Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Blackstone a annoncé que sa division Corporate Private Equity étendait sa présence avec le recrutement d’une nouvelle équipe basée à San Francisco. Ainsi Sachin Bavishi, Senior Managing Director chez BlackStone depuis 2013, s’installera à San Francisco (en provenance de New York) pour diriger et établir la présence de Blackstone Private Equity sur la côte ouest, avec d’autres membres de l'équipe, existants ou nouveaux. Sachin Bavishi est spécialisé sur les investissements dans le secteur des technologies, des médias et des télécommunications (TMT). «Nous soutenons depuis longtemps certaines des entreprises technologiques les plus innovantes du monde. L'établissement d’une présence dédiée à la côte ouest pour notre activité de capital-investissement nous aidera à améliorer encore notre offre pour les équipes de gestion et les entreprises avec lesquelles nous nous associons. Je suis ravi que Sachin Bavishi, l’un de nos investisseurs les plus talentueux, dirige cet effort pour nous.», commente Martin Brand, responsable de North America Private Equity et co-responsable mondial de Technology Investing. Blackstone dispose d’une équipe de 70 personnes à San Francisco spécialisées notamment sur des stratégies de croissance ou des sciences de la vie, parmi d’autres.
Les hedge funds détiennent le plus gros pari contre les obligations gouvernementales italiennes depuis la crise financière, face aux inquiétudes grandissantes concernant la stabilité politique du pays et sa dépendance aux importations de gaz russe, rapporte le Financial Times. La valeur totale des obligations italiennes empruntées par les investisseurs pour parier sur une chute des cours a atteint son plus haut niveau depuis janvier 2008 ce mois-ci, à plus de 39 milliards d’euros, selon des données de S&P Global Market Intelligence.
Les plus grands fonds obligataires à haut rendement d’Asie se tiennent à l'écart du secteur immobilier chinois, écrit Bloomberg, alors que l’aggravation de la crise des liquidités pèse sur la dette. Selon des chiffres de Morningstar, la pondération moyenne des obligations immobilières chinoises dans les fonds à haut rendement asiatiques est tombée à 16 % en juin, contre près de 28 % à la fin de l’année dernière, alors que la baisse des emprunts et la chute des ventes de logements continuent de peser sur le secteur. BlackRock et UBS sont parmi les institutions financières qui se sont le plus allégées dans leur exposition, mais on compte aussi HSBC, Pimco et Fidelity parmi les vendeurs, indique Bloomberg.
Meridiam franchit un nouveau cap dans le secteur des infrastructures numériques. La société de gestion présidée par Thierry Déau s’est associée à Magenta Telekom, une filiale de Deutsche Telekom, pour déployer la fibre optique en Autriche. Le projet, qui cible plus particulièrement les zones rurales mal desservies et les villes de taille moyenne, représente un investissement global de plus d’un milliard d’euros, dont 30% d’equity (soit plus de 300 millions d’euros répartis entre les deux partenaires). Meridiam et son fonds Europe IV (5 milliards d’euros levé en 2021) l’a emporté dans le cadre d’un processus lancé en début d’année par Deutsche Telekom. L’enchère avait notamment impliqué Macquarie et Antin Infrastructure Partners, selon nos informations. Au cours des deux dernières années, Meridiam a investi près de 1,7 milliardd’euros dans les réseaux de fibre optique, et plus particulièrement dans les zones rurales et villes moyennes. Il fut notamment à l’offensive en Allemagne il y a deux ans pour y déployer la fibre auprèsde 120.000 foyers en zone rurale, pour un investissement total de plus de 200 millions d’euros. Une première étape avant d’atteindre plus de 500.000 foyers dans les prochaines années, outre-Rhin. En Autriche, Meridiam avait aussi investi plus de 150 millions d’euros dans le district de Liezen, pour relier 60.000 foyers à l’internet haut débit. Fin 2021, le gérant a également été choisi pour le développement du réseau de fibre optique à Bucarest, soit un investissement de 120 millions d’euros. En Amérique du Nord, il est aussi actif dans la construction d’un réseau de fibre optique devant relier 40.000 foyers dans la région d’Edmonton en Alberta, au Canada. Mais aussi dans l’Indiana, où le réseau devrait couvrir plus de 70.000 foyers et entreprises d’ici les deux prochaines années. Le secteur de la fibre optique est particulièrement porteur pour les fonds d’infrastructure, en raison des multiples projets poussés par les autorités publiques. En Espagne, Telefonica s’est associé cet été au consortium Vauban Infrastructure Partners/Crédit Agricole Assurances (qui prévoit de verser plus d’un milliard d’euros) pour créer une plateforme destinée à commercialiser et déployer un réseau de fibre dans les zones rurales du pays.
L’investisseur en dette distressed Strategic Value Partners (SVP) a pris le contrôle d’un propriétaire de biens immobiliers retail aux Etats-Unis lors d’une transaction approuvée par un juge des faillites l’an dernier, rapporte le Financial Times. Désormais, un groupe d’actionnaires minoritaires du groupe de magasins poursuit en justice SVP, estimant avoir été lésé par le fonds. L’affaire s’inscrit dans le cadre d’une tendance dans l’investissement en dette distressed, dans laquelle les fonds s’emparent des obligations décotées de sociétés en difficulté dans l’espoir d’échanger la position crédit pour un contrôle des actifs lors de la faillite.
L’augmentation de la participation de Warren Buffett dans Occidental Petroleum ne devrait pas être un prélude à une acquisition totale du groupe d’énergie par le milliardaire, écrit The Wall Street Journal. Dans un document officiel vendredi, la Federal Energy Regulatory Commission a annoncé que Berkshire Hathaway avait obtenu l’autorisation d’acquérir jusqu’à 50 % des actions du groupe pétrolier. Cela a alimenté les spéculations selon lesquelles Berkshire pourrait acquérir Occidental. Mais Warren Buffett n’a pas informé la société d’un projet d’acquisition d’une participation de contrôle dans le groupe, selon des sources proches du dossier. Vu l’aversion du milliardaire pour les offres hostiles, il serait étonnant qu’il réalise une acquisition sans sonder d’abord ses dirigeants.
Le groupe de capital investissement a transmis à la banque chypriote une offre de rachat en numéraire de 1,51 europar action, écartée par la banque vendredi. A Londres, où elle est cotée, l’action de la première banque commerciale de l’île a gagné 9% en clôture, après avoir grimpé de plus de 20% en séance. En vertu de la réglementation boursière britannique, Lone Star a désormais jusqu’au 30 septembre pour formuler une offre formelle. Si les fonds d’investissement se tiennent généralement à l’écart du secteur bancaire, Lone Star agit à rebours. Il détient notamment la banque allemande IKB Deutsche Industriebank AG et la banque portugaise Novo Banco SA.
La société suédoise de capital investissement EQT a annoncé faire une offre publique d’achat sur les actions Karo Pharma qu’elle ne détient pas encore. La société de gestion détient actuellement 86% du capital du groupe pharmaceutique à travers sa filiale Karo Intressenter. La valeur globale de l’offre est de 2,23 milliards de couronnes suédoises, soit environ 215 millions d’euros.
Bluebell Capital Partners a rejeté mardi les affirmations de Richemont, dont il est actionnaire, au sujet de l’indépendance de son candidat au conseil d’administration du groupe de luxe. Richemont a demandé lundi à ses actionnaires de voter contre l'élection de Francesco Trapani, ancien directeur de la marque de luxe italienne Bulgari et cofondateur du fonds activiste, lors de l’assemblée générale annuelle du 7 septembre, citant les liens passés du dirigeant avec LVMH. Il manque au conseil d’administration de Richemont un directeur indépendant possédant des «compétences essentielles dans le domaine du luxe» et l’expertise de Francesco Trapani serait un «atout inestimable» pour Richemont, estime Bluebell. Concernant l’implication de Francesco Trapani dans Bluebell, le fonds a précisé qu’il ne représentait plus la société car il a quitté son poste de président à la fin de l’an dernier.
Berkshire Hathaway, la société d’investissement de Warren Buffett, a acheté 3,9 millions d’actions Apple supplémentaires et renforcé ses investissements dans le secteur énergétique au deuxième trimestre, rapporte le Wall Street Journal. Sa participation dans Apple valait 125 milliards de dollars à la fin du mois de juin, d’après une déclaration obligatoire publiée lundi après la clôture de Wall Street. Apple représente environ 40% du portefeuille de titres de Berkshire Hathaway. Le fonds d’investissement a également acquis au deuxième trimestre 22 millions d’actions Occidental Petroleum et 2,3 millions d’actions Chevron, renforçant son grand pari cette année sur l’or noir américain. Il a par ailleurs renforcé, entre autres, sa participation dans le groupe de prêts immobiliers et automobile Ally Financial ainsi que dans Paramount Global. Berkshire a en revanche liquidé ses positions dans Verizon Communications et Royalty Pharma, et réduit sa participation dans General Motors, U.S. Bancorp et Kroger. Il n’a ouvert aucune nouvelle position. Apple, Bank of America, Coca-Cola, Chevron et American Express représentaient environ 69% du portefeuille de Berkshire Hathaway à la fin du mois de juin, selon les documents déposés par le groupe.
Le fonds spéculatif Elliott Management s’est débarrassé de la quasi-totalité de sa position dans la société japonaise SoftBank, dernier signe en date du malaise croissant des investisseurs face aux difficultés du plus grand groupe d’investissement technologique du monde. L’investisseur activiste basé aux États-Unis a mis fin à son pari pluriannuel sur SoftBank en vendant en début d’année la grande majorité de sa participation restante, après avoir acheté jusqu'à 2,5 milliards de dollars dans le groupe, selon des personnes anonymes mais au fait de la transaction, citées par le Financial Times. L’une de ces personnes a déclaré qu’Elliott avait pris cette décision après avoir perdu toute confiance envers le fondateur milliardaire du groupe japonais, Masayoshi Son, et sa capacité à combler l'énorme écart entre la valeur des différentes participations de SoftBank et sa capitalisation boursière.
Le gestionnaire alternatif américain Apollo Global Management et la société sud-coréenne Belstar, spécialisée dans le crédit alternatif, ont annoncé, ce jeudi, le futur établissement d’une joint-venture en Corée du Sud détenue à parité par les deux entités. Cette joint-venture proposera une offre de solutions de crédit privé et a pour vocation de fournir aux grandes entreprises coréennes ainsi qu'à celles de taille moyenne des solutions de capital adossées aux actifs, du prêt d’entreprises et du financement d’acquisitions. Cela, dans l’objectif d’apporter de la liquidité aux emprunteurs qui en manquent aujourd’hui sur le marché coréen. La joint-venture s’inscrit dans le développement de la franchise d’investissement crédit d’Apollo dans la région Asie-Pacifique. Le programme d’investissement déployé en Corée aura pour réceptacle des fonds d’Apollo. Matt Michelini, associé et responsable de l’Asie-Pacifique chez Apollo espère que cette joint venture servira de point d’entrée pour la présence de la firme sur le long terme en Corée du Sud, dit-il dans un communiqué. Le gestionnaire américain compte plus de 10 milliards de dollars d’encours investis dans la région Asie-Pacifique où il compte environ 60 professionnels de l’investissement. La firme gérait environ 515 milliards de dollars d’encours à fin juin 2022 selon ses résultats publiés ce jeudi. Apollo, qui a affiché une perte nette de 2,1 milliards de dollars sur le deuxième trimestre 2022, a collecté 30 milliards de dollars sur la période. Le gestionnaire a également déployé 40 milliards de dollars au deuxième trimestre.
abrdn a prêté 60 millions d’euros pour le compte de son partenaire stratégie Phoenix Group à Società Gasdotti Italia, le deuxième opérateur italien en termes de taille dans le transport du gaz naturel. Il gère un réseau de 1.700 km de gazoducs à haute pression. Le prêt sera utilisé pour refinancer la dette existante, étendre le profil d’échéance de la dette et soutenir de nouveaux investissements.
Robeco a décidé de ne plus exclure les exploitants de centrales nucléaires de ses gammes de fonds Sustainability Focused et Impact Investing, qui représentent respectivement 20 milliards d’euros et 22 milliards d’euros d’encours sur les 201 milliards gérés par la société de gestion. Ce revirement intervient alors que le Parlement européen a décidé le 6 juillet de classer l’énergie nucléaire et le gaz naturel parmi les énergies « vertes » dans la taxonomie européenne. Ce dossier avait fait l’objet de vifs désaccords entre pays membres de l’Union européenne. Des restrictions subsistent toutefois. «Même si les exclusions catégoriques ne sont plus appliquées, nous maintiendrons des restrictions lorsque nous évaluerons l’adéquation d’un exploitant de centrale nucléaire pour un portefeuille. Le cadre ODD propriétaire de Robeco qui porte sur les Objectifs de développement durable sera utilisé pour évaluer avec précision les risques», indique la société de gestion néerlandaise. Robeco justifie sa nouvelle politique par le constat du «rôle crucial» que joue l’énergie nucléaire dans la transition énergétique. «Si l’industrie nucléaire présente toujours des risques importants, avec en tête les accidents potentiels et le problème du stockage en toute sécurité des déchets radioactifs, son principal avantage - des émissions de carbone quasiment nulles - offre une solution pour réduire la dépendance aux énergies fossiles», détaille la société de gestion dans un communiqué. La dynamique de cette industrie est également en train de changer, «car la technologie nucléaire évolue progressivement pour développer des systèmes de production d’électricité plus sûrs et des solutions plus efficaces pour gérer le combustible appauvri», poursuit Robeco. «Dans le même temps, il est de plus en plus urgent de s’attaquer au réchauffement planétaire potentiellement catastrophique causé par la combustion des énergies fossiles, et les risques de sécurité énergétique et de précarité énergétique augmentent, car les ménages ne peuvent plus faire face à la hausse des prix du gaz naturel», conclut la société. Cependant, compte tenu des risques liés à la sécurité nucléaire et aux déchets, Robeco considère l’énergie nucléaire comme une énergie «orange» plutôt que «verte». Les exploitants de centrales nucléaires étaient déjà admis au sein de la gamme de fonds Sustainability Inside (154 milliards d’euros) dont les seuils en matière de durabilité sont plus bas. Robeco continuera d’appliquer cette politique.
Avec Richemont, Bluebell Capital Partners s’est trouvé une nouvelle cible. Le fonds activiste réclame au groupe suisse une modification de sa gouvernance et un poste au sein du conseil d’administration. Il conteste le régime actuel des droits de vote associés aux actions de type A du groupe de luxe, Le propriétaire de Cartier - qui a rendu publique mardi l’initiative du fonds activiste - dispose de 522 millions d’actions A, cotées sur le SIX Swiss Exchange, et autant d’actions B qui ne sont pas cotées. Ces dernières sont en totalité dans les mains de la Compagnie Financière Rupert. Or, si elles ne représentent que 9,1% du capital économique de Richemont, elles offrent à la holding de l’homme d’affaires d’origine sud-africaine, Johann Rupert, un contrôle quasi-total sur le spécialiste du luxe. « La structure de l’actionnariat de Richemont, qui accorde dix fois les droits de vote aux détenteurs d’actions B, semble dépassée par rapport aux pratiques de gouvernance plus modernes », convient Jon Cox, analyste chez Kepler Cheuvreux, interrogé par Reuters. Ce dernier doute cependant du succès de l’initiative de Bluebell. « La structure des actions elle-même signifie que tout changement dans la composition du conseil d’administration sera décidé par Johann Rupert et probablement pas par Bluebell. » S’il n’a pas dévoilé la participation acquise, le fonds londonien ne s’arrête pas là. Il souhaite également que le nombre minimal de représentants au conseil d’administration soit porté à six avec une représentation égale entre porteurs d’actions A et B. Assemblée le 7 septembre Le groupe suisse qui, outre Cartier, contrôle des marques telles que Van Cleef & Arpels, Piaget, Dunhill ou Montblanc, promet que son conseil d’administration « examinera les propositions et communiquera ses recommandations à ce sujet en temps voulu ». Le rendez-vous est d’ores et déjà fixé : les actionnaires de Richemont auront à se prononcer le 7 septembre prochain sur les revendications actionnariales de Bluebell. Cofondé en 2019 à Londres par Guiseppe Bivona et Marco Taricco, Bluebell revendique quelque 250 millions d’euros d’actifs sous gestion. Malgré une force de frappe financière plutôt modeste, il s’est rapidement taillé une réputation d’agitateur dans le domaine de l’activisme actionnarial. Parmi ses cibles en Europe figurent GSK, Glencore, Vestas ou encore Hugo Boss et Lufthansa. Côté français, Vivendi, Danone et plus récemment Saint-Gobain ont fait l’expérience de ses offensives.
Euromoney Institutional Investor quitte la Bourse pour rejoindre l’univers du non coté. Le groupe britannique d’informations financières a accepté de se vendre à un consortium de fonds composé d’Astorg Asset Management et d’Epiris. Cela sur la base de 14,61 livres sterling par action, soit environ 1,6 milliard de livres (1,9 milliard d’euros). L’accord représente donc une prime de 34 % par rapport au cours d’Euromoney du 17 juin, veille de l’annonce de l’opération. A terme, les deux gérants de private equity prévoient de diviser en deux le groupe. L’activité de données sur les prix des matières premières, Fastmarkets, deviendra une structure autonome appartenant à Astorg. Le reste des activités seraquant à lui majoritairement détenupar Epiris. Basé à Londres, Euromoney vend des abonnements à des professionnels de la finance et organise des événements – un segment de marché en convalescence après deux années de Covid-19.
Racheté par Ardian Expansion pour plus de 150 millions d’euros il y a quatre ans, Opteven change de mains. Le groupe lyonnais spécialisé dans l’assistance et la garantie panne mécanique rejoint le portefeuille d’Apax Partners, qui s’est imposé dans le cadre du processus de cession piloté par Rothschild & Co. Le fonds présidé par Eddie Misrahi, conseillé ici par Lazard, valorise ainsi Opteven un peu moins de 400 millions d’euros, selon nos informations. Une offre jugée plus désirable que celle émise par le dernier concurrent en lice, Naxicap Partners. Soumise à l’approbation de l’ACPR, l’opération va permettre à Apax Partners de doper son expertise dans le domaine des services financiers, deux ans après son investissement dans le conseiller en gestion de patrimoine Crystal. 260 millions d’euros de chiffre d’affaires Basé à Villeurbanne, en région lyonnaise, Opteven a une place particulière dans le paysage français de l’assurance. Son business model repose sur deux activités complémentaires: l’assistance et la garantie panne mécanique. Il affiche aujourd’hui une présence dans neuf pays, dont les cinq principaux d’Europe à travers ses filiales basées en France, en Espagne, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie. Pour en arriver là, le groupe a tissé des partenariats avec la plupart des constructeurs automobiles (Volkswagen, Suzuki, FCA, Jaguar…), mais aussi les courtiers, les loueurs longue durée et les banques et assureurs, commercialisant la plupart de ses contrats. Il a aussi largement bénéficié de la hausse des ventes de véhicules d’occasion et de la pénétration toujours plus forte des contrats de financement. Sous l’ère Ardian Expansion, Opteven a renforcé son positionnement auprès de la distribution automobile en rachetant deux spécialistes de la garantie panne mécanique, l’un français et l’autre britannique. Une stratégie qui a abouti à un doublement du chiffre d’affaires du groupe, à 262 millions d’euros en 2021. En parallèle, le nombre de salariés a également doublé, à 850. Avec Apax, auteur d’une levée de 1,6 milliard d’euros l’an dernier, Opteven prévoit de continuer à pousser les feux sur le Vieux Continent. Le groupe ambitionne ainsi de poursuivre sa stratégie de croissance externe.