Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
La société de capital-investissement Omnes Capital (Omnes) a annoncé, ce 11 juillet, avoir investi dans le groupe Marquetis, agence de communication spécialisée dans le marketing opérationnel, à l’occasion de la restructuration de son capital. Dans ce cadre, Omnes a également arrangé la dette mezzanine de l’opération. Aucun détail financier n’a été dévoilé.Présent sur le marché français du marketing et de la communication depuis 1996, le groupe Marquetis, dont le siège est à Boulogne Billancourt, est dirigé depuis plus de 20 ans par l’équipe dirigeante, constituée de Virginie Massa et Evangelos Vatzias. Le groupe affiche un portefeuille de clients constitués de grands comptes issus de différents secteurs (automobile, services, assurance, banque, etc.). En 2017, Marquetis a réalisé près de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires. Après une année 2017 de croissance, l’actionnariat du groupe évolue. Ainsi, Virginie Massa devient l’actionnaire majoritaire tandis qu’Evangelos Vatzias passe minoritaire et réinvestit dans le projet. « L’équipe de management réitère sa confiance aux dirigeants et reste au capital avec près de 20% », selon un communiqué. Le pool bancaire historique, représenté par BNP Paribas, et Omnes financent l’opération « dans le cadre d’un levier raisonnable », précise Omnes.
C’est désormais officiel ! Le fonds spéculatif américain Elliott Management a annoncé, mardi 10 juillet, avoir pris le contrôle du club de football italien de l’AC Milan. « La propriété et le contrôle de la holding qui détient l’AC Milan ont été transférés à des fonds conseillés par Elliott Advisors (UK) Limited, indique le fonds américain dans un communiqué. Ce transfert a eu lieu à la suite des mesures prises pour faire respecter les sûretés d’Elliott après que l’ancien propriétaire de l’AC Milan a manqué à ses obligations envers Elliott. » De fait, l’an dernier, Elliott Management avait aidé l’homme d’affaires chinois Li Yonghong à racheter le club italien qui appartenait jusque-là à Silvio Berlusconi. L’investisseur chinois n’ayant pu le rembourser, le fonds américain a donc lancé une procédure contractuelle pour devenir l’actionnaire majoritaire de l’AC Milan.Désormais, « la vision d’Elliott pour l’AC Milan est simple : crééer une stabilité financière et mettre en place une gestion saine, » indique le fonds américain. Ce dernier entend s’assurer que le club est bien capitalisé et veut « mettre en place un modèle opérationnel durable dans le respect des règles du fair-play financier de l’UEFA », ajoute-t-il. A ce titre, Elliott Management a annoncé son intention d’injecter 50 millions d’euros de capitaux pour stabiliser les finances du club. Le fonds « prévoit d’injecter du capital supplémentaire au fil du temps pour continuer à financer la transformation de l’AC Milan ».
Le groupe allemand Allianz a annoncé, ce 9 juillet, l’acquisition auprès de KaiLong Group et de Goldman Sachs, de ZLink, un immeuble de bureaux « Grade A » de 31.426m² situé à Zhongguancun à Pékin. L’opération a été financée en numéraire, a précisé l’assureur, sans en dévoiler le montant. La transaction a été menée par Allianz Real Estate, le gestionnaire d’actifs immobilier du groupe Allianz. A l’issue de l’opération, Allianz détiendra 98% de ZLink, le solde restant entre les mains de KaiLong Group.Situé au cœur du Zhongguancun Software Park dans le district de Haidan à Pékin, ZLink est entièrement occupé et loué par des entreprises technologiques chinoises, et notamment Baidu. Zhongguancun Software Park est un hub scientifique et technologique «qui regroupe les plus grandes entreprises technologiques locales et internationales, comme Microsoft, IBM, Lenovo, Baidu et Didi, et qui abrite les plus prestigieuses universités du pays que sont l’Université de Pékin et l’Université Tsinghua», précise le communiqué.L’acquisition de ZLink vient s’ajouter aux opérations récemment réalisées par Allianz Real Estate à Shanghai, parmi lesquelles figurent son investissement dans la Trinity Tower située dans le district de Hongkou et celui dans Sky Soho dans le district de Hongqiao.
Amundi Private Equity Funds (Amundi PEF) a annoncé, hier, être devenu, via les fonds qu’elle gère, actionnaire minoritaire de L’Appart Fitness, spécialiste des clubs de remise en forme. Cette levée de fonds, dont le montant n’a pas été communiqué, doit permettre à L’Appart Fitness de procéder au rachat des enseignes Amazonia, Gigagym et Wideclub et, ainsi, accélérer son développement. « En intégrant ces clubs sous enseigne L’Appart Fitness, l’entreprise dispose d’un nouveau maillage sur le territoire national atteignant 120 clubs, dont 54 détenus en propre et 66 en franchises », précise Amundi PEF dans un communiqué. Ce réseau de 120 salles prévoit désormais 60 millions d’euros de chiffre d’affaires consolidé en 2018. « Cette opération permet à L’Appart Fitness de rejoindre le top 5 des réseaux de fitness en France », ajoute Amundi PEF. L’Appart Fitness a été fondé à Lyon il y a 10 ans par Patrick Mazerot et est aujourd’hui présent dans des villes comme Lyon, Paris, Bordeaux, La Rochelle, Lille, Troyes, Dijon, Saint-Etienne ou encore Montélimar.
La société de capital-investissement Ardian a annoncé, hier, la finalisation de l’acquisition de l’ensemble de bureaux situé au 46-48 Avenue de la Grande Armée à Paris. Cette transaction, dont le montant n’a pas été dévoilé, s’inscrit dans la stratégie d’Ardian Real qui « consiste à investir dans des actifs immobiliers avec un fort potentiel de création de valeur », précise la société dans un communiqué.L’ensemble de 8 120m² de style post-haussmannien se compose de deux immeubles interconnectés de six et huit étages. Situé dans l’axe entre le quartier central des affaires et la Défense, cet actif fera l’objet d’une restructuration complète « afin de le positionner aux standards ‘prime’ via un programme ambitieux d’amélioration des espaces de travail, de services utilisateurs et la mise en place de certifications environnementales », précise Ardian.Cette acquisition intervient après celle du siège de Lagardère à Levallois en 2017, ainsi que celles du siège d’Europe 1 rue François 1er et d’un immeuble Place Rio de Janeiro dans le 8ème arrondissement en 2018.
La société de capital-investissement Turenne Capital a annoncé, ce 11 juillet, son entrée au capital d’al dente, une agence de publicité spécialisé dans le secteur du luxe. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué. « Cette opération permet d’accompagner la forte croissance de ses activités en France et à l’étranger et de réorganiser son capital autour de Patrizio Miceli et ses principaux cadres », indique Turenne Capital dans un communiqué.Créée en 2004 par Patrizio Miceli et basée à Paris et Rome, al dente est une agence de publicité dédiée à la production de contenus innovants et à la conception d’activations digitales, riche de 15 années d’expérience en storytelling et en direction artistique. Elle travaille pour de grandes maisons de luxe telles que, notamment, Louis Vuitton, Dior ou encore Fendi.
Tikehau n’a, de toute évidence, pas renoncé à se renforcer au capital d’Eurazeo, rapporte le quotidien Les Echos. Il y a un an, la société créée par Antoine Flamarion et Mathieu Chabran avait créé la surprise en s’emparant d’un peu plus de 7 % de la société d’investissement. Mais elle n’avait pas réussi à monter au-delà, échouant à reprendre la participation historique du Crédit Agricole (15,4 %). Cet échec n’a pas empêché Tikehau de continuer à acquérir des titres sur le marché. Sa participation dans Eurazeo atteint désormais 9,21 %, contre 7,6 % il y a un an. Tikehau, qui ne manque pas d’ambitions, montre avec ces acquisitions qu’il n’a pas l’intention de jeter l’éponge. Et ce, alors que le capital d’Eurazeo est toujours loin d’être verrouillé.
Grégory Taïeb, spécialiste en investissement quantitatif chez Robeco, présente dans une vidéo à NewsManagers les avantages des stratégies « enhanced » qui exploitent les facteurs pour faire concurrence à la gestion passive.Pour voir la vidéo, copier ou cliquez le lien suivant:http://www.newsmanagers.com/NewsManagersTV/unexpertvousparle.aspx?id=1528
La société de capital-investissement Ardian a annoncé, ce 10 juillet, son entrée au capital de la société italienne FiloBlu Spa, une plateforme de délégation e-commerce et société de conseil spécialiste de la stratégie omni-canal des marques. « Ce partenariat stratégique conclu entre Ardian Growth et FiloBlu a pour objectif d’accélérer la croissance de la société, notamment grâce au renforcement de son organisation et à la mise en place d’un plan de développement ambitieux pour les trois années à venir », indique Ardian dans un communiqué. Cette alliance doit en effet permettre d’accroître les investissements dans la recherche, l’innovation et la formation des équipes, tout en développant la présence de la société à l’international.Fondée en 2009 par Christian Nucibella à Venise, FiloBlu possède des bureaux à Milan, Naples, Lugano, Prague, New York, Shanghai et Hong Kong. Une équipe de plus de 120 personnes porte des projets digitaux à l’échelle internationale.
Le gestionnaire d’actifs immobiliers Axa Investment Managers – Real Assets (Axa IM – Real Assets) a annoncé, le 9 juillet, l’acquisition, pour le compte d’Axa France, des parts restantes dans Data4, l’un des principaux propriétaires et opérateur de centre de données (« data center ») en Europe. A l’issue de l’opération, la société de gestion détient ainsi 100% de la société contre 37% précédemment. La participation a été acquise auprès de fonds gérés par Colony Capital. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué.Data4 finance, conçoit, construit et exploite des centres de données et compte actuellement un total de 27 100m² de surfaces techniques. La société exploite actuellement 15 centres de données répartis sur trois sites en France, en Italie et Luxembourg, dont 12 détenus en propre. Sa plateforme opérationnelle compte une base de clientèle diversifiée de 80 clients, y compris des fournisseurs de « cloud » internationaux de premier plan.
La société de gestion Apicap et Bruno Le Sech ont annoncé ce 9 juillet l’acquisition de la majorité du capital de BRC 77, le spécialiste de la conception, la production en petites séries et la vente de conteneurs spécifiques en matériaux composites pour le conditionnement, la protection et le transport d'équipements sensibles de haute technologie.Selon un communiqué, Bruno Le Sech jouit d’une longue expérience dans le secteur industriel, à travers laquelle il a successivement dirigé les activités du groupe Autocam, puis pris la direction financière et M&A des groupes ECORE et AMPCO Métal. Fort d’une longue expérience jalonnées d'étapes de direction de sites de production industrielle, il reprend maintenant l’entreprise avec l’appui d’Apicap via le FPCI Ardens IV auprès du dirigeant actuel, avec pour objectif de maintenir puis de développer les activités de BRC 77, en poursuivant la diversification sectorielle initiée par le cédant.Cet investissement est le quatrième d’Ardens IV, le fonds FPCI d’Apicap géré par Frédéric Ruppli et Louis Renaudin, qui clôturera à l’automne sa période de levée. Avec 550 millions d’euros d’actifs investis depuis 2001 via ses fonds et mandats, la société gère 40 véhicules d’investissement (FIP, FCPI, FPCI, FCPR, holdings et mandats de gestion) et compte plus de 100 PME en portefeuille.
Le changement climatique occupe une place toujours plus importante dans les assemblées générales des grandes entreprises carbo-intensives, assure Novethic. Si 2017 avait été une année de bascule, 2018 est celle de la confirmation : sous la pression de résolutions déposées par des actionnaires lors des assemblées générales, les grands producteurs d’énergies fossiles vont désormais rendre compte publiquement des impacts du changement climatique sur la viabilité de leurs activités, selon un document de synthèse sur les grandes tendances 2018 que vient de publier Novethic. Même ExxonMobil, qui a longtemps résisté aux demandes de reporting climat des investisseurs, a dû se résoudre à publier un rapport sur le sujet en février 2018.Cela dit, les investisseurs restent peu nombreux à exiger frontalement des entreprises des engagements chiffrés et compatibles avec l’objectif de deux degrés de l’Accord de Paris. La transparence s’améliore mais les reportings des compagnies pétrolières ne sont pas assez orientés sur la transition de leurs modèles et les scénarios publiés sont très «challengés» par les analyses financiers et extra-financiers. «Les entreprises ont davantage conçu leur reporting comme un exercice de communication que comme une réelle démarche de transparence», selon le document.L’inadéquation entre les stratégies des grands émetteurs de gaz à effet de serre et l’objectif de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C pousse certains investisseurs à aller plus loin dans leurs demandes aux entreprises. Beaucoup se sont ainsi regroupés sous la bannière « Climate Action 100+ », une initiative qui est désormais le porte-drapeau de l’engagement actionnarial mondial sur le climat. Elle rassemble près de 300 investisseurs représentant 26 300 milliards de dollars et cible plus de 160 entreprises dans le monde dont les françaises : Total, Engie, EDF, Airbus, Air France KLM, Danone, Air Liquide, Peugeot SA et Renault... Le document souligne par ailleurs que les « Science Based Targets » (SBT), ou «objectifs basés sur la science», sont en train de s’imposer comme l’indicateur de référence pour mesurer la crédibilité des scénarios de transition présentés par les entreprises.
Swiss Life Asset Managers Real Estate France a annoncé, hier, l’acquisition d’un hôtel particulier situé rue Monsieur à Paris auprès de la Financière Saint James. Cette acquisition a été réalisée pour le compte d’un fonds dédié à un investisseur institutionnel. L’hôtel particulier, datant de 1891, va faire l’objet d’une restructuration complète dans le cadre d’un contrat de promotion immobilière (CPI) avec le promoteur Les Nouveaux Constructeurs. L’immeuble indépendant sera dédié à des bureaux en R+3 et un niveau de sous-sol, d’une surface locative actuelle de 2 506 m² et de 2 156 m² après travaux de restructuration. Le bien est agrémenté d’un jardin privatif de plus de 1 000 m².
La société de capital-investissement Ardian a annoncé, hier, la signature d’un accord avec Wise SGR pour l’acquisition d’une participation majoritaire dans Corob Spa, leader mondial dans la fourniture de solutions d’automatisation pour le dosage et la distribution dans les industries de la chimie, de la peinture, du revêtement et de l’encre. Ardian, aux côtés de Wise SGR et de l’équipe de management de Corob, « travaillera sur le repositionnement de l’entreprise à l’échelle mondiale, le maintien de sa position de leader technologique et l’accélération de sa croissance, tant organique que par acquisitions », indique la société d’investissement dans un communiqué.Fondée en 1984 et basée à San Felice sul Panaro (Modène, Italie), Corob a introduit sur le marché le premier système de distribution automatique de couleurs. En 2016, Wise SGR a acquis 100% du capital, et par le biais de deux acquisitions, au Canada et en Europe du Sud, a contribué à la croissance de l’activité en développant les usines et le service après-vente. Avec plus de 700 employés, dont 10% en recherche et développement, Corob génère plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. La société compte quatre centres de production et d’ingénierie en Italie, en Inde, au Canada et en Finlande et 14 centres de ventes et de services.
Les investisseurs particuliers ont généralement des portefeuilles trop peu diversifiés et leur appréciation du risque au sein de leurs allocations ne correspond pas souvent à leur appétit pour le risque, selon une étude que vient de publier la banque privée du Liechtenstein LGT (*). Malgré le niveau des taux actuel, les clients détiennent beaucoup de cash en portefeuille, des actions et de l’obligataire, fidèles à une répartition classique de leurs avoirs. Sans beaucoup utiliser d’autres classes d’actifs, à l’instar des matières premières et de l’alternatif, pour diversifier leur portefeuille.C’est ainsi que les personnes interrogées en Suisse ont 78% de leurs avoirs dans le cash (32%) et les actions (46%) et seulement 22% d’entre eux s’intéressent à d’autres classes d’actifs. Côté allemand, le portefeuille moyen compte un pourcentage un peu plus important d’actifs alternatifs (11% contre 4% pour les investisseurs suisses). Mais il reste que tant en Autriche, qu’en Suisse ou en Allemagne, les investisseurs mettent trop d’œufs dans le même panier.Selon l’étude, les investisseurs qui prennent leurs décisions d’investissement avec un conseiller financier sont généralement mieux diversifiés que les investisseurs qui décident par eux-mêmes. Il reste que malgré ces allocations dans l’ensemble sous-optimales, les investisseurs germanophones se disent satisfaits des résultats enregistrés l’an dernier. En l’occurrence, un rendement moyen de 11,7% pour les investisseurs suisses, de 8,8% pour les autrichiens et de 6,3% pour les allemands. Paradoxe, les allemands sont aux trois quarts satisfaits de la performance affichée alors que seulement un autrichien sur deux (49%) juge satisfaisante la performance de l’année écoulée.(*) LGT Private Banking Reports
Cerberus Capital Management vient d’acquérir une participation de 57 % dans Officine CST SpA, société active dans la gestion des créances envers l’administration publique. Basée à Rome, Officine CST fournit des services intégrés de gestion des créances soit aux grands clients comme les banques, investisseurs institutionnels, utilities et multinationales, soit aux petites et moyennes entreprises. La société gère des créances pour plus de 16 milliards d’euros. La participation a été achetée au fondateur et administrateur délégué de la société, Gianpiero Oddone et d’autres actionnaires. Ce dernier restera administrateur délégué de la société et actionnaire avec 28 %. Roberto Nicastro, senior advisor de Cerberus, sera président non exécutif.
Le fonds d’investissement américain Elliott Management va prendre le contrôle du club de football italien AC Milan dès ce lundi, rapporte le quotidien Les Echos. Li Yonghong, le propriétaire du club, n’aurait pas acquitté vendredi une échéance de 32 millions d’euros due à Elliott Management, selon l’agence Bloomberg. Un proche du dossier affirme que ce défaut autorise alors un changement de contrôle. L’entrepreneur chinois Li Yonghong a acquis l’AC Milan l’an passé auprès de Silvio Berlusconi pour la somme de 740 millions d’euros. Le financement a été bouclé avec un prêt de plus de 300 millions d’euros auprès du fonds du milliardaire Paul Singer à un taux d’intérêt élevé.