Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Les ETF et les ETP cotés dans le monde ont enregistré en octobre des souscriptions nettes de 50,82 milliards de dollars, selon les dernières statistiques d’ETFGI. Cela porte la collecte nette à 401,19 milliards de dollars depuis le début de l’année, soit davantage que les 379,12 milliards de dollars drainés sur la période correspondante de l’an dernier. Les produits actions continuent de dominer les souscriptions, mais à un rythme moins soutenu que l’année précédente, tandis que les produits obligataires comblent leur retard. Les ETF/ETP actions ont attiré 22,87 milliards de dollars en octobre. Depuis le début de l’année, la collecte est de 158,26 milliards, soit bien moins que les 269,29 milliards de dollars enregistrés sur la période correspondante de 2018. Les ETF/ETP obligataires ont quant à eux levé 19,72 milliards de dollars en octobre. Cela représente un montant de 191,02 milliards depuis le début de l’année, soit plus que les 72,03 milliards enregistrés sur la période correspondante de l’an dernier. Les 20 ETF ayant le plus collecté le mois dernier ont drainé pas moins de 23,11 milliards de dollars, montre encore ETFGI. Le Vanguard Total Stock Market ETF s’est arrogé à lui seul 2,53 milliards de dollars. Les actifs investis dans le secteur mondial des ETF et ETP ont augmenté de 3 % sur un mois à 5.960 milliards de dollars à fin octobre, soit un nouveau record. A cette date, on dénombrait 7.846 ETF et ETP de 428 fournisseurs dans 69 Bourses de 58 pays.
Les fonds d’investissement socialement responsable jouissent d’une année record de collecte aux Etats-Unis, avec 13,5 milliards de dollars levés sur les neuf premiers mois de l’année, selon Morningstar. Mais nombre de ces portefeuilles ne sont pas aussi propres que les investisseurs pourraient le penser, observe le Wall Street Journal. Huit des dix plus gros fonds durables aux Etats-Unis sont investis dans des sociétés pétrolières et gazières qui sont régulièrement critiquées par les activistes environnementaux, comme Exxon et Occidental Petroleum. Le journal cite notamment des fonds de BlackRock et de Vanguard.
Un groupe de chercheurs universitaires accuse Morningstar de pousser les investisseurs à se tourner vers des produits inappropriés en minimisant les risques associés à de nombreux fonds notés par l’agence, rapporte le Financial Times. Dans un récent article, les professeurs Huaizhi Chen, Umit Gurun et Lauren Cohen observent que Morningstar, pour noter les fonds obligataires aux Etats-Unis, se fie à des résumés réalisés par les sociétés elles-mêmes. En croisant ces résumés avec les données qui doivent être publiées de par la loi à la Securities and Exchange Commission, les chercheurs montrent que de nombreux fonds ont déclaré à Morningstar qu’ils détenaient davantage d’obligations triple A et double A qu’ils n’en avaient en réalité. Environ 30 % des fonds de qualité de crédit moyenne et élevée ont obtenu une note moins risquées ces dernières années que ce qu’ils auraient dû. Morningstar a déclaré que les chercheurs ont mal compris les méthodologies propriétaires de la société et utilisé une partie de ses données de manière erronée pour dresser des conclusions rapides.
Carmignac annonce ce vendredi 8 novembre la nomination de Chrystelle Eid à la fonction d’analyste actions spécialisée dans le secteur de la Consommation. Basée à Londres, elle est directement rattachée à David Older, responsable de l’équipe Actions. Elle a rejoint Carmignac en septembre 2019, après avoir occupé des fonctions de gérante chez Charterhouse Capital Partners. Elle a aussi précédemment travaillé au sein d’Apollo Global Management et Goldman Sachs.
L’action Gap plongeait de 9,8%, à 16,30 dollars, jeudi dans les échanges post-clôture, après que le distributeur a annoncé dans un bref communiqué que son PDG Art Peck allait quitter ses fonctions et le conseil d’administration. Le président du conseil d’administration Robert J. Fisher assurera l’intérim au poste de directeur général et de président exécutif de la chaîne de magasins de vêtements. Le titre avait terminé la séance en hausse de 1,9% à 18,06 dollars.
Alors que Bloomberg évoquait jeudi matin des discussions d’Euronext avec de «potentiels conseillers» afin de lancer une offre sur la Bolsas y Mercados Espanoles (BME), le CEO de l’opérateur paneuropéen Stéphane Boujnah a déclaré que les récentes rumeurs, qui portaient également sur Borsa Italiana si le London Stock Exchange Group (LSEG) décidait de la vendre, sont «infondées» : «Euronext n’a pas de discussions avec les Bourses de Madrid et de Milan, ni avec aucun autre opérateur en Europe.» Juste avant, il avait présenté des résultats trimestriels en nette progression, avec un chiffre d’affaires de 181,7 millions d’euros (+20,4%), dynamisé fortement par l’intégration d’Oslo Bors VPS depuis cet été (154,6 millions, +2,5% à périmètre comparable), et un bénéfice net de 63,5 millions d’euros (+25,8%), ce qui porte le bénéfice par action (BPA) ajusté à 0,98 euro (contre 0,85 euro à la même période un an plus tôt). L’Ebitda s’est élevé à 108 millions (contre 87,8 millions), reflétant un taux de marge de 59,4% qui continue de progresser.
Promepar AM, filiale de gestion d’actifs de la Bred, commercialise depuis le 18 septembre 2019 son premier fonds ouvert ISR. BredSélection ISR est un fonds commun de placement (FCP) investi sur le marché actions de la zone euro. Il est éligible au PEA. L’approche de Promepar AM consiste à investir à la fois dans des fonds et des titres en prenant en compte des critères financiers et extra-financiers. «Cette gestion ISR de Promepar AM s’inscrit dans l’engagement général de la BRED en faveur d’une finance plus durable», assure un communiqué. Promepar a d’abord développé son offre ISR en gestion sous mandat depuis trois ans. « Nous sommes convaincus que notre approche ISR, à travers notre processus de sélection, notre dialogue avec les entreprises et l’exercice de nos droits de vote, contribue à développer un cercle vertueux entre les investisseurs et les entreprises pour favoriser les meilleures pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG)», a ainsi commentéMurielle Hermellin, responsable de l’ISR chez Promepar AM, citée dans un communiqué. Concrètement, l’équipe de gestion sélectionne des fonds avec des approches ISR jugées complémentaires en choisissant des fonds à impact, des fonds de conviction, des fonds d’engagement actionnarial et des fonds thématiques, après analyse et validation de la rigueur des processus de gestion extra-financière et financière. La sélection des titres vifs s’appuie sur les notations ESG et leurs progressions, en appliquant au préalable une exclusion sectorielle et normative, et en privilégiant les entreprises dont les activités répondent à l’un des 4 0bjectifs du Développement Durable (ODD) sélectionnés (Eau propre et assainissement / Travail décent et croissance économique / Industrie, innovation et infrastructure / Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques). A noter enfin que Promepar AM reverse 25 % des frais de gestion du FCP Bred Sélection ISR (après paiement de tous les frais administratifs externes et rétrocessions) à des fondations ou associations spécifiquement dédiées à ces causes.
La parole à Eric Woerth, président de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, rapporteur de la mission d’information sur l’activisme actionnarial.
L’opérateur boursier Euronext a annoncé mercredi avoir enregistré le mois dernier un volume quotidien moyen de transactions de 8,57 milliards d’euros sur ses marchés au comptant, en recul de 13,4% par rapport à octobre 2018 et de 1,8% sur un mois. Le volume quotidien moyen de transactions sur les fonds indiciels cotés ETF s’est établi à 219 millions d’euros, en recul de 31% sur un an mais en hausse de 4% sur un mois. Sur le marché des dérivés, les transactions ont porté en moyenne sur 604.299 contrats chaque jour, soit un repli de 5,4% sur un an et de 1,2% sur un mois.
Les actifs sous gestion nord-américains s’inscrivaient à 43.000 milliards de dollars en 2018, en hausse de 7% par rapport à l’année précédente, selon une étude de McKinsey. Les bénéfices totaux (hors investissements alternatifs) du secteur ont toutefois reculé de 3,7% à 42,6 milliards de dollars. La collecte nette sur l’ensemble de l’année a été très faible et la chute des marchés boursiers et obligataires en fin d’année ont déprimé les résultats du quatrième trimestre et contribué à un début d’année 2019 difficile, rappelle l’étude. Durant l’année écoulée, environ 70% des actifs investis dans des actions domestiques ont sous-performé leurs équivalents gérés passivement, ce qui a accentué les pressions sur la gestion active et accéléré l’élimination des gestionnaires actifs en mal de performance. Les flux se sont plutôt orientés vers les gestionnaires de grande taille capables de fournir la majorité des besoins de leurs clients alors que la consolidation du secteur s’est poursuivie, les acteurs rachetant des activités en forte croissance comme les produits alternatifs et les ETF. Mais la taille n’est pas non une garantie de réussite en Amérique du Nord, quelques-uns des acteurs «multi-trillionaires» ayant subi des flux nets négatifs.
Seules cinq banques italiennes sur 18 ont respecté les exigences minimales requises par la directive MIF2 sur la transparence. C’est ce que montre une étude de la School of Management du Politechnico di Milano commandée par Moneyfarm et reprise dans Il Sole 24 Ore qui a analysé les rapports mis à la disposition des investisseurs ex post par 18 grands intermédiaires financiers italiens focalisés sur une clientèle de particuliers. Avec MIF2, les banques doivent chaque année envoyer le détail des coûts réellement supportés par chaque client, en valeur absolue et non plus seulement en pourcentage. En outre, le compte rendu de fin d’année doit illustrer, avec transparence et simplicité, l’incidence du coût total sur le rendement. Or, dans 44 % des cas, l’information est partielle et les données sur les rendements sont omises, laissant seulement l’information sur les coûts. Dans 6 % des cas, l’information est absente. Concernant les coûts fiscaux, qui doivent être dévoilés obligatoirement, il apparaît que dans 22 % des comptes rendus analysés la rubrique est présente seulement partiellement, tandis que dans 11 % des cas ces frais ne sont pas du tout dévoilés. L’étude pointe aussi les méthodes utilisées par les intermédiaires pour ne pas rendre visible le poids réel des coûts sur les investissements. Seulement 28 % des documents contiennent des informations focalisées exclusivement sur les coûts, tandis que dans 72 % des cas les informations font partie de documents contenant d’autres messages, y compris publicitaires. Et seulement 50 % des compte rendus contient le mot «coût» dans le titre du document.
Drouot Estate, filiale d’Axa France, et Voisin, filiale de Foncière Atland, annoncent l’agrément par l’AMF de leur filiale détenue chacun pour moitié, MyShareCompany, en tant que société de gestion de portefeuille. Dédiée aux réseaux de distribution d’Axa France, elle a pour ambition de capitaliser sur les savoir-faire de ses deux actionnaires : la sélection et la distribution d’offres immobilières pourDrouot Estate; la conception, la structuration, l’investissement et la gestion de fonds immobiliers à destination d’investisseurs particuliers et institutionnels pour Voisin. L’offre de la société de gestion, MyShareSCPI, est une SCPI de rendement créé en mars 2018, dont lacapitalisation s'élevait à fin septembre 2019 à 88,4 millions d’euros, et devrait dépasser les 100 millions d’euros d’ici la fin de l’année. Plus d’une trentaine d’actifs devraient par ailleurs constituer son patrimoine au 31 décembre 2019.
La Bourse de New York a inscrit de nouveaux records lundi, toujours soutenue par la possible signature prochaine d’un accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine, qui contribue à éloigner les craintes de récession. Le S&P 500 a débuté à 3.078 points, en hausse de 0,39%, avant de clôturer à +0,4%. Le Dow Jones a touché un nouveau plus haut historique à 27.497,44 points, et clôturé à +0,4% à 27.462 points. A Paris, le CAC 40 a terminé la séance en hausse de 1,08% à 5.824,30 points, touchant même un plus haut annuel à 5.833,69 points. Parallèlement, le secrétaire au Commerce américain, Wilbur Ross, a déclaré que des entreprises américaines pourraient obtenir «très prochainement» le feu vert pour vendre des composants au groupe chinois Huawei, et n’a pas exclu que l’administration Trump renonce à imposer ce mois-ci des droits de douane aux importations automobiles.
Les fonds spécialisés dans les petites et moyennes entreprises italiennes sont rares, notamment en raison de la faible couverture de ce segment par les analystes, rapporte Plus, le supplément hebdomadaire d’Il Sole 24 Ore. La création des PIR, les plans d’épargne individuels italiens, en janvier 2017 avait permis de susciter l’intérêt des grands investisseurs pour les petites et moyennes entreprises italiennes. Selon IR Top Consulting, 132 investisseurs institutionnels étaient actionnaires des sociétés cotées sur l’AIM Italia (le marché dédié aux petites entreprises italiennes) en juin 2019 pour un montant de 814 millions d’euros, soit 12 % de la capitalisation de ce marché. Cela représente une hausse du nombre d’investisseurs de 29 %. Aujourd’hui, les PIR sont bloqués et dans l’attente d’une nouvelle réforme, ce dont pâtit l’AIM.
Le non-coté pourrait bien connaître son moment de vérité. En tout cas, la situation commence à se lézarder sur plusieurs fronts, exposent Jim Tierney Chief Investment Officer — Concentrated US Growth et Tiffany Hsia Senior Research Analyst — Select US Equity Portfolios chez AllianceBernstein (AB) ,
La Bourse de New York a inscrit de nouveaux records lundi, toujours soutenue par la perspective de la signature prochaine d’un accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine, qui contribue à éloigner les craintes de récession.
Les fonds actions ont attiré les investisseurs durant la semaine se terminant au 30 octobre 2019. Ils ont collecté au niveau mondial 6,1 milliards de dollars, d’après les données de l’enquête hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch. C’est la première fois qu’ils enregistrent une collecte positive depuis 6 semaines et toutes les régions sont en souscriptions nettes positives. Les fonds obligataires ont enregistré quant à eux 7,8 milliards de dollars de flux positifs, soit leur 43e semaine consécutive de collecte nette. Au niveau des actions, les fonds investis sur les européennes retrouvent encore des couleurs cette semaine avec une collecte nette de 1,3 milliard de dollars, soit la meilleure depuis 87 semaines. Les fonds en actions des marchés émergents ont quant à eux enregistré leur meilleure semaine sur les 37 dernières avec des souscriptions nettes de 1,4 milliard de dollars. Une fois n’est pas coutume, les fonds en actions américaines sont à la traine en collectant 1 milliard. Sur le marché obligataire, on notera que les fonds Investment Grade sont encore les mieux positionnés avec 3,7 milliards de dollars de souscriptions, leur meilleure semaine sur les 41 dernières. Le High Yield collecte également, de 1,4 milliard.