Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Après le groupe d’alcools etspiritueux français Pernod Ricard, le fonds activiste Elliott se tourne versle constructeur automobile sud-coréen Hyundai. Elliott a envoyé une lettre aux actionnaires de Hyundai Mobis et Hyundai Motor Company (HMC), Une missive dans laquelle le hedge fund leur demande de prendre en considération une série de quatre résolutions qu’il entend proposer lors de l’assemblée générale annuelle de Hyundai Mobis le 22 mars et destinées à «résoudre les sérieux problèmes de gouvernance et de bilande Mobis qui ont contribué à sa sous-performance persistante et significative». Elliott demande notamment l’approbation des comptes de HMC pour l’année 2018, qui reflètent des dividendes de l’ordre de 4.500 milliards de wons sud-coréens (3,5 millions d’euros)soit 21 967 wons sud-coréens par action (17,18 euros). Si cette résolution est votée, les actionnaires recevront en une foisun dividende équivalent à 17% de la valeur actuelle de l’action Hyundai Motor Company. Aussi le fonds activiste demande-t-il l'établissement de comités de gouvernance et de compensation chez Hyundai, la désignation et nomination de trois directeurs indépendants hautement qualifiés au sein du comité d’audit du constructeur automobile sud-coréen. Elliott estime que ces résolutions peuvent transformer la gouvernance de Hyundai et remettre à sa juste taille le bilan surcapitalisé de la société.
Edward Bramson, l’investisseur activiste qui a ciblé Barclays, a financé la majeure partie de sa participation via un prêt de 1,4 milliard de dollars de Bank of America, conclu dans le cadre d’un accord complexe qui a provoqué la colère d’autres actionnaires, rapporte le Financial Times.Bramson a acquis une participation de 5,5% dans Barclays et essaie de faire partie du conseil d’administration, où il espère mettre en place un changement de stratégie qui impliquerait de céder des activités de la banque d’investissement.Il a acquis plus de la moitié de sa participation par l’intermédiaire d’un véhicule appelé Whistle Investors, utilisant un prêt d’une «institution financière tierce», selon un récent dépôt de documents légaus. L’institution financière est Bank of America, ont déclaré plusieurs personnes familières du sujet.Dans le cadre d’un accord appelé «capital-actions financé», Bank of America a emprunté les actions de Barclays et les a vendues à Bramson tout en lui fournissant un financement sous la forme du prêt.
Eurazeo a réalisé un investissement minoritaire dans Bandier, société américaine de vêtements de sport de luxe multimarques."Ce financement marque le troisième investissement d’Eurazeo Brands, pôle dédié aux marques à fort potentiel de croissance mondiale», note le communiqué. Eurazeo Brands investit 25 millions de dollars dans Bandier, en partenariat avec les fondateurs de la société Jennifer Bandier et Neil Boyarsky, et la société de capital-risque C Ventures d’Adrian Cheng et Clive Ng. La levée de fonds pour ce tour de table est de 34,4 millions de dollars. Jennifer Bandier, a fondé la marque éponyme en 2014. Aujourd’hui, la société compte sept magasins et le commerce en ligne représente près de la moitié de son chiffre d’affaires. Bandier exploite également Studio B, un établissement-boutique de fitness. Eurazeo Brands prévoit d’investir un total de 800 millions de dollars dans des sociétés grand public américaines et européennes sur des secteurs parmi lesquels la beauté, la mode, l’intérieur, le bien-être, les loisirs et les produits alimentaires.
Le spécialiste du private equity, NextStage AM, vient d’annoncer la cession de sa participation au capital du cabinet de conseilAbington Advisory, qu’il détenait depuis sa création fin 2013. Cette opération s’effectue à l’occasion du rapprochement d’Abington Advisoryavec Baker Tilly Strego. Pour mémoire, Abington Advisory a développé une approche du conseil basée sur la co-création autour des questions de management, de transformations technologiques et digitales mais aussi marketing et commerciales pour accompagnerl’évolution de ses clients. Le cabinet compteaujourd’hui plus d’une centaine de consultants, dont 7 associés. Ilest présentdans 5 pays (France, Liban, Dubaï, Canada et Indonésie) et a réaliséplus de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018 (+18% en un an). NextStage AM s’était associée à la création d’Abington Advisory par le biais d’un investissement d’unmillion d’euros aux côtés des fondateurs.
BNY Mellon Investment Management (IM) on Tuesday, 26 February announced the launch of the BNY Mellon Sustainable Global Dynamic Bond Fund. The management of the fund will be outsourced to Newton Investment Management, a specialist investment firm which belongs to the BNY Mellon IM group. The new fund is part of the range from BNY Mellon Global Funds, plc, domiciled in Dublin. BNY Mellon Sustainable Global Dynamic Bond Fund is a dynamic, flexible and actively-managed international bond fund. It invests exclusively in stocks which respect the sustainability criteria at Newton IM. The fund will measure its performance against the money market (EURIBOR 1 month) +2% per year over a five-year period, after fees. It will be managed by Paul Brain, Scott Freedman, Martin Chambers, Trevor Holder and Carl Shepherd. It will invest in a wide range of bond assets, including government bonds, investment grade corporate bonds, high yield corporate bonds, and emerging market sovereign debt. The vehicle becomes the fourth to be launched as part of the sustainable range from Newton IM. It follows the recent launch of three funds: Newton Sustainable Global Equity Fund, Newton Sustainable Real Return Fund and Newton Sustainable Sterling Bond Fund. The three products are part of the BNY Mellon Investment Funds unbrella fund, domiciled in the United Kingdom. “The BNY Mellon Sustainable Global Dynamic Bond Fund allows investors to access bonds which meet sustainability criteria at Newton IM for bond investments. Taking ESG factors into account as part of credit analysis will allow for better risk controlling, which is especially important given the asymmetrical nature of bond performance,” says Anne-Laure Frischlander-Hacobson, CEO of BNY Mellon IM France, in a statement. The new fund is licensed for sale in France, the United Kingdom, Germany, Italy, Spain, Belgium, Austria, Denmark, Switzerland, Norway, Sweden, Finland, the Netherlands, and Luxembourg. It is available to financial intermediaries and institutional investors. Newton IM had €2.9bn in assets under management according to sustainable or ethical principles as of 31 December 2018.
Des fonds d’Apax Partners ont annoncé avoir signé un accord de principe sur la vente à KKR de leur participation dans Exact Software («Exact»), principal fournisseur de logiciels de gestion et de comptabilité au Benelux. Les termes de la transaction n’ont pas été divulgués. Exact va maintenant entamer des consultations avec son comité d’entreprise. La transaction est soumise aux conditions réglementaires habituelles. Fondée en 1984 et basée à Delft, aux Pays-Bas, Exact emploie 1.400 personnes dans 12 pays et 21 bureaux dans le monde. Les fonds d’Apax avaient investi dans son capital en 2015. Daniel Knottenbelt, responsable du Benelux pour KKR rappelle dans un communiqué que la firme de capital investissement a récemment investi à plusieurs reprises aux Pays-Bas comme par exemple dans Upfield, racheté à Unilever, et dans Q-Par, un des principaux fournisseurs de services de stationnement en Europe. «Nous avons également soutenu les PME néerlandaises par le biais de notre investissement dans une joint-venture d’un montant de 1 milliard d’euros avec NEOS et Schroders, fournissant des prêts directs aux petites et moyennes entreprises des Pays-Bas. ", précise le dirigeant.
Près de 20% des notations des institutions financières mondiales sont actuellement influencées par le risque de gouvernance, selon une analyse des nouveaux scores de pertinence environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) publiés ce 25 février par Fitch Ratings (*). Dans l’ensemble, les risques ESG ont un faible niveau d’impact direct sur les notations de crédit des institutions financières. Les scores couvrent plus de 900 banques, institutions financières non bancaires et compagnies d’assurance à travers le monde. Les facteurs de risque liés à la gouvernance ont la plus grande influence, ce qui reflète le fait que la gouvernance d’entreprise, la stratégie de gestion et la transparence financière sont des considérations importantes dans le processus de notation de crédit des institutions financières. Il y a certaines différences régionales qui ressortent de l’exercice de notation initial. Par exemple, dans les marchés développés, les questions de gouvernance s’articulent autour de la «structure complexe du groupe», du «risque lié aux personnes clés» et de la «transparence». «Au cours des dernières années, certaines des mesures les plus visibles en matière de notation de crédit se sont concentrées sur des questions de gouvernance ou de conduite, y compris l’intensification de la réglementation en matière de lutte contre le blanchiment d’argent», a déclaré Kevin Duignan, directeur général et responsable mondial des institutions financières chez Fitch, cité dans un communiqué. «Comme on pouvait s’y attendre, ces mêmes institutions ont obtenu de meilleurs résultats en matière de gouvernance dans notre nouvelle analyse ESG.» A côté de la gouvernance, les risques environnementaux ont un impact minimal sur la notation de crédit des institutions financières compte tenu notamment des modèles d’affaires orientés vers les services. Là où le risque environnemental est présent dans le secteur, il est traditionnellement associé avec les compagnies d’assurances qui ont une exposition élevée à différents risques catastrophe. Les risques sociaux sont plus variés, de la condamnation sociale ou politique de taux de prêt élevés, en passant par les préoccupations sur le bien-être des clients provoqués par des pratiques de collecte des impayés agressives jusqu'à l’exposition aux crises économiques et sociales dans des pays comme le Venezuela. (*) «Introducing ESG Relevance Scores for Financial Institutions», disponible sur www.fitchratings.com)
CVC Capital Partners announced that Bertrand Meunier has decided to retire from CVC in 2020, after a seven-year stintat the firm. Jean-Christophe Germani will now beheadingCVC’s private equity operations in France. Jean-Christophe joined CVC in 2013 from Goldman Sachs. For the last five years,he has worked alongside Bertrand and contributed tobuild CVC’s franchise in France.
Amundi Immobilier, pour le compte des fonds qu’elle gère, et le GroupePanhard ont annoncé ce 22 févrierl’acquisition du portefeuille de parcs d’activités «Mosaic Parcs» auprès d’AEW.Ce portefeuille est composé de quatre parcs d’activités en Ile-de-France situés à Evry, Cergy, Villebon et Antony. Ce nouveau portefeuille développe plus de 215 000 m² de surfaces locatives et accueille plus de 200 locataires. Combiné au portefeuille des parcs d’activités SWEN Parc acquis fin 2016 par le Groupe Panhard et Amundi Immobilier, la surface locative cumulée atteint 315000 m² pour 400 locataires. Dans le cadre de cette transaction, les acquéreurs ont été conseillés par CBRE capital market, CMS Francis Lefevre, Allez et Associés, Nox Groupe et PwC.AEW était conseillé par le cabinet White & Case, l’Étude Lasaygues, Arendt et PwC.
Les gestionnaires américains sont de plus en plus nombreux à se mettre à l’investissement durable. Selon un sondage réalisé par le Morgan Stanley Institute for Sustainable Investing et l’agence Bloomberg (*), 75% des participants indiquent que leur société a adopté l’investissement durable, contre 65% en 2016. «Le sondage montre que les stratégies d’investissement durable sont désormais un impératif stratégique», a commenté Matthew Slovik, responsable de la finance durable au niveau mondial chez Morgan Stanley, cité dans un communiqué. Les participants évoquent plusieurs raisons à cet engouement pour l’investissement responsable, en autres une stabilité plus grande des investissements, une satisfaction client élevée, la popularité grandissante des produits et la possibilité de rendements financiers élevés. Cela dit, presque la totalité des gestionnaires soulignent la nécessité d’une expertise accrue, de données de meilleure qualité et d’un reporting d’impact pour renforcer l’empreinte et la pérennité de l’approche durable. (*)"Sustainable Signals: Growth and Opportunity in Asset Management», sondage réalisé auprès de 300 participants ayant au moins 50 millions de dollars d’actifs sous gestion
CVC Capital Partners, le fonds large cap dont les actifs sous gestion s'élèvent à plus de 70 milliards de dollars, a indiqué ce 22 février dans un bref communiqué que Bertrand Meunier s’en ira en 2020, après sept années de présence. Il était en charge de l’activité pour la France. La société annonce parallèlement que Jean-Christophe Germani, arrivé en 2013 en provenance de Goldman Sachs, a été promu responsable des activités de CVC Capital Partners en France. Au cours des cinq dernières années, il a travaillé en étroite collaboration avec Bertrand Meunier pour développer les activités de la société en France, souligne le communiqué.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a annoncé ce 20 févrierun investissementdans Allied Universal (laCompagnie), le spécialistenord-américain desservices de sécurité, aux côtés de l’équipe de direction de l’entreprise, de Warburg Pincus et de Wendel, ses partenaires financiers actuels. La transaction évalue Allied Universalà plus de7 milliards de dollars US. Cet investissement de la Caisse soutient la stratégie de croissance à long terme du plus important fournisseur de services intégrés de personnel de sécurité en Amérique du Nord. Une partie de l’investissement de la Caisse consistera en un engagement de capital primaire d’environ 400millions de dollarsqui sera utilisé par la Compagnie pour poursuivre sa stratégie de croissance et réaliser desacquisitions d’entreprises attrayantes. La Compagniecompte plus de 210000employés répartis parmi plus de 38000sites clients, est le plus important fournisseur de solutions de sécurité en Amérique du Nord, et celui qui connaît la plus forte croissance.
Dans une nouvelle étude de Robeco (« Global Factor Premiums ») consacrée à l’investissement multi-factoriel, les chercheurs ont analysé plus de deux siècles de données qui démontrent l’existence de la plupart des primes factorielles dans les principales classes d’actifs, leur solidité économique et leur persistance dans le temps.
Essling Expansion, le fonds Small & Lower-Mid Cap d’Essling Capital, est entré au capital du groupe Evolucare aux côtés de son dirigeant Elie le Guilcher et de son équipe, devenant ainsi actionnaire de référence. Fondé en 1988, Evolucare Technologies est un groupe familial Editeur de logiciels médicaux pour les établissements de santé. L’offre du groupe couvre l’intégralité du parcours patient au sein des établissements à travers 3 domaines d’activité : Dossier Patient Informatisé (DPI), Soins critiques et Imagerie. Le groupe, dont le chiffre d’affaires atteint 23 M€ en 2018, est présent dans près de 1.900 établissements en France et à l’étranger. « Le Groupe Evolucare a vocation à devenir une plateforme de consolidation dans un marché encore fragmenté, et à se renforcer à l’international. Nous sommes très heureux que le Groupe Evolucare soit le premier investissement d’Essling Expansion car il illustre parfaitement notre stratégie d’investissement et d’accompagnement » ajoutent Bertrand Fesneau et Rémi Matuchansky, co-gérants d’Essling Expansion. Le fonds atteint une centaine de millions d’euros moins de six mois après son lancement et compte de nombreux investisseurs institutionnels ainsi que des family offices. Essling Expansion vise 250 M€ pour investir dans une dizaine d’entreprises Small & Lower-Mid Cap en forte croissance dans les univers du digital et de la santé.