Tesla et les représentants syndicaux de sa filiale allemande Grohmann sont parvenus à un accord sur une nouvelle grille salariale qui va entraîner une augmentation d’environ 30% des revenus des employés de ce spécialiste de la robotisation industrielle, a annoncé hier le conseil d’entreprise. Tesla a racheté Grohmann en 2016 avec l’espoir que l’expertise de cette entreprise allemande en matière d’automatisation lui permettrait d’atteindre son objectif de produire 500.000 véhicules d’ici 2018.
Rémy Cointreau a fait mieux qu’attendu au deuxième trimestre de son exercice décalé, toujours porté par les brillantes performances de son cognac Rémy Martin, mais a refroidi les attentes du marché par ses prévisions pour l’année. Après une croissance organique de 7% sur six mois, le groupe a dit anticiper, lors d’une conférence téléphonique, une progression assez similaire pour les six prochains mois.
Le conglomérat industriel américain Honeywell a annoncé mardi préparer la scission de plusieurs activités à l’issue d’une revue de ses différentes divisions, mais compte conserver ses activités aéronautiques, rejetant la demande de l’investisseur activiste Third Point. Il s’agit des premières grandes annonces de Darius Adamczyk, qui a pris la direction générale du groupe le 31 mars, en remplacement de Dave Cote, passé à la présidence du conseil d’administration. Les activités de pièces détachées automobiles formeront une première entité, les activités de chauffage domestique et de sécurité seront regroupées dans une seconde. Les deux filiales seront ensuite introduites en Bourse d’ici la fin 2018. La nouvelle entreprise regroupant les produits pour la maison et la distribution devrait réaliser un chiffre d’affaires annuel de 4,5 milliards de dollars et compter 13.000 salariés. Avec 6.500 employés, l’activité de systèmes de transport devrait générer un chiffre d’affaires annuel de 3 milliards de dollars.
Veolia a annoncé hier son intention de quintupler son chiffre d’affaires dans le recyclage de plastiques d’ici à 2025, le groupe tablant sur une forte croissance des volumes en Europe et en Asie. Le numéro un mondial du traitement de l’eau et des déchets vise des ventes d’un milliard d’euros en 2025 dans la transformation des plastiques contre 200 millions en 2016 (hors collecte et tri). Il estime ainsi que le marché mondial du recyclage des plastiques devrait passer de 31,5 milliards de dollars en 2015 à 56,8 milliards en 2025, ce qui représenterait une croissance de 6,9% par an.
Veolia a annoncé son intention de quintupler son chiffre d’affaires dans le recyclage de plastiques d’ici à 2025, le groupe misant sur une forte croissance de volumes en Europe et en Asie. Le numéro un mondial du traitement de l’eau et des déchets a indiqué lors d’une conférence de presse qu’il visait des ventes d’un milliard d’euros en 2025 dans la transformation des plastiques contre 200 millions en 2016 (hors collecte et tri).
A l’occasion du sommet réunissant les chefs d’Etat français et italien à Lyon, un accord devrait être dévoilé dans la soirée sur la nouvelle répartition du capital de STX France. Paris voulait un partage à 50-50 du capital des chantiers navals de Saint-Nazaire tandis que les Italiens réclamaient la majorité à 51% pour leur champion national Fincantieri. Pour satisfaire les deux parties, Paris et Rome se sont mis d’accord sur un accord à plusieurs étages prévoyant une répartition à 50-50 complétée par un prêt portant sur 1% du capital accordé à Fincantieri, écrit mercredi Le Monde.
Côté français, Bouygues apparaît comme le grand gagnant du rapprochement officialisé mardi soir entre Alstom et les activités ferroviaires de Siemens. L’action du groupe affiche mercredi matin la plus forte hausse de l’indice CAC40, en hausse de 2,48% vers midi à 40,1 euros. Au sein du SBF120, l’action Alstom grimpe elle de 5,45% à 35,475 euros vers midi, dans des volumes étoffés représentant 4,5 fois la moyenne journalière des échanges sur la valeur ces trois derniers mois.
Le fabricant finlandais d’ascenseurs a annoncé aujourd’hui son intention de supprimer un millier d’emplois dans le monde pour améliorer sa rentabilité face aux fluctuations des taux de change et à la baisse de la demande en Chine, premier marché mondial pour les ascenseurs sur lequel Kone réalise un tiers de ses ventes. Le renforcement de l’euro face au yuan chinois et au dollar américain aura par ailleurs un impact négatif chiffré à 30 millions d’euros sur son résultat d’exploitation (Ebit).
Siemens discute d’une fusion de son pôle ferroviaire avec celui d’Alstom ou de Bombardier et il choisira dans les jours à venir celui avec lequel il poursuivra les négociations, ont indiqué jeudi à Reuters et à Bloomberg des sources proches du dossier. Alstom, Siemens et Bombardier, les principaux concurrents du groupe chinois CRCC, se parlent depuis des années au sujet des moyens de rapprocher leurs activités dans ce domaine.
Le repreneur de l'équipementier GM&S Industry, qui dénonce le climat de tension sur le site de La Souterraine (Creuse), est prêt à faire annuler la reprise si les salariés continuent leurs activités de blocage, a indiqué mardi l’administrateur judiciaire. «M. Martineau (le président du groupe GMD-NDLR) est prêt à revenir devant le tribunal de commerce de Poitiers s’il se trouve encore empêché d’assurer l’exploitation paisible et normale du site», a dit à Reuters Vincent Gladel. Il précise que la fermeture du site serait alors prononcée et que les 120 emplois prévus dans la reprise ne seraient plus garantis. GM&S Industry comptait 277 salariés. Selon l’administrateur judiciaire, le directeur des ressources humaines (DRH) du groupe GMD venu lundi pour parler aux salariés se serait senti menacé et aurait quitté le site. «M. Martineau ne voudrait pas que les salariés qu’il a embauchés se sentent eux aussi menacés», a précisé Vincent Gladel. Les salariés ont démenti dans un communiqué toute agression ou blocage.
L’influente branche régionale d’IG Metall en Rhénanie-du-Nord-Westphalie a donné hier une première indication sur la teneur des négociations salariales qui doivent prochainement s’ouvrir en Allemagne en réclamant une hausse de 6% des salaires et le droit pour certaines catégories de salariés de bénéficier d’une réduction du temps de travail. Au niveau national, IG Metall avait demandé une revalorisation salariale de 5% lors du dernier cycle de négociations début 2016 qui a finalement débouché sur une hausse des salaires de 2,8% au 1er juillet 2016, puis de 2% au 1er avril 2017.
L’action Soitec a gagné 10,33% à 50,31 euros à la Bourse de Paris à la suite de l’annonce par le fabricant de plaques de silicium du lancement d’une ligne pilote de production dans son usine de Singapour. Cette ligne de production pilote constitue la première étape vers la fabrication de plaques de FD-SOI à Singapour et l’approvisionnement du marché mondial des semi-conducteurs à partir de différents sites de production. Ce lancement représente un investissement de 40 millions de dollars (33,6 millions d’euros) pour Soitec.
L’influente branche régionale d’IG Metall en Rhénanie-du-Nord-Westphalie a donné aujourd’hui une première indication sur la teneur des négociations salariales qui doivent prochainement s’ouvrir en Allemagne en réclamant une hausse de 6% des salaires et le droit pour certaines catégories de salariés à bénéficier d’une réduction du temps de travail. Au niveau national, IG Metall avait demandé une revalorisation salariale de 5% lors du dernier cycle de négociations début 2016, qui a finalement débouché sur une hausse des salaires de 2,8% au 1er juillet 2016 puis encore de 2% au 1er avril 2017.
L’action Soitec réalise jeudi matin la plus forte hausse du SBF 120 à la Bourse de Paris à la suite de l’annonce par le fabricant de plaques de silicium du lancement d’une ligne pilote de production dans son usine de Singapour. En fin de matinée, le cours progressait de 9,91% à 50,12 euros. Cette ligne de production pilote constitue la première étape vers la fabrication de plaques de FD-SOI à Singapour et l’approvisionnement du marché mondial des semi-conducteurs à partir de différents sites de production. «Notre décision de lancer cette ligne de fabrication du FD-SOI à Singapour ainsi que la décision que nous avons déjà prise concernant l’augmentation des capacités de production de FD-SOI dans notre usine en France s’appuient sur la demande de nos clients directs», a déclaré le directeur général, Paul Boudre, dans un communiqué. «A Singapour, nous prévoyons d’obtenir les qualifications par les clients de la ligne au premier semestre de 2019, puis d’augmenter la capacité en fonction de l’engagement du marché», a ajouté le dirigeant. Le lancement de cette ligne pilote représente un investissement de 40 millions de dollars (33,6 millions d’euros) pour Soitec.
Le gouvernement libéral-démocrate de Rhénanie du Nord-Westphalie, où Thyssenkrupp a son siège, est désormais favorable à la fusion des activités européennes du géant de la sidérurgie avec celles de l’indien Tata Steel. Le précédent gouvernement, réunissant Sociaux-Démocrates et Verts, avait critiqué ce projet en mettant en avant le risque d’une perte d’influence sur les décisions de l’entreprise. Le conseil de surveillance de Thyssenkrupp se réunit le 24 septembre pour étudier le projet défendu par le président du directoire, Heinrich Hiesinger.