Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
NN Investment Partners annonce avoir intégré les critères ESG au cours du processus d’investissement de 66 % de ses stratégies, représentant 176 milliards d’euros d’encours sous gestion. Ce chiffre englobe les actifs que la société gère dans le cadre de ses stratégies durables et d’impact. Elle explique que les stratégies durables ont pour objectif de sélectionner les leaders de la durabilité d’aujourd’hui et de demain (17,4 milliards d’euros d’encours sous gestion), tandis que les stratégies d’impact visent les entreprises dont les produits ou solutions apportent une contribution positive aux Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (1,9 milliard d’euros d’encours sous gestion). La démarche de NN IP se fonde sur «une définition stricte de l’intégration ESG, requérant d’intégrer l’ensemble des trois facteurs (E, S et G) à chaque analyse d’investissement, dans le cadre d’une démarche mesurée et documentée», assure la société de gestion. «Nos experts examinent en premier lieu les enjeux prioritaires par entreprise, par secteur et par pays. Cette étape est suivie par une évaluation des performances de l’entreprise sur chaque aspect ESG pertinent. Les controverses et impacts éventuels sont mis en évidence lors de cette étape. Enfin, nous incorporons cette évaluation dans notre analyse d’investissement. L’intégration des facteurs E, S et G doit être démontrée et documentée de façon systématique pour chaque analyse d’investissement, afin d’améliorer les rendements ajustés du risque», détaille-t-elle. Les exemples de stratégies d’investissement NN IP dans lesquelles les facteurs ESG ne sont pas encore totalement intégrés sont notamment des titres adossés à des actifs (ABS), des portefeuilles de dérivés et certaines stratégies multi-asset. Cette situation est principalement due à la nature de la classe d’actifs ou à la construction du portefeuille. «Nous nous engageons à accroître encore davantage le nombre d’actifs concernés par l’intégration ESG au cours du processus d’investissement dès que c’est pertinent», assure NN IP.
Les sociétés de private equity ont trouvé un secteur passionnant dans lequel investir: le private equity. Plusieurs sociétés ont levé des milliards de dollars pour prendre des participations dans d’autres acteurs du secteur, rapporte Financial News. Depuis 2007, les fonds ciblant les participations dans le private equity ont levé plus de 17 milliards de dollars et prévoient de lever 20 milliards supplémentaires, selon des données de Pitchbook. Parmi ceux qui s’essaient à ces stratégies figurent Blackstone, Dyal Capital Partners de Neuberger Berman et Petershill de Goldman Sachs. L’une des plus grosses opérations récentes est l’acquisition par Blackstone de 10-15 % de BC Partners pour 500 millions d’euros.
Porsche Ventures, la société d’investissement du groupe allemand Porsche, a annoncé ce 21 août avoir participé à la levée de fonds de la start-up israélienne TriEye dont la technologie infrarouge à ondes courtes (SWIR) permet d’améliorer la visibilité dans des conditions de conduite difficiles. Outre Porsche Ventures, TriEye a finalement levé 19 millions de dollars auprès de Intel Capital, MariusNacht et Grove Ventures, l’investisseur historique de la strart-up. Les fonds levés par la start-up, qui a démarré ses activités en novembre 2017, seront investis dans le développement produit et le renforcement des équipes.
Le comité américain des investissements étrangers CFIUS (Committe on Foreign Investment) a approuvé le transfert d’une participation dans la société de cybersécurité Cofense d’une société de private equity liée à la Russie à des fonds gérés par BlackRock, rapporte le Wall Street Journal. Le feu vert a été donné lundi, selon des sources proches du dossier. Cette approbation lève l’un des derniers obstacles d’un long processus de vente qui a commencé l’an dernier. Cela met un terme à une épreuve de force inhabituelle entre le Cfius et Pamplona Capital Management, une société de capital investissement ayant des liens avec les Russes dont l’homme d’affaires Mikhail Fridman. Le Cfius a ordonné à Pamplona de vendre sa participation minoritaire dans Cofense après des inquiétudes soulevées par des politiques sur la sécurité nationale concernant l’ampleur des capitaux étrangers investis avec Pamplona, compte tenu de la nature sensible des activités de Cofense. BlackRock détient déjà une participation minoritaire dans Cofense par le biais de ses fonds gérés par son département de private quity.
L’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les produits et les processus d’investissement est incontournable pour les sociétés de gestion qui démarchent le marché institutionnel suédois, selon «The Cerulli Edge – Europe Edition». «Les sociétés de gestion dépourvues de processus d’investissement ESG intégré ont peu de chances d’être recrutées. Les grands investisseurs se tournent aussi vers l’impact investing, où ils adoptent un rôle plus actif tout au long du processus d’investissement», commente Justina Deveikyte, directrice associée, au sein du département de recherche sur les institutionnels en Europe de Cerulli Associates. Elle ajoute que les sociétés ayant d’importants moyens ESG profitent des réformes du système suédois des retraites «premium pension system» (premier pilier). «L’investissement responsable est primordial en Suède», affirme Justina Deveikyte. «Cela a été accentué avec les nouvelles règles d’investissement des «buffer funds», qui sont entrées en vigueur en début d’année. Les fonds doivent renforcer leur intérêt sur la durabilité et montrer que le développement durable peut être promu sans compromettre les objectifs de performance», poursuit-elle. «La bonne nouvelle est que les gestionnaires fournissant des offres de niche à des prix raisonnables continuent à enregistrer de la collecte. La récente proposition de refondre le fonds AP7 devrait conduire à une diversification des classes d’actifs, qui devrait profiter aux sociétés de gestion étrangères», conclut-elle.
Pimco a réduit ses positions dans la dette gouvernementale, craignant qu’un déblocage des discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine ne provoque une vente violente d’actifs, mettant fin à l’un des plus gros rally obligataires de l’histoire, rapporte le Financial Times. «Nous sommes bien plus défensifs», a indiqué Dan Ivascyn, le directeur des investissements de la société de gestion obligataire, dans une interview au FT. Plusieurs gros fonds de Pimco contrôlés par son directeur des investissements, dont le Pimco Income Fund, ont donc allégé leurs positions dans les obligations britanniques, européennes, et dans une moindre mesure aux marchés des obligations américaines.
Siparex, avec l’appui d’Eric Pisani - CEO de Sintex NP - et de ses équipes, a conclu un contrat d’acquisition en vue d‘une prise de participation majoritaire dansSintex NP, pôle européen du groupe indienSintex Plastics Technology, coté à la Bourse de Mumbai.L’opération, qui mobilise également Carvest, BNP Paribas Développement et AfricInvest, demeure soumise à l’approbation des autorités de la concurrence. Fondé en 1930 près de Lyon, Sintex NP figure parmi les principaux spécialistes européens de la transformation de polymères, de composites et de pièces métalliques de précision. Le groupea construit des positions fortes auprès d’une clientèle de grands comptes, opérant dans les domaines de l’électricité, de l’aéronautique, de la santé et de l’automobile.Sintex NP a connu un développement constant avec un chiffre d’affaires qui a doublé sur la période 2010-2018 pour atteindre 275 millions d’euros, porté par un mix de croissance organique et de croissance externe, avec 10 acquisitions réaliséessur la période. La société compte 2 800 collaborateurs, répartis sur 17 implantations en France, en Allemagne, en Europe de l’Est, en Tunisie, au Maroc, et réalise une part majoritaire de son activité à l’international.Cette opération du fonds Siparex ETI 4, permettra à Sintex NP d’accélérer son développement notamment par croissance externe, avec l’appui et les moyens de son pool d’actionnaires financiers, afin d’étendre ses implantations internationales, notamment en Amérique du Nord, et de consolider son portefeuille de clients et son savoir-faire technologique.
Les dividendes payés aux actionnaires ont atteint un nouveau sommet mais leur croissance trimestrielle a été la plus faible des deux dernières années, indique le dernier rapport de Janus Henderson sur les dividendes mondiaux
La Banque cantonale de Bâle-Campagne (BLKB) etla Banque cantonalede Zurich (ZKB), vont lancerle 19 septembre un fonds indiciel coté d’actions régionales respectant les principes du développement durable. Il regroupera un maximum de 18 entreprises parmi les plus importantes de la région Nord-Ouest. Dans cette perspective, la BLKB a mis en place une batterie de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance pour proposer unpanier d’actions diversifié, le"BLKB iQ Responsible Regio Basel Basket». Ce produit remplace l’offre de conseils d’investissements durables dans la gestion de fortune proposée jusqu'à présent. Les dix-huit entreprises concernées sont censées contribuer «au bien-être de la région». Le produit s’adresse aux investisseurs avec un horizon de temps de six à huit ans au moins. Des critères d’exclusion sont aussi en place, qui empêchent certaines d’entreprises d'être prises en compte.
Le gérant de fonds Baillie Gifford a apporté ce 16 août son soutien à la direction du spécialiste allemand des petites annonces en ligne Scout24, que le fonds activiste Elliott presse de vendre sa division AutoScout24. Baillie Gifford, l’un des cinq plus grands actionnaires de Scout24, a déclaré avoir confiance dans l'équipe dirigée par le président du directoire Tobias Hartmann et a estimé que le groupe avait besoin d’une période de calme et de stabilité pour mettre en oeuvre sa stratégie. «Nous voulons aider la direction à atteindre ses objectifs futurs plutôt que de chercher à générer un rendement à court terme au détriment de la création de valeur à long terme pour les actionnaires», déclare la gestionnaire de fonds Jenny Davis dans un communiqué adressé à Reuters.. Scout 24 a déclaré cette semaine qu’il allait étudier une éventuelle vente ou scission de son site de petites annonces automobiles AutoScout24, cédant à une exigence d’Elliott qui estime que la plate-forme pourrait rapporter jusqu'à 2,5 milliards d’euros. Cette demande d’Elliott fait suite à l'échec, en mai, du rachat de Scout24 par les fonds Hellman & Friedman et Blackstone , qui proposaient 46 euros par action. La direction du groupe allemand avait pourtant recommandé l’offre aux actionnaires. Baillie Gifford avait voté contre cette opération et a déclaré que sa confiance dans l’activité du groupe s'était renforcée à la suite de conversations constructives avec Tobias Hartmann et le président du conseil de surveillance de Scout24, Hans-Holger Albrecht. Baillie Gifford détient 3,6% de Scout24 et Elliott 7,5%.
Les fonds obligataires fiscalisésdistribués aux Etats-Unis ont enregistré au mois de juillet une collecte nette de plus de 40 milliards de dollars, un montant jamais vu depuis janvier 2018, selon des statistiques communiquées par Morningstar. Les fonds obligataires fiscalisésgérés activement ont aussi affiché leur meilleure collecte depuis octobre 2012, avec un montant de 27 milliards de dollars, soit plus du double des flux dans les fonds obligataires gérés passivement. Une évolution qui illustre la popularité des stratégies orientées crédit, beaucoup plusprivilégiées par les fonds actifs que par les fonds passifs. Parallèlement, les fonds dédiés aux actions américainesont terminé le mois de juillet sur des sorties nettes de 16,9 milliards de dollars, leur plus mauvais résultat depuis juin 2018. Les fonds d’actions américaines gérés passivement ont attiré 6,6 milliards de dollars mais les fonds gérés activement ont dans le même temps subi des dégagements de 23,5 milliards de dollars. Au total, les fonds de long terme ont bouclé le mois de juillet sur une collecte nette de seulement 26,7 milliards de dollars contre un peu plus de 46 milliards de dollars en mai dernier. Les fonds monétaires ont encore engrangé 75,7 milliards de dollars en juin, ce qui porte à 202 milliards de dollars la collecte des trois derniers mois. Du jamais vu au cours depuis au moins dix ans, relève Morningstar. Morningstar précise que Vanguard a enregistré une collecte nette de près de 15 milliards de dollars sur les stratégies de long terme. Les fonds Vanguard Total Bond Market II Index et Vanguard Total Bond Market Index ont attiré respectivement 3,2 milliards de dollars et 2,4 milliards de dollars. On observe par ailleurs que iShares termine la période sous revue sur des sorties nettes de 4,2 milliards de dollars, son plus mauvais résultat depuis juin 2018.
La performance annuelle des fonds non monétaires est redevenuepositive en juin avec une progression de1,6%, après un repli au mois de mai (- 0,9%), selon des statistiques communiquées par la Banque de France Cette évolution concerne toutes les catégories de fonds. Les fonds actions progressent de 1,1% après un recul de 4,1% en maien liaison avec le rebond des marchés actions. La performance des fonds obligations augmente de 1,8% après 1,4% en mai. Les fonds mixtes, qui s'étaient repliés de 1,5% en mai, affichent un gain de 0,8% en juin.
La grande braderie des actions de banques européennes a assez duré, estime Davide Serra, le fondateur d’Algebris, dans une interview au Financial Times. Le secteur offre désormais «une valeur massive» aux investisseurs de long terme. Pour lui, les gérants de fonds sont devenus trop négatifs sur le secteur bancaire. Il indique acquérir des actions de banque européennes pour ses fonds et se dit aussi positif sur certaines obligations bancaires. «Alors que toutes les classes d’actifs sont en hausse de 200-300 %, les banques européennes sont à des plus bas historiques. Les investisseurs ont renoncé». Il ajoute: «pour moi, c’est le moment d’acheter ». Davide Serra explique avoir acquis des « champions nationaux» qui sont plutôt fortement capitalisés comme Santander, BNP Paribas, UniCredit, KBC, ING et Nordea ces derniers mois. Le gérant se dit plus prudent sur l’Allemagne.
Allianz Real Estate, dont les actifs sous gestion s’élèvent à environ 63,5 milliards d’euros, a mobilisé 150 millions de dollars dans un fonds fermé dédié au marché des bureaux indien et géré par le groupe localGodrej pour le compte de plusieurs sociétés du groupe allemand, selon un communiqué publié ce 13 août. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une stratégie qui prévoit d’investir entre 50% et 60% de tous les nouveaux investissements dans l’immobilier dans la région Asie-Pacifique, notamment sur les marchés en croissance rapide de la Chine et de l’Inde. Le nouveau véhicule sera donc géré par le groupe indien Godrej Group et sa société d’investissement Godrej Fund Management. Le fonds Godrej BTC investira en priorité dans des bureaux Premium Grade A dans les grandes métropoles indiennes («Tier 1»). Deux projets sont d’ores et déjà sur les rails: d’une part, 186.000 mètres carrés de bureaux à Mumbai et Gurgaon, d’autre part, 120.000 mètres carrés à Bengaluru en cours d’acquisition. La joint venture sera contrôlée à parts égales entre Allianz, Godrej et une caisse de retraite européenne. Allianz a pour la première fois investi en Inde en 2017 avec la création d’une coentreprise avec Shapoorji Pallonji dédiée au développement de projets de bureaux. En 2018, le groupe allemand s’est engagé dans un projet de développement dans la logistique. «Nous continuons de croire aux perspectives de croissance à long terme de l’économie indienne. Les tendances démographiques et une transparence accrue soutiennent les propriétaires immobiliers ainsi que la demande des investisseurs, notamment dans le secteur des bureaux, idéal pour des investisseurs institutionnels comme Allianz», a commenté Rashabh Desai, directeur Asie-Pacifique d’Allianz Real Estate, cité dans un communiqué.
Selon plusieurs médias espagnols dont El Confidencial, le fonds d’investissement immobilier américain Cain a entamé des négociations exclusives avec Merlin Properties pour lui racheter la gestion d’immeubles debureaux situés dans Madrid et sa banlieue. Cette transaction est évaluée à plus de 200 millions d’euros et serait la première réalisée par Cain en Espagne.
BlackRock s’est emparé d’Authentic Brands, qui détient plusieurs marques sous licence, scellant sa première grande opération de private equity, rapporte le Financial Times. La société de gestion paiera 870 millions de dollars pour une participation de contrôle dans le groupe new yorkais qui détient les droits de marque de Marilyn Monroe, Elvis Presley et Mohammed Ali. Il détient aussi le magazine Sports Illustrated et est l’actionnaire majoritaire de Nice West. L’acquisition intervient quatre mois après que BlackRock ait levé 2,75 milliards de dollars pour Long Term Private Capital, son premier fonds de private equity. La société de gestion a comme objectif de réunir 12 milliards de dollars pour le fonds.
Ils étaient plusieurs investisseurs à vouloir racheter la fintech spécialisée dans les services de paiement Heidelpay. C’est finalement KKR, la société de capital investissement, qui a remporté la mise pour plus de 600 millions d’euros. Cette nouvelle transaction marque l’intérêt toujours plus important des investisseurs pour le secteur des paiements en ligne qui n’en fini plus de lever des fonds. Détenue par Anacap, la start-up allemande était également convoitée par Nordic Capital et EQT Partners, deux spécialistes du private equity, mais aussi Worldline et Nets, deux concurrents d’Heidelpay sur le secteurs des paiements digitaux. Heidelpay offre à ses clients la possibilité d’accepter les paiements en ligne et mobiles. La solutionest utilisée par plus de 30.000 marchands, dont certains mastodontes commeL’Oréal. Avec cette opération, la fintech allemande veutélargir sa clientèle en Europe, et notamment en Allemagne. La société espère générer un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements de 40,5 millions d’euros pour l’exercice en cours.
BlackRock a investi 1,6 milliard d’euros environ par le biais de ses fonds dans Intesa Sanpaolo, rapporte Milano Finanza. Cela lui permet de détenir 5,067 % du capital de la banque italienne. L’opération est intervenue le 1er août, un jour après la publication des comptes relatifs au deuxième trimestre. Désormais, BlackRock est le deuxième actionnaire d’Intesa Sanpaolo derrière la Compagnia San Paolo, qui détient 6,790 % du capital.