Natixis a confirmé ce matin « son intérêt à explorer la logique d’un rapprochement industriel de ses activités de paiement avec celles du groupe Ingenico et avoir des discussions préliminaires en cours sur ce sujet ». Pour autant, la filiale cotée de BPCE ne souhaiterait pas racheter le groupe de paiements mais plutôt marier son petit pôle Natixis Payment Solutions avec Ingenico, expliquent à L’Agefi plusieurs sources proches du dossier, nuançant les informations diffusées par Bloomberg mercredi soir. Après le transfert d’une partie de ses services financiers à BPCE, Natixis disposera certes de 1,5 milliard d’euros supplémentaire pour des acquisitions éventuelles (ou un dividende spécial), mais la banque ne devrait pas mettre ses œufs dans le même panier, alors qu’elle lorgne notamment des sociétés de gestion d’actifs en Asie.