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Le PDG de Hachette Livre, Arnaud Nourry, a été démis de ses fonctions lundi par son actionnaire Arnaud Lagardère, a révélé l’Opinion ( édité par Bey Médias, également propriétaire de L’Agefi) sur son site internet. Dans un communiqué publié après-Bourse, Lagardère a confirmé le départ d’Arnaud Nourry «dans le cadre d’une séparation amiable». Il est remplacé par Pierre Leroy, co-gérant du groupe. En outre, le conseil d’administration d’Hachette Livre a nommé Fabrice Bakhouche en qualité de directeur général délégué, a précisé Lagardère dans un communiqué. Fabrice Bakhouche est également secrétaire général et directeur financier d’Hachette Livre. Dans un récent entretien au Monde, Arnaud Nourry indiquait que le projet de la maison d’édition était de «rester dans le groupe Lagardère», faisant allusion aux différents schémas de démantèlement du groupe.
Le PDG de Hachette Livre, Arnaud Nourry, a été démis de ses fonctions ce lundi matin par son actionnaire Arnaud Lagardère, a révélé l’Opinion. « Cette décision est un nouvel épisode dans la crise qui secoue le groupe Lagardère, aux prises avec Vincent Bolloré et le groupe Vivendi », indique le quotidien sur son site internet.
Facebook a annoncé ce lundi son intention de labelliser les messages qui traitent de la sécurité des vaccins anti-Covid et bientôt, toutes les publications sur les vaccins, alors que le réseau social est la cible de critiques quant à son rôle dans la désinformation sur ce sujet. La société lancera également un outil aux États-Unis pour indiquer aux gens où se procurer les vaccins contre le Covid-19.
Le tribunal de commerce de Paris a débouté ce jeudi Canal+ dans son litige avec la Ligue de football professionnel (LFP) sur le mode de réattribution des droits TV de la Ligue 1 après la défaillance de Mediapro, estimant que la LFP n'était pas contrainte à un appel d’offres global. Cette décision assure aux clubs de Ligue 1 et Ligue 2, bénéficiaires essentiels de cette précieuse manne télévisuelle, que le fameux «lot N.3» de l’appel d’offres initial de 2018, détenu par Canal+ pour 332 millions d’euros annuels jusqu’en 2024, ne doit pas être remis sur le marché. Dans un communiqué, Canal+ a indiqué qu’il ferait appel de cette décision.
La participation de 30% prise par le groupe de private equity valorise DirecTV 16,25 milliards de dollars dette incluse, soit quatre fois moins qu’en 2015.
Le groupe de médias et de distribution, qui a publié des résultats en forte baisse en 2020, a assuré jeudi qu'aucune décision n'avait été prise sur d'éventuelles cessions.
Twitter table sur un doublement de son chiffre d’affaires dans les prochaines années grâce à l’augmentation de son nombre d’utilisateurs et à l’intérêt croissant des annonceurs publicitaires pour les réseaux sociaux, a annoncé jeudi le réseau social américain. Son chiffre d’affaires atteindrait ainsi au moins 7,5 milliards de dollars en 2023, contre 3,7 milliards en 2020. Twitter vise 315 millions d’utilisateurs actifs par jour fin 2023, soit une croissance d’environ 20% par an dans les trois prochaines années. Cela laisserait Twitter encore assez loin de Facebook (1,85 milliard d’utilisateurs actifs) mais lui permettrait de se rapprocher de Snap, qui compte 265 millions d’utilisateurs. L’action Twitter gagnait plus de 8% jeudi en séance, à 78,2 dollars, un record pour le groupe coté sur le Nyse depuis 2013.
Twitter table sur un doublement de son chiffre d’affaires dans les prochaines années grâce à l’augmentation de son nombre d’utilisateurs et à l’intérêt croissant des annonceurs publicitaires pour les réseaux sociaux, a annoncé jeudi le réseau social américain à l’occasion d’une journée investisseurs. Son chiffre d’affaires atteindrait ainsi au moins 7,5 milliards de dollars en 2023, contre 3,7 milliards de dollars en 2020.
Facebook a déclaré mercredi vouloir investir au moins un milliard de dollars (820 millions d’euros) dans les trois prochaines années pour acquérir le droit de diffuser des articles de presse. Cet engagement vise à désamorcer un possible durcissement des législations en faveur d’un partage des revenus entre plateformes numériques et entreprises de presse. Cette enveloppe s’ajoutera aux 600 millions de dollars déboursés depuis 2018 pour conclure des accords avec plusieurs éditeurs de presse comme le Guardian et le Financial Times afin d’alimenter la rubrique Facebook News, a indiqué Nick Clegg, vice-président de Facebook pour les affaires publiques, dans un post de blog. L’engagement pris par le réseau social porte sur le même montant que celui annoncé par Google l’année dernière.
L’Autorité de la Concurrence a accusé Google de n’avoir pas respecté l’essentiel de ses mesures conservatoires prononcées en avril dernier concernant ses négociations avec les éditeurs de presse français, selon Reuters, qui cite deux sources proches. Cela s’inscrivait dans le cadre d’une procédure intentée par l’AFP, l’Alliance de la presse d’information générale (APIG) et le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) pour contraindre la firme américaine à engager des négociations de bonne foi sur la rémunération des contenus en ligne. Dans le premier accord d’ampleur en Europe sur le partage des revenus, Google a accepté de verser 76 millions de dollars (62,7 millions d’euros) à un groupe d'éditeurs de presse français afin de mettre fin à des mois de litige sur les droits d’auteur.
Facebook va rétablir la diffusion des informations de presse en Australie, après que le gouvernement a proposé d’amender un projet de loi destiné à contraindre les grands groupes numériques à payer les groupes de presse pour leurs contenus, a déclaré ce mardi le secrétaire au Trésor, Josh Frydenberg. Les amendements prévoient que les deux parties disposent d’une période de médiation de deux mois avant l’intervention d’un conciliateur gouvernemental, leur donnant ainsi davantage de temps pour parvenir à un accord privé. Est aussi intégrée une mesure prévoyant que la contribution d’une entreprise du numérique à la «pérennité» de l’industrie de l’information en Australie, via des accords existants, soit prise en compte.
M6 a fait état mardi d’une hausse de sa rentabilité en 2020 grâce aux mesures d'économies mises en place pour amortir le choc de la crise sanitaire, qui a fortement pesé sur ses revenus publicitaires. M6 a publié un résultat net en hausse de 61% au cours de l’exercice écoulé, à 277 millions d’euros, gonflé par plusieurs plus-values, notamment sur la cession de son activité de téléachat. Le résultat opérationel courant (Ebita) recule pour sa part de 4,8%, à 271 millions d’euros. Le chiffre d’affaires s’inscrit en revanche en baisse de 13% sur l’exercice, à 1,27 milliard d’euros, faisant ressortir une marge opérationnelle de 21,3%. Les recettes publicitaires ont été en baisse de 11,5% sur l’année. Le groupe prévoit de distribuer un dividende de 1,50 euro par action au titre de 2020. Il a par ailleurs annoncé la création d’un «comité stratégique» au sein de son conseil de sureillance pour examiner la possible consolidation du secteur récemment évoquée par son actionnaire de contrôle RTL, filiale du groupe allemand Bertelsmann.
Le groupe s'écarte de son modèle de conglomérat en distribuant à ses actionnaires 60% du capital d'UMG. Vincent Bolloré détiendra 17% de la maison de disques après l'opération.
L’action du réseau social de «microblogging» Twitter gagnait 8,42%, à 64,93 dollars, mercredi à Wall Street, pour clôturer à 67,77 dollars (+13,16%). Le groupe avait annoncé la veille un chiffre d’affaires record et supérieur aux attentes, avec un bénéfice net de 222 millions de dollars (183 millions d’euros), soit 29 cents par action, sur les trois derniers mois de l’exercice 2020. Le résultat ajusté par action ressort à 38 cents, contre un consensus FactSet de 29 cents. Les revenus ont bondi de 28% sur la période, à 1,29 milliard de dollars. Le nombre d’utilisateurs quotidiens de la plateforme (MDAU), un indicateur clé pour les annonceurs publicitaires, a augmenté de 27% par rapport au même trimestre de 2019, à 192 millions.
La commandite, ce statut juridique qui fait de Lagardère une forteresse imprenable, pourrait prochainement disparaître, à l’issue d’une négociation avec Vincent Bolloré, actionnaire minoritaire du groupe, révèle mercredi Le Monde. Selon le journal, Lagardère pourrait se séparer rapidement d’Europe 1, du Journal du Dimanche (JDD) et de Paris Match. Le dirigeant du groupe chercherait à recentrer l’entreprise sur deux métiers, les éditions Hachette et les boutiques d’aéroports comme Relay. Pour convaincre Arnaud Lagardère, Vincent Bolloré pourrait lui proposer 200 millions d’euros, indique Le Monde, une somme qui permettrait à l’héritier, très endetté, de rembourser ses créanciers tout en se renforçant au capital du groupe. Contactés par l’agence Agefi-Dow Jones, des porte-parole de Lagardère, Vivendi et Groupe Arnault n'étaient pas joignables pour commenter ces informations.
L’action du réseau social de «microblogging» Twitter gagne 8,42%, à 64,93 dollars, mercredi à Wall Street, après que le groupe a annoncé la veille un chiffre d’affaires record et supérieur aux attentes. Elle avait terminé mardi la séance en hausse de 2,9%, à 59,87 dollars.
La commandite, ce statut juridique qui fait de Lagardère une forteresse imprenable, pourrait prochainement disparaître, à l’issue d’une négociation avec Vincent Bolloré, actionnaire minoritaire du groupe, révèle mercredi Le Monde.