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Vivendi est prêt à vendre une partie de sa participation dans Mediaset avec une moins-value, au prix de 3,25 euros par action, pour parvenir un accord avec le groupe italien, selon Reuters, qui cite une source proche du dossier. Vivendi avait déboursé 3,7 euros par titre en 2016 pour se constituer une participation de 29% que Mediaset juge hostile. Etant premier actionnaire de l’opérateur Telecom Italia, le groupe français a été contraint de placer 20% du capital de Mediaset dans le trust Simon Fiduciaria afin de respecter une décision du régulateur des télécoms italien. Mediaset veut fusionner ses activités en Europe au sein d’une holding aux Pays-Bas baptisée MediaforEurope, projet auquel Vivendi, deuxième actionnaire du groupe, est hostile.
EDF a annoncé hier qu’il serait partenaire premium des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris, devenant le deuxième sponsor national des JO après la banque BPCE. Cette annonce survient au lendemain de la conclusion d’un accord de partenariat entre la plate-forme américaine de location de logements entre particuliers Airbnb et le comité international olympique (CIO) au grand dam de la maire de Paris Anne Hidalgo.
EDF a annoncé qu’il serait partenaire premium des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris, devenant le deuxième sponsor national des JO après la banque BPCE. « Je vous annonce aujourd’hui l’engagement d’EDF aux côtés des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024, nous serons partenaires premium des jeux en tant que fournisseur officiel d'électricité et de gaz », a déclaré le PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy, lors d’une déclaration à la presse à Paris.
Walt Disney a annoncé mercredi que 10 millions d’Américains s'étaient déjà abonnés à son service de vidéo en ligne Disney+ lancé la veille. Disney proposait des préabonnements depuis plusieurs mois à son service de streaming, dont certains à prix réduits. Une des offres les plus populaires commercialisées par le groupe prévoit trois ans d’abonnement pour près de 141 dollars, soit moins de 4 dollars par mois, au lieu de 6,99 dollars pour le plein tarif. La possibilité offerte à certains clients de Verizon Communications de profiter d’un an d’abonnement gratuit est également susceptible d’avoir gonflé les chiffres. L’action Disney clôturait en hausse de 7,32%, à 148,72 dollars, l’indice Dow Jones ayant terminé sur un nouveau record historique à + 0,3%.
Mediaset n’a pas l’intention de lancer une offre sur ProSiebenSat.1 et est satisfait de sa participation actuelle dans le diffuseur allemand de télévision, a déclaré mardi Marco Giordani, le directeur financier du groupe italien, qualifiant l’approche de Mediaset d'«amicale». La veille, Mediaset avait indiqué avoir relevé à 15,1% sa participation au capital de ProSiebenSat.1 dans le cadre de sa stratégie visant à créer un acteur d’envergure européenne dans la télévision et la vidéo. Marco Giordani a également jugé qu’un compromis avec le groupe français de communication Vivendi était possible.
Mediaset a relevé à 15,1% sa participation au capital du diffuseur allemand ProSiebenSat.1. Dans un communiqué diffusé lundi, le groupe italien précise que sa filiale espagnole Mediaset Espana a acheté une part de 5,5% dans ProSiebenSat.1, pour 170 millions d’euros. La société avait déjà pris en mai dernier une participation de 9,6% au capital du diffuseur allemand. Les deux groupes sont confrontés à la baisse de leurs revenus publicitaires et à la concurrence des offres en streaming de Netflix et Amazon Prime.
L’action Walt Disney gagnait 4,6% dans les échanges post-clôture jeudi soir, après la publication de résultats globalement supérieurs aux attentes, avec un résultat net de 1,05 milliard de dollars au titre du 4e trimestre de son exercice décalé, contre 2,32 milliards un an auparavant, et un résultat ajusté de 1,07 dollar par action. Le chiffre d’affaires a bondi de 34% sur la période, à 19,1 milliards de dollars, soutenu par les acquisitions réalisées et par plusieurs films à succès, comme Toy Story 4. Le groupe a racheté cette année divers actifs de Fox pour 71,3 milliards de dollars. Les investisseurs guettent le lancement du service de streaming vidéo Disney+, le 12 novembre aux Etats-Unis notamment, et le 31 mars 2020 dans pluseurs autres pays, dont la France.
Groupe Canal+, filiale de Vivendi, a annoncé mardi l’acquisition de 70% de Kino Swiat, l’un des principaux distributeurs et producteurs polonais de films indépendants. Ce rachat, dont le montant n’a pas été communiqué, «permet au Groupe Canal+ d’accéder à un catalogue de plus de 1.200 films et séries de télévision» dont certains succès du box-office polonais tels que Cold War de Pawel Pawlikowski, coproduit avec Canal+, a précisé le groupe dans un communiqué. L’opération fait suite à la récente acquisition de l’opérateur M7 pour un peu plus de 1 milliard d’euros.
Altice USA chutait mercredi à Wall Street, pour clôturer en baisse de 17,04% à 26 dollars, au lendemain de résultats trimestriels inférieurs aux attentes et de la révision à la baisse de sa prévision de chiffre d’affaires annuel. Le titre du groupe de médias présidé par Patrick Drahi a annoncé mardi soir tabler désormais sur une croissance de 2,5% environ de son chiffre d’affaires cette année. Il visait auparavant une croissance de 3% à 3,5%. Au troisième trimestre, son chiffre d’affaires n’a progressé que de 0,9% sur un an à 2,44 milliards de dollars (2,20 milliards d’euros), en-deçà du consensus IBES-Refinitiv, à 2,48 milliards. Et les ventes de la division Vidéo ont baissé de 6%. Des millions de foyers américains résilient leurs abonnements par câble ou satellite au profit des nouveaux opérateurs en ligne comme Netflix.
Groupe Canal+, filiale de Vivendi, a annoncé mardi l’acquisition de 70% de Kino Swiat, l’un des principaux distributeurs et producteurs polonais de films indépendants.
Altice USA chute mercredi à Wall Street et se dirige ce mercredi vers la pire séance boursière de son histoire, au lendemain de résultats trimestriels inférieurs aux attentes et de la révision à la baisse de sa prévision de chiffre d’affaires annuel. Le titre du groupe de médias présidé par Patrick Drahi cède 19,84% à 25,13 dollars à 15h40 GMT, l’indice Standard & Poor’s 500 étant pratiquement inchangé. Altice Europe, l’autre grand pôle des activités de médias de Patrick Drahi, cède 1,95% à 5,02 euros à Amsterdam.
L’action Lagardère chute de 5,68% mercredi, à 19,28 euros, en fin de matinée, après que la Confédération africaine de football (CAF) a indiqué mardi à Lagardère Sports, filiale du groupe de médias et de distribution spécialisée, sa décision de résilier le contrat d’agence signé en 2007.
Mediaset est prêt à modifier la gouvernance de la holding censée regrouper ses activités en Europe pour parvenir à un compromis avec Vivendi, selon Reuters. Le groupe italien de médias veut fusionner ses activités en Italie et en Espagne au sein d’une holding aux Pays-Bas baptisée MediaforEurope. Cette réorganisation vise à favoriser les rapprochements entre diffuseurs européens afin de mieux affronter la concurrence des nouveaux acteurs de la vidéo en ligne comme Netflix. Ce projet se heurte toutefois à l’hostilité de Vivendi, deuxième actionnaire du groupe. Un tribunal de Milan se prononcera le 22 novembre sur un recours de Vivendi visant à obtenir un gel de ce projet.
Le groupe Lagardère a annoncé mardi soir qu’il contestait la décision unilatérale de la Confédération africaine de football (CAF) de résilier immédiatement son contrat d’agence avec Lagardère Sports. Dans un communiqué, le groupe précise que la décision de la CAF, «avec effet immédiat», lui a été notifiée dans la journée. Les deux parties étaient liées jusqu’en 2028, rappelle le groupe. «Lagardère conteste fermement cette décision de la CAF qu’elle considère illégale, abusive et non fondée», indique le groupe. À défaut, Lagardère engagerait «toute action pour défendre ses droits».
Le groupe Publicis a annoncé mardi avoir renouvelé son partenariat avec le groupe d’assurance Axa, portant sur la création publicitaire dans 30 pays. Publicis a également indiqué avoir remporté un contrat de stratégie et d’achat médias dans quatre des marchés clés d’Axa (Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Hong Kong). Le groupe Publicis est partenaire d’Axa depuis plus de 10 ans pour l’ensemble de ses campagnes de communication. Il a précisé avoir été choisi au terme d’un appel d’offres qui a duré dix mois, comprenant aussi Dentsu, Havas, Omnicom et WPP. Le montant du contrat et sa durée n’ont pas été divulgués. Le groupe français a remporté à la mi-octobre une part importante du budget média mondial du géant américain Disney.
Mediaset est prêt à modifier la gouvernance de la holding censée regrouper ses activités en Europe pour parvenir à un compromis avec Vivendi, selon Reuters, qui cite une source.
Brut, média spécialiste des contenus vidéos en ligne, a annoncé une levée de fonds de 40 millions de dollars. Cette série B a été réalisée principalement auprès de Red River West, la plate-forme de capital-risque franco-américaine lancée par Artémis (holding de la famille Pinault), et du fonds d’investissement Blisce. S’y ajoutent «les fonds d’investissement Cassius et Next World Capital, les financiers Aryeh Bourkoff, président fondateur de Lion Tree Capital, et Eric Zinterhofer, ou encore la BPI», précise un communiqué. Brut, qui cible les 18-34 ans, dit enregistrer 30 millions de spectateurs actifs quotidiens dans le monde. La société a nommé Rodolphe Belmer (DG d’Eutelsat et administrateur de Netflix) vice-président du comité stratégique de l’entreprise.
Un tribunal milanais pourrait rendre dès lundi sa décision sur la demande du groupe français Vivendi de geler la réorganisation de l’italien Mediaset, selon Reuters. Mediaset, dont Vivendi détient près de 29% du capital, veut fusionner ses activités italiennes et espagnoles au sein d’une entité de droit néerlandais, MediaforEurope. Vivendi, qui est le deuxième actionnaire de Mediaset, a saisi la justice sur ce sujet. Il redoute que cette réorganisation permette à la famille Berlusconi, premier actionnaire du groupe, de resserrer son emprise sur Mediaset. Les deux parties ont été entendues mercredi en audience à huis clos.
Revenu aux commandes en avril 2018, Jean-Baptiste Rudelle cède de nouveau la direction générale de Criteo. Le co-fondateur de la société de publicité ciblée sur internet garde la présidence du conseil. Il sera remplacé à la direction générale par Megan Clarken, actuelle directrice commerciale de Nielsen Global Media. Criteo a annoncé des résultats trimestriels inférieurs aux attentes et abaissé ses prévisions pour 2019: il n’attend plus de croissance cette année. A la Bourse de New York, le cours de l’action Criteo clôturait en chute de 14,46%, à 17,63 dollars.