Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
La Commission européenne (CE) a présenté mercredi sa nouvelle stratégie «Supervisory Date Strategy» visant à améliorer et à moderniser la déclaration d’informations aux fins de surveillance financière dans l’Union européenne (UE). L’objectif : mettre en place un système qui fournira des données récentes, exactes et cohérentes aux différentes autorités de surveillance du secteur (européennes et nationales), tout en réduisant autant que possible la charge liée à ces déclarations pour les entreprises, a indiqué Mairead McGuinness, commissaire européenne aux services financiers.
Malgré les mises en garde des régulateurs et des conseillers financiers, les investisseurs sont de plus en plus nombreux à investir dans les cryptomonnaies, observe Cerulli dans une nouvelle étude réalisée aux Etats-Unis. Dans ce contexte, les sociétés de gestion vont devoir se positionner sur le sujet et décider si elles doivent créer une expertise et proposer des produits sur cette nouvelle classe d’actifs. Selon Cerulli, près de 70% des conseillers financiers américains ne pensent pas utiliser les crypto-monnaies lors de la création de portefeuilles, mais près de 30% l’ont fait ou envisagent de sauter le pas. «Les cryptomonnaies peuvent offrir aux gérants actifs l’occasion de prouver leur valeur dans un segment de marché opaque dans lequel les investisseurs ont besoin d’aide (…)», note Daniil Shapiro, directeur associé de Cerulli. Les sociétés de gestion ont aussi une carte à jouer en travaillant avec les régulateurs sur une offre de cryptomonnaies aux particuliers, et en misant sur l’éducation et le conseil. Cerulli encourage donc vivement les gestionnaires à évaluer l’opportunité des cryptomonnaies. «Il y a un risque pour les gestionnaires d’actifs à ne pas prendre position sur cette classe d’actifs émergente», dit Daniil Shapiro.
Santander Asset Management, filiale de gestion d’actifs du groupe financier espagnolSantander, a nommé Rodrigo Utrera en qualité de responsable des actions. L’intéressé, qui était jusqu’alors responsable des actions européennes et thématiques chez BBVA AM, remplace José Antonio Montero de Espinosa, qui quitte la firme après 20 ans passés en son sein. Rodrigo Utrera a auparavant été responsable des actions espagnoles chez Aviva et a commencé sa carrière comme analyste actions chez Belgravia Capital.
Les actifs des fonds, ETF, mandats institutionnels et fonds fermés répondant à des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pourraient passer de 8.000 milliards de dollars aujourd’hui à 30.000 milliards de dollars d’ici à la fin de la décennie dans le monde, estime Broadridge Financial Solutions dans une nouvelle étude. Les sociétés de gestion devraient drainer jusqu’à 9.000 milliards de flux nets dans ce domaine sur la période grâce à l’élargissement du champ des stratégies ESG (gestion thématique, solutions climat et net zéro, investissement à impact). La collecte nette des fonds et ETF ESG a déjà augmenté de façon spectaculaire cette année pour atteindre 577 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2021, dépassant de loin le total annuel de 355 milliards de dollars pour 2020, observe Broadridge. «Les stratégies ESG ne représentaient que 11 % de l’ensemble des actifs des fonds et des ETF, mais elles ont capté 30 % des flux entrants au cours des douze mois à fin septembre 2021», commente Jag Alexeyev, responsable d’ESG Insights chez Broadridge Financial Solutions.
Le retour des investisseurs, de plus en plus jeunes, vers la finance est positif. Dommage que beaucoup d’entre eux ne débutent pas leur apprentissage des marchés financiers par les classiques actions.
La Hong Kong Exchanges & Clearing (HKEX) envisage d’ouvrir un bureau représentatif à New York, afin de promouvoir ses offres aux Etats-Unis, selon Bloomberg. Il s’agit d’un premier bureau sur le continent, après avoir élargi sa présence à Singapour, à Shanghai et à Londres. Le nouveau bureau de la Bourse hongkongaise comprendra cinq salariés avec une date d’ouverture au début de l’année prochaine, suite à la réalisation des démarches administratives et réglementaires. L’expansion à l’international, notamment aux Etats-Unis, est consécutive à la nomination de Nicholas Aguzin, un ancien banquier de JP Morgan Chase & Co, au poste de directeur général de HKEX cette année. La Bourse hongkongaise veut renforcer sa présence à l’international en raison de l’instabilité de la situation politique du pays, qui a posé des questions sur la réputation de Hong Kong comme hub financier international.
Les royaumes virtuels connus sous le nom de métavers commencent à séduire aussi les investisseurs, écrit le Wall Street Journal. SoftBank Goup a annoncé mardi qu’il investissait 150 millions de dollars dans une plate-forme métavers sud-coréenne. Une série d’ETF sur le thème des métavers a aussi été lancée. Fount Investment a sorti un ETF sur le thème des métavers qui a depuis atteint un actif net de plus de 8 millions de dollars. Des ETF sur le thème des métavers ont également vu le jour en Corée du Sud et au Canada. «Les investisseurs sont enthousiasmés par ce thème», confirme Matthew Ball, un capital-risqueur qui s’est associé à la société d’investissement Roundhill Financial en juin pour lancer un fonds connu sous le nom de META ETF. Il a atteint plus de 800 millions de dollars d’actifs et était en hausse d’environ 11 % à son sommet il y a environ deux semaines. Le métavers se définit comme un monde en ligne où les individus peuvent participer à des expériences immersives telles que des concerts virtuels, acheter des biens numériques et se côtoyer sous la forme d’avatars, dans certains cas à l’aide de casques de réalité virtuelle et augmentée.
L’indice des grandes capitalisations de la zone euro, l’Euro Stoxx 50, fait moins bien ce jeudi que Paris et Francfort. L’Euro Stoxx 50 recule de 1,7% quand le CAC 40 cède 1,25% et le Dax 40 abandonne 1,4%.
Une nouvelle étude de l’Autorité des marchés financiers confirme le regain d’appétit pour la Bourse des investisseurs particuliers (français ou étrangers, pour les titres sous la compétence de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Ils étaient un million à être actifs par trimestre jusqu’au troisième trimestre 2019, les voilà 2,5 millions, d’un âge moyen en recul de 8 ans en trois ans, au-dessous de 50 ans. Cet âge moyen est de 36 ans pour les clients des néo-brokers. Ces derniers sont tous établis en dehors du territoire français, souligne l’AMF. Leur part de marché en nombre de transactions a bondi en trois ans de 10 % à 21,8 %. Pour une clientèle active multipliée par 12, au-delà de 400.000 personnes. Qui apprécient la négociation d’instruments complexes et de titres de secteurs fortement influencés par l’actualité.
Le rebond aura été de courte durée. Les places boursières repartent à la baisse ce mardi dans le sillage des déclarations de Stéphane Bancel, le président du laboratoire Moderna, qui estime qu’il est peu probable que les vaccins contre le Covid-19 actuellement disponibles s’avèrent aussi efficaces contre le variant Omicron que contre les précédentes souches du coronavirus.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont levé 2,7 milliards d’euros nets en octobre, selon les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. La collecte a ainsi rebondi après un mois de septembre peu dynamique (+357 millions d’euros). Depuis le début de l’année, les fonds drainent 55,5 milliards d’euros. La collecte d’octobre a été tirée par les fonds actions, qui ont attiré 2,5 milliards d’euros, tandis que les fonds diversifiés engrangeaient 1,8 milliard d’euros. Les fonds monétaires sont dans le rouge, à 2,2 milliards d’euros. Les encours des fonds ouverts ont atteint 1.249 milliards d’euros fin octobre. En ajoutant les fonds ouverts et les mandats, les encours s’élèvent à 2.560 milliards d’euros. Sur le mois d’octobre, le groupe Intesa Sanpaolo a affiché la plus forte collecte avec 2,7 milliards d’euros, loin devant Poste Italiane (1,1 milliard d’euros). Côté décollecte, c’est Generali qui s’illustre, en voyant sortir 1,2 milliard d’euros.
Les marchés d’actions européens effacent lundi matin une partie des lourdes pertes essuyées vendredi, mais les investisseurs restent prudents en l’absence d’informations détaillées concernant le nouveau variant Omicron, potentiellement très contagieux, du virus responsable du Covid-19.