Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'écosystème du paiement, avec les banques, les fintechs (Stripe, PayPal, Klarna), les acteurs spécialisés (Worldline), les Gafa (Apple Pay), la réglementation (DSP), le paiement instantané, les virements, le buy now pay later.
Wirecard a lourdement rechuté à la Bourse de Francfort aujourd’hui à la suite d’un nouvel article du Financial Times sur des malversations financières supposées au sein de la société allemande de paiement électronique.
Ingenico a annoncé lundi matin la nomination de Michel-Alain Proch comme directeur financier. Il remplace Nathalie Lomon, qui a décidé de quitter la société en 2018. Michel-Alain Proch occupait auparavant le poste de vice-président exécutif et directeur de la stratégie digitale de l’entreprise de services numériques Atos. Le changement de directeur financier intervient suite à la nomination en novembre dernier de Nicolas Huss au poste de directeur général, à la place de Philippe Lazare.
Ingenico a annoncé lundi matin la nomination de Michel-Alain Proch au poste de directeur financier à compter d’aujourd’hui. Il remplace Nathalie Lomon « qui a décidé de quitter la société en 2018 », a précisé le groupe de terminaux et de services de paiements. Nathalie Lomon s’est engagée à rester jusqu'à la fin du mois de février pour « faciliter la transition ».
Wirecard a qualifié de «faux, inexact, trompeur et diffamatoire» un article du Financial Times qui évoquait des irrégularités financières présumées commises par un membre de la direction du groupe de paiements allemand. Ce dirigeant travaillant dans la zone Asie-Pacifique aurait utilisé des contrats falsifiés et antidatés dans une série de transactions suspectes ce qui, selon le FT, soulèverait des questions sur l’intégrité des pratiques comptables de l’entreprise. Selon Wirecard, cet article «manque de substance et n’a aucun sens». Sa publication avait provoqué une chute de plus de 25% du cours de l’action Wirecard. Elle a fini en baisse de 13% à la Bourse de Francfort.
En déconsolidant sa filiale de paiements, le groupe d’informatique lui donne les moyens de réaliser de plus grosses acquisitions. Et soigne au passage ses propres actionnaires.
Wirecard a qualifié de « faux, inexact, trompeur et diffamatoire » un article du Financial Times dans lequel il était évoqué des irrégularités financières présumées commises par un membre de la direction du groupe de paiements allemand. Ce dirigeant travaillant dans la zone Asie-Pacifique aurait utilisé des contrats falsifiés et antidatés dans une série de transactions suspectes ce qui, selon le FT, soulèverait des questions sur l’intégrité des pratiques comptables de l’entreprise. Selon Wirecard, cet article « manque de substance et n’a aucun sens ».
A l’occasion d’une journée investisseurs destinée à présenter le nouveau plan à trois ans du groupe, Atos a annoncé mercredi matin un projet visant à distribuer 23,4% du capital de sa filiale spécialisée dans les paiements Worldline à ses actionnaires. La résolution sera présentée lors de l’assemblée générale du 30 avril. Atos possède actuellement 50,8% du capital de Worldline et cédera donc ainsi la majorité.
Emergence. eZyness, l’établissement de paiement et de monnaie électronique de La Banque Postale, a sélectionné le core banking system de TagPay pour offrir à sa clientèle d’entreprises de nouveaux services de paiement accessibles via des API (interfaces de programmation) : encaissement pour compte de tiers pour les commerçants, les entreprises ou les places de marché, gestion de la monnaie électronique pour les cagnottes, par exemple. D’autres projets sont en cours de développement. En retenant TagPay, La Banque Postale se dote d’un partenaire solide pour progresser dans la digitalisation des paiements. TagPay, fondé en 2005, est présent dans une trentaine de banques de plus de 20 pays émergents, comme YUP, l’application bancaire de Société Générale déployée dans plusieurs pays africains. Société Générale fait d’ailleurs partie des actionnaires de TagPay.
De nombreux établissements financiers en conviendront, on ne plaisante pas avec le blanchiment. Mais la sphère financière n’est pas la seule concernée, surtout depuis que les jeux en ligne émettent leur propre monnaie virtuelle. Ainsi, Fortnite, qui réunit plus de 200 millions de gamers dans le monde, serait devenu un outil de blanchiment. Des cybercriminels utiliseraient des numéros de cartes bancaires volées pour acheter des V-bucks, la monnaie de Fortnite (photo), avant de les revendre sur le dark web. Des spécialistes en cybersécurité ont découvert que de telles opérations étaient réalisées en chinois, en russe, en espagnol, en arabe et en anglais, et d’autres ont identifié 53.000 arnaques liées au jeu entre septembre et octobre derniers. Epic Games, l’éditeur de Fortnite, ne semble pas pressé de réagir. Il faut dire que le jeu a généré 3 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2018.
Ingenico a annoncé mardi avoir finalisé la combinaison de ses activités retail en Allemagne, Suisse et Autriche avec BS Payone, une filiale de Sparkassen-Finanzgruppe. Cette opération avait été initialement annoncée en mai dernier. Elle a obtenu l’ensemble des autorisations réglementaires, dont du Bundeskartellamt, l’autorité allemande de la concurrence. La coentreprise, baptisée Ingenico Payone Holding, sera détenue à 48% par Deutscher Sparkassenverlag et à 52% par Ingenico. «Une nouvelle division, appelée Payone, sera créée au sein de l’actuelle Business Unit Retail», explique le groupe français. Selon Ingenico, 30 millions d’euros de synergies sont attendues d’ici à 2022.
Ingenico a annoncé mardi avoir finalisé la combinaison de ses activités retail en Allemagne, Suisse et Autriche avec BS Payone, une filiale de Sparkassen-Finanzgruppe. Cette opération avait été initialement annoncée en mai dernier. La finalisation fait suite à l’obtention de l’ensemble des autorisations réglementaires, notamment du Bundeskartellamt, l’autorité allemande de la concurrence.
WhatsApp, qui appartient à Facebook, veut développer un modèle économique basé sur le transfert d’argent, selon le Financial Times. Depuis mai dernier, en Inde, un million de mobinautes testent de nouveaux services de paiement mobile via le service américain de messagerie mobile instantanée. WhatsApp Pay bénéficie du système sécurisé de paiements UPI, créé par le gouvernement indien, qui permet d’effectuer directement des transferts d’argent entre des utilisateurs de comptes bancaires, en temps réel. Pour WhatsApp, cela permet de récolter de nouvelles données utilisateurs, et d’y greffer de nouveaux services, affirme le FT. Depuis les débuts de ce test par WhatsApp, en février dernier, un million de transactions mensuelles environ ont été effectuées. Plus de 80% des PME en Inde et au Brésil disent déjà l’utiliser pour leurs activités.
Visa a annoncé hier l’acquisition d’Earthport, une société britannique qui fournit des systèmes de paiements transfrontaliers. Le montant de l’opération s'élève à 198 millions de livres (220 millions d’euros), Visa offrant 30 pence par action Earthport, soit quatre fois le cours de clôture de la cible lundi. La société londonienne a estimé que la proposition de Visa était «juste et raisonnable» et qu’elle recommanderait à ses actionnaires d’accepter cette offre entièrement en numéraire. Earthport propose une alternative moins coûteuse aux systèmes de paiements traditionnels en supprimant les intermédiaires lors des transferts d’argent entre les banques et les entreprises.
Natixis rachète la participation de 50% de la Banque Postale dans Titres Cadeaux, annoncent les deux banques. Il devient ainsi l’unique actionnaire de l’entreprise. Titres Cadeaux crée et organise la distribution de chèques et de cartes cadeaux multi-enseignes sous les marques Cado Chèque, Cado Carte et E-Cado Carte. La société revendique la quatrième place du marché avec un volume d’émission de 123 millions d’euros à fin 2017, sur un marché de plus de 4 milliards d’euros. Natixis, qui souhaite participer à la consolidation du marché des paiements, veut développer les synergies entre les offres Cado, ses filiales Comitéo (plate-forme et market place dédiées aux comités d’entreprise), et Le Pot Commun, spécialiste du paiement à plusieurs.
Natixis rachète la participation de 50% de la Banque Postale dans Titres Cadeaux, annoncent ce soir les deux banques. «En procédant ce jour à l’acquisition de la part de 50% détenue par La Banque Postale, Natixis devient l’unique actionnaire de l’entreprise Titres Cadeaux co-créée par La Banque Postale et Natixis en 2006, précise un communiqué commun. Le groupe La Poste en reste un partenaire de premier plan, grâce à la signature d’un contrat de distribution des Titres Cadeaux en bureau de poste».
Le groupe ne donnera pas suite aux avances dont il a été l'objet, notamment de la part de Natixis. Il présentera un nouveau plan stratégique avant le 30 juin.