Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
NORMES FLATTEUSES Alors que le consensus table encore sur une croissance des résultats des sociétés du S&P 500 de près de 10% l’an prochain, DWS s’interroge sur une éventuelle dégradation à venir. Ses analystes ont rapporté les bénéfices publiés du S&P 500 aux bénéfices des sociétés figurant dans les statistiques américaines sur le revenu national (National Income and Product Accounts, NIPA). Le ratio est pour l’heure ressorti en 2019 à environ 70 %, contre un peu plus de 50 % entre 2010 et 2016.
Le fonds de pension japonais, Government Pension Investment Fund (GPIF), a annoncé qu’il ne prêtera plus ses actions, une décision qui pourrait compliquer l’activité des vendeurs à découvert qui empruntent des titres auprès de grands investisseurs pour ensuite pouvoir les vendre. Le plus gros fonds de pension mondial estime qu’il est nécessaire d’améliorer la transparence sur le détenteur final des actions. Le GPIF a toutefois précisé qu’il pourrait revenir sur sa décision une fois que la transparence se serait améliorée. Le fonds japonais continuera en revanche à prêter ses obligations.
La Bourse de New York a poursuivi son repli mardi, les investisseurs sanctionnant l’absence de progrès dans les négociations commerciales avec la Chine, et le possible report de plusieurs mois de l’accord préliminaire annoncé comme imminent ces dernières semaines. L’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en repli de 1%, tandis que l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,7%. Le Nasdaq Composite a cédé 0,6%. L’administration Trump a par ailleurs menacé lundi soir d’imposer des droits de douane de 100% sur quelque 2,4 milliards de dollars de produits français, en représailles à l’adoption par la France de la taxe Gafa s’appliquant aux plateformes numériques américaines.
EasyJet devrait réintégrer le FTSE 100 après six mois d’absence, lors de la révision de l’indice qui doit être annoncée mercredi, selon les données indicatives de FTSE Russell et sur la base des cours de clôture de vendredi. La compagnie aérienne devrait remplacer la société de réassurance Hiscox, qui n’y sera restée qu’un an. EasyJet est sortie en juin de l’indice de référence de la Bourse de Londres, après en avoir fait partie pendant plus de six ans.
EasyJet devrait réintégrer le FTSE 100 après six mois d’absence, à l’occasion de la révision de l’indice qui doit être annoncée mercredi, selon les données indicatives de FTSE Russell et sur la base des cours de clôture de vendredi. La compagnier aérienne devrait remplacer la société de réassurance Hiscox, qui n’y sera restée qu’un an.
Les marchés actions accusent une nouvelle séance de forte baisse après des déclarations de Donald Trump mettant en doute la probabilité d’un accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine à court terme et les menaces de taxer les produits européens, notamment du luxe.
Le fonds de pension japonais, Government Pension Investment Fund (GPIF), a annoncé qu’il ne prêtera plus ses actions, une décision qui pourrait compliquer l’activité des vendeurs à découvert qui empruntent des titres auprès de grands investisseurs pour ensuite pouvoir les vendre. Le plus gros fonds de pension mondial estime qu’il est nécessaire d’améliorer la transparence sur le détenteur final des actions. Le GPIF a toutefois précisé qu’il pourrait revenir sur sa décision une fois que la transparence se serait améliorée.
Ce sont 321 fonds de 59 sociétés de gestion qui ont reçu le label ISR français à la date du 2 décembre 2019. Ils représentent un encours de plus de 121 milliards d’euros. Ce chiffre est en forte croissance par rapport à septembre 2018. A cette date, le label ISR couvrait alors 149 fonds de 32 sociétés de gestion, pour un montant de 41 milliards d’euros. Parmi les sociétés ayant récemment obtenu le label figure notamment BlackRock, qui a fait labelliser 11 fonds dont huit ETF. Les sociétés ayant le plus de fonds labellisés sont Axa IM, BNP Paribas AM, La Banque Postale AM et Mirova et Ostrum (groupe Natixis). Le Label ISR a été lancé le 18 novembre 2016 par le ministre de l’Economie et des Finances. L’objectif était d’offrir aux investisseurs et épargnants «une meilleure visibilité sur les produits ISR». Certains professionnels de l’investissement responsable le critiquent toutefois, estimant qu’il n’est pas assez exigeant, notamment par rapport à d’autres labels européens.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont vu sortir 225 millions d’euros en octobre, montrent les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. La décollecte a été tirée par les fonds monétaires, qui ont subi des rachats de plus de 2 milliards d’euros, et les fonds flexibles, avec -1,8 milliard d’euros. En revanche, les fonds obligataires ont attiré près de 2 milliards d’euros net de souscriptions et les fonds actions 1,1 milliard d’euros. Les fonds fermés ont quant à eux drainé 174 millions d’euros et les gestions sous mandat plus de 1 milliard d’euros (dont 735 millions pour les institutionnels et 356 millions pour le retail). Au total, le secteur a collecté plus de 1 milliard et les encours atteignent 2.275 milliards d’euros. Les fonds ouverts voient leurs encours passer à 1.047 milliards d’euros. Le groupe de gestion qui affiche la plus forte collecte en octobre est Intesa Sanpaolo, avec 1,3 milliard d’euros. Il se place devant Deutsche Bank, qui attire 764,2 millions d’euros, et Amundi, avec 497,3 millions d’euros. En bout de classement, Generali est le groupe qui enregistre les plus gros rachats, avec 878,2 millions d’euros. L’assureur italien est précédé par BNP Paribas (-734,2 millions) et Kairos Partners (-631,8 millions) qui continue de décollecter après le départ de plusieurs gérants clés.
«Les sociétés de gestion active traditionnelles pourraient regagner des parts de marché face à la gestion passive si elles sont capables de surperformer de manière régulière les indices dans un environnement plus volatil», estime Fitch Ratings dans son étude sur les perspectives 2020 des sociétés de gestion. Pendant la hausse des marché, la gestion passive a surperformé la gestion active sur une base nette de frais, ce qui a abouti à une collecte importante, rappelle l’agence de notation. Fitch s’attend aussi à ce que les sociétés de gestion continuent de cibler des produits qui ne puissent pas facilement être répliqués par la gestion passive, comme les actifs privés, pour gonfler les rendements et protéger leurs marges. La diversification sur des lignes métier à plus forte valeur ajoutée devrait continuer, comme avec les solutions sur mesure, des initiatives ESG et des offres de gestion de fortune. Mais le développement sur des nouvelles classes d’actifs, notamment à ce stade du cycle économique, pourrait créer des risques sur la réputation à long terme si la performance est inférieure aux indices, nuance Fitch. Fitch prévient aussi que l’aversion au risque grandissante des investisseurs pourrait donner lieu à des rachats importants. Pour y répondre, l’agence s’attend à ce que les sociétés de gestion cherchent à s’assurer de grands mandats institutionnels plus stables et des structures de fonds de long terme comme les fonds fermés.
Invesco vient de nommer Thomas Kraus comme directeur des ventes en Allemagne, en Autriche et en Suisse, a appris Das Investment. Il était jusqu’ici responsable des ventes aux institutionnels de la région. Sascha Specketer, qui couvre le segment de la clientèle retail en Allemagne, lui reprend d’ores et déjà la clientèle institutionnelle allemande. Thomas Kraus évolue chez Invesco depuis 2002. Il avait repris la responsabilité des clients institutionnels de l’Europe germanophone en 2017, suite à la mort de Bruno Schmidt-Voss. Sascha Specketer a, quant à lui, intégré Invesco en 2017 suite au rachat de FNB, dont il dirigeait le segment de la distribution pour le retail en Allemagne, en Autriche et en Europe de l’Est.
L’espoir d’un accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis les rend plus confiants même si l’incertitude demeure élevée. Les marchés actions restent au plus haut.
Christine Lagarde insiste pour que le changement climatique soit inclus dans l’examen stratégique des objectifs de la Banque centrale européenne, se plaçant à la tête d’un mouvement mondial qui souhaite que l’environnement devienne un élément essentiel de la politique monétaire, rapporte le Financial Times. Le calendrier de la revue de stratégie de la BCE doit encore être finalisé, mais deux personnes impliquées dans les discussions ont indiqué que l’environnement devrait y figurer. Dans une lettre qui doit être publiée jeudi, une cent-cinquantaine d’universitaires, d’économistes, de syndicats et activistes environnementaux vont presser Christine Lagarde de faire davantage pour protéger le climat.
Equiduct, la plate-forme de négociation alternative exploitée par Börse Berlin, a lancé mercredi le premier service de négociation en Bourse sans commission en Europe. Le service Apex destiné aux courtiers retail a été développé pour garantir que les investisseurs particuliers bénéficient de la meilleure exécution, donc du meilleur prix possible pour chaque ordre au moment de la transaction sur les actions et les ETF (exchange trade funds) les plus liquides sur les marchés européens régulés. Dans un environnement multilatéral conforme à la MIF 2, Apex s’appuie sur les fournisseurs de liquidité actifs sur Equiduct, qui utilise depuis l’origine les flux d’ordres retail pour apporter de la liquidité en sens inverse, ce qui peut en expliquer la gratuité.