Nos articles d'actualité et d'analyse portant sur l'évolution des marchés des principaux métaux précieux (or, argent, platine etc.) et sur les grandes entreprises actives dans le domaine.
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Selon le World Payments Report 2022, les paiements innovants sont bien implantés dans le retail, mais l’enjeu pour les banques est désormais du côté des petites entreprises.
Le spécialiste des paiements Worldline a annoncé lundi avoir bouclé la cession de son activité Terminaux, Solutions & Services à des fonds d’investissement gérés par Apollo. L’activité cédée opérera dorénavant «exclusivement sous le nom Ingenico», a précisé Worldline. Worldline a terminé la cession et l’apport d’environ 85% des actions Ingenico aux fonds Apollo, «la cession d’environ 15% restants devant avoir lieu le 1er janvier 2023, conformément au calendrier prévu», a indiqué le groupe. «Le prix de cession pour Worldline repose sur une juste valeur d’entreprise actuelle de l’ordre de 2,3 milliards d’euros, incluant environ 1,7 milliard d’euros de valeur initiale et jusqu'à 0,9 milliard d’euros d’actions de préférence», a rappelé le groupe.
Le spécialiste des paiements Worldline a annoncé lundi avoir bouclé la cession de son activité Terminaux, Solutions & Services à des fonds d’investissement gérés par Apollo.
Le spécialiste de la lutte contre la fraude aux virements fait entrer Tikehau Ace Capital à son capital et compte bien s’installer en Europe et au-delà.
Paiement. Destinée aux banques clientes de Finastra, une nouvelle offre de Banking-as-a-Service développée en partenariat avec Visa vient d’être lancée afin de proposer des paiements transfrontaliers plus rapides. Un bénéfice rendu possible par l’intégration de Visa Direct, qui permet d’effectuer des paiements en temps réel avec les cartes éligibles. Face à une concurrence grandissante sur les paiements internationaux, avec de nouveaux acteurs, de nouvelles réglementations et technologies, les banques qui souhaitent proposer rapidement un service de meilleure qualité pour les paiements internationaux pourront se connecter à la plateforme de développement ouverte de Finastra et accéder au PaymentsHub qui intègre Visa Direct. Ainsi, Finastra et Visa espèrent aider les banques à fidéliser leurs clients grâce à une offre de paiement digital « rapide, transparente et rentable ».
Ambition. BPCE veut devenir « la fintech de référence sur le marché des paiements en Europe » en rapprochant deux des jeunes pousses acquises en 2017 : Payplug, spécialiste du paiement en ligne pour les petits commerçants, et Dalenys, qui s’adresse aux grands commerçants. Réunies sous la marque Payplug, les deux fintechs représenteront 10 milliards d’euros de transactions en 2022, près de 400 collaborateurs et 20.000 PME clientes ainsi que des grands groupes comme Maisons du Monde ou Veepee. Au-delà du e-commerce, les deux acteurs ont développé le paiement omnicanal, intégrant les points de vente, ce qui simplifie les parcours utilisateurs et améliore la sécurité des transactions. Ensemble, elles pourront renforcer pour les commerçants de toutes tailles et pour leurs clients les parcours de paiement sans couture, le paiement fractionné garanti ou le paiement mobile. Et faire de BPCE Digital & Payments un incontournable du paiement digital en France.
MNBC. Accélération en cours à la Banque centrale européenne (BCE) : la phase de prototypage d’un euro numérique sera lancée sous peu. La BCE vient d’annoncer les partenaires qu’elle a choisis pour développer des interfaces utilisateurs, précisant qu’elle n’envisage pas de réutiliser ces expérimentations lors des phases ultérieures du projet. En attendant, elle a sélectionné Caixabank pour les paiements en ligne de pair à pair, Worldline pour les paiements de pair à pair hors ligne, mais aussi EPI (European Payments Initiative) pour les paiements en magasin initiés par l’acheteur et Nexi pour les paiements en magasin initiés par le marchand, et, enfin, Amazon pour les paiements de e-commerce. Un choix étonnant à l’heure où la souveraineté européenne cherche à s’affirmer également dans le domaine du paiement.
de dollars, c’est le montant cumulé que devraient atteindre les paiements sans contact en 2027, selon Juniper Research. En 2022, ce montant est estimé à 4.600 milliards de dollars, soit moins de la moitié. L’institut de recherche estime que cette forte croissance sera tirée par l’adoption du paiement mobile sans contact – dont 99 % des smartphones devraient être équipés d’ici à cinq ans –, mais aussi des objets portables connectés. Le paiement par carte sans contact continuerait également à croître mais deux fois moins vite.
Disruption. Depuis des années, Revolut investit dans sa propre infrastructure de paiement, et le lancement de Revolut Pay marque un aboutissement. Cette fonctionnalité permet de régler ses achats en ligne ou sur mobile vite et facilement, en utilisant la reconnaissance faciale ou l’empreinte digitale pour sécuriser les transactions. Revolut se met ainsi au niveau du paiement en un clic, auquel il ajoute du cashback pour ses clients. Mais Revolut Pay permet également de payer à ceux qui ne sont pas clients, ces derniers peuvent utiliser d’autres cartes Visa ou Mastercard enregistrées via d’autres fournisseurs. Revolut Pay est mis en place grâce à la plateforme d’acceptation mise à disposition des marchands depuis 2020, complétée depuis juillet par un terminal de paiement à lecture de carte. Les commerçants peuvent ainsi accepter jusqu’à vingt devises, avec des frais réduits.
Wise Platform, solution destinée aux banques, aux néobanques et aux grandes entreprises pour exploiter l’infrastructure Wise, a annoncé jeudi le lancement de son nouveau service International Receive. Dorénavant, les clients des banques de toutes tailles peuvent recevoir rapidement, facilement et à moindre coût des paiements transfrontaliers, même si leur banque n’est pas connectée au réseau Swift, explique la société technologique.
SlimPay, fintech française, acteur majeur des paiements récurrents, et Tink, principale plateforme d’open banking en Europe, ont annoncé, mardi, un partenariat ayant pour objectif de proposer aux commerçants européens un accès aux paiements de compte à compte alimentés par l’open banking. En combinant la technologie de Tink avec les agréments open banking de SlimPay, les utilisateurs de la solution «SlimCollect» pourront désormais offrir à leurs clients un parcours de paiement rapide, fluide et sans aucune friction. Le consommateur autorise simplement le paiement via des données biométriques, telles que les empreintes digitales ou la reconnaissance faciale, tandis que le marchand bénéficie de limites de paiement plus élevées et d’une disponibilité plus rapide des fonds, lui permettant d’optimiser sa trésorerie.
Monisnap, fintech française spécialisée dans le transfert d’argent au service des diasporas présentes en Europe, vient de signer un partenariat avec Ria, l’une des plus importantes sociétés du secteur avec un réseau de 490.000 points d’envoi ou de réception dans 160 pays. Avec ce partenariat, Monisnap contribue à digitaliser cette activité et, grâce à Ria, donne aux destinataires la possibilité de collecter l’argent transféré en espèces. Monisnap compte environ 200.000 utilisateurs récurrents et réalise 3.000 transferts par jour. Fondée en 2017 par des anciens de Google et de Groupon, la jeune entreprise est financée notamment par Serena Capital, Truffle Capital, Evolem Start, Notus Technologies et des business angels.
Le spécialiste néerlandais des services de paiement a toutefois effacé près de deux milliards d’euros de capitalisation dans la foulée de ses semestriels.