Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Dans un contexte d’accélération de la croissance économique mondiale, les actifs risqués, et notamment les actions, ont encore de beaux jours devant eux. Tel est le constat dressé par Oddo BHF Asset Management (Oddo BHF AM) à l’occasion de sa présentation de sa stratégie d’investissement. « 2017 a été une très belle année pour les actifs risqués avec des performances au-dessus des anticipations, a rappelé Nicolas Chaput, directeur général d’Oddo BHF AM et co-directeur des investissements. En outre, en termes de flux, les investisseurs ont remis l’argent à travailler sur les marchés avec une multiplication par près de 4 des capitaux investis dans les fonds ouverts européens. De même, les actions ont retrouvé une dynamique d’investissement extrêmement forte avec 155 milliards d’euros de flux positifs sur les actions européennes en 2017. » L’année 2018 devrait s’inscrire dans une certaine forme de continuité. « Pour 2018, nous avons probablement un environnement marqué par une croissance mondiale mondiale forte et une inflation qui devrait rester modeste », a ajouté Nicolas Chaput.Dans un tel contexte, « nous sommes dans un scénario de ‘risk-on’ pour les 6 prochains mois, a annoncé Nicolas Chaput. Nous sommes positifs sur les marchés et notamment sur les actifs risqués en raison d’une ré-accélération de la croissance économique, tant aux Etats-Unis qu’en Europe où de bonnes nouvelles peuvent encore arriver. » Même si la société de gestion entend surveiller de près l’inflation, la croissance de l’économie chinoise voire l’impact du Brexit, « nous tablons sur une progression des actions européennes au cours des trois premiers voire des six premiers mois de l’année 2018 », a avancé Nicolas Chaput.Oddo BHF AM estime en effet que les actions européennes peuvent encore continuer leur marche en avant en 2018. « Les actions européennes continuent d’avoir une décote par rapport aux actions américaines, avec un PE autour de 14 en Europe contre un PE de 19 aux Etats-Unis, a observé Nicolas Chaput. En outre, les bénéfices par actions devraient progresser de 9% en Europe selon les anticipations et nous sommes probablement en-dessous de la réalité. »Malgré des valorisations élevées, les actions américaines ne doivent pas encore être délaissées à en croire les spécialistes d’Oddo BHF AM. « Il faut rester exposer aux actions américaines car elles connaissent toujours une solide dynamique de croissance des bénéfices, a avancé Laurent Denize, co-directeur des investissements. Il faudra toutefois être sélectif et nous continuons à privilégier les secteurs des technologies, de la santé et des Medtechs. »Les marchés émergents continuent également d’avoir les faveurs des gérants d’Oddo BHF AM. « Les marchés émergents ont réalisé de très belles performances en 2017 et il faut continuer à être exposés, a indiqué Nicolas Chaput. Toutefois, il ne faut acheter des indices mais des idées. » Ainsi, Oddo BHF AM privilègie le secteur de la consommation, notamment en Chine.Oddo BHF AM reste plus prudent et vigilant sur le marché obligataire dans un contexte de « frémissement des indicateurs de l’inflation, notamment aux Etats-Unis », selon les propos de Laurent Denize. Or, « le retour de l’inflation va provoquer une remontée générale des courbes de taux aux Etats-Unis », a-t-il ajouté. Dans ce contexte, pour les investisseurs qui restent positionnés sur l’obligataire, Oddo BHF AM préconise de limiter la duration. « Il faut privilégier le high yield à court terme plutôt que l’investment grade car le segment high yield offre encore de la valeur et les fondamentaux de crédit demeurent robustes », a noté Nicolas Chaput. En revanche, le groupe reste largement sous-pondéré sur les obligations d’Etats tant en Europe qu’aux Etats-Unis.
Presque tous les gérants de fortune ont présenté un résultat positif à leurs clients en 2017, selon une étude du conseiller en gestion de fortune Zwei Wealth Experts auprès de gérants de 541 stratégies et 67 instituts suisses, rapporte le quotidien Le Temps. Les comparaisons avec les indices de référence seraient encore plus favorables si les gérants n’avaient pas décidé de prendre progressivement leurs bénéfices à partir de l'été dernier. En effet, au premier semestre, l'écart avec l’indice de référence était considérable et atteignait 1,8% pour un portefeuille équilibré avant de fondre à 0,2% en fin d’année, selon Patrick Müller, directeur de Zwei Wealth Experts. Un portefeuille équilibré comprend 40% d’actions, 10% d’actifs non traditionnels, 45% d’obligations et 5% de cash. Le phénomène de prudence accrue ne se limite pas à une poignée de gérants, mais il concerne la majorité d’entre eux.
L’engouement pour le marché allemand ne se dément pas. Les SCPI investissent massivement outre-Rhin en raison notamment de bonnes perspectives de croissance économique et de dynamiques immobilières différenciées selon les sous-marchés, indique une étude que vient de réaliser l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière (IEIF) (1). Les stratégies Core ou Value Add sont mentionnées comme levier de performance pour des rendements sécurisés à moyen et long terme. Le mouvement de flux vers l’Allemagne ne semble pas se tarir. Après 517 millions d’euros sur l’ensemble de 2016, ils atteignent déjà 451 millions d’euros sur le seul premier semestre 2017. Au total, 24 SCPI soit près de 30% d’entre elles, sont présentes sur le marché allemand pour un montant investi de 1,5 milliard d’euros.La cartographie des flux montre que le secteur des bureaux reste dominant, mais les SCPI se diversifient à la recherche de rendements et d’opportunité. L'étude démontre que les volumes investis, par unité ou portefeuilles, sont largement corrélés aux collectes passées. Certaines SCPI concentrent leurs investissements sur des « trophy » tandis que d’autres diversifient le risque mais sur un même périmètre géographique. Les acteurs tendent à bénéficier ainsi d'économies d'échelle. (1) : Intitulée «Les SCPI à la conquête de l’Allemagne», l'étude a été réalisée par Béatrice Guedj, directrice de la recherche et Patrick Boério, responsable du pôle SCPI
Le groupe Assadia, créé à Lyon et spécialisé dans les services à la personne, a annoncé hier l’entrée à son capital de Garibaldi Participations et Sofimac Regions. Cette entrée est liée à l’acquisition par Assadia en décembre 2017 de la société E Comme Enfants, spécialisée dans la garde d’enfants à domicile. Elle a été rendue possible par l’intervention de deux investisseurs financiers, Sofimac Régions et Garibaldi Participations, filiale de capital-investissement de la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes. « La dette d’acquisition a été levée auprès de la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes, du Crédit Agricole Loire Haute-Loire et de BPI », précise Assadia dans un communiqué. La société, qui affiche 8 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2017, a pour objectif d’atteindre les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2022. « Garibaldi Participations et Sofimac Régions ont fait le choix d’accompagner ce projet ambitieux », indique Assadia.Présente en régions sur 8 bureaux, Sofimac Régions est une société de gestion indépendante gérant plus de 350 millions d’euros. Elle intervient sur des tickets d’investissements compris entre 200.000 euros et 3 millions d’euros sur des opérations de capital-risque, de capital-développement et de capital-transmission. Depuis sa création il y a 40 ans, Sofimac Régions a financé plus de 580 sociétés et détient actuellement 200 participations en portefeuille.
Les technologies vertes deviennent la première opportunité d’investissement de notre temps, affirme une étude de Bank of America Merrill Lynch («The Clean Revolution - Global Vlimate Change Primer»). La société de gestion affirme en effet que le changement climatique et les conditions météo extrêmes qui en résultent sont aujourd’hui le risque mondial numéro 1, s’apprêtant à toucher 60 % de la population pour un coût s’élevant à 5 % du PIB mondial d’ici 2100. Or, les énergies renouvelables et les nouvelles solutions d’efficacité énergétique peuvent contribuer pour 80 % à une perspective de réchauffement limitée à 2°C. De nouveaux modèles émergent avec le transport, les véhicules électriques autonomes, et les smart cities, qui comptent désormais parmi les secteurs aux plus fortes croissances, affirme Bank of America Merrill Lynch. L'établissement prévoit ainsi que les investissements bas-carbone s’élèveront à 70.000 milliards de dollars à l’horizon 2040. La banque a identifié 11 points d’entrée pour les investisseurs, parmi lesquels les énergies renouvelables, les véhicules électriques, les systèmes de stockage d’énergie, l’éclairage et les LED, les smart grids, ainsi que les bâtiments, transports et industries à haute efficacité énergétique.Les outils financiers innovants, tels que les obligations vertes, qui enregistrent leur cinquième année consécutive d’émission record, vont eux aussi changer la donne en encourageant le capital privé à financer les solutions environnementales, selon une autre étude consacrée aux obligations vertes («Green Bonds : Green Machine -Global Green Bonds Primer»). À cet égard, la France se distingue : sur l’année 2017, l’Etat français était le premier émetteur mondial d’obligations vertes, Engie se classant cinquième et la SNCF treizième (chiffres au 31 octobre 2017). Nouvel émetteur en 2017, l’Etat français se positionne d’entrée de jeu à la quatrième place du classement global des émetteurs depuis la création de ces obligations, tandis qu’EDF et GDF Suez se classent respectivement 6e et 17e.
La start-up suédoise NA-KD (prononcer « naked » - « nu » en anglais), créée en avril 2015 et spécialisée dans les articles de mode féminine, vient de lever 45 millions en France auprès du fonds Growth de Partech Ventures, rapporte le quotidien Les Echos. Des investisseurs historiques de NA-KD ont également participé à cette levée de fonds, à savoir Northzone, eEquity, Jonas Nordlander et Filip Engelbert (fondateurs d’Avito) et FJ Labs, précise le quotidien économique. La particularité de NA-KD est de proposer des articles de mode féminine avec une très forte rotation, uniquement via internet et en s’appuyant sur une très forte présence sur les réseaux sociaux.
Six des principales sociétés de gestion dans le monde ont catégoriquement exclu d’investir dans le bitcoin alors que le prix de la crypto-monnaie a bondi de 1.000 dollars en début d’année dernière pour atteindre 20.000 dollars en décembre, rapporte Financial News. Schroders, Aviva Investors, Janus Henderson, M&G Investments, Aberdeen Standard Life et Man Group ont tous déclaré au journal financier qu’ils n’avaient aucune implication dans la crypto-devise et qu’ils n’avaient aucune intention d’investir dans le bitcoin.
Un fonds de participation géré par responsAbility et axé sur l’agriculture et l’alimentation, a réalisé son premier investissement en Inde, en prenant une participation minoritaire dans la fintech Samunnati. Cette société fournit des services financiers à de petits producteurs et agriculteurs marginaux ainsi qu’à de petites et moyennes entreprises de toute la chaîne de valeur agricole. Fondée en 2014, Samunnati a accordé pour environ 80 millions de dollars de crédits deux ans seulement après être devenue pleinement opérationnelle, réalisant une croissance de 300 % par an.
Partners Group a vendu la totalité de sa participation dans VAT Group le 12 janvier. Après la conclusion de cette transaction, le gestionnaire d’actifs ne détiendra plus aucune action du fabricant de soupapes à vide. Les détails de la transaction n’ont pas été précisés.Fin octobre, VAT Group avait annoncé le placement par Partners Group de quelque 2,8 millions d’actions en sa possession, soit environ 9,33% du capital-actions de VAT, à raison de 127 francs par titre, par le biais d’une procédure accélérée de constitution d’un livre d’ordres. Suite à cette opération, le gestionnaire d’actifs ne détenait plus que 3,74% des titres VAT.
Au troisième trimestre 2017, l’encours de placements financiers des sociétés d’assurance françaises a augmenté de 20 milliards d’euros, pour atteindre 2 502 milliards d’euros, selon des statistiques communiquées par la Banque de France. Sur un an, les flux de placements nets s’élèvent à 45 milliards d’euros, dont 22% sont investis directement en titres de capital, précise la banque de France.Après mise en transparence des OPC résidents, les encours de placements des assureurs sont constitués pour les trois quarts du portefeuille de titres de créance. La part des encours de titres de capital progresse légèrement (+1 pdb) et atteint 17 % (8% en détention directe). Le solde de 9 %, investi dans des OPC non-résidents, ne peut pas être mis en transparence. Le portefeuille est composé, de manière stable, pour 49 % de titres émis par des résidents et pour 42 % de titres émis par des non-résidents.
Le fonds de capital-risque Helvetia Venture Fund, lancé début 2017 par l’assureur suisse Helvetia, a annoncé avoir investi dans une start-up allemande, Homebell, un fournisseur online de travaux de rénovation. La start-up a levé au total 11 millions d’euros, sous la houlette pour la première fois de SevenVentures, la société d’investissement du groupe ProSieben. Outre AXA Deutschland, les investisseurs historiques de Homebell ont également participé à ce tour de table, à savoir Lakestar, Global Founders Capital et Index Ventures, précise un communiqué.Lancé en octobre 2015, Homebell, numéro un en Allemagne sur son secteur, se distingue des autres plateformes en ligne dans la mesure où elle prend en charge tous les travaux de rénovation, de la conception à la réalisation. Les plateformes en ligne concurrentes limitent généralement leur prestation à la mise en relation. La start-up compte renforcer ses positions en Allemagne et aux Pays-Bas et enrichir son offre en intégrant de nouveaux corps de métier.
Proxinvest a présenté ce jeudi 11 janvier aux sociétés cotées françaises sa politique de vote pour les assemblées générales 2018. Elle vise à éclairer investisseurs et émetteurs sur les bonnes pratiques attendues et les aide à préparer respectivement leur politique de vote et leur assemblée générale dans une année qui sera marquée par l’approbation nécessaire des actionnaires sur les rémunérations variables et exceptionnelles (An 2 de la la Loi Sapin 2).Afin d’offrir la plus grande transparence possible aux émetteurs étudiés et inviter les investisseurs du monde entier à s’inspirer des meilleures pratiques françaises, Proxinvest communique désormais à la fois ses principes de gouvernement d’entreprise mais également les règles détaillées de sa politique de vote sur chaque type de résolution. «Ce niveau de transparence et de précision n’est pas commun dans la communauté des investisseurs et la profession des agences de conseil de vote, toutefois Proxinvest entend assumer son rôle de pionnier et de faiseur d’opinion dans la définition des meilleures pratiques du marché français», souligne la société.Amendements à la politique de vote de Proxinvest pour les assemblées générales 2018En matière d’élections d’administrateurs :- L’incompatibilité des positions de concurrents et de consultants pour l’entreprise avec la position d’administrateur est entérinée.- La performance financière (création de valeur actionnariale) et la performance en matière de réduction de l’intensité des émissions de carbone seront intégrées à l’analyse du bilan du Directeur Général lors de son renouvellement au conseil d’administration. L’adhésion au Science Based targets Initiative visant à valider scientifiquement la cohérence des objectifs de réduction d’émission de carbone est également attendue.- Un Président Directeur Général fondateur sera désormais soutenu s’il veille à ne pas bénéficier d’avantages au détriment des autres actionnaires.- Dans les sociétés contrôlées, les actionnaires détenant moins de 10% des droits de vote pourront être soutenus, même dans les conseils manquant d’indépendance, au regard de la diversité apportée et de leur rôle potentiel de contre-pouvoirs.- Analyse des candidats au conseil d’administration sur la base de leur profession de foi, d’une politique de vote publique ou d’engagements sur des progrès conformes aux principes défendus par Proxinvest. En matière de rémunération :- Proxinvest s’opposera au renouvellement du mandat d’administrateur d’un Président de comité de rémunération qui n’aurait pas apporté d’amélioration adéquate suite à une contestation de la rémunération par plus de 20% des voix des actionnaires.- Incitation à l’investissement de 50% du jeton de présence en actions de l’entreprise par les administrateurs, à conserver jusqu’à la fin de mandat.- Simplifier les régimes de retraite supplémentaires, dits « retraites chapeau » en les limitant à des rentes totales maximales de 450 000€ par an, régimes obligatoires inclus.- Proxinvest recommande aux banques d’adopter le fully-loaded capital requirement comme critère de performance des rémunérations variables mesurant les objectifs de solvabilité, tel que recommandé par la BCE.- Proxinvest recommande aux sociétés industrielles, sociétés du secteur extractif et sociétés du transport d’inclure la réduction de l’empreinte carbone comme critère de performance des rémunérations.- Proxinvest recommande aux investisseurs, administrateurs et dirigeants de réfléchir à une simplification et à une révolution des politiques de rémunération des dirigeants qui mettraient fin au court-termisme actuel. La structure de rémunération idéale recommandée par Proxinvest ne comporte qu’une rémunération fixe et une rémunération de long terme sous la forme âr exemple d’actions gratuites obtenues après satisfaction de conditions de performance mesurées cinq ans après l’attribution et soumise à une période de conservation supplémentaire pour la moitié d’entre elles , même dans l’hypothèse d’un départ de l’entreprise. Les objectifs recherchés sont :de mettre fin à la prédominance des bonus annuels ;de laisser le temps aux risques et aux investissements de se concrétiser et de se refléter sur la situation de l’entreprise.
Le fonds «Vision» du conglomérat japonais Softbank va investir 460 millions d’euros dans Auto1 Group, rapporte L’Agefi. Le groupe berlinois, spécialisé dans la vente en ligne de véhicules d’occasion, est ainsi valorisé 2,9 milliards d’euros. Cette opération représente à ce jour le plus important investissement effectué par le fonds nippon dans une start-up outre-Rhin. Environ la moitié du montant investi se fera par le biais d’une augmentation de capital d’Auto1 réservée à Softbank, qui détiendra environ 20% du groupe à l’issue cette opération destinée à accélérer le lancement de nouveaux produits et services. Auto1, dont les ventes atteignaient 1,5 milliard d’euros en 2016, a levé l’an dernier 360 millions d’euros auprès d’un groupe d’investisseurs incluant le fonds d’investissement écossais Baillie Gifford, son homologue californien Princeville Global et le fonds allemand Target Global. Par ailleurs, la holding SoftBank Group a réagi à un article de presse du Nikkei paru ce week-end et indiquant qu’elle allait coter en Bourse sa filiale de téléphonie mobile SoftBank Corp. «Nous étudions constamment diverses options de stratégie pour notre capital. La cotation des actions de SoftBank Corp. est l’une de ces options, mais aucune décision n’a été prise pour aller officiellement dans ce sens», commente le conglomérat.
La remontée des taux américains ou encore le niveau élevé des valorisations sur les marchés actions ne semblent pas beaucoup inquiéter les investisseurs. A la faveur du passage à la nouvelle année, la première semaine pleine de 2018 a donné lieu à une ruée des investisseurs sur les actifs risqués, notamment les actions, la dette émergente et le high yield. Durant la semaine au 10 janvier, les fonds actions ont ainsi enregistré une collecte nette de 24,4 milliards de dollars, l’un des montants les plus élevés jamais observés, selon l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch qui reprend des données du spécialiste de l'évolution des flux dans le monde EPFR Global. Les fonds obligataires ont attiré pour leur part 13,7 milliards de dollars.Dans le détail, les fonds dédiés aux actions américaines ont affiché des entrées nettes significatives de 6,4 milliards de dollars tandis que les fonds d’actions japonaises attiraient 3,2 milliards de dollars. Les fonds d’actions européennes continuent leur retour à bonne fortune avec des souscriptions nettes de 2,2 milliards de dollars. Les fonds d’actions émergentes enregistrent pour leur part, avec un montant de 4,3 milliards de dollars, leur plus forte collecte depuis 73 semaines.Côté obligataire, les fonds de titres notés en catégorie d’investissement poursuivent sur leur lancée des mois précédents avec des entrées nettes de 8,1 milliards de dollars. En revanche, les fonds d’obligations high yield se distinguent avec une collecte très significative de 1,5 milliard de dollars, la plus élevée des 48 dernières semaines. Avec un montant de 3,6 milliards de dollars, les fonds de dette émergente enregistrent leur deuxième plus importante collecte sur une semaine. Les fonds d’obligations indexées sur l’inflation attirent 0,2 milliard de dollars, un montant modeste mais qui confirme une tendance présente depuis environ trois mois.
ISAI, fonds d’entrepreneurs internet français, et la société de capital-investissement Keensight Capital ont annoncé, ce 11 janvier, avoir cédé leurs participations dans Labellium, une agence de conseil spécialisée dans le marketing online et la stratégie digitale, à Qualium Investissement. Fondé en 2001, Labellium offre des prestations de conseil en marketing online et stratégie digitale. La société compte 16 bureaux en Europe, aux Etats-Unis et en Australie et emploie un peu moins de 200 consultants. ISAI et Keensight Capital étaient entrés au capital de Labellium en 2014.
La société de gestion Vatel Capital a annonce, hier, sa décision de financer le développement de la société OHRE Pharma à hauteur de 1 million d’euros via ses fonds FCPI Dividendes Plus. OHRE Pharma est un laboratoire pharmaceutique français spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de médicaments génériques à destination des hôpitaux. Vatel Capital a décidé d’investir sous forme d’obligations convertibles, précise la société.
AEW Ciloger a annoncé, hier, l’acquisition pour le compte de la SCPI Fructipierre d’un immeuble mixte situé au 6, avenue Marceau, dans le 8ème arrondissement de Paris. Localisé dans le quartier central des affaires (QCA) de Paris, cet ensemble développe une surface globale de 2.500m² environ répartis sur 8 niveaux de bureaux ainsi que deux commerces en pied d’immeuble. Il dispose également de 46 parkings intérieurs. L’actif est intégralement occupé par plusieurs locataires.Fructipierre est une SCPI de rendement diversifiée dont le patrimoine est constitué de bureaux et de locaux commerciaux à Paris et en Ile-de-France.
La société d’investissement belge Gimv, avec d’autres actionnaires, s’est contractuellement engagée à vendre sa participation dans Mackevision à Accenture. Basé en Allemagne, Mackevision est une société spécialisée dans l’imagerie générée par ordinateur (CGI). « Cette acquisition permettra à Accenture Interactive de compléter son offre de production de contenu et de services numériques avec une technologie de pointe et renforcera sa capacité à créer des expériences clients engageantes », souligne Gimv dans un communiqué. Les détails financiers n’ont pas été divulgués.Fondée en 1994, Mackevision compte plus de 500 collaborateurs répartis entre ses différents sites implantés en Allemagne, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Corée du Sud, en Chine et au Japon.
La SCPI Efimmo 1, gérée par la société de gestion Sofidy, vient d’acquérir auprès d’un acteur de référence de l’immobilier tertiaire (dont le nom n’a pas été dévoilé), un immeuble de bureaux situé au 26/28, rue de Winchester, à Saint-Germain-en-Laye dans le nord des Yvelines (78). Livré clé en main en 2016, l’immeuble est certifié HQE et compte deux étages en superstructure, un rez-de-chaussée et deux niveaux de sous-sol pour une surface de 5.082 m² avec 138 places de parking. Il est entièrement occupé par le siège social de la société Bose, spécialiste américain des systèmes audio grand public et professionnels, dans le cadre d’un bail de 9 ans fermes. Créée en 1987, Efimmo 1 est une SCPI investie majoritairement en immobilier de bureaux qui détient plus de 880 actifs locatifs répartis entre Paris, l’Ile-de-France et les métropoles régionales. Elle affiche plus de 1 milliard d’euros sous gestion.
La société de capital-investissement Keensight Capital a annoncé, ce 10 janvier, avoir cédé sa participation dans la société TravelFactory, spécialisée dans la distribution en ligne de séjours de ski en France, à la Compagnie des Alpes, leader mondial de l’exploitation des domaines skiables. Cette cession est réalisée dans le cadre du rachat de TravelFactory par la Compagnie des Alpes, précise Keensight Capital dans un communiqué.Créée en 2000 et basée en Ile-de-France, la société TravelFactory compte 130 collaborateurs et a réalisé en 2016 un volume d’affaires d’environ 85 millions d’euros. Elle propose une offre intégrée de séjours en montagne articulée autour des marques Travelski (tour-opérateur en ligne spécialisé dans les séjours de ski) et SimplytoSki (site de location de matériel de ski et de services complémentaires), mais également Golden Voyages et Ski-line, tour-opérateurs spécialisés dans la commercialisation de séjours de ski étudiants, respectivement auprès des clientèles française et belge. Le tour-opérateur en ligne Locatour vient compléter l’offre de la société, en proposant toute l’année des séjours en France, Espagne, Italie, Portugal, Suisse, Autriche et Andorre ainsi qu’une offre de séjours en camping.