Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'écosystème du paiement, avec les banques, les fintechs (Stripe, PayPal, Klarna), les acteurs spécialisés (Worldline), les Gafa (Apple Pay), la réglementation (DSP), le paiement instantané, les virements, le buy now pay later.
Harvest vient de recevoir l’agrément de l’ACPR en tant que prestataire de service d’information sur les comptes dans le cadre de DSP2. La réglementation DSP2 impose que les agrégateurs de comptes bancaires soient agréés et contrôlés, afin de permettre aux personnes disposant de plusieurs comptes bancaires d’avoir une vue d’ensemble de leur situation financière (épargne et crédits). Cette procédure d’agrément impose un cahier des charges pour se connecter aux données bancaires des clients en toute conformité. Pour accorder ses agréments, l’ACPR se fonde sur de nombreux critères dont l’honorabilité, la compétence et l’expérience des équipes, mais aussi les moyens techniques, administratifs et financiers de la société.
La Cour suprême des Etats-Unis a confirmé hier en appel une décision de justice selon laquelle American Express n’avait pas enfreint la législation antitrust en interdisant aux commerçants d’inciter leurs clients à utiliser des cartes de crédit ayant des frais de traitement moins élevé. L'émetteur de cartes de crédit était poursuivi en appel par 11 Etats américains qui jugeaient anti-concurrentielles les clauses anti-incitatives des contrats passés avec American Express. Ces 11 Etats, soutenus par l’administration Trump, avaient fait valoir que les dispositions particulières d’American Express contribuaient à maintenir des frais artificiellement élevés, alimentant ainsi une hausse des prix de détail, même pour les clients n’ayant pas l’usage de cartes de crédit.
Le régulateur bancaire a infligé un blâme et 100.000 euros d’amende à Sigue Global Services pour non-respect de ses obligations en matière de lutte antiblanchiment.
Le coût des cartes bancaires continue de progresser, selon une étude de Panorabanques.com réalisée en juin 2018 à partir des tarifs de 152 banques en France, représentant plus de 95% de part de marché. Au 1er juin, la cotisation moyenne d’une carte internationale classique à débit immédiat s’élève ainsi à 41,30 euros contre 40,40 euros un an plus tôt, soit une hausse de 2,2%. La progression s’élève à 0,7%, à 43,30 euros, pour une carte internationale classique à débit différé. Sur le segment haut de gamme, le tarif à débit immédiat progresse quant à lui de 0,6%, à 124,90 euros, contre une baisse de 1% pour une carte de même gamme à débit différé, à 125,50 euros. L’étude pointe en outre une baisse des offres comportant la gratuité des retraits au distributeur automatique de billets d’une autre banque. «Si les retraits et paiements restent relativement peu coûteux en France, il n’en va pas de même pour les frais à l'étranger», ajoute l’étude.
Le coût des cartes bancaires continue de progresser, selon une étude de Panorabanques.com réalisée en juin 2018 à partir des tarifs de 152 banques en France, représentant plus de 95% de part de marché. Au 1er juin, la cotisation moyenne d’une carte internationale classique à débit immédiat s’élève ainsi à 41,30 euros contre 40,40 € un an plus tôt, soit une hausse de 2,2%. La progression s’élève à 0,7%, à 43,30 euros, pour une carte internationale classique à débit différé. Sur le segment haut de gamme, le tarif à débit immédiat progresse quant à lui de 0,6%, à 124,90 euros, contre une baisse de 1% pour une carte de même gamme à débit différé, à 125,50 euros.
Pour son premier jour de cotation à Amsterdam, l’action du spécialiste néerlandais des paiements a grimpé de 89% par rapport à son prix d’introduction.
Le spécialiste du traitement des paiements Adyen a fait des débuts remarqués à la Bourse d’Amsterdam. Pour son premier jour de cotation, l’action du groupe s’envolait d’environ 90% à la mi-séance ce mercredi, à plus de 450 euros. Les perspectives de croissance de la plate-forme de paiement avaient convaincu les investisseurs dès son processus d’IPO sur Euronext Amsterdam. Le prix de vente a été fixé mardi soir à 240 euros par action, soit dans le haut de la fourchette de 220 à 240 euros précédemment annoncée.
Réguler ou non les cryptomonnaies, la question agite le monde feutré des banques centrales mais n’empêche pas les criminels d’en faire un outil pour leurs activités. Un garçon de 13 ans a ainsi été enlevé en Afrique du Sud et ses ravisseurs ont réclamé une rançon de 15 bitcoins (l’équivalent de 100.000 euros), monnaie dont ses parents ne connaissaient même pas l’existence. Alors que les enlèvements sont en recrudescence dans le pays, c’est la première demande de rançon en bitcoins. En décembre, en Ukraine, un million de dollars avait d’ailleurs été versé en bitcoins aux ravisseurs d’un employé de la firme qui les gère. Les malfaiteurs pensent que le bitcoin leur assure l’anonymat, mais comme toutes les transactions restent inscrites dans la blockchain, il se pourrait bien que certaines technologies, comme celle développée au Luxembourg par Scorechain, qui collabore avec la police, permettent de remonter jusqu’à eux.
Nets, spécialiste danois des solutions de paiements, va fusionner avec son homologue allemand Concardis dans le cadre d’une opération de plus de 5 milliards d’euros, qui confirme le mouvement actuel de consolidation rapide du secteur. La transaction va créer un groupe de 3.500 employés qui devrait afficher pour 2018 un bénéfice avant intérêts, taxes, dépréciations et amortissements de 500 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 1,3 milliard, ont précisé lundi les deux entreprises, toutes deux soutenues par des fonds de capital investissement.
L’opérateur américain de paiement Visa a été confronté vendredi à une panne de ses services d’origine inconnue en Europe qui a empêché la réalisation de certaines transactions à partir des cartes de paiement. Le problème affecte également certaines transactions sur internet, a indiqué le groupe. Visa précisait vendredi soir que la perturbation était liée à un problème informatique matériel, et que son réseau fonctionnait de nouveau quasiment à la normale. La France, grâce au réseau national Carte bleue, a été largement épargnée par cette perturbation.
Métro connecté. C’est bientôt la fin des files d’attentes aux guichets et aux automates en Ile-de-France. La Région, la SNCF et la RATP vont proposer dès l’automne d’acheter et de valider l’abonnement Navigo (forfait mois ou semaine) ou des carnets de tickets sur un smartphone. Une modernisation du système de billettique qui permettra de remplacer progressivement les tickets magnétiques par de nouveaux supports sans contact, dont le téléphone mobile. C’est le programme Smart Navigo qui permettra donc l’achat et le stockage du titre de transport dans la carte SIM (grâce à la technologie Wizway), puis sa validation sur les valideurs dans les gares, les bus et les tramways, ainsi que le contrôle par les agents. Cette expérimentation sera disponible sur les smartphones Android équipés de la technologie sans contact NFC via l’application Navigo Lab. Le service sera généralisé à l’été 2019 sur l’application Vianavigo qui attend 3 millions d’utilisateurs.
La fintech néerlandaise spécialiste des paiements a officialisé son projet et mis en avant un objectif de croissance de ses revenus de plus de 25% par an.
Le projet d’IPO d’Adyen est désormais officiel. La fintech néerlandaise spécialiste des paiements a annoncé jeudi dans un communiqué qu’elle avait l’intention le mois prochain d’ouvrir son capital à de nouveaux investisseurs et de coter son action sur Euronext Amsterdam. L’opération s’effectuera via la cession d’actions existantes de ses actionnaires (Iconiq Capital, General Atlantic, Temasek, Index Ventures et Felicis Ventures) à hauteur d’environ 15% du capital.