Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
La société de capital-investissement Turenne Capital a annoncé ce 23 janvier, son entrée au capital d’Elysées Langues à hauteur de 1,5 million d’euros aux côtés des dirigeants de la société. Cette opération doit permettre à Élysées Langues de maintenir sa position de leader de la formation linguistique intensive, tout en bénéficiant d’opportunités de marché étendues. Sur un marché français de la formation linguistique de plusieurs centaines de millions d’euros, Élysées Langues n’a encore qu’une faible part de marché, y compris en Île-de-France. Les organismes de formation sont souvent petits et les clients fidèles : la consolidation du secteur prend donc du temps, explique l’entreprise dans un communiqué.Créée au début des années 1970, Élysées Langues se présente comme «le leader de la formation linguistique intensive dédiée aux professionnels». Un modèle pédagogique original garantissant un changement rapide de niveau a permis à Élysées Langues de devenir la référence quand le changement de niveau devient impératif (besoin d’évolution des compétences, développement à l’international, fusion-acquisition, création de filiales, reconversion d’équipes…). « Nos clients s’internationalisent chaque année un peu plus. Le niveau requis en anglais pour ‘performer’ est lui aussi toujours plus élevé, tendant vers un quasi-bilinguisme. Les offres e-learning déçoivent encore et l’intensif en présentiel, allié à une pédagogie professionnelle, reste souvent le meilleur moyen quand il faut réellement changer de niveau », explique Clotilde Orly, responsable du développement d’Élysées Langues.
La SCPI Eurovalys, gérée par la société de gestion Advenis Investment Managers et investie principalement en Allemagne, a annoncé ce 23 janvier un nouvel investissement pour un montant de 26,5 millions d’euros acte en main à Poing près de Munich. L’immeuble a été construit en 2000 et entièrement rénové entre 2014 et 2017. Il propose une surface locative totale de 12.816 m² dont 12.056 m² de bureau et 760 m² d’archives, un restaurant d’entreprise et une salle de sport.L’immeuble est entièrement loué à la société EBV Elektronik, filiale du groupe AVNET fondée en 1969 aux Etats-Unis et un des leaders européens dans la distribution de semi-conducteurs électroniques.
Gecko Biomedical, spécialiste des adhésifs chirurgicaux, vient de décrocher un financement de 6 millions d’euros de Bpifrance, rapporte le quotidien Les Echos. Cette somme a été débloquée dans le cadre de l’appel à projets industriels d’avenir (PIAve). Créé en 2013, la société a déjà levé 30,5 millions d’euros et prévoit de se refinancer à la fin de l’année.
Axa Investment Managers – Real Assets (Axa IM – Real Assets) a annoncé, le 22 janvier, l’acquisition, pour le compte de ses clients, du centre commercial Dolce Vita Tejo à Lisbonne au Portugal pour 230 millions d’euros. Cet actif immobilier a été cédé par Baupost et le groupe Eurofund, qui mènent actuellement un programme de réaménagement visant à repositionner le centre commercial en tant que première destination de détail et de loisirs au Portugal. Eurofund et Baupost continueront respectivement d’agir en tant qu’opérateur et responsable du développement de cet actif immobilier. Dolce Vita Tejo est actuellement le deuxième plus grand centre commercial du Portugal, totalisant 80.000 m² répartis sur deux étages et quatre niveaux de parking.
Swiss Life Asset Managers Real Estate France a annoncé, ce 22 janvier 2018, la cession de l’Opéra Joséphine, un immeuble situé rue de Châteaudun, dans le 9ème arrondissement de Paris. Cette cession a été réalisée par Swiss Life REIM (France) pour le compte de Swiss Life France. Les détails financiers de l’opération n’ont pas été dévoilés. Cet actif de bureaux, lourdement restructuré en 2009, est un immeuble d’angle haussmannien qui s’étend sur 5.917 m² utiles et est entièrement loué à un unique locataire.
Le spécialiste du capital développement immobilier Novaxia a annoncé ce 23 janvier la signature d’une transaction de plus de 100 millions d’euros, un montant historique, pour l’acquisition en première couronne d’un parc de 4 grandes surfaces de l’un des leaders nationaux de la distribution en centre-ville. Les principaux co-investisseurs de cette transaction sont Novaxia Foncier Sélect (qui a réalisé son premier closing auprès d’investisseurs institutionnels du groupe BPCE tels que Socfim, Bred, et des Banques populaires et Caisse d’Epargne régionales et Novaxia Immo Club 4, fonds éligible au PEA.Les 4 magasins, datant des années 50 et 60, d’une surface totale de plus de 20.000 m² ont été acquis avec des baux 6 ans fermes assurant des loyers stables et récurrents avec une opportunité pour Novaxia de procéder à une surélévation ou une extension des bâtiments permettant d’accroître la surface du portefeuille de près de 50 %.« Cette transaction est emblématique de notre approche « core value » avec un cumul de rendement sécurisé et de plus-value de transformation qui met fin au cloisonnement entre le « core » et le « value add ». Les investisseurs institutionnels évoluent dans leurs attentes, ils veulent protéger leur placement en investissant dans des zones tendues avec un minimum de loyer sans renoncer à la création de valeur à terme. C’est ainsi que nous avons construit notre nouveau véhicule la Foncière de la Transformation Urbaine », explique Joachim Azan, Président de Novaxia.
La société Yousign, spécialisée dans la signature électronique, a annoncé ce 23 janvier une levée de fonds de 3 millions d’euros avec l’objectif de devenir un acteur majeur européen dans son secteur d’expertise. Pour cette seconde levée de fonds, Yousign a été soutenue par plusieurs investisseurs convaincus de son potentiel, peut-on lire sur le communiqué : BPI France, qui soutient Yousign depuis ses débuts, Alto Invest, Normandie Participations, et NFactory. « Après avoir effectué une première levée de fonds en 2015, Yousign s’est développée à vitesse grand V : nous n’avons jamais cessé d’améliorer notre outil et cela nous a permis d’accompagner en l’espace de 2 ans plus de 1500 clients dans leur projet de signature électronique. Cette nouvelle levée de fonds répond à notre objectif qui est de devenir un acteur majeur européen. Grâce à cette aide financière, nous envisageons également de recruter entre 15 et 20 collaborateurs sur des postes de commerciaux et techniques», commentent les dirigeants de Yousign.
Le groupe Lacoste a annoncé la reconfiguration de son capital à l’occasion de l’arrivée de Bernard Perreau, en tant que nouveau dirigeant, lequel succède au fondateur Daniel Lacoste. Le nouveau tour de table associe les actionnaires historiques : la famille Lacoste, Siparex (présent au capital du groupe depuis 2014) et deux nouveaux actionnaires, Arkéa Capital et Bernard Perreau. Ensemble, ils investissent plus de 17 millions d’euros dans le nouveau projet de croissance.Bernard Perreau est l’ancien président de Feu Vert.Lacoste compte désormais 270 salariés, plus de 45 000 clients TPE/PME et collectivités publiques et plus de 22 000 références de produits.
Alors que les marchés actions continuent de s’élever aux Etats-Unis, les investisseurs institutionnels semblent vouloir prendre leurs bénéfices. La dernière étude de BlackRock portant sur les stratégies d’investissement des institutionnels, réalisée auprès de 224 clients pesant plus de 7.000 milliards de dollars d’actifs, montre ainsi une divergence entre les intentions des investisseurs américains et européens. Ces derniers souhaitent augmenter leur exposition aux actions et réduire leur allocation obligataire. Au global, les «zinzins» sont également plus nombreux à privilégier la gestion active (24%) plutôt que la gestion indicielle (16%) pour les actions, un signe positif pour les gérants de portefeuille.
Les actifs sous gestion des fonds de placement en Suisse ont enregistré l’an dernier une progression de 17,7% ou 163,2 milliards de francs pour atteindre le niveau record de 1085,4 milliards de francs, a annoncé ce 22 janvier la Swiss Funds & Asset Management Association (SFAMA). La collecte nette a contribué pour 90 milliards de francs à cette évolution. «Le marché suisse des fonds de placement a enregistré une croissance réjouissante l’an dernier. Depuis le mois de juillet de l’année dernière, l’encours est resté supérieur à la barre des 1000 milliards de francs et n’a cessé d’atteindre des sommets», se réjouit la Swiss funds & asset management association dans son communiqué. L’évolution reflète l’excellente tenue des marchés financiers. Durant l’année, écoulée, les stratégies les plus recherchées ont été les fonds obligataires (49,3 milliards de francs), devant les fonds en actions (14,2 milliards de francs) et les fonds du marché monétaire (CHF 13,4 milliards de francs).
Le milliardaire américain Dan Loeb, actionnaire de Nestlé, a accru la pression sur le groupe pour qu’il vende sa participation dans L’Oréal et cède ses actifs non stratégiques. Dans une lettre aux investisseurs de son fonds Third Point, Dan Loeb réaffirme que Nestlé doit «monétiser» sa participation de 23% au capital du géant français des cosmétiques, rapporte L’Agefi suisse. «Nestlé doit conduire un examen approfondi de sa participation financière dans L’Oréal», enjoint Dan Loeb. «Aujourd’hui, il n’apparaît pas clairement comment le fait de détenir une participation minoritaire dans une entreprise de produits de beauté fait de Nestlé une société forte dans la nutrition, la santé et le bien-être. Nous continuons à penser que cet investissement financier devrait être monétisé et qu’il existe de meilleurs usages pour ce capital», assène-t-il. Lors de son arrivée au capital de Nestlé en juin, une des premières revendications de Dan Loeb avait été de réclamer la cession de cette participation qui remonte à 1974. S’il dit «continuer à soutenir» le CEO Mark Schneider et l’ensemble de l’équipe dirigeante, Dan Loeb exige toutefois une clarification de la stratégie du groupe agroalimentaire.
Editeur avignonnais de logiciels destinés aux infirmières françaises installées en libéral, CBA Informatique vient de confier une minorité de son capital à un fonds de la galaxie Rothschild Merchant Banking, Five Arrows Principal Investments, selon les informations recueillies par « Capital Finance », repris par le quotidien Les Echos. Rothschild aurait ainsi accepté d’injecter près de 50 millions d’euros. Créé en 2000, CBA Informatique emploie environ 140 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires de près de 20 millions d’euros.
La SCPI Atream Hôtels s’est portée acquéreur le 5 janvier 2018, des murs de l’hôtel Ibis Styles Frankfurt Offenbach, de catégorie 3. Situé dans le quartier d’affaires du Kaiserlei à Offenbach, commune limitrophe au Sud-est de Francfort, l’hôtel Ibis Styles Frankfurt Offenbach est un immeuble construit en 1994, et repositionné sous enseigne Ibis Styles en 2014 comprenant 131 chambres et 33 places de parkings, le tout assorti d’un bail à loyer fixe d’une durée de 20 ans. Cet investissement s’inscrit au cœur de la stratégie de la SCPI Atream Hôtels : investir dans des murs d’hôtels loués au travers de baux à long terme et dans les principales villes de la zone euro. Atream poursuit le développement de son expertise sur le segment touristique en zone euro au travers de club-deals institutionnels et de la SCPI Atream Hôtels.
La manière de définir et mesurer l’engagement varie chez les trois plus grandes sociétés de gestion passive, observe le Wall Street Journal. L’engagement selon BlackRock peut être « basique », « modéré » ou « extensif ». Basique peut être une conversation sur un « sujet de routine » ; modéré « implique généralement plus d’une réunion », tandis qu’extensif peut se traduire par « de nombreuses réunions sur une longue période ». Pour Vanguard et State Street, tout appel téléphonique ou réunion compte comme de l’engagement. State Street envoie aussi des centaines de lettres aux sociétés qu’elle détient en portefeuille et qualifie cela d’engagement, même si cela n’est pas inclut dans le décompte de ses engagements. BlackRock affirme avoir eu 1.603 engagements avec des entreprises en 2017, contre 954 pour Vanguard Group et 676 pour State Street.
Créée fin 2014, la start-up Metaco, basée dans le canton de Vaud, a annoncé hier le lancement du premier coffre-fort de crypto-monnaies. Silo, la solution numérique exclusivement B2B est destinée aux institutions bancaires ainsi qu’aux fonds et plus particulièrement les hedge funds intéressés par le marché des cryptomonnaies, rapporte L’Agefi suisse. Des banques privées à Genève et à Zurich vont déployer Silo au cours de l’année 2018 pour une utilisation effective début 2019. Avec elles, Metaco, basée à Vevey, se situe à la phase de prototypage. Ce processus prendra près de douze mois, entre les formations, le déploiement de l’infrastructure et l’intégration aux autres services de la banque. Silo est le résultat d’un triple partenariat stratégique de Metaco, avec Temenos, leader mondial du corebanking et Guardtime, principal prestataire de matériel militaire gouvernemental.A la suite de leur création en 2009, le marché des crypto-monnaies atteint une capitalisation de 500 milliards de dollars, qui fonctionne toujours sur le principe du «Be Your Own Bank». Or la sécurisation des bitcoins pose problème, ce qui amène les utilisateurs à avoir recours à des tiers de confiance pour le dépôt (custody) des bitcoins.
Le hedge fund américain Tiger Global a discrètement investi plus de 1 milliard de dollars dans Barclays, pariant que Jes Staley, son directeur général, arrivera à transformer le groupe, actuellement l’un des plus mauvais de son secteur en termes boursiers, en l’un des meilleurs performeurs, rapporte le Financial Times. Cela fait du fonds de 24 milliards de dollars l’un des 10 principaux investisseurs dans Barclays. Tiger Global a acquis le gros de sa participation de 2,5 % dans Barclays lorsque l’action de la banque a atteint son plus bas de moins de 180 pence en novembre. Les actions ont terminé vendredi à 200,5 pence.
Xérys, société de gestion spécialisée dans le capital-investissement, doit annoncer ce matin une prise de participation dans AlzProtect, société biopharmaceutique qui développe des médicaments pour le traitement des maladies neurodégénératives et notamment de la maladie d’Alzheimer. AlzProtect a obtenu un financement total de 14 millions d’euros en série B dans un tour de table mené par Xérys et qui a convaincu également les investisseurs historiques selon le communiqué. Par ailleurs, selon L’Agefi, Xerys vient de déposer auprès de l’AMF un projet de société de libre partenariat (SLP) à compartiment fonctionnant en evergreen qui devrait être validé d’ici la fin du mois. Xerys mise sur la souplesse de la structure et sur son implantation luxembourgeoise, lancée en 2016, pour accompagner ses participations au-delà du stade du capital-risque. «Cela fait un an que nous travaillons sur ce dispositif très novateur, explique Julien Pouillart, le directeur général et juridique de Xerys Gestion. La SLP sera le pendant en venture capital du fonds d’investissement alternatif réservé (FIAR) que nous allons développer au Luxembourg, qui aura vocation à poursuivre l’accompagnement de nos sociétés via des opérations de capital développement».
A quelques jours de l’assemblée générale de Sodexo, la société de gestion Phitrust a pointé du doigt des problèmes de gouvernance et posé trois questions écrites pour ce rendez-vous annuel prévu avec les actionnaires ce 23 janvier, rapporte le quotidien Les Echos. Phitrust s’étonne notamment de l’indemnité de non-concurrence versée à Michel Landel, de près de 1,9 million d’euros alors que ce dernier quitte ses fonctions de directeur général à 65 ans après 35 ans passés chez Sodexo. La société de gestion y voit une indemnité de départ déguisée. Or le code Afep-Medef prévoit qu’une indemnité de départ « doit être exclu [e] » si le dirigeant « a la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite ». Selon Sodexo, l’intéressé était titulaire d’une clause de non-concurrence depuis son arrivée. Par ailleurs, Phitrust pointe du doigt la résolution sur la politique de rémunération de Denis Machuel, nouveau directeur général, qui ne précise pas sa rémunération fixe, qui sert pourtant de référence pour le variable annuel et pour la valorisation de la rémunération à long terme. Enfin, Phitrust s’interroge sur la durée de renouvellement de la convention de prestations fournies par Bellon SA, holding du groupe Sodexo et premier actionnaire avec 39,6 % du capital et 55,4 % des droits de vote. Cette dernière est renouvelée pour cinq ans, ce qui « paraît inadapté aux risques de modification de l’environnement juridique et fiscal ainsi qu’aux conflits d’intérêts potentiels que ce type de relations peut créer », commente Phitrust.
Primonial REIM a annoncé, ce 19 janvier, avoir finalisé l’acquisition auprès d’Unibail-Rodamco, pour le compte d’un véhicule géré, d’un portefeuille de deux centres de marques, le Channel Outlet Store à Coquelles (62) et l’Usine Roubaix à Roubaix (59). Ces deux ensembles commerciaux, d’une surface totale d’environ 33.000 m², rassemblent 145 enseignes, dont Galeries Lafayette, Nike, Adidas, Hugo Boss, Zadig & Voltaire ou encore Calvin Klein. Ce portefeuille immobilier continuera à être géré par Advantail, opérateur de centres de marques en France.