Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Les financiers américains ne se laissent pas détourner de leur route facilement. Voici que le Nasdaq a lancé, le mois dernier, le Sustainable Bond Network, une plate-forme sur laquelle les émetteurs d’obligations vertes ou socialement responsables pourront publier des informations sur ces titres accessibles par tous les investisseurs. Autant ne pas rater le rush des bailleurs de fonds vers les actifs ESG et attirer ces derniers alors même que les politiques américains affichent leur indifférence à leurs efforts. Le jour même de cette initiative par la Bourse des valeurs montantes, la Cour suprême de l’État de New York a acquitté la compagnie pétrolière Exxon Mobil, accusée l’an dernier par l’État de New York d’avoir trompé ses actionnaires en minimisant le coût économique du changement climatique pour ses activités. Certes, la bataille se poursuit dans d’autres Etats démocrates mais les commentateurs ont dénoncé une parodie de procès, confirmant, s’il en était besoin, la priorité donnée aux profits sur la cause climatique.
La Bourse de New York a fini en hausse de 0,56% mercredi, après l’allocution de Donald Trump. L’indice Dow Jones a gagné 0,6%, le S&P-500 a pris 0,49%, et le Nasdaq Composite a progressé de 0,67%. Donald Trump s’est réjoui mercredi qu’aucun Américain n’ait été blessé par les tirs de missiles iraniens de la nuit précédente en direction de bases situées en Irak, ce qui, selon lui, démontre que Téhéran ne veut pas d’une escalade militaire. L’armée iranienne a tiré dans la nuit de mardi mercredi une salve de missiles en direction de deux bases militaires irakiennes abritant des effectifs de la coalition sous commandement américain pour venger la mort du général Qassem Soleimani.
Les actifs gérés par les fonds indiciels mondiaux ont dépassé la barre des 10.000 milliards de dollars, rapporte le Financial Times. Il y a dix ans, environ 2.300 milliards de dollars étaient investis dans les fonds indiciels, selon les données de Morningstar compilées par l’Investment Company Institute pour le FT. Ce montant a atteint 11.400 milliards de dollars fin novembre, poussé par la reprise des marchés en 2019 et la popularité de la gestion passive. Ce chiffre pourrait sous-estimer la réalité de l’investissement indiciel. Nombre de fonds de pension, fonds de dotation et fonds souverains ont créé des stratégies internes qui répliquent les marchés sans passer par une société de gestion. BlackRock estimait cette activité à 6.800 milliards de dollars additionnels en 2017.
La Bourse de New York a fini en baisse mardi en raison de la prudence des investisseurs face au bras de fer entre l’Iran et les Etats-Unis. L’indice Dow Jones a cédé -0,42%, le S&P-500 a perdu -0,28%, et le Nasdaq Composite a reculé de -0,03%. Les valeurs de l'énergie, comme Chevron ou Exxon ont plombé la tendance en déclinant en même temps que les prix du pétrole, qui ont reculé après leur forte hausse de ces derniers jours, consécutive à la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué vendredi par un drone américain à l’aéroport de Bagdad.
La confiance des investisseurs de la zone euro s’est améliorée pour le troisième mois consécutif, à son meilleur niveau depuis novembre 2018. L’indice Sentix remonte à 7,6 en janvier après 0,7 en décembre. Les anticipations des 932 investisseurs interrogés sont, elles, au plus haut depuis près de deux ans. « Les récents événements concernant l’Iran n’ont pas déstabilisé les investisseurs », constate Sentix. L’amélioration de la tendance dans d’autres régions du monde, notamment en Asie, semble l’emporter, tout comme le début d’apaisement dans le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine.
La Bourse de New York s’est redressée en cours de séance pour terminer dans le vert lundi, les investisseurs jugeant l'économie américaine suffisamment solide pour résister à l’escalade des tensions avec l’Iran. En repli à l’ouverture, l’indice Dow Jones a finalement gagné 0,2%, et le S&P 500 a clôturé en hausse de 0,4%. Le Nasdaq Composite a gagné 0,6%. Après avoir atteint vendredi son plus haut niveau depuis le mois de mai, le baril de brut WTI s’est replié de 0,5% lundi. L’exécution par les Etats-Unis d’un des hommes forts du régime iranien, le général Qassem Soleimani, vendredi à Bagdad, fait craindre un nouvel embrasement au Moyen-Orient.
Les investisseurs fuient les sociétés cotées lorsque Institutional Shareholder Services les dégrade en raison de leur gouvernance, montre une nouvelle étude de la King’s Business School à Londres. Les chercheurs ont examiné la performance des actions de 3.616 entreprises américaines qui ont subi un changement de la note gouvernance ISS. Les grosses dégradations de notation liées à la gouvernance par ISS sont associées avec une baisse de 1,14 % des cours boursiers dans les trois jours entourant l’annonce. Mais les revalorisations n’ont pas conduit à une forte réaction de marché.
La confiance des investisseurs de la zone euro s’est améliorée pour le troisième mois consécutif, à son meilleur niveau depuis novembre 2018. L’indice Sentix remonte à 7,6 en janvier après 0,7 en décembre. Les anticipations des 932 investisseurs interrogés sont, elles, au plus haut depuis près de deux ans. « Les récents événements concernant l’Iran n’ont pas déstabilisé les investisseurs », constate Sentix. L’amélioration de la tendance dans d’autres régions du monde, notamment en Asie, semble l’emporter, tout comme le début d’apaisement dans le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine.
Les agences du gouvernement britannique enquêtent pour savoir si la panne sur le London Stock Exchange en août, attribuée à une défaillance logicielle, pourrait avoir été provoquée par une cyber attaque visant à perturber les marchés, rapporte le Wall Street Journal. Une agence de renseignement britannique a contacté le LSE au cours des deux derniers mois pour demander des informations supplémentaires sur la panne du 16 août, selon des personnes proches du dossier. Le Trésor britannique est également impliqué dans l’enquête. Un porte-parole du LSE a nié que l’incident était lié à la cybersécurité, l’attribuant à un «problème de configuration logicielle technique suite à une mise à niveau des fonctionnalités». Elle a ajouté que le LSE «a enquêté de manière approfondie sur la cause profonde du problème pour éviter tout incident futur».
Les ETF cotés en Europe ont franchi pour la première fois la barre des 1.000 milliards de dollars d’encours, rapporte le Financial Times, citant des chiffres provisoires d’ETFGI. Cela intervient après une collecte nette de 125,2 milliards de dollars en 2019, soit plus du double des 56,8 milliards de dollars de 2018. Le secteur a doublé en seulement quatre ans en Europe. Les ETF cotés en Europe ont drainé 450 milliards de dollars sur les cinq dernières années et la croissance n’est pas terminée. «L’utilisation d’ETF par les investisseurs particuliers en Europe est toujours très en retard par rapport aux Etats-Unis, mais un rattrapage a commencé en partant de très bas», indique Deborah Fuhr, co-fondatrice d’ETFGI.
Le regain de tensions au Moyen-Orient rappelle aux investisseurs le risque géopolitique. Et cette année sera marquée par l’élection présidentielle américaine.
Regrettant la position du gouvernement britannique dans le dossier de Hong Kong, les autorités chinoises ont gelé l’utilisation du mécanisme créé fin 2018.
Les actions des banques européennes ont commencé l’année en forte hausse. L’indice Stoxx 600 Banks bondit de 1,95% au premier jour de cotation de 2020. C’est son meilleur début d’année depuis 2013, selon Bloomberg. Le secteur affiche la meilleure performance du jour. L’indice Stoxx 600 progresse de 0,9%. Les banques, qui ont encore sous-performé le marché en 2019 dans un contexte de taux négatifs et une conjoncture dégradée, profitent de l’annonce de nouvelles mesures monétaires par la Banque de Chine (la PboC, pour «People’s Bank of China») et de l’espoir d’un rebond de la croissance dans le sillage de la signature d’un accord commercial de phase 1 entre la Chine et les Etats-Unis le 15 janvier prochain. Bloomberg rappelle néanmoins que les analystes restent très négatifs sur le secteur.
Le régulateur financier de Hong Kong a infligé une amende de 3,5 millions à Fidelity pour avoir effectué des transactions de futures pendant 11 ans sans y être autorisé et pour ne pas avoir signalé le problème suffisamment rapidement. FIL Investment Management (Hong Kong) Limited a exécuté 6.738 transactions de contrats de futures pour ses filiales étrangères pour 40 milliards de dollars environ alors qu’il ne détenait pas la licence adéquate, observe la Securities and Futures Commission de Hong Kong dans un communiqué publié le 30 décembre sur son site. Fidelity a identifié l’infraction lors d’un examen de ses activités mené entre mai et juin 2018 mais ne l’a signalé à la SFC qu’en août 2018, après avoir consulté un avocat. La SFC a aussi découvert que Fidelity, lors du dépôt de candidature pour une nouvelle autorisation de fonds en mars 2017, avait soumis une liste de contrôle d’informations incorrecte basée sur un modèle obsolète. En conséquence, certaines informations requises n’ont pas été fournies dans la liste de contrôle soumise au régulateur. «L’enquête interne menée par Fidelity et les examens effectués par un organisme indépendants recruté par la société ont identifié certaines lacunes et faiblesses dans les contrôles et systèmes internes de Fidelity, ce qui laisse penser que la société n’a pas mis en place des systèmes de contrôle satisfaisants et efficaces pour garantir l’exactitude des informations soumises a régulateur au moment voulu», conclut le régulateur.
Les nouveaux plans d’épargne individuels italiens (PIR) devraient drainer 3,5 milliards d’euros en 2020, selon des estimations d’Intermonte, citées par Il Sole 24 Ore. Ces produits devraient rebondir maintenant qu’ils ont été réformés et retrouvé leurs caractéristiques des débuts, après une année 2019 marquée par des rachats de 1 milliard d’euros. Intermonte table sur une collecte de 12 milliards d’euros sur trois ans: 3,5 milliards d’euros en 2020, 4 milliards d’euros en 2021 et 4,5 milliards d’euros en 2022.