Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Selon Bill Gross, les investisseurs vivent au «pays des rêves» avec la décision des banques centrales de continuer à gonfler l'économie mondiale alors qu’elle s’est fortement redressée après la pandémie. Le fondateur de Pimco, Bill Gross, a déclaré dans une interview au Financial Times que les taux d’intérêt historiquement bas et les gigantesques programmes d’achat d’obligations, qui sont seulement en train d'être prudemment réduits, ont nourri un accès généralisé d’euphorie financière dans tous les domaines, des actions aux actifs numériques. «C’est dangereux», prévient Bill Gross à propos de la politique accommodante des banques centrales. «Tout cela n’est que du rêve qui a été soutenu par des taux d’intérêt qui ne sont pas là où ils devraient être», ajoute-t-il.
Trois des quatre principaux ETF sectoriels pourraient être bouleversés suite à un projet de changement de leur composition qui reclassifierait de grandes entreprises des indices des technologies de l’information en tant que financières ou industrielles, rapporte le Financial Times. S&P Dow Jones Indices et MSCI ont lancé une consultation sur un éventuel remaniement des Global Industry Classification Standards qui déterminent dans quel secteur chaque entreprise est classée. Cela pourrait avoir des conséquences majeures. Visa, Mastercard et PayPal passeraient ainsi dans le secteur financier. La pondération des banques dans le Financial Select Sector SPDR Fund (45,7 milliards de dollars) tomberait à moins d’un tiers, contre 45,4 % en 2013. Le Technology Select Sector SPDR Fund (49 milliards de dollars) et le Vanguard Information Technology ETF (48,2 milliards de dollars) deviendraient tous les deux plus cycliques et plus concentrés.
De l’avis de plus de 60% de 400 cadres et dirigeants européens de la place financière luxembourgeoise, la confiance des entreprises est en nette hausse par rapport aux 12 derniers mois, selon Luxembourg for Finance. En ligne avec ce regain de confiance, plus de la moitie s’attendent à ce que leur organisation augmente les investissements à l’international en 2022 (soit 33 % de plus qu’il y a un an). Malgré tout, les dirigeants financiers se méfient des risques macro-économiques émergents, à commencer par les bulles spéculatives et l’inflation. Les réactions de plus en plus protectionnistes au niveau national sont par ailleurs considérées comme une préoccupation majeure ; près de 80 % se déclarent inquiets de la fragmentation croissante au sein du marché unique européen. Enfin, l’accès aux talents reste un problème majeur pour le secteur des services financiers à l'échelle mondiale. 51% des personnes interrogées craignent que leur organisation ne soit pas apte à résoudre le problème (contre 44% en avril de cette année).
Les chiffres élevés d’inflation n’ont pas altéré la marche en avant des places boursières qui profitent de bons résultats trimestriels et de taux réels historiquement bas.
Les fonds actions ouverts commercialisés en Suède ont renoué avec la collecte en octobre, après deux mois de sorties nettes. Ils ont engrangé 2,6 milliards de couronnes suédoises (soit environ 250 millions d’euros), selon les dernières statistiques de Fondbolagens Förening. Les investisseurs se sont principalement portés sur les fonds actions monde (+2,8 milliards) et les fonds actions Russie (1,3 milliard). Entre janvier et octobre, les fonds actions drainent près de 69 milliards de couronnes, restant la catégorie la plus prisée des investisseurs et assurant plus de la moitié de la collecte (121 milliards de couronnes). Les fonds diversifiés, de leur côté, ont attiré 3,6 milliards de couronnes sur le mois. Les autres catégories de fonds ont plutôt connu un mois calme. Au total, les fonds vendus en Suède ont vu leurs encours augmenter de 155 milliards de couronnes pour atteindre 6.513 milliards de couronnes.
Sur un nuage. CME Group, infrastructure majeure en exécution et compensation de dérivés de taux, d’actions et de matières premières, va utiliser les services de cloud de Google pour une partie de ses opérations. L’accord porte sur dix ans et s’assortit d’une prise de participation par Google au capital de CME, à hauteur de 1 milliard de dollars d’actions sans droit de vote. Avantages attendus : automatisation des transactions, intégration plus rapide des nouveaux clients et solidité renforcée de l’infrastructure de marché. Les deux partenaires ont aussi prévu des travaux communs sur l’analyse des données et sur des outils de gestion de risques. La migration doit commencer l’an prochain par les services de données et la compensation, puis concernera l’ensemble des activités de CME. Le rapprochement marque à la fois un tournant dans l’adoption du cloud par les marchés et dans la progression de Google dans le cloud.
Le bitcoin a atteint mardi un nouveau record historique, au-dessus de 68.500 dollars tôt dans la matinée, en profitant des préoccupations autour de l’inflation, de banques centrales au message plus accommodant et d’un engouement généralisé pour les cryptomonnaies qui ont fait grimper les valorisations. Il clôturait mardi soir à 66.932 dollars. Il a plus que doublé depuis fin juillet, et le lancement du premier fonds négocié en bourse (ETF, Exchange traded fund) adossé à des contrats à terme sur bitcoin aux Etats-Unis le 18 octobre a également stimulé le marché. Début septembre, le bitcoin avait connu un nouveau trou d’air autour de 44.000 dollars après son adoption comme monnaie légale par le Salvador à cause de certains effets techniques, mais les spécialistes expliquaient la séquence historiquement favorable dans laquelle la cryptomonnaie entrait avec l’année qui suit la dernière division (halving) par deux des émissions de bitcoins au travers d’un bloc donné.
Le bitcoin a atteint mardi un nouveau record historique, au-dessus de 68.500 dollars tôt dans la matinée, en profitant des préoccupations autour de l’inflation, de banques centrales au message plus accommodant et d’un engouement généralisé pour les crypto-monnaies qui ont fait grimper les valorisations. Il a plus que doublé depuis fin juillet, et le lancement du premier fonds négocié en bourse (ETF, Exchange traded fund) adossé à des contrats à terme sur bitcoin aux Etats-Unis le 18 octobre a également stimulé le marché.
L’indice phare de la Bourse de Paris a battu son record de l'année 2000 et franchi les 7.000 points. Mais il n’est plus vraiment une référence pour les investisseurs institutionnels.
Le CAC 40 a franchi vendredi matin, pour la première fois de son histoire, la barre des 7.000 points. Après avoir rapidement franchi ce seuil en début de séance, l’indice phare de la Bourse de Paris a accéléré après l’annonce de chiffres de l’emploi américain meilleurs que prévu. Il a fini la journée de vendredi à 7.040,79 points (après un pic à 7.063, 40 points), en hausse de 0,76%, portant à un peu plus de 25% sa hausse depuis le début de l’année
Alors que la Bourse de Madrid n'a encore accueilli aucun Spac, faute de législation, la CNMV précise ce qu'elle attend de ces sociétés cotées d'investissement.
La fintech britannique Finastra, qui propose des solutions technologiques de services aux institutions financières, a annoncé un partenariat avec WTax, une société spécialisée dans la récupération de dividendes et autres taxes retenues à la source. A travers cette alliance, Finastra veut aider les sociétés de gestion à récupérer les dividendes retenus à la source dans leurs fonds d’investissement par les administrations fiscales des pays dont elles ne sont pas résidentes. La technologie de WTax automatise les processus de réclamation. Un rapport de la Commission européenne publié en 2017 estimait que chaque année, quelques 8,4 milliards d’euros de dividendes retenus à la source étaient abandonnés par les investisseurs dans l’Union européenne alors qu’ils étaient en droit d’en demander le remboursement. Goal Group, une autre société de ce secteur, estimait que les investisseurs transfrontaliers européens avaient perdu 6,86 milliards de dollars en 2020. Plus récemment, l’association européenne des marchés financiers (AFME) pointait du doigt que les différences existantes entre les procédures de réduction de la retenue à la source des États membres avaient un impact négatif significatif sur les investissements transfrontaliers, le coût du capital et le PIB. «Dans 10 des 27 États membres de l’UE, il n’existe aucun mécanisme de réduction de retenue à la source, ce qui se traduit souvent par de longs délais dans la récupération de l’impôt, réduisant ainsi les rendements des investisseurs», expliquait notamment l’AFME.