Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
La Bourse de New York a fini en forte baisse jeudi, avec le S&P-500 à des plus bas de 15 mois, dans un marché qui a continué de réagir à la volonté de la Réserve fédérale de poursuivre ses hausses de taux, en dépit des inquiétudes sur la croissance et la volatilité des marchés financiers (lire par ailleurs). L’indice Dow Jones a perdu 464,06 points, soit 1,99%, et le S&P-500, plus large, a cédé 39,54 points ou 1,58%, ce qui porte leur recul à plus de 7% depuis le début de l’année. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 108,42 points (1,63%).
Berenberg on 20 December announced that the institutional part of the Berenberg European Micro Cap fund, managed by Peter Kraus, will no longer be available for sale starting from 14 December, to new or to existing investors. The asset management division of the private bank states that the institutional portfolio has reached its capacity limits, which has triggered the present soft close. However, the retail portfolio, with assets under management totalling EUR388m, has not yet reached its limit, and is not subject to any investment constraints to date.
Le Brexit pourrait-il sonner ledéclin de la City ? Selon une enquête de State Street menée récemment auprès de 100 investisseurs institutionnels(*),tout ne sera peut-être pas aussi sombre que prévu. Les trois quarts (74%) des participants au sondage estiment que le poids de la place financière britannique en termes d’actifs (plus de 10.000 milliards d’euros d’actifs sous gestion actuellement, soit 36% du total régional) va se réduire, 29% estimant même que les encours vont enregistrer une diminution significative. Il n’empêche :l’étude de State Street montre aussi qu’un quart des spécialistes interrogés (24%) font le pari que de nombreux gestionnaires de fonds basés sur le Vieux Continent envisageront d’ouvrir un bureau au Royaume-Uni pour pouvoir continuer à travailler dans le pays après le Brexit. Et 22% d’entre eux pensent que le Brexit va inciter des gestionnaires américains et asiatiques à venir s’installer au Royaume-Uni. À l’origine de ce jugement, la conviction de nombreux institutionnels (59%) que la place londonienne est un centre de compétence qui réunit des experts du monde entier. Un tiers d’entre eux estimentmême que Londres estun lieu privilégié pour travailler.Autre conviction partagée par un tiers (34%) des investisseurs, les transactions de fusion et acquisition vont probablement augmenter :des opérateurs européens cibleront des sociétés britanniques pour assurer leur présence au Royaume-Uni après le Brexit. Très concrètement, 9% des gestionnaires d’actifs envisagent dès à présent de lancer une gamme de fonds britanniques pour offrir une protection auxinvestisseurs britanniques par rapport aux gammes de fonds européennes non domiciliées au Royaume-Uni. Sur ces 9%, les deux tiers sont déjà en discussions avec les administrateurs existants pour engager le processus. Plus du quart (27%) des investisseursont déjà une gamme de fonds britannique. (*) Enquête réalisée entre le 26 octobre et le 5 novembre auprès d’un échantillon de 100 investisseurs institutionnels et alternatifs (hedge funds, private equity et immobilier) au Royaume-Uni, en Europe continentale et dans le reste du monde
Les encours du marché des fonds d’investissements portugais ont diminué d'1,3% sur le mois de novembre 2018 par rapport à octobre. Selon les données du régulateur CMVM, quelque 10,66 milliards d’euros étaient gérés dans des fonds Ucits commercialisés au Portugal, soit une baisse de 141,3 millions d’euros en un mois. Les fonds alternatifs ont eu aussi subi des pertes d’encours à hauteur de 2,1%, s'élevant à 783,9 millions d’euros fin novembre 2018. Les investissements en actions portugaises - hors investissements defonds Ucits - ont chuté de 2,1% sur un mois glissantet s'établissent à 171 millions d’euros. Les investissements dans la dette publique portugaise et les obligations crédit portugaises ont respectivement baissé de 0,2% (182,4 millions d’euros d’encours au 30 novembre 2018) et augmenté de 0,8% (146,9 millions d’euros d’encours fin novembre).
C’est le nombre de retraits de Bourse (« public-to-private », PtoP) en 2018 en Europe selon Dealogic, en augmentation avec 26 milliards d’euros contre 18 milliards en 2017. Encore loin du pic de 2006 (65 milliards en 42 retraits), ce thème pourrait redevenir important : les valorisations inférieures attirent les fonds de private equity, les entreprises gagnent à se mettre à l’abri d’un retour de la volatilité, et, en France, la loi Pacte doit abaisser de 95 % à 90 % du capital le seuil de détention minimal pour une offre de retrait obligatoire. CVC veut par exemple retirer de la cote le distributeur suédois d’équipements de construction Ahlsell, pourtant introduit en Bourse fin 2016.
Philippe Sourlas, 36 ans, prendra les fonctions de secrétaire général adjoint de l’Autorité des marchés financiers, en charge de la Direction de la gestion d’actifs, à compter du 7 janvier 2019, annonce l’AMF. Il succédera ainsi à Xavier Parain, qui quittera l’AMF début 2019 pour rejoindre FundRock, après avoir consacré près de huit années à la régulation des sociétés de gestion. Philippe Sourlas était jusqu’à présent directeur adjoint au sein de la Direction de la gestion d’actifs. Diplômé de l’Ecole polytechnique, de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique, il est passé par l’Inspection générale des finances en 2006, puis l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR, ex-ACAM). En juillet 2014, il a rejoint l’AMF (lire par ailleurs en rubrique Nominations).
Lucas Strojny, le responsable dela gestion sous mandat de C-Quadrat AM France, a quitté la société de gestion, a appris NewsManagers. L’intéressé devrait rapidement rebondir dans une autre boutique d’asset management à partir de janvier 2019. Avant de rejoindre C-Quadrat AM France (initialement Advenis Investment Managers) en janvier 2016, Lucas Strojny a travaillé pendant 6 ansau sein de RMA AM, la filiale de gestion d’actifs du groupe privé marocain FinanceCom, où il était en charge du développement de l’activité de multigestion alternative ainsi que de la gestion de fonds pour les différentes entités de la holding. Il a débuté sa carrière en 2006 en tant qu’analyste quantitatif chez Avenir Finance Investment Managers puis gérant de portefeuilles spécialisé en allocation d’actifs et gestion quantitative.
Philippe Sourlas, 36 ans, prendra les fonctions de secrétaire général adjoint de l’Autorité des marchés financiers, en charge de la Direction de la gestion d’actifs, à compter du 7 janvier 2019, annonce l’AMF dans un communiqué. Il succédera ainsi à Xavier Parain, qui quittera l’AMF début 2019 pour rejoindre FundRock, après avoir consacré près de huit années à la régulation des sociétés de gestion.
En dépit des craintes de bulle, la plupart des investisseurs européens très fortunés estiment que le marché dispose encore d’une marge de progression selon le baromètre d’investissement d’automne de J.P. Morgan Banque Privée.
Saxo Bank et BinckBank ont annoncé lundi être parvenus à un accord conditionnel sur une offre publique d’achat recommandée. La banque danoise a fait une offre de 6,35 euros par action BinckBank, soit une prime de 35% par rapport au cours de clôture de vendredi. La transaction, qui valorise le capital de la banque en ligne néerlandaise à 424 millions d’euros sur une base diluée, devrait être finalisée d’ici le troisième trimestre 2019.
Les Echos relatent dans leur édition du 17 décembre une étude menée par Eva de Mol, chercheuse à l’université Vrije Universiteit d’Amsterdam. Une étudequi s’intéresse auxinvestissements de 40fondsnéerlandais dans les start-up locales sur une période de dix ans. Il en ressort que plus de 9 start-up hollandaisessur 10 financées par les fonds d’investissements ayant pris part à cette recherche sont dirigées par des hommes exclusivement. D’après les résultats de l'étude, les investisseurs néerlandais concernésn’ont investi que dans 1,6% des start-up néerlandaises gérées ou créées par des femmes quand 6,8% desstart-up investies sontdirigées par des équipes mixtes.
Le fonds activiste suédois Cevian - le plus important en Europe avec 15 milliards d’euros sous gestion-est en quête de nouveaux investissements en France, rapporte le quotidien Les Echos dans son édition du 17 décembre. Cevian, qui a dévoilé sa stratégie au journal, explique ne faire que deux investissements par an et seulement dans des sociétés cotées en Europe. Le fonds activiste se focalise sur la compréhension des business investis et la dynamique à long terme de l’industrie dans laquelle ils évoluent. Harlan Zimmerman, associé senior de Cevian, a indiqué que le fonds prenait entre 5 et 20% du capital et excluait les biotech ainsi que la haute technologie. Rexel demeurela seule participation, à hauteur de 19,5%, détenue par Cevian en France. « L’Hexagone regorge de belles grandes sociétés. Notre perception à distance était que le marché français est difficile et réputé comme n’étant pas des plus favorables aux investisseurs étrangers. Peut-être avons-nous été mal informés ou peut-être que les choses sont en train de changer. Quoi qu’il en soit, nous avons eu une très bonne expérience avec Rexel», souligne Harlan Zimmerman dans Les Echos. L’associé senior de Cevian estime par ailleurs «très peu probable» des investissements dans les sociétés ou secteurs stratégiques pour le gouvernement français.