Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
La désaffection pour les actions américaines reste tenace mais pour la première fois depuis près de deux mois, les fonds d’actions européennes ont subi des sorties nettes, pour un montant de 200 millions de dollars, selon l’étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch qui reprend des données du spécialiste de l’évolution des flux dans les grandes sociétés de gestion internationales EPFR. Plusieurs facteurs ont contribué à ce retournement de tendance : les résistances en France au programme de réformes du président Macron, les préoccupations liées à la vigueur de l’euro et à son impact sur la compétitivité des produits de la zone à l’exportation et, last but not least, l’approche des élections allemandes. Les fonds dédiés aux actions américaines ont encore subi des rachats nets de 2,6 milliards de dollars, enregistrant ainsi une dixième semaine de décollecte, la plus longue des treize dernières années. Depuis fin juin, les investisseurs ont réduit de 30 milliards de dollars leur exposition aux fonds d’actions américaines alors qu’ils ont investi 36 milliards dans les fonds d’actions japonaises, européennes et émergentes. Les fonds spécialisés sur les actions japonaises ont encore engrangé un peu plus de 3 milliards de dollars, enregistrant ainsi leur plus forte collecte hebdomadaire en 21 semaines, tandis que les fonds d’actions émergentes ont renoué avec la collecte pour un montant de 200 millions de dollars. Du côté obligataire, les fonds d’obligations en catégorie d’investissement (« investment grade ») gardent la faveur des investisseurs avec des entrées nettes de 5 milliards de dollars et une trente cinquième semaine de flux nets positifs. Les fonds d’obligations émergentes ont affiché une collecte de 1,9 milliard de dollars tandis que les fonds d’obligations high yield subissaient une deuxième semaine consécutive de sorties nettes pour un montant de 2,2 milliards de dollars. Au total, les fonds obligataires ont collecté sur la semaine 5,5 milliards de dollars, les fonds actions 3,1 milliards de dollars et les fonds spécialisés sur les métaux précieux 200 millions de dollars.
Les investisseurs fortunés en Asie maintiennent d’énormes poches obligataires dans leurs portefeuilles malgré la très bonne tenue des marchés actions, ont indiqué des banquiers privés au site spécialisé Asian Investor. « Nous avons observé quelques mouvements de l’obligataire vers les actions, mais ils n’ont pas été considérables, et la majorité des investisseurs sont encore dans l’obligataire », a ainsi déclaré Tuan Huynh, responsable des investissements (CIO) et responsable de la gestion de fortune discrétionnaire pour la région Asie-Pacifique chez Deutsche Wealth Management.Les poches obligataires chez cette clientèle asiatique fortunée représentent souvent au moins 50% des portefeuilles, selon les professionnels du secteur. Dans un environnement où l’indice MSCI Emerging Markets a progressé de 35% depuis le début de l’année jusqu’au 31 juillet. L’indice MSCI AC Asia ex-Japan affiche même un gain de 29% sur la même période.
Partners Group a annoncé ce 24 août l’acquisition auprès des filiales de Leonard Green & Partners du prestataire de services industriels United States Infrastructure Corporation (USIC). L’acquisition est réalisée pour le compte de clients, a précisé le gestionnaire d’actifs jeudi. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été divulguées. Fondé en 2008, USIC est spécialisé dans les travaux souterrains, notamment la maintenance des tuyaux et des câbles. Ses clients proviennent du secteur public aux Etats-Unis et au Canada. Le groupe basé à Indianapolis, dans le Midwest, emploie plus de 7500 techniciens et compte actuellement plus de 1000 clients, précise le communiqué.Lorsque la transaction sera finalisée, après approbation des autorités compétentes, Partners Group appuiera la direction d’USIC pour accroître les activités. Des investissements dans la technologie et la gestion de données seront notamment réalisés, ainsi que l’extension de l’offre de services sur des marchés adjacents. Des acquisitions ciblées sont également envisagées pour soutenir la croissance.
Les investissements des secteurs du private equity et du capital risque dans des sociétés basées en Europe centrale et de l’Est se sont élevés l’an dernier à 1,6 milliard d’euros, leur plus haut niveau depuis 2009, selon des statistiques communiquées par Invest Europe, l’association européenne des professionnels du capital investissement et du capital risque. Les principales destinations de ces investissements ont été la Pologne, devant la République tchèque, la Lithuanie, la Roumanie et la Hongrie. Le secteur le plus recherché a été les services et les biens de consommation, représentant 23% du total, juste devant les technologies de l’information et de la communication (22%). Les levées n’ont pas été en reste puisqu’elles affichent une progression de 62% d’une année sur l’autre à 621 millions d’euros en 2016, grâce notamment au retour de grands gestionnaires de fonds. Les investisseurs européens hors Europe centrale et de l’Est ont représenté 58% des capitaux levés, tandis que les levées de fonds émanant d’investisseurs hors d’Europe ont été multipliés par presque neuf, en raison notamment de l’intérêt des intervenants des Etats-Unis. Les investisseurs privés de long terme ont contribué à hauteur de 43% aux levées de fonds, dont 27% pour les fonds de fonds et 16% pour les fonds de pension.Le nombre de sorties a atteint le niveau record de 112 en 2016, notamment du côté des sociétés financées par du capital risque. La vente à une autre société de capital investissement (marché secondaire) a été la voie de sortie la plus utilisée, avec un montant de 476 millions d’euros représentant 46% de la valeur totale des sorties.
WeWork a annoncé hier avoir reçu du conglomérat japonais Softbank et du fonds technologique Vision Fund un investissement supplémentaire de trois milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) qui doit permettre à la start-up américaine d’espaces de travail partagés d’accélérer son développement mondial. Dans un communiqué, cette dernière précise que Softbank achètera aussi bien des nouveaux titres que des actions existantes de sa maison mère. Softbank avait déjà investi 1,4 milliard de dollars dans WeWork pour favoriser le développement du groupe en Chine, au Japon, en Corée du Sud et ailleurs en Asie.
Ray Dalio, le fondateur de Bridgewater, le principal hedge fund au monde avec environ 150 milliards de dollars, adopte une approche plus défensive, inquiet que le drame politique qui se joue à Washington puisse pénaliser la capacité du gouvernement à fonctionner et peser sur des marchés financiers déjà bancals, rapporte le Financial Times. Le gérant, qui était initialement optimiste concernant l’impact de l’agenda politique de Donald Trump, a écrit lundi que les divisions à Washington signifiaient que « les conflits se sont intensifiés au point où un combat à mort est plus probable qu’une réconciliation ». Il indique que Bridgewater « réduit ses risques ».
Union Investment a cédé cinq actifs de bureaux à proximité de l’aéroport international de Bruxelles, détenus dans son fonds immobilier ouvert Unilmmo: Europa. Les cinq propriétés sont situées dans le parc d’entreprise Corporate Village et offrent un espace total d’environ 64 000 m². L’acheteur est le gestionnaire de fonds australien RF Capital, qui a réalisé cette acquisition pour le compte de l’un de ses fonds.Suite à la vente du portefeuille Corporate Village d’Unilmmo: Europa, Union Investment continue de détenir six immeubles commerciaux à Bruxelles d’une valeur totale de quelque 230 millions d’euros, incluant quatre immeubles de bureaux, un hôtel Radisson Blu Royal et un Motel One.
Après presque six mois d’une prépondérance des flux nets positifs, les fonds émergents, actions comme obligations, ont enregistré leurs premières sorties nettes durant la semaine au 16 août. La joute verbale entre les Etats-Unis et la Corée du Nord et la crainte d’un durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale ont incité les investisseurs à réduire leur exposition aux pays émergents et plus généralement à se tenir à l'écart des actifs jugés les plus risqués.Toutes zones géographiques confondues, les fonds actions ont ainsi terminé la semaine au 16 août sur des sorties nettes de 1,3 milliard de dollars, selon l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch qui reprend des données du spécialiste de l'évolution des flux dans le monde EPFR Global. Les fonds d’actions émergentes notamment ont subi des dégagements à hauteur de 1,6 milliard de dollars, les premiers depuis 22 semaines et les plus élevés en 33 semaines. Les fonds d’actions américaines ont affiché des retraits pour un montant de 4 milliards de dollars, enregistrant ainsi une neuvième semaine consécutive de sorties nettes. En revanche, les fonds dédiés aux actions japonaises ont marqué une collecte nette de 2,5 milliards de dollars, la plus importante des vingt dernières semaines tandis que les fonds d’actions européennes attiraient encore 0,5 milliard de dollars. Du côté des obligations, les fonds dans leur ensemble ont enregistré une collecte nette de 3,5 milliards de dollars. Mais les investisseurs ont privilégié les fonds d’obligations en catégorie d’investissement («investment grade») qui ont ainsi engrangé près de 5 milliards de dollars. En revanche, les fonds d’obligations high yield ont subi des sorties nettes de 2,3 milliards de dollars, les plus importantes des 22 dernières semaines. Et les fonds d’obligations émergentes ont affiché des sorties nettes de 0,1 milliard de dollars, les premières depuis 29 semaines.
Dans un monde ou les start-up sont devenues omniprésentes, une nouvelle classe d’actifs émerge, les fonds de recherches d’investissement ou «search funds», rapporte Le Temps. Cette forme d’investissement alternatif s’articule en deux temps. Au départ, l’animateur du search fund rassemble un consortium d’investisseurs convaincus de le suivre dans la recherche et l’éventuel achat d’une entreprise. Les investisseurs prennent à leur charge le financement de la recherche pour une durée limitée. Lorsque la cible a été identifiée et la négociation est proche d’aboutir, l’animateur fait un appel de fonds auprès de son pool d’investisseurs. Une fois l’acquisition finalisée, les animateurs du search fund ont quelques années pour faire monter l’entreprise en puissance dans le but de la revendre à un multiple de son prix d’achat.Les entreprises cibles sont typiquement des PME établies, ayant plusieurs années d’existence et un chiffre d’affaires récurrent, opérant la plupart du temps dans des industries peu cycliques. Par rapport à une start-up, une PME offre une visibilité dans tous ses aspects: produit, valeur ajoutée, bilan, cash-flow etc. Par rapport au private equity, un search fund nécessite une mise de départ moins importante (quelques centaines de milliers de dollars), ce qui peut se révéler attractif pour des investisseurs individuels. Aux Etats-Unis, où le modèle est de plus en plus populaire (on y compte 258 de ces véhicules contre 45 dans le reste du monde, dont une dizaine en Europe), la moyenne d’âge des entrepreneurs actifs dans un search fund est de 32 ans. Les chiffres disponibles aux Etats-Unis illustrent des retours sur investissement impressionnants – en moyenne un rendement (ROI) de 8,4 fois et un taux de rendement interne (IRR) de 37%. Dans le reste du monde, où les données sont plus rares, les rendements sont similaires.
Union Investment, Erste et Acadian ont banni les investissements dans des constructeurs automobiles allemands dans certains de leurs fonds, après l’annonce de présomptions de collusion dans le secteur, rapporte le Financial Times. Union Investment, la troisième société de gestion allemande avec plus de 300 milliards d’euros d’actifs sous gestion, s’interdit d’investir dans Daimler pour sa gamme de fonds durable représentant 30 milliards d’euros, en raison de l’augmentation des risques de plaintes. Ses fonds durables ne peuvent pas non plus investir dans VW.
La société d’investissement suisse HBM Healthcare Investments est entrée à hauteur de 5,35% du capital de Nicox à l’occasion de l’augmentation de capital lancée par la biotech française, a indiqué le 18 août l’Autorité des marchés financiers (AMF). Nicox avait annoncé le 15 août une augmentation de capital de 26,25 millions d’euros réservée à une catégorie spécifique d’investisseurs, afin de financer notamment ses programmes de recherche et de développement de candidats-médicaments.
La Française Real Estate Partners International a acquis, pour le compte de deux SCPI (Sociétés Civiles de Placements Immobiliers) de La Française, un immeuble de bureaux de six étages auprès de Deutsche Asset Management. L’actif est situé au 53 Ferdinand-Happ-Strasse dans le quartier mixte du East End, l’un des plus dynamiques de la ville de Francfort-sur-le-Main. L’implantation récente de la Banque Centrale Européenne, qui y a pris ses quartiers en 2010, a attiré de nombreux autres grands locataires dont des fintechs et des prestataires de services.Le montant de l’opération n’a pas été divulgué.
La Banque Clerc, qui avait lancé fin 2016 une Solution de placement pour bénéficier d’une gestion de fortune professionnelle à compter d’un encours de 10.000 francs, propose désormais une nouvelle solution de placement sous le label «Solution de Placement Durable», la clientèle étant de plus en plus intéressée par des investissements dans des entreprises respectueuses des ressources planétaires et conscientes de leur responsabilité sociale et sociétale. Fin juillet 2017, les investissements de la clientèle dans la Solution de placement s'élevaient à 290 millions de francs.La nouvelle solution permet elle aussi un investissement à compter de 10.000 francs aux mêmes conditions que les solutions traditionnelles. Alors que la gestion de placements durables est plus onéreuse du fait notamment de la recherche approfondie et des clarifications qu’elle induit. «La Banque Cler souligne de la sorte toute l’importance du développement durable dans son orientation stratégique», indique un communiqué.
Deutsche Asset Management (Deutsche AM) a annoncé ce 16 août avoir accordé un crédit mezzanine de 45 millions d’euros à Ares Management pour le développement de deux centres de marques situés à Troyes et Roubaix. Un financement structuré dont l’objectif est de soutenir le développement d’Ares Management sur des actifs haute qualité, précise un communiqué.
Les investisseurs dans le monde restent optimistes mais prudents. Globalement, ils maintiennent des poches de liquidités de 4,9%, au-dessus de la moyenne de 4,5% observée au cours des dix dernières années et en Europe, le cash a atteint le niveau record de 5,3%, un niveau jamais vu depuis mars 2003, selon le dernier Fund Manager Survey de Bank of America Merrill Lynch réalisé entre les 4 et 10 août auprès d’un échantillon de 202 participants cumulant 587 milliards de dollars d’actifs sous gestion.Ce maintien d’un matelas considérable de liquidités n’a toutefois pas déclenché de signal de vente, relève l’enquête qui indique aussi que les investisseurs ne sont plus que 33% en net à prévoir une amélioration des bénéfices au cours des douze prochains mois, soit une détérioration de 25 points de pourcentage par rapport au mois de janvier et le plus bas niveau observé depuis novembre 2015. Une nouvelle détérioration de cet indicateur pourrait entraîner des arbitrages chez les investisseurs, estime Michael Harnett, stratégiste en chef chez BofA Merrill Lynch. Cela dit, l’optimisme reste de mise, un pourcentage record de 42% des investisseurs, soit une amélioration de 6 points par rapport à la dernière enquête, prévoyant une croissance au-dessus de la tendance et une inflation moins forte que prévu. Près de la moitié des investisseurs (49%) seraient très surpris d’assister à une récession dans les six prochains mois mais 46% d’entre eux estiment que les marchés actions sont surévalués.
Blackstone a commencé à lever des capitaux pour son premier fonds immobilier paneuropéen core-plus, rapporte le site spécialisé IPE. Blackstone s’est refusé à tout commentaire mais il s’agirait de lever des fonds pour le Blackstone Property Partners Europe, selon des sources proches du secteur ainsi que d’un investisseur potentiel, précise IPE. Le nouveau fonds devrait mettre en oeuvre une stratégie similaire à celle du fonds immobilier de même type dédié au marché américain lancé il y a trois ans. Ce fonds affiche des actifs sous gestion de 14,1 milliards de dollars, selon les dernières données disponibles. Il a dégagé un taux de rendement interne de 12%.
Les fonds nordiques Nordic Development Fund et Norfund ont approuvé une prise de participation totalisant 19 millions de dollars dans une société holding gérée par responsAbility. Cette holding se concentre sur des investissements dans les énergies renouvelables en Afrique subsaharienne. Les autres investisseurs sont la Banque de développement allemande KfW et responsAbility Investments, le gestionnaire d’actifs suisse. La société holding a pour objectif d’accroître l’approvisionnement en énergies renouvelables en Afrique subsaharienne. Cet accroissement doit se faire de manière responsable, tout en générant des flux de trésorerie attrayants et stables à long terme, grâce à un portefeuille diversifié de centrales électriques utilisant les énergies renouvelables. Créée en décembre 2013, cette holding a pour but d’investir dans des projets de petites et moyennes centrales électriques et de participer à leur développement. Ces projets, à concurrence de 50 MW, se situent à différents stades de leur cycle de vie, allant du développement à l’exploitation en passant par la construction. Actuellement, le portefeuille comprend quatorze projets totalisant environ 160 MW en développement dans toute la région.
Le milliardaire américain Warren Buffett a soldé sa participation au sein du conglomérat industriel General Electric (GE), selon des documents transmis à la SEC sur les participations de sa holding financière Berkshire Hathaway. Depuis le début de l’année, le titre de GE a perdu 20% alors que l’indice vedette DJIA, dont il fait partie, a gagné dans le même temps près de 12%. Le conglomérat traverse une période difficile en raison de la baisse du prix du pétrole et des conséquences sur plusieurs de ses secteurs d’activité. GE a présenté le mois dernier des résultats trimestriels jugés médiocres et avait alors blâmé un environnement «volatil» et une «faible croissance» de l'économie mondiale.Son PDG, Jeff Immelt, a décidé de passer la main après 16 ans à la tête du groupe et a été remplacé par John Flannery alors que GE se retrouve dans le collimateur de l’investisseur Nelson Peltz qui est entré au capital de GE et réclame d’importantes réductions de coûts. Jeff Immelt a fait le pari de recentrer GE sur ses activités historiques -- fabrication des turbines à gaz, centrales électriques, moteurs d’avions, équipements médicaux -- en cédant principalement les actifs financiers, qui avaient fait du groupe la cinquième institution financière américaine avant la crise financière de 2008. Le retrait de Warren Buffett va accroître la pression sur le titre et sur la direction du groupe pour accélérer son redressement.
Baillie Gifford a lancé un projet pour étudier comment exploiter l’intelligence artificielle pour améliorer la performance de ses fonds, devenant l’une des premières sociétés de gestion traditionnelles à s’investir dans ce domaine plutôt dominé par les hedge funds, rapporte le Financial Times. La société écossaise a lancé sa mission « AI » il y a six mois. Elle a recruté un ancien mathématicien pour assister le projet et a quatre personnes en interne issues des services informatiques et de l’équipe d’investissement qui sont concentrées sur l’initiative. L’objectif est d’évaluer si l’intelligence artificielle peut éliminer des tâches banales qui prennent du temps au gérant. Baillie Gifford prévoit d’évaluer si l’AI a un impact discernable sur la performance des fonds avant de recruter davantage de spécialistes dans ce domaine. La maison de gestion, qui supervise 145 milliards de livres d’actifs, teste notamment des algorithmes qui peuvent scanner des actions qui pourraient convenir à un style d’investissement particulier.
Les conseillers britanniques sont de plus en plus préoccupés par l’après-Brexit et au deuxième trimestre 2017, on observe une augmentation des portefeuilles qui réduisent leur exposition au marché britannique, selon le dernier baromètre sur les portefeuilles britanniques réalisé par Natixis Global Asset Management (NGAM). Le baromètre, qui suit l’activité de 117 portefeuilles modèles distribués dans les catégories conservatrice, modérée et agressive, relève que les paniers conservateurs ont tendance à évoluer vers des stratégies de performance absolue multi-actifs, les conseillers estimant que l’obligataire, notamment avec un biais «domestique», affichera probablement des rendements moins intéressants avec un niveau de risque plus élevé par rapport aux années précédentes.Les données du Portfolio Research and Consulting Group (PRCG) montrent aussi une augmentation dans les modèles «modérés» des flux dans l’obligataire, notamment dans les segments internationaux et européens, et une hausse dans les modèles «agressifs» de l’exposition aux actions internationales au sein de la classe d’actifs.