Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Faiblement corrélés aux rendements des marchés financiers traditionnels, les fonds de microfinance sont appréciés comme stabilisateurs de portefeuille et ont continué à enregistrer des croissances enviables ces dernières années, recelant encore des opportunités durant la phase actuelle de taux d’intérêt bas voire négatifs. Pour Joachim Klement, responsable de la recherche thématique de Credit Suisse à Londres, les fonds de microfinance devraient être en mesure de surperformer cette année ceux du marché monétaire de 1,5%, moyennant une volatilité comparable mais qui correspond à un cinquième seulement de celle des stratégies d’actions dites Maket Neutral, rapporte L’Agefi suisse. Reste que comme pour d’autres classes d’actifs, l’attrait des fonds de microfinance pourrait être amenuisé par le relèvement graduel des taux d’intérêt par la banque centrale des Etats-Unis (FED), attendu à partir du mois de décembre par l'établissement bancaire. Or, à l’instar des placements traditionnels sur le marché monétaire, les placements de microfinance n’assurent qu’une protection limitée contre le risque d’une remontée des taux d’intérêt. Les investisseurs ne devraient par conséquent pas trop se fier à cette protection selon Joachim Klement. Mais d’un autre côté, le lien entre taux US et rendements de microfinance n’est que faiblement déterminé et, par conséquent, d’ampleur variable. D’où l’autre conclusion du spécialiste: les investisseurs ne devraient pas non plus s’inquiéter à l’excès des hausses de taux aux Etats-Unis, mais plutôt se focaliser sur la stabilité de leurs placements dans ce domaine, en veillant à ce qu’ils ne soient pas corrélés avec d’autres classes d’actifs.
Plus de la moitié (54 %) des épargnants particuliers suédois ont changé de fonds dans le cadre de leurs investissements privés ces deux à trois dernières années, montre un sondage réalisé auprès de 1.500 contribuables par TNS Sifo. La tranche d’âge située entre 34 ans et 50 ans a été la plus active, 60 % d’entre eux ayant modifié leur portefeuille de fonds.La raison principalement citée, dans 34 % des cas, est une insatisfaction sur les performances. Les frais ne sont invoqués que par 6 % des investisseurs interrogés. Il ne faut pas pour autant en conclure que les Suédois se désintéressent du niveau des frais, puisque c’est le point le plus fréquemment cité (54 %) comme étant « très important » dans le cas d’un investissement futur dans un fonds, devant le niveau de risque (47 %). L’historique de performance n’est mentionné que dans 27 % des cas.Actuellement, 77 % des Suédois se disent satisfait de la manière dont leur épargne est placée. Les motifs d’insatisfaction sont là encore la performance.L’étude montre enfin qu’un tiers des investisseurs suédois choisissent eux-mêmes leurs fonds. Toutefois, ils sont 54 % à se fier aux recommandations d’un conseiller ou d’un courtier, tandis que 24 % s’appuient sur la famille ou les amis.
Le gestionnaire d’actifs Aberdeen Asset Management (Aberdeen AM) a annoncé l’acquisition d’un « retail park » (parc d’activités commerciales) à Raismes près de Valenciennes auprès de la société Polygone. Cette opération a été réalisée dans le cadre d’une gestion sous mandat pour le compte d’un investisseur institutionnel nord-américain, dont le nom n’a pas été dévoilé. Ce « retail park » d’une superficie de 9.819 m² a été développé par Polygone, groupe de promotion du nord de la France.
A l’approche de la fin de l’année, des perspectives qui semblaient encore lointaines il y a quelques mois deviennent beaucoup plus présentes dans le raisonnement des investisseurs. Il est de plus en plus probable que la Réserve fédérale relève ses taux directeurs avant la fin de l’année alors que la Banque du Japon et la Banque centrale européenne font savoir que la politique monétaire a peut-être touché ses limites lorsqu’il s’agit de favoriser la reprise de la croissance économique. Cette évolution des perspectives a guidé, voire dicté, le comportement des investisseurs. Durant la semaine au 19 octobre, les fonds immobiliers ont ainsi enregistré une décollecte de 1 milliard de dollars au niveau mondial, la plus élevée des 13 dernières semaines tandis que les stratégies indexées sur l’inflation, les fameux TIPS, attiraient 0,4 milliard de dollars, selon l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch qui reprend des données communiquées par le spécialiste de l'évolution des flux dans le monde EPFR Global. Les fonds d’obligations municipales ont subi des sorties nettes de 0,2 milliard de dollars après 55 semaines consécutives de collecte nette.Toutes catégories confondues, les fonds obligataires ont terminé la semaine sur une collecte nette de 2,7 milliards de dollars, avec des souscriptions nettes de 0,6 milliard de dollars dans les fonds de dette émergente mais de seulement 0,1 milliard de dollars dans les fonds d’obligations high yield.Du côté des actions, la semaine se solde par une décollecte nette de 3,9 milliards de dollars. Les fonds investis dans les actions émergentes ont certes encore attiré 1 milliard de dollars mais les fonds d’actions américaines ont subi des rachats nets pour plus de 5 milliards de dollars. Et dans la continuité des semaines précédentes, les fonds d’actions européennes affichent des sorties nettes de 1,6 milliard de dollars. Les fonds d’actions britanniques notamment ont subi des sorties nettes de plus de 500 millions de dollars, les investisseurs étant de plus en plus nombreux à prévoir un «hard Brexit».
Les entreprises domiciliées dans la zone euro et en particulier dans les pays nordiques ont tendance à avoir une forte performance relative ESG par rapport aux autres zones géographique, selon une étude réalisée par Morningstar et portant sur 35 pays (1). Les pays des marchés émergents et en particulier en Asie ont tendance à avoir des scores inférieurs dans l’ensemble ainsi que sur chacun des trois piliers (environnement, social, gouvernance).La France affiche l’une des notes ESG les plus élevées (64,8) et se classe quatrième sur 35 pays derrière le Danemark (69), le Portugal (67,9) et les Pays-Bas (65,7). Les mauvais élèves sont la Chine (43,6), l’Indonésie (45,6) et la Russie (45,8). Sur le critère de l’environnement uniquement, les sociétés françaises arrivent en cinquième position sur 35 avec une note de 63,4. L’Indonésie, la Malaisie et la Chine font partie des pays les plus mal notés sur ce thème. Sur le seul critère social, la France se classe en quatrième position, avec une note de 65,1. Sur le critère de la gouvernance, la France rétrograde en douzième position avec une note de 58,2. De nombreux pays européens, et notamment les pays nordiques, réalisent des scores bien meilleurs dans ce domaine.(1) Morningstar a calculé les scores ESG de 35 pays à partir des notations ESG des sociétés cotées dans ces différents pays et représentant plus de 90% de la capitalisation boursière mondiale
La société Oxatis, spécialiste des solutions de e-commerce en Cloud en Europe, a annoncé une levée de fonds de 5 millions d’euros auprès d’investisseurs privés conseillés par Arkea Capital et de ses investisseurs actuels Omnes Capital et A plus Finance. Cette levée de fonds devrait permettre à Oxatis de poursuivre son développement au cours des prochaines années. «Nous avons un objectif ambitieux, quadrupler notre chiffre d’affaires dans les cinq prochaines années grâce à la qualité de notre solution, le renforcement de nos actions commerciales, et une stratégie internationale dans les quatre pays où nous opérons : France, Angleterre, Espagne, Italie», précise Marc Schillari, président du directoire d’Oxatis, cité dans un communiqué.
ContentSquare, société française spécialisée dans les données sur l’expérience utilisateur, annonce avoir levé 20 millions d’euros auprès de Highland Europe. « En 4 ans, notre chiffre d’affaires a été multiplié par 20 et nos effectifs ont doublé chaque année pour atteindre 110 personnes aujourd’hui. (...). Cette levée de fonds confirme la pertinence de ContentSquare sur le marché. La solidité de notre modèle va nous permette de se déployer à grande vitesse et sur tous les continents », commente dans un communiqué Jonathan Cherki, fondateur et CEO de ContentSquare. Créée en 2012 par l’américain Highland Capital Partners, Highland Europe investit dans des sociétés technologiques européennes en phase de croissance sur les marchés de l’internet, du mobile et du logiciel. Elle gère environ 580 millions d’euros d’actifs à travers deux fonds. Highland Europe est basé à Londres et à Genève. Son portefeuille actuel comprend notamment MatchesFashion.com, GetYourGuide, WeTransfer, NEXThink et Malwarebytes.
Quatre-vingt-dix pour cent des gestionnaires de hedge funds affirment investir dans la technologie afin d’améliorer les contrôles et la conformité, montre une étude de KPMG International, l’Alternative Investment Management Association (AIMA) et la Managed Funds Association (MFA) réalisée auprès de 100 gérants de hedge funds représentant environ 300 milliards de dollars d’encours sous gestion. 88 % d’entre eux citent l’efficience comme raison principale de leurs investissements.« Les gérants de hedge funds s’efforcent clairement d’être innovants - dans le front, le middle et le back office - afin de s’assurer qu’ils restent compétitifs », commente Robert Mirsky, le responsable global des hedge funds de KPMG.Par ailleurs, 58 % des gérants indiquent que l’intelligence artificielle et le « machine learning » auront un impact « moyen à élevé » sur le secteur sur les cinq prochaines années. 74 % d’entre eux pensent que les technologies de trading automatique auront au moins « un certain impact » sur les rendements des hedge funds dans les années à venir. Presque tous (94 %) estiment que la technologie aura un impact sur la concurrence sur les 5 ans. Pour l’heure, 32 % des gérants de hedge funds interrogés utilisent déjà de l’analyse prédictive pour découvrir de nouvelles tendances et de nouvelles opportunités. Toutefois, 42 % (principalement les petits fonds) ne sont pas sûrs de la valeur apportée par ces techniques et se contentent d’étudier le secteur et 27 % affirment qu’ils ne pensent pas que l’analyse prédictive jouera un rôle dans leur stratégie de trading.
Leonardo-Finmeccanica a annoncé jeudi qu’il allait doubler à 28% sa participation dans le spécialiste des moteurs de fusée Avio avant la cotation de celui-ci à la Bourse de Milan, le premier investissement du groupe d’aéronautique et de défense italien après la restructuration décidée par son administrateur délégué, Mauro Moretti. Cette montée au capital coûtera à Leonardo 43 millions d’euros, ce qui englobe également une injection de fonds dans Avio, selon une source financière.
La gestion quantitative tient manifestement le haut du pavé chez Credit Suisse. Le hedge fund quantitatif Qube, piloté par Pierre-Yves Morlat, vient de prendre son envol et affiche d’ores et déjà un encours de 800 millions de dollars, ont indiqué à Business Insider des sources proches de la transaction. Début octobre, les actifs sous gestion du fonds s'élevaient à seulement 375 millions de dollars.Un second fonds quantitatif de Credit Suisse, QT, pourrait être lancé dans le courant du premier trimestre 2017, selon ces mêmes sources. Ce fonds, géré par Nick Branca à New York, a un objectif de taille de 600 millions de dollars. Les deux stratégies devraient totaliser quelque 1,8 milliard de dollars début 2017.
Les investisseurs sont sur les nerfs un peu partout dans le monde. Le dernier sondage BofA Merrill Lynch («Fund Manager Survey») montre que l’aversion au risque, déjà à des niveaux élevés, est en train de repartir à la hausse. Les poches de cash sont passées de 5,5% en septembre à 5,8% en octobre, un niveau observé récemment en juillet 2016 au lendemain du référendum sur le Brexit ou encore à l’automne 2001, selon le sondage réalisé entre les 7 et 13 octobre auprès d’un échantillon de 213 participants représentant des actifs sous gestion cumulés de 563 milliards de dollars.A l’origine de cette nouvelle poussée de fièvre, les craintes d’un démantèlement de l’Europe, le spectre d’une crise obligataire ou encore l'éventualité d’une victoire républicaine aux élections américaines. Les prévisions d’inflation sont à leur plus haut niveau depuis 16 mois et le sentiment que les valorisations des obligations et des actions des marchés développés sont à des niveaux très élevés ont incité les investisseurs à revenir sur les matières premières. Pour la première fois depuis décembre 2012, les investisseurs ne sont plus sous-pondérés sur la classe d’actifs. Les surpondérations sur les actions émergentes sont passées de 24% le mois dernier à 31% début octobre, leur plus haut niveau en trois ans et demi. Les allocations dédiées aux actions américaines et à celles de la zone euro sont inchangées d’un mois sur l’autre alors que les actions britanniques sont sous-pondérées par 27% des investisseurs contre 24% précédemment.
AEW, le gestionnaire d’actifs immobiliers filiale de Natixis Global Asset Management, a annoncé, mardi 18 octobre, l’acquisition pour le compte du fonds City Retail d’un actif de commerce « prime » dans le centre de Rome, en Italie. Cet actif de commerce de 316 m² a été acquis auprès d’un vendeur privé dont le nom n’a pas été dévoilé. Le montant de la transaction n’a pas non plus été divulgué. Il s’agit de la première acquisition en Italie réalisée par City Retail, un fonds d’investissement lancé en novembre 2015 qui a levé 215 millions d’euros de capitaux auprès de différents investisseurs institutionnels. « A terme, City Retail cible une levée de capitaux de plus de 400 millions d’euros, indique AEW dans un communiqué. Avec un ratio LTV (« loan to value » ou ratio d’endettement) maximum de 50%, le fonds disposera donc d’une capacité totale d’investissement de plus de 800 millions d’euros. » Cette nouvelle opération porte à cinq le nombre d’actifs détenus. Ils sont situés à Copenhague, Madrid et Rome.
La start-up française Orson.io a levé 1,4 million d’euros auprès de la BPI (400.000 euros) et de Sarbacane Software (1 million). L’entreprise, créée en 2012, développe une application pour permettre aux entreprises de créer de façon autonome un site optimisé sur tous types de support (responsive design). Ce premier tour de table va lui permettre d’accélérer la commercialisation de ses services et de prendre une place de leader en France et en Europe.
Les fonds d’actions américaines ont encore subi des sorties nettes au mois de septembre, pour un montant de 23,6 milliards de dollars, légèrement inférieur à la décollecte observée le mois précédent (25,4 milliards de dollars), selon des statistiques communiquées par Morningstar. Du côté de la gestion passive en revanche, les fonds d’actions américaines affichent des entrées nettes de 19,3 milliards de dollars contre 16,4 milliards de dollars en août.Les fonds d’obligations fiscalisées ont été les plus recherchés en septembre avec une collecte nette de 10,4 milliards de dollars du côté des fonds gérés activement et 12,9 milliards de dollars pour les fonds passifs. Parmi les dix premiers distributeurs, tous ont subi des sorties nettes dans leurs fonds gérés activement, à l’exception notable de Vanguard et State Street, qui passent pourtant pour des spécialistes de la gestion passive. Vanguard reste en tête des fournisseurs de produits passifs, avec une collecte de près de 21 milliards de dollars. State Street, avec seulement 1,5 milliard de dollars d’entrées nettes, se retrouve en quatrième position derrière Vanguard, iShares et Fidelity.
Dans son baromètre du mois d’octobre, Pictet AM indique avoir abaissé de «sous-pondéré» à «neutre» l’exposition aux actions mondiales. La société de gestion cite comme justification l’intensification des risques politiques et économiques avec les élections présidentielles américaines, les turbulences secouant le secteur bancaire européen, le référendum en Italie et le relèvement des taux de la banque centrale américaine.Les actions émergentes ont été ramenées à une exposition neutre après avoir été surpondérées. «Les flux vers la classe d’actifs ont été massifs au cours de l’année et les valorisations sont revenues à des niveaux raisonnables. De plus, la hausse des taux de la Fed constitue un danger pour la classe d’actifs», note Frédéric Rollin, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet AM En termes sectoriels, la société de gestion indique avoir renforcé son exposition à la santé. «Le secteur a été délaissé par le marché à la suite des déclarations d’Hillary Clinton promettant de contrôler le prix des médicaments. Les valorisations nous semblent avoir atteint des points bas, et le secteur constitue une excellente couverture contre une victoire potentielle de Donald Trump», relève le conseiller en stratégie d’investissement.Enfin, Pictet AM a adopté un positionnement plus prudent à l'égard des emprunts d’entreprise européennes. «Les achats d’obligations de la BCE ont entraîné les valorisations à des niveaux extrêmes, le volume d’émissions sur le marché primaire est élevé, laissant craindre un excès d’offre, et les inquiétudes face au système bancaire européen risquent de peser durablement sur ce marché», explique le communiqué.
La société de gestion Kaltchuga Capital Management, spécialisée sur lesactions russes, retrouve des couleurs. Non seulement parce que ses encours repartent légèrement à la hausse mais aussi parce que ses responsables estiment que les investisseurs, trop obnubilés par les risques géopolitiques, devraient s’intéresser davantage au marché russe mais également au marché ukrainien.« La plupart des indicateurs russes sont au vert », a souligné à NewsManagers Alexandre Starinsky, responsable de la recherche chez Kaltchuga, le 17 octobre à Paris. Il faut dire que l’économie russe a subi des ajustements drastiques au cours des toutes dernières années, avec un PIB divisé par deux, une monnaie qui a perdu la moitié de sa valeur mais aussi une dette extérieure qui ne représente plus que 40% du PIB. Et dans ce contexte, les entreprises russes ont aussi nettoyé leurs comptes tout en se rapprochant des pratiques occidentales en matière de gouvernement d’entreprise.Du côté de l’Ukraine, la situation reste plus tendue sur le plan économique mais Alexandre Starinsky estime que ce marché, soutenu par le FMI et qui s’est déjà bien réformé, présente des opportunités certaines, pour un investisseur averti. Kaltchuga s’est installé à Kiev avec un partenaire ukrainien depuis environ dix-huit mois pour étudier les possibilités d’investissement. De son point de vue, il devrait être possible de monter un fonds mêlant du souverain, qui dégage un rendement de quelque 8%, quelques titres d’entreprises de bonne qualité avec un objectif de rendement de l’ordre de 10%, tout en installant des instruments en monnaie locale. Il existe également des possibilités du côté des « distressed assets », quelque 20 milliards de dollars, et des éventuelles privatisations. De quoi monter par exemple un club deal pouvant déboucher sur un fonds de private equity.En attendant, les actifs sous gestion de Kaltchuga s’élèvent à environ 45 millions de dollars, dont 36 millions dans la stratégie dédiée aux actions russes, après avoir culminé à près de 400 millions de dollars. Le rebond est difficile mais Starinsky se montre très optimiste, d’autant plus que la société a développé depuis plusieurs années une activité pour compte propre dans l’immobilier. Une expertise qui pourrait également être ouverte à des investisseurs extérieurs dans le cadre de nouveaux projets…
Les fonds de pension, les fonds de dotation, les plans de retraite 401(k) et les investisseurs particuliers se ruent sur les fonds gérés passivement, observe le Wall Street Journal dans le cadre d’un dossier consacré à la gestion passive. Les «stock pickers», archétypes du Wall Street du 20ème siècle, sont mis de côté. Sur les trois ans à fin août, les investisseurs ont investi près de 1.300 milliards de dollars dans des fonds passifs et des ETF, tout en retirant 250 milliards de dollars des fonds gérés activement. Même si 66 % des actifs des fonds et ETF restent activement investis, selon Morningstar, ces chiffres sont en recul de 84 % sur 10 ans et diminuent vite. La performance est le moteur de cette croissance. Sur la décennie au 30 juin, entre 71 % et 93 % des fonds en actions américaines ont soit fermé ou sous performé les fonds indiciels qu’ils essaient de battre, selon Morningstar. En outre, les frais des fonds indiciels ne représentent qu’une fraction de ceux facturés par les fonds actifs, parfois 1/30ème ou moins. Les plans 401(k) promus par les employeurs ont 25 % de leurs actifs dans des fonds indiciels, contre 19 % en 2012, selon Callan Associates. Les fonds de pension publics avaient 60 % de leurs allocations en actions américaines en fonds indiciels en 2015, contre 38 % en 2012, selon Greenwich Associates. Au sein des fonds de dotation et fondations, la part des fonds indiciels a augmenté à 63 %, contre 40 % sur la même période.
La Deutsche Bank a salué dans un communiqué la décision du Green Climate Fund (GCF) d’investir dans un premier temps 78,4 millions de dollars dans le fonds de Deutsche Asset Management dédié à l’accès aux énergies renouvelables en Afrique. Le GCF a été mis en place par 194 pays avec l’objectif de limiter ou de réduire les émissions de gaz à effet de serre."En tant que première banque commerciale accréditée par le Green Climate Fund, nous sommes très heureux que le board du GCF ait décidé de devenir l’investisseur de référence de notre Universal Green Energy Access Program (UGEAP) pour l’Afrique», déclare Nicolas Moreau, patron de Deutsche Asset Management et membre du comité directeur de Deutsche Bank AG.L’investissement du Green Climate Fund permettra à la division Sustainable Investments au sein de Deutsche AM qui gère les actifs environnementaux et sociaux, de lever 300 millions de dollars au total. Ce montant sera investi dans une première phase au Bénin, au Kenya, en Namibie, au Nigeria et en Tanzanie. Dans une deuxième phase, le fonds sera déployé dans d’autres pays subsahariens et visera une taille de 500 millions de dollars.
Dans un environnement où la plupart des grandes classes d’actifs s’avèrent de plus en plus corrélées, les fonds de placement à structure fermée, couvrant les petites et micro capitalisations, l’immobilier ou encore les crédits spéciaux et émergents, semblent avoir actuellement toute leur place dans les portefeuilles, estime L’Agefi suisse. Fin septembre, les closed-end funds (CEF) enregistraient selon le fournisseur de classements Lipper Alpha un rendement moyen de plus de 10% depuis le début de l’année . Soit près de trois fois la performance du marché actions américain sur cette période, et contre une perte de 8% s’agissant de l’indice Euro Stoxx 50. Il s’agit aussi du septième mois consécutif de rendements positifs pour ce type de structure. Depuis début janvier, les CEF en actions ont enregistré un rendement de plus de 11%, tandis que les fonds fermés obligataires font valoir 9%. Même le mois dernier, quand le marché était globalement en baisse, les CEF aussi bien exposés aux actions qu’aux obligations sont restés en territoire positif.