L’Etat espagnol, qui a annoncé la semaine passée un vaste plan de soutien budgétaire pour faire face à la pandémie de coronavirus, a réussi, mardi, l’émission de 10 milliards d’euros d’obligations à 7 ans. Cette émission syndiquée a rencontré un vif succès avec 36,5 milliards d’euros de demande ce qui a permis au Trésor espagnol de réduire de 2 points de base (pb) la prime d’émission à 18 pb. Cette émission se fait donc avec un certain coût pour l’Espagne avec un coupon de 0,8% et un prix reoffer offrant un rendement de 0,84%. Avant la crise du coronavirus, le rendement de l’emprunt d’Etat espagnol à 10 ans avait approché 0%. Il s’élève à 0,88%.
L’Etat espagnol, qui a annoncé la semaine passée un vaste plan de soutien budgétaire pour faire face à la pandémie de coronavirus, a réussi, ce mardi, l’émission de 10 milliards d’euros d’obligations à 7 ans. Cette émission syndiquée a rencontré un vif succès avec 36,5 milliards d’euros de demande ce qui a permis au Trésor espagnol de réduire de 2 points de base (pb) la prime d’émission à 18 pb. Cette émission se fait donc avec un certain coût pour l’Espagne avec un coupon de 0,8% et un prix reoffer offrant un rendement de 0,84%. Avant la crise du coronavirus, le rendement de l’emprunt d’Etat espagnol à 10 ans avait approché 0%. Il s’élève à 0,88%. Le pays, en passe de devenir le plus gravement touché par l’épidémie, a annoncé un plan de soutien de 200 milliards d’euros (20% du PIB) pour lutter contre le coronavirus. BBVA, CA-CIB, HSBC, JP Morgan, Société Générale et Santander ont participé à cette opération.
L’Espagne, l’un des pays les plus affectés en Europe par la pandémie de coronavirus, a lancé ce matin le placement de 10 milliards d’euros d’obligations avec une échéance à 7 ans dans le cadre d’une émission syndiquée. Le gouvernement espagnol a annoncé la semaine passée un vaste plan de soutien budgétaire de 200 milliards d’euros (20% du PIB).
Le marché primaire corporate en euros offre quelques fenêtres d’émissions. Après Unilever et Engie vendredi dernier, ce matin c’est au tour de Sanofi et de Nestlé de tester ce marché. Ils sont accompagnés par le britannique Diageo et l’américain Coca-Cola.
Le Liban va cesser tous les paiements (coupons, principal) relatifs à ses dettes en devises étrangères (Eurobonds), principalement en dollars, a indiqué ce matin le ministère des Finances. Le pays, qui fait face à de fortes tensions sur ses réserves de changes, avait suspendu, début mars, le remboursement de 1,2 milliard de dollars d’obligations externes. Le gouvernement cherche à mettre en œuvre un plan de sauvetage pour sortir le Liban de cette crise financière. Le ministère des finances fera une présentation aux investisseurs le 27 mars.
Après les actions et le crédit «high yield», les investisseurs ont quitté massivement les fonds obligataires la semaine passée, notamment l’ «investment grade».
La semaine écoulée a connu un montant record de retraits sur les marchés obligataires. Au total 108,9 milliards de dollars ont été retirés des fonds obligataires au niveau mondial, selon les données publiées par BoA Global Research sur la base des chiffres EPFR pour la semaine arrêtée au 18 mars. Sur la seule journée du lundi 16 mars, les rachats se sont élevés à 30,2 milliards. Du jamais vu.
Après les violentes turbulences de ces derniers jours, deux émetteurs sont présents ce matin sur le marché primaire corporate en euro : Engie et Unilever. Le groupe d’énergie a recueilli 3 milliards d’euros de demande sur les trois tranches proposées : une benchmark à 5 ans avec un spread indicatif au-dessus des midswaps de 180 points de base (pb) et deux green bonds à 8 ans (spread de 200 pb) et à 12 ans (spread de 235 pb).
Que de couacs de communication à la BCE ! «La politique monétaire est loin, très loin d’avoir atteint ses limites. La boîte à outils de la politique monétaire est encore bien dotée», a dû préciser mercredi matin Robert Holzmann, gouverneur de la banque centrale d’Autriche et membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE). Dans un entretien publié plus tôt par le journal autrichien Der Standard, le banquier central a déclaré que la BCE était à court de munitions pour soutenir l'économie. Ce qui faisait monter le risque d’un krach obligataire sur les dettes souveraines de la zone euro après les premières déclarations maladroites de Christine Lagarde jeudi dernier.
Le mouvement de correction sur les marchés de taux s’amplifie ce matin alors que les Etats annoncent progressivement des plans de soutien budgétaire au niveau mondial pour faire face à la crise du coronavirus et à l’impact sur l’économie des mesures de confinement dont il est difficile d’estimer l’ampleur. Le coût de l’épidémie pour les finances publiques est également difficile à évaluer tant que l’épidémie continuera de progresser et donc l’impact sur les dettes publiques. Ce matin, en Europe, les couacs de communication au sein de la BCE ajoutent aux craintes des investisseurs dans un marché fébrile sur la liquidité.
Les marchés de taux poursuivent leur écartement ce matin en Europe, les investisseurs s’interrogeant sur l’impact des annonces budgétaires pour faire face au coronavirus sur les dettes européennes. L’Allemagne a indiqué être prête à augmenter sa dette.