,8% à 3,59%.
Le Ghana a conclu mardi un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un plan de sauvetage de 3 milliards de dollars sur trois ans. Ce programme de soutien est un élément clé pour restructurer une dette devenue insoutenable. Les investisseurs s’inquiètent de l’envolée de la dette publique qui devrait dépasser 100% du produit intérieur brut cette année, alors que le pays n’a plus accès aux marchés financiers. L’accord est soumis à la réception des assurances de financement nécessaires par les partenaires et créanciers. Le Ghana a obtenu l’accord du FMI après avoir demandé aux obligataires locaux d’accepter des pertes sur les paiements d’intérêts, tout en excluant une décote sur leur principal. Les détenteurs d’obligations externes pourraient devoir accepter des pertes allant jusqu'à 30 % sur leur principal et renoncer à une partie des intérêts. La dette du pays à fin juin s’élevait à 393,4 milliards de cedis (28,1 milliards de dollars), avec des intérêts équivalant à 68 % des recettes fiscales. L’accord doit encore être approuvé par le conseil d’administration du FMI.
Le Ghana a conclu un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un plan de sauvetage de 3 milliards de dollars sur trois ans. Ce programme de soutien est un élément clé pour restructurer une dette devenue insoutenable. Les investisseurs s’inquiètent de l’envolée de la dette publique qui devrait dépasser 100% du produit intérieur brut cette année, alors que le pays n’a plus accès aux marchés financiers. «Le programme économique vise à restaurer la stabilité et la viabilité de la dette tout en jetant les bases pour une croissance plus forte et plus inclusive», a déclaré le responsable de la mission du FMI au Ghana. L’accord est également soumis à la la réception des assurances de financement nécessaires par les partenaires et créanciers, précise-t--il. Le cedi, la devise ghanéenne, s'échangeait en hausse de 1,2% à 12,15 pour un dollar ce mardi matin. Le rendement de l’obligation à 10 ans en dollars cotait à 29,22%. Le Ghana a obtenu l’accord du FMI après avoir demandé aux obligataires locaux d’accepter des pertes sur les paiements d’intérêts, tout en excluant une décote sur leur principal. Les détenteurs d’obligations externes pourraient devoir accepter des pertes allant jusqu'à 30 % sur leur principal et renoncer à une partie des intérêts. La dette du pays à fin juin s’élevait à 393,4 milliards de cedis (28,1 milliards de dollars), avec des intérêts équivalant à 68 % des recettes fiscales. L’accord doit encore être approuvé par le conseil d’administration du FMI.
Morgan Stanley Investment Management vient de perdre Jorge Chirino, directeur exécutif et gérant du fonds Next Gen Emerging Markets. Ses responsabilités seront absorbées par l’équipe existante, a appris NewsManagers. L’équipe actions émergentes est dirigée par Amy Oldenburg depuis le 11 novembre 2021. Jorge Chirino était gérant au sein de l’équipe actions émergentes ainsi que pour des stratégies EMEA. Il gérait le fonds Next Gen Emerging Markets en tandem avec Steven Quattry. Il est arrivé chez Morgan Stanley en 2007, où il a occupé divers postes dont celui d’analyste actions pour les institutions financières en Amérique Latine. Auparavant, il a travaillé comme analyste au sein de l’équipe long-short actions chez Aksia.