Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Mifir. Suite aux Brexit, la négociation des dérivés qui devait se faire sur des plateformes (derivative trading obligation ou DTO) a subi à un conflit de lois, les dérivés concernés – les plus liquides – ne pouvant plus être négociés sur des plateformes britanniques, non reconnues par l’Europe ni sur des plateformes européennes, non reconnues par le Royaume-Uni. Résultat, les transactions ont été nouées sur les swap execution facilities (SEF) américaines, et l’Autorité des marchés financiers, dans sa cartographie des risques 2021, s’est employée à mesurer cette contre-performance réglementaire, à partir de l’activité des prestataires français de services d’investissement. En dérivés de taux, le report des volumes s’est fait de façon majoritaire vers des plateformes européennes et à 26 % vers des SEF américains. En dérivés de crédit, le report s’est effectué très majoritairement vers des SEF, à 63 % au premier trimestre 2021 contre 23 % en moyenne en 2020. Les reports, dans les deux segments, concernent surtout les volumes traités depuis le Royaume-Uni.
Le marché de l’investissement selon des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance arrive à maturité et pourrait être victime de son propre succès, selon une étude d’Abraham Lioui, professeur de finance de l’Edhec, et expert dans l’investissement durable, citée par le Financial Times. «Nous nous dirigeons vers une zone où l’impact positif du buzz ESG sur les prix arrive à la fin de son cycle», indique Abraham Lioui. «Nous serons bientôt au stade où la relation entre les critères ESG et la performance sera négative, comme elle devrait [logiquement] l'être», poursuit-il.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié lundi sa cartographie des marchés et des risques pour 2021. Outre le retour à la normale de nombreux indicateurs de marché (volatilité actions, liquidité obligataire…), le régulateur estime que les risques de stabilité financière restent «très élevés», au même niveau qu’en 2020. Ils sont même pires concernant les risques de solvabilité avec l’accroissement de la dette privée et publique du fait de la crise du Covid-19, et des défauts retardés par les politiques publiques de soutien. Il rappelle que la reprise se déroule pour l’instant dans un contexte de taux idéal, mais «des taux réels ainsi plus faibles impliquent des aléas en matière d’incitation excessive à s’endetter ou en cas de hausse des taux trop forte par la suite».
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié lundi sa cartographie des marchés et des risques pour 2021. Outre le retour à la normale de nombreux indicateurs de marché (volatilité actions, liquidité obligataire…), le régulateur met en avant le maintien des vulnérabilités sanitaires mais aussi économiques et financières. Mais entre des valorisations encore plus élevées, l’hétérogénéité de la reprise en fonction des pays et des secteurs, l’endettement accru, et les possibles sauts d’inflation avec le risque de taux induit, «il s’agit d’un monde d’après bien différent», a insisté Benoît de Juvigny, secrétaire général de l’AMF.
TP Icap, le plus grand courtier interdealer, a annoncé mardi le lancement au second semestre d’une plateforme de trading de cryptomonnaies, avec le soutien opérationnel de Fidelity Investments et l’unité de conservation des actifs numériques de Standard Chartered. Les investisseurs institutionnels ont enregistré des flux records dans les cryptoactifs depuis 2020, et la plateforme doit leur permettre dans un premier temps d’échanger des bitcoins, puis assez rapidement des jetons liés à l’ether. Elle offrira une infrastructure post-négociation avec un réseau de dépositaires d’actifs numériques, a indiqué le consortium dans un communiqué, ainsi qu’une exécution et un règlement séparés. Le teneur de marché néerlandais Flow Traders fournira des liquidités à la plateforme.
TP Icap, le plus grand courtier interdealer, a annoncé mardi le lancement au second semestre d’une plateforme de trading de crypto-monnaies, avec le soutien opérationnel de Fidelity Investments et l’unité de conservation des actifs numériques de Standard Chartered. Les investisseurs institutionnels ont enregistré des flux records dans les crypto-actifs depuis 2020, et la plateforme doit leur permettre dans un premier temps d’échanger des bitcoins, puis assez rapidement des jetons liés à l’ether. Elle offrira une infrastructure post-négociation avec un réseau de dépositaires d’actifs numériques, a indiqué le consortium dans un communiqué, ainsi qu’une exécution et un règlement séparés, alors qu’ils sont encore généralement regroupés aujourd’hui, ce qui augmente les risques de crédit et refroidit l’appétit des grands investisseurs. Le teneur de marché néerlandais Flow Traders fournira des liquidités à la plateforme.
L’association Finansol, qui délivre un label solidaire pour la finance, et Impact invest Lab (iiLab), une plateforme associative d’expérimentation et de développement de l’investissement à impact social, se sont rapprochées pour créer FAIR. La nouvelle association se définit comme un «acteur engagé en faveur d’une finance inclusive, au service d’un meilleur impact social et environnemental». Elle sera présidée par Frédéric Tiberghien, et son directeur général sera Patrick Sapy. « La fusion entre Finansol et l’iiLab pour donner naissance à FAIR va nous permettre de changer de braquet dans plusieurs domaines», explique Frédéric Tiberghien. «Nous serons plus ouverts sur l’international, notamment sur tout ce qui concerne l’investissement à impact social et/ou environnemental, et mieux armés pour avancer sur tous les sujets relatifs à cet investissement : la mesure de l’impact, les contrats à impact social, les statistiques et les études propres à ce domaine…Nous espérons également attirer de nouveaux membres pour renforcer notre collectif d’acteurs engagés dans l’action et la promotion d’un investissement à impact exigeant ! », ajoute-t-il. La nouvelle association poursuivra trois objectifs principaux, explique un communiqué. Tout d’abord, elle vise à maintenir le dynamisme de la finance solidaire en conservant ce qui fait sa force et en la rattachant désormais clairement à la finance à impact social. A ce titre, elle continuera de gérer le label Finansol, qui distingue les produits d’épargne solidaire des autres produits d’épargne auprès du grand public. Plus de 160 produits sont aujourd’hui labellisés Finansol. Ensuite, elle compte promouvoir la finance à impact social en France et s’inscrire dans sa dynamique internationale forte depuis quelques années. Enfin, elle souhaite animer en France un réseau fédérateur des acteurs de la finance à impact social et vis-à-vis de l’étranger s’affirmer comme un pôle d’expertise française dans ce domaine.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont enregistré des souscriptions nettes de 4,9 milliards d’euros en mai, après 4 milliards d’euros en avril, montrent les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. Depuis le début de l’année, la collecte se monte à 27,7 milliards d’euros. Les fonds actions et les fonds diversifiés restent les moteurs de cette dynamique, avec environ 2 milliards d’euros levés dans chaque catégorie. Depuis le début de l’année, ce sont plutôt les fonds actions qui mènent la danse, avec plus de 17 milliards d’euros engrangés. Les fonds obligataires drainent 927 millions d’euros et les fonds flexibles voient sortir 150 millions d’euros. Les encours des fonds ouverts sont ressortis à 1.190 milliards d’euros. En ajoutant les fonds fermés et les mandats, la collecte totale s’inscrit à 6,8 milliards d’euros et les encours à 2.480 milliards d’euros. Deux sociétés se démarquent en mai en termes de flux: il s’agit d’Eurizon avec 1,9 milliard d’euros et Poste Italiane avec 1,2 milliard d’euros. Amundi arrive troisième avec 594 millions d’euros. Côté décollecte, Generali voit sortir 384 millions, tandis qu’UBS et Axa IM affichent des sorties nettes de 267 millions et 105 millions d’euros.
L’Association luxembourgeoise des fonds Alfi a annoncé vendredi la réélection de Corinne Lamesch à sa présidence suite à son assemblée générale. La nomination prend effet immédiatement. Ce deuxième mandat aura une durée de deux ans. Un nouveau conseil d’administration a été élu. Conformément à l’Ambition 2025 de l’Alfi, l’association continuera à se concentrer sur les objectifs clés fixés en 2020. «Bien qu’il y ait encore beaucoup à faire, l’impact à long terme du changement climatique et d’autres questions de durabilité sont au centre des préoccupations de l’industrie de la gestion d’actifs, et ce à juste titre. (...) D’autres tendances du secteur continuent de nous tenir en haleine, comme la recherche d’une technologie conviviale pour les fonds. Les actifs privés conservent leur attrait pour les investisseurs de toutes sortes en quête de rendement, et l’importance de l'épargne à long terme pour atténuer le déficit des retraites ne cesse de croître. Enfin, nos efforts en matière de diversité et d’inclusion prennent également forme avec le lancement du Forum Alfi sur la diversité et l’inclusion vers la fin de 2020", a commenté Corinne Lamesch. Les membres du conseil d’administration sont les suivants : Beegun Ravi, KPMG Luxembourg, Société Cooperative Beythan Hermann, Linklaters LLP Blair Craig, Franklin Templeton International Services S. à r.l. Browne Finbarr, Schroder Investment Management (Europe) S.A. Duvoux Jeanne, Amundi Luxembourg S.A. Eisenhuth Michèle, Arendt & Medernach S.A. Georgopoulos Ilias, Credit Suisse - MultiConcept Fund Management S.A. Goy Jean-Marc, Capital International Management Company S.à r.l./ Capital Group Graeber Bettina, Pictet & Cie (Europe) S.A. Griffiths Lize, Deloitte Luxembourg Haag Helmut, FERI Trust (Luxembourg) S.A. Hallet Ludovic, BNP Paribas Asset Management Luxembourg Hendry Joseph, Brown Brothers Harriman (Luxembourg) SCA Juchem Ulrich, DZ PRIVATBANK S.A. Juncker Gast, Elvinger Hoss Prussen, S.A. Klasén-Martin Daniela, Crestbridge Management Company S.A. Lamesch Corinne, Fidelity International/FIL Investment Management (Luxembourg) S.A. Libby Steven, PricewaterhouseCoopers SC (PwC) Löwenbrück Maria, Union Investment Luxembourg S.A. Prym-Gigli Francesca, UBS Fund Management (Luxembourg) S.A. Radcliffe Geoff, Blackrock (Luxembourg) S.A. Ringard Philippe, JPMorgan Asset Management (Europe) S.à r.l. Schots Barbara, DWS Investment S.A. White Robert, Ernst & Young S.A.
Les contrôles de capitaux ne sont pas compatibles avec son maintien dans l’indice. Le pays n’a toujours pas trouvé d’accord avec le FMI mais a évité un nouveau défaut.