Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
L'éditeur de logiciels d’intelligence artificielle UiPath a annoncé ce 6 mai la clôture d’une levée de fonds de série D pour un montant de 568 millions de dollars. Cette nouvelle levée a été menéepar Coatue rejoint par Dragoneer, Wellington, Sands Capital ainsi que des fonds et comptes conseillés par T. Rowe Price Associates Inc ; Accel, qui avait mené les séries A et B ; CapitalG et Sequoia, la série C ; auxquels s’ajoutent d’autres investisseurs existants comme IVP et Madrona Ventures Group. En deux ans, le spécialiste de l’automatisation des processus robotiques et de l’intelligence artificielle a vu ses revenus récurrents annuels passer de 8 millions de dollars à plus de 200 millions de dollars. Sa valorisation est passée de 110 millions de dollars à 7 milliards de dollars. La société emploie aujourd’hui 2.500 employés, un nombre multiplié par 16 sur les derniers 24 mois.
Novaxia a récemment annoncé la création du 1er fonds de dotation en faveur de l’urbanisme temporaire. L’objectif du fonds est de soutenir et conduire toute action d’intérêt général contribuant à la valorisation et la promotion de projets temporaires à caractère philanthropique, social, éducatif, sportif, environnemental ou culturel dans des lieux urbains vacants. Le fonds va ainsiparticiperactivement au financement de lieux, d’évènements et d’entités œuvrant dans ce sens grâce aux versements de subventions. Le fonds sera doté de 1million d’euros pour ses 5 premières années d’exercice. Les dizaines de milliers d’investisseurs des fonds développés par Novaxia auront également la possibilité de faire des donations pour subventionner les projets sélectionnés. Dans un communiqué, la société souligne avoirexpérimenté l’urbanisme temporaire dans ses projets rue Lacépède, dans le Vème arrondissement parisien, et avenue de Gallieni, à Bagnolet. Elle a ainsi permis de mettre les locaux vides à disposition de personnes en réinsertion sociale et professionnelle, à des start-upet au collectif d’artistes «Wonder», des bureaux pour permettre de développer de multiples activités, comme une cantine expérimentale, des ateliers, une salle d’exposition ou encore un atelier d’édition pluridisciplinaire. «Elle souhaite ainsi systématiser cette méthode, créatrice de valeurs sociétales pour apporter du sens à ce temps de vacance où le bâtiment est vide et inutilisé.»
Azulis Capital et Arkéa Capital ont annoncé lundi 6 mai le lancement d’unOBO (owner buy out) sur la société ItalPassionaux côtés de son dirigeant fondateur, qui conservera la majorité du capital et du management. Fondée en 2002 à Monaco par Roberto Mengozzi, ItalPassion est un importateur et distributeur de produits alimentaires italiens à destination principalement de la grande distribution.La société propose une large gamme de références sous ses propres marques (Florelli pour les sauces, les antipasti, les gressins et les huiles, Toscoro pour les vinaigres, Artesani pour les pâtes) mais également sous marques de distributeurs. Elle a développé en 2017 une gamme de produits bio. ItalPassion a réalisé près de 50 millions d’eurosde chiffre d’affaires en 2018. «Avec le soutien de ses nouveaux actionnaires, ItalPassion ambitionne d’accélérer son développement en France et à l’export, par la montée en puissance de nouvelles gammes de produits (gamme « bio », rayon frais) et des opérations de croissance externe», explique la société dans un communiqué. «Les équipes d’Azulis Capital et Arkéa Capital seront des précieux atouts dans la structuration de la société et dans notre capacité à réaliser des croissances externes», préciseRoberto Mengozzi, président d’ItalPassion.
Les investisseurs n’ont pas perdu leur optimisme vis-à-vis du secteur des hedge funds. Ils anticipent pour cette année un rendement de 7,2% du secteur, selon les résultats de l’enquête 2019 de Credit Suisse sur les hedge funds (*). De plus, près de neuf dixièmes (89%) des investisseurs qui ont demandé un remboursement de leurs placements en hedge funds l’an dernier ont réalloué ces fonds à différents hedge funds, valeur la plus élevée depuis trois ans. Un cinquième des fonds réalloués l’ont en outre été à de nouveaux hedge funds, 14% à d’autres hedge funds déjà en portefeuille contre seulement 6% un an plus tôt, une part qui a par conséquent plus que doublé en un an. Un phénomène qui se confirme, les capitaux continuant de se diriger vers les produits non traditionnels. Au cours des douze à dix-huit derniers mois, 58% des allocations ont privilégié des structures alternatives, principalement des comptes gérés séparés sur mesure et des co-investissements. Cet intérêt grandissant pour les mandats a poussé les investisseurs à optimiser leurs relations avec les hedge funds et à mettre en place des partenariats privilégiésavec un groupe limité de gérants de hedge funds. Ce qui se traduit par une consolidation des hedge funds dans les portefeuilles des allocataires, le nombre moyen de gérants dans un portefeuille (31) reculant de 35% par rapport à 2009. Après une performance négative l’an dernier (-6,7% pour l’indice HFRX), autrement dit légèrement moins défavorable que celle des marchés d’actions, les hedge funds affichent cette année une performance positive de 6% au premier trimestre, enregistrant ainsi leur meilleur premier trimestre depuis 13 ans. Cela dit, les hedge funds continuent de sous-performer assez nettement le rebond de la plupart des marchés d’actions. La performance positive des hedge funds au premier trimestre a en outre été pénalisée par des sorties de fonds durant la même période… (*) Enquête réalisée auprès de 310 investisseurs institutionnels à travers la planète totalisant 1.120 milliards de dollars d’engagements dans les hedge funds.
La société de gestion immobilière Perial AM a dévoilé mardi 30 avril sa stratégie d’investissement pour le compte de sa SCPI PFO. Le véhicule d’investissement prévoit une enveloppe de 120 millions d’euros en 2019pour la diversification de ses actifs (bureaux, commerces et immobilier d’exploitation) dans les grandes métropoles européennes. Dans un communiqué, la société indique être déjà entrée en discussion exclusive pour l’acquisition de deux hôtels situés à Valence en Espagne et à Stuttgart en Allemagne. Les deux biens sont loués pour 20 années ferme à des opérateurs qualifié de «premier plan». Aujourd’hui 18% des actifs de la SCPI sont situés hors de France. En 2018, près de 65% de ses investissements ont été réalisés à l’étranger notamment en Allemagne, en Italie et aux Pays-Bas. «Cette ouverture à l’international permet à PFO de s’exposer sur des marchés où les durées fermes des baux sont beaucoup plus longues qu’en France et ainsi fournir à ses porteurs de part une meilleure visibilité de leur revenu sur le long terme», explique Perial AM. En 2018 les investissements réalisés en zone euro pour la SCPI présentaient ainsi une durée ferme de 18 ans en moyenne, durée pendant laquelle les locataires sont engagés à payer leur loyer, et un rendement moyen à l’acquisition de 6% au global. La SCPI affichait un taux d’occupation financier record de près de 95 % au 31 décembre 2018. «Il s’agit du taux d’occupation le plus élevé des SCPI de plus de 10 ans», assure le groupe.
Schroder Real Estate Hotels vient d’acquérir deux hôtels en Belgique, a annoncé jeudi 2 mai la filiale de Schroders dédiée à l’immobilier hôtelier. Situé à Anvers, leRadisson Blu Astrid et le Park Inn by Radisson, se trouvent à proximité de la gare dans le «quartier des Diamantaires».Les hôtels sont actuellement opérés par Rezidor sous marques Radisson et Park Inn. Schroder Real Estate Hotels, qui est intervenu en tant qu’operating partner et asset manager au côté de KKR entre 2015 et 2019, demeurera en charge de l’asset management de ces deux établissements. «Le Radisson Blu Astrid Hôtel a récemment bénéficié d’un programme de rénovation de 11 million d’euros. Durant les 3 dernières années, l’ensemble des chambres et des espaces communs ont pu être totalement rénovés», indique Schroders dans un communiqué. L’opération a été réalisée pour le compte du véhicule d’investissement Capital France Hotel. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.Capital France Hotel détientune dizaine d’actifs hôteliers stratégiques, parmi lesquels le Pullman Bercy à Paris, le Westin Palace à Milan, le Westin Regina à Venise, le Radisson Paris à Boulogne ainsi que le Marriott Monaco Cap d’Ail. Dans le cadre de cette cession «off-market», les vendeurs ont été conseillés par Loyens & Loeff et PWC. Les conseils des acquéreurs étaient Depardieu, Lidekerke et Mazars.
First State Investments n’investitplusni dans le capital ni dans la dette des entreprises manufacturières de cigarettes et autres produits de tabac, à compter du 1er mai. Tous les fondsde First State Investments seront sujets à l’application de cette politique et toutes les sociétés concernées actuellement investies feront l’objet d’un désengagement du gestionnaire d’ici le 31 décembre 2019. Cette décision s’applique également à Colonial First State Global Asset Management. La politique d’exclusion estsupervisée par le groupe de pilotage de l’investissement responsable global de First State Investments et sera revue régulièrement par le comité ESG de la firme. La liste des compagnies exclues sera revue chaque année et publiée dans le rapport d’investissement responsable annuel fourni par le gestionnaire.14 sociétés figurent pour le moment sur cette liste dont Philip Morris et British American Tobacco. First State Investments s’engage à soutenir leWorld Health Organisation Framework on Tobacco Control signé par 180 pays.
L’Etat cherche à vendre ses parts dans Aéroports de Paris et soulève au passage toutes sortes d’oppositions. Les uns y voient une privatisation malvenue d’une infrastructure vitale pour le pays, dont le contrôle n’a pas de prix. Pour d’autres, c’est justement la question du prix qui est en cause, l’Etat s’étant déjà montré mauvais vendeur, par exemple avec ses autoroutes. Parmi nos élites, peu se saisissent de l’actualité pour rappeler que la vente doit prendre en compte le rôle nuisible des avions dans le réchauffement climatique. Que loin de vouloir maximiser la valeur de l’aéroport, il faudrait calmer les passions et intégrer la baisse du trafic aérien dans les calculs. Les échanges sur le sort d’ADP témoignent d’une parfaite indifférence à la cause écologique. Or, selon le Réseau Action Climat, « l’aviation est, de tous les modes de transport, le plus émetteur de gaz à effet de serre. Le transport aérien émet 14 à 40 fois plus de CO2 que le train par km parcouru et personne transportée ». La santé (à court terme) de l’industrie touristique semble plus importante.
RESSOURCE Dans une récente étude, l’Institut IFO propose la création d’un « Fonds citoyen allemand » susceptible d’améliorer la capitalisation et la gestion des retraites, afin de faire face au vieillissement de la population problématique dans un régime par répartition outre-Rhin. Géré par la banque centrale, ce fonds de pension souverain pourrait pallier l’insuffisance des retraites chez les personnes à bas revenus : « L’excellente solvabilité de l’Allemagne lui permet de contracter des crédits à un taux avantageux et de bénéficier d’un différentiel de rendement substantiel en cas de réinvestissement. » Un placement annuel de 0,5 % du PIB par l’Etat fédéral, financé par une plus lente réduction de la dette publique, permettrait, au bout de 50 ans
Le fonds de capital-investissement américain KKR, qui a lancé une offre de rachat de 432 millions d’euros en décembre dernier sur la chaîne de restauration rapide espagnoleTelepizza, voit l’opération se compliquer, selon le quotidien CincoDías. D’après le journal, KKR, qui possède 28,57% du capital de la firme,ne serait parvenu à sécuriser pour l’instant que 47% des parts de Telepizza. En cause, l’opposition à l’OPA de certains investisseurs, représentant environ25%de Telepizza, dont les hedge funds Boussard & Gavaudan (14,3%) et Polygon (6,4%), tenus comme responsables d’un éventuel échec de l’opération,mais aussi Bestinver. CincoDías rappelle par ailleurs que KKR s’est engagé à revendre 12,73% de ses parts dans Telepizza à quatre actionnaires (Santander Asset Management, Alliance Bernstein, Axxion et Formuepleje) dans le même temps que l’OPA.
Les fonds gérés par 123 IM viennent de faire l’acquisition de 2 campings 4 étoiles situés à proximité immédiate de Royan, a annoncé la société de gestion dans un communiqué. Ces campings seront opérés par le groupe Côté Ô dès la saison 2019. Situés en Charente-Maritime à proximité immédiate de la ville de Royan et des plages sauvages de la côte Atlantique, l’Estanquet et les Sables de Cordouan sont des campings mitoyens exploités de manière conjointe classés 4 étoiles totalisant 552 emplacements sur 11 hectares au coeur de la forêt domaniale de la Courbe. Dans son communiqué, 123 IM précise avoir appuyé le groupe Côté Ô depuis son lancement fin 2016 qui s’est matérialisé par la reprise en 2018 de 3 campings situés en Bretagne (Carnac, Pont-Aven) et Normandie (Mont Saint-Michel). Côté Ô est un groupe spécialisé dans l’hôtellerie de plein air 3 et 4 étoiles qui propose désormais une offre regroupant 5 campings en France. Depuis 2010, 123 IM a déployé près de 50 millions d’euros de capitaux dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme de plein-air.
NextStage, spécialiste du capital investissement, a annoncé ce 24 avrilavoir réalisé un investissement de 11,9 millions d’euros dans le groupe Bagatelle, créateur de restaurants français «festifs à l’atmosphère et la cuisine méditerranéenne». La société de restauration, qui compte déjà 10 établissements sur 3 continents, a également enregistré un investissement de la société MI3, portant le total des fonds à 17,7 millions d’euros. «La marque Bagatelle a engagé un plan d’expansion important qui lui permettra d’ouvrir de nouveaux restaurants – en propre ou en franchise – dans des destinations premium au cours des prochaines années. Bagatelle a notamment des projets d’ouverture de restaurants en France, aux Etats Unis et au Moyen Orient», explique la société dans un communiqué. Le groupe entend par ailleurs étendre son réseau et développer son concept, notamment en investissant le marché asiatique.
Le Livret A a enregistré une collecte nette de 1,97 milliard d’euros au mois de mars, pratiquement identique à celle du mois précédent (1,93 milliard d’euros), selon des statistiques publiées ce 24 avril par la Caisse des dépôts (CDC). Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) affiche également une collecte très stable à 0,54 milliard d’euros contre 0,58 milliard d’euros le mois précédent. Les deux supports enregistrent ainsi une collecte nette de 2,52 milliards d’euros, très proche de celui du mois précédent. L’encours total des deux livrets, avec les intérêts capitalisés, s'élevait à 401,1 milliards d’euros à fin mars, en hausse de 4,6% sur un an, dont 291,7 milliards pour le Livret A et 109,4 milliards pour le LDDS.
The run-up to the Easter holiday did not change flow trends, as in the week ending on 17 April, outlooks for a trade truce between China and the United States brought a second consecutive week of positive net inflows for US equity funds, for the first time since early September 2018, and for Chinese equity funds, net inflows for the firs ttime since mid-February, according to EPFR Global, a global flow evolution monitoring specialist. Engagements remained limited, and did not alter the overall trend away from equities and towardbonds, and away from developed markets toward emerging market equities. European equity funds posted a second consecutive week of net outflows, for 56 negative weeks out of the past 60. The exception to the rule was SRI and ESG funds, which attracted $1.5bn in the past week, the highest level since EPFR Global created the category in 2000. Overall, bond funds posted net inflows of nearly USD8bn in the week to 17 April, while equity funds finished the period with net outflows of $1.1bn. Money market funds finished the week with net outflows of $67bn. This development is related to the deadline for US taxpayers. Since the start of the year, funds dedicated to equities from developed markets show gains of over 14%, but net outflows of over $75bn. Meanwhile, bond funds have taken in over $175bn, with most categories of bond funds showing positive net inflows for the past five to 15 weeks. In particular, French bond funds had their largest weekly inflows since third quarter 2017, while French equity funds saw a 26th consecutive week of redemptions. European bond funds continued to attract investors, prolonging a period of net inflows that began in early 2018. However, European equity funds show their longest period of net outflows since third quarter 2017, as investors have reduced their exposure to a eurozone that appears to be losing momentum.
Réunis ces deux derniers jours à Paris à l'occasion d'une réunion plénière et pour une conférence internationale dédiée à la finance verte, les banques centrales et superviseurs du NGFS ont lancé un appel à l'action pour le verdissement du système financier