Médias
Toute l’actualité du secteur des médias (télévision, édition, streaming, presse, communication), les grandes tendances à l'œuvre, les principales entreprises actives dans le domaine (TF1, M6, Netflix, Disney, Spotify, Deezer, Vivendi etc.).
Le guitariste et chanteur canadien Neil Young a vendu les droits de son catalogue musical au fonds britannique Hipgnosis. Le montant de l’opération, qui couvre environ 1.200 chansons écrites et interprétées en plus de 50 ans de carrière, n’est pas révélé. Le mois dernier, Universal Music avait acquis le catalogue des oeuvres de Bob Dylan pour l’ensemble de sa carrière, dans une transaction évaluée par les observateurs aux alentours de 200 millions de dollars. L’essor du streaming entraîne une inflation des droits musicaux. Hipgnosis, fondé en 2018 par Merck Mercuriadis, ancien manager d’artistes tels qu’Elton John, et par Nile Rodgers, le chanteur du groupe Chic, a déjà investi 1,2 milliard de livres dans l’achat de catalogues. La société est cotée à la Bourse de Londres.
Le guitariste et chanteur canadien Neil Young a vendu les droits de son catalogue musical au fonds britannique Hipgnosis, se joignant ainsi à un mouvement qui s’accélère dans le secteur. Le montant de l’opération, qui couvre environ 1.200 chansons écrites et interprétées en plus de 50 ans de carrière, n’est pas révélé.
Vivendi a annoncé mercredi avoir signé une promesse d’achat pour 100% du goupe de presse Prisma Media pour un montant non communiqué. Cette signature intervient à la suite de la période de négociations exclusives ouverte le 14 décembre avec le propriétaire de Prisma Media, Gruner + Jahr, une filiale du groupe de médias allemand Bertelsmann. Prisma Media regroupe 20 marques de la presse magazine en France, dont Femme actuelle, GEO, Capital, Gala et Télé-Loisirs.
MGM Holdings envisage de se vendre, selon le Wall Street Journal, qui cite des sources proches. Le studio de cinéma à l’origine de la franchise des «James Bond» parie sur l’intérêt que sa bibliothèque de contenus pourrait susciter chez des sociétés cherchant à se développer dans la vidéo en streaming. MGM a fait appel aux banques d’investissement Morgan Stanley et LionTree et a entamé un processus formel de vente. La société est valorisée à environ 5,5 milliards de dollars (4,52 milliards d’euros), sur la base des transactions entre investisseurs et dette incluse, selon certaines sources. Le studio a envisagé de se vendre à différentes occasions au cours des dernières années, mais les candidats potentiels à une reprise de la société ont précédemment refusé le prix que MGM cherchait à obtenir.
L’action du groupe polonais a dévissé de 12,2% vendredi après le retrait de son nouveau jeu Cyberpunk 2077 sur la boutique en ligne de Sony.
Vivendi a annoncé vendredi que le groupement d’investisseurs mené par le groupe chinois de technologies Tencent avait exercé son option en vue de l’acquisition de 10% supplémentaires du capital de sa maison de disques Universal Music Group (UMG). La transaction sera réalisée début 2021 sur la base d’une valeur d’entreprise de 3 milliards d’euros, a indiqué Vivendi dans un communiqué. Valeur identique à celle de la transaction initiale, portant également sur 10% du capital d’UMG, conclue en début d’année 2020.
Vivendi a annoncé vendredi que le groupement d’investisseurs mené par le groupe chinois de technologie Tencent avait exercé son option en vue de l’acquisition de 10% supplémentaires du capital de sa maison de disques Universal Music Group (UMG). La transaction devrait intervenir au cours du premier semestre de l’année prochaine et sera réalisée sur la base d’une valeur d’entreprise de 3 milliards d’euros, a indiqué Vivendi dans un communiqué. Valeur identique à celle de la transaction initiale, portant également sur 10% du capital d’UMG, conclue en début d’année 2020.
En raison de nombreux défauts techniques, Sony a annoncé aujourd’hui le retrait de ‘Cyberpunk 2077’ de sa boutique en ligne PlayStation Store et le remboursement intégral des clients ayant déjà acheté ce jeu vidéo, ce qui fait chuter le cours de Bourse de l’éditeur polonais CD Projekt qui a conçu ce jeu sorti la semaine dernière. L’action, qui avait déjà plongé de 30% après que des utilisateurs ont fait part de leur déception, reculait encore de plus de 20% en fin de matinée à Varsovie. Les versions physiques du jeu sont toujours en vente et les titres déjà téléchargés restent disponibles, a précisé CD Projekt.
Le fonds d’investissement Elliott, principal bailleur du club de football de Ligue 1 Lille OSC, reprend la main sur la gestion du club. Selon le journal L’Equipe, une discussion entre le fonds activiste et le propriétaire du club Gérard Lopez s'étant tenue mardi va déboucher sur la vente du club par l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois à la tête du LOSC depuis janvier 2017.
Présent essentiellement dans les médias audiovisuels, le groupe rachète Prisma qui dit toucher plus de 42 millions de Français par mois avec ses magazines.
Déjà présent dans les médias audiovisuels, avec le groupe Canal + qui chapeaute aussi les chaines C8 et CNews, Vivendi met un pied dans la presse écrite. Le groupe contrôlé par Vincent Bolloré a annoncé lundi matin être entré en négociations exclusives avec Gruner + Jahr, une filiale de l’allemand Bertelsmann, en vue d’acquérir 100% du groupe de presse Prisma Media pour un montant non communiqué.
La Ligue de football professionnel (LFP) a décidé de mettre fin au contrat avec son diffuseur majeur Mediapro après deux mois de conflit sur les droits télévisés du championnat de France, indiquaient plusieurs médias, à la suite d’un conseil d’administration de la LFP tenu vendredi matin. L’accord de rupture doit encore être validé par le tribunal de commerce de Nanterre. Cet accord doit permettre à la LFP de récupérer les droits de diffusion de la Ligue 1 d’ici au 21 décembre. Mediapro, groupe sino-espagnol, avait mis plus de 3,4 milliards d’euros pour remporter en 2018 l’essentiel des droits de retransmission de la Ligue 1 pour 4 saisons, devant Canal+ et BeIN Sports. Une somme record que n’a pas pu assumer Mediapro, du fait de la crise du Covid et d’un nombre d’abonnés insuffisant.
La Ligue de football professionnel (LFP) a décidé de mettre fin au contrat avec son diffuseur majeur Mediapro après deux mois de conflit sur les droits télévisés du championnat de France, indiquent plusieurs médias, à la suite d’un conseil d’administration de la LFP tenu vendredi matin. L’accord de rupture doit encore être validé par le tribunal de commerce de Nanterre.
La Société des journalistes (SDJ) de l’hebdomadaire L’Usine Nouvelle a dénoncé ce jeudi «les pratiques d’intimidation» de Veolia envers l’un de ses interlocuteurs, cité dans un article sur le projet de fusion de l’entreprise avec Suez. Veolia a adressé une sommation par huissier à plusieurs experts intervenus publiquement sur le sujet, exigeant qu’ils fassent état de leurs éventuels liens, directs ou indirects, avec Suez. L’un d’eux, le professeur de droit Julien Icard, a reçu cette sommation le 7 décembre après avoir «décrypté», dans un article publié sur le site de L’Usine nouvelle, «les conséquences d’une action en justice entre Veolia et Suez, le premier projetant une OPA sur le second», explique la SDJ de l’hebdomadaire. L'économiste Elie Cohen avait accusé Veolia de «tentative d’intimidation» dans une lettre publiée par l’Obs mardi.
Ce serait une sanction record sur le terrain des données personnelles en France. La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) infligera aujourd’hui une sanction de 100 millions d’euros à l’encontre de Google, selon le site spécialisé NextInpact. Ce dernier précise que le gendarme des données personnelles ne commente pas. La gestion des cookies sur le moteur de recherche est l’origine de cette sanction. En principe, sur le terrain du règlement général sur la protection des données personnelles, la compétence pour mener à bien pareille action est dévolue à l’autorité dite « cheffe de file », soit ici l’homologue irlandais de la Cnil, là où Google a son siège européen. En janvier 2019, le régulateur avait malgré tout pu prononcer une amende de 50 millions d’euros contre Google. Cette fois, la procédure concerne non le RGPD, mais la directive ePrivacy.
Ce serait la sanction la plus importante jamais prononcée sur le terrain des données personnelles en France. La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) infligera demain une sanction de 100 millions d’euros à l’encontre de Google, selon le site spécialisé NextInpact. Ce dernier précise que le gendarme des données personnelles ne commente pas.
La plateforme de streaming vidéo d’AT&T, HBO Max, a activé près de 4 millions de comptes depuis la fin du troisième trimestre et revendique désormais près de 12,6 millions d’abonnés aux Etats-Unis, a annoncé mardi le patron de l’opérateur télécom.
L’agence de notation S&P Global Ratings a abaissé mercredi sa perspective sur la note de Vivendi de «stable» à «négative». L’agence estime que la cession par le groupe de 50% de sa principale filiale, Universal Music Group (UMG), aboutirait à affaiblir son profil de croissance. Elle cite également une politique financière «plus laxiste» de la part du groupe de divertissement et de médias. S&P souligne que le chinois Tencent devrait très probablement exercer son option d’achat de 10% supplémentaires d’UMG avant le 15 janvier 2021. Tencent détient déjà 10% d’UMG. Vivendi envisage aussi d’ouvrir le capital d’UMG à d’autres investisseurs, avant une introduction en Bourse prévue en 2022. Au total le groupe pourrait récupérer 11 milliards d’euros de ces cessions, indique S&P.
Le groupe a utilisé une grande partie de la vente partielle d'UMG à racheter son capital, une stratégie financière qu'il suit depuis trois ans.
Mediapro, le diffuseur majeur de la Ligue 1 souhaitant revoir son contrat à la baisse, a assigné Canal+ en justice, lui reprochant de tenter de l'évincer du marché des droits TV du foot français, selon l’AFP. Le groupe sino-espagnol a déposé la semaine dernière une assignation auprès du tribunal de commerce de Paris pour demander à Canal+ des dommages et intérêts dans le cadre des négociations ayant suivi l’appel d’offres des droits de la Ligue 1 pour la période 2020-2024. Mediapro accuse Canal d’abus de position dominante et de pratiques abusives. Au coeur du conflit, l’impossibilité selon Mediapro de sceller le moindre accord de distribution avec la chaîne cryptée depuis la conclusion de l’appel d’offres.