PDG d’Eramet depuis mai dernier, Christel Bories met en place son comité exécutif. A compter du 1er avril 2018, Kleber Silva rejoindra le groupe comme directeur général adjoint en charge des branches minières et membre du comité exécutif, en remplacement de Philippe Vecten, qui a souhaité faire valoir ses droits à la retraite. Kleber Silva est actuellement vice-président exécutif en charge du minerai de fer et charbon au sein d’ArcelorMittal. A compter du 5 février prochain, Jérôme Fabre, actuel directeur général de la Société Le Nickel (SLN), est nommé directeur général adjoint d’Eramet, en charge de la branche Alliages et membre du comité exécutif. Il succède à Denis Hugelmann, qui a souhaité quitter le groupe. Enfin début 2018, Bernard Laflamme rejoindra le groupe comme directeur général adjoint de la SLN, avant d'être proposé comme directeur général au conseil d’administration de la SLN du 16 février 2018.
Tsinghua Unigroup a saisi l'opportunité de la chute du titre pour accroître sa position. Il détient désormais 7,15% du capital du groupe allemand de semi-conducteurs.
Le fabricant italien de câbles Prysmian a annoncé ce matin une offre d’achat sur l’américain General Cable pour 30 dollars par action en numéraire, soit une valorisation de 3 milliards de dollars (2,53 milliards d’euros) dette et autres engagements financiers compris. Le prix offert représente une prime de 38% sur le dernier cours et de 80% sur le prix de l’action en juillet, avant que General Cable n’annonce un examen stratégique. Une victoire pour Prysmian, alors que le français Nexans et le danois NKT étaient aussi sur les rangs, selon Reuters.
Bureau Veritas vient d’acquérir la société mexicaine Ingeniería, Control y Administración (Inca), un leader de la supervision technique de projets de construction et d’infrastructures au Mexique. Inca fournit des services d’assistance à la gestion de projets de construction et des études techniques. La société opère principalement dans les domaines des transports publics, des autoroutes, de l'énergie et des utilités pour le compte de banques et d’organisations gouvernementales finançant des projets d’infrastructures. Inca a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 12 millions d’euros en 2016.
En tête du SBF 120, Soitec gagnait 3,5% en fin de matinée après l’annonce de ses objectifs de long terme lors d’une journée investisseurs. A long terme, le producteur de plaques de silicium pour semi-conducteurs vise un chiffre d’affaires supérieur au milliard d’euros (contre 309 millions attendus cette année), pour une marge d’Ebitda supérieure à 30%, avec un taux d’imposition d’environ 10%. Ceci, sous réserve d’un euro/dollar à 1,15 et de la production d’environ 2,9 millions de plaques de semi-conducteurs (wafers) de 300 mm, soit l’utilisation à pleine capacité des usines de Bernin (Isère), de Singapour et d’un nouveau site de fabrication.
Après avoir organisé une nouvelle gouvernance dissociée, Victoire de Margerie a décidé de mettre fin, avec effet immédiat, à ses fonctions de président du conseil d’administration et d’administrateur de Soitec. Le mois dernier, le fabricant de matériaux semi-conducteurs avait relevé son objectif de marge d’Ebitda dans l'électronique de 20% à 25% pour son exercice 2017-2018. Pour l’ensemble de l’année, Soitec a maintenu son objectif de hausse des ventes de 25%.
L'équipementier médical Philips a déclaré hier vouloir vendre environ 12% dans Philips Lighting, son ancienne filiale dont il s’est séparé en mai 2016. A l’issue de cette opération via un placement accéléré et l’annulation de 2,8 millions d’actions rachetables par Philips Lighting, Philips précise qu’il détiendra encore 29,59% du premier fabricant mondial d’ampoules et d'éclairages.
Après plusieurs semaines de rumeurs, Siemens a officialisé hier un plan de réduction de ses effectifs portant sur 6.900 emplois dans le monde, dont la moitié en Allemagne, en raison notamment de surcapacités sur le marché des turbines utilisées dans les centrales électriques. Hors Allemagne, les mesures de restructuration élimineront au total un peu plus de 1.100 emplois dans d’autres pays européens. Le groupe allemand, qui emploie à l’heure actuelle 351.000 personnes dans le monde, précise que ces réductions de postes seront étalées sur plusieurs années.
Le groupe avait annoncé cet été la cession de ses activités modulaires européennes au fonds, qui refuse de payer le prix convenu. Le référé se tiendra fin novembre.
La sentence est tombée. Après plusieurs semaines de rumeurs, Siemens a officialisé jeudi après-midi un plan de réduction de ses effectifs portant sur 6.900 emplois dans le monde, dont la moitié en Allemagne, en raison notamment des surcapacités sur le marché des turbines utilisées dans les centrales électriques. En dehors de l’Allemagne, les mesures de restructuration élimineront au total un peu plus de 1.100 emplois dans d’autres pays européens. Le groupe allemand précise que ces réductions de postes seront étalées sur plusieurs années.
Le conglomérat américain va se recentrer sur l’aéronautique, l’énergie et la santé. Il prévoit un programme de cession d’actifs de 20 milliards de dollars.
A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, Parrot a confirmé viser pour 2017 une croissance de son chiffre d’affaires, tirée par la croissance des drones professionnels et une croissance modérée dans les drones grand public. Cette activité s’accompagnera « d’une forte amélioration de la marge brute et d’une forte diminution des pertes opérationnelles et des pertes nettes ». Sur neuf mois, le groupe affiche une perte opérationnelle de 55 millions d’euros et une une perte nette de 16 millions.
General Electric vient d’annoncer qu’il réduirait de moitié, à 12 cents, son dividende trimestriel. Ceci, quelques heures avant que John Flannery, PDG de GE, ne dévoile le plan de refonte du conglomérat industriel. En 125 ans, c’est seulement la troisième fois que General Electric abaisse son dividende. Cette décision permettra d’économiser autour de 4 milliards de dollars (3,4 milliards d’euros). « C’est la bonne décision pour aligner notre dividende sur la génération de trésorerie », a expliqué John Flannery dans un communiqué. Le marché s’y attendait après la récente dégradation du cash-flow du groupe.
Le groupe français de spécialités électriques a relevé hier ses objectifs annuels, pour la deuxième fois en trois mois, après une forte croissance de son activité au troisième trimestre en Asie et une amélioration aux Etats-Unis. Son chiffre d’affaires ressort à 198 millions d’euros, en hausse de 5,8% en données publiées et de 9,2% en organique. Mersen attend désormais pour 2017 une croissance organique comprise entre 7% et 8% et une marge courante en hausse de 150 à 170 points de base (pb) par rapport à 2016. En juillet, il anticipait une croissance de 3% à 5% et une progression de sa marge située entre 80 et 130 pb.
General Electric a publié aujourd’hui un bénéfice non-ajusté tiré des opérations poursuivies en recul de 9,5% à 1,8 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros) sur la période juin-septembre, soit un bénéfice par action de 22 cents contre 24 cents un an plus tôt. Sur une base ajustée, le bénéfice par action s’est établi à 29 cents, contre 32 cents voici un an et 49 cents attendu en moyenne par les analystes. La faiblesse de ses activités dans l’énergie et les hydrocarbures, les dépréciations et des coûts de restructuration plus élevés que prévu ont été les principales causes de cette contre-performance, a précisé le PDG John Flannery. Tiré par l’acquisition de Baker Hughes, son chiffre d’affaires total a augmenté de 14,4% à 33,5 milliards.
Air Liquide va renforcer son partenariat avec le groupe chinois Sinopec, a annoncé le groupe hier. Les deux entreprises viennent de créer une nouvelle société commune à Pékin, Air Liquide-BYPC Gases, qui a vocation à racheter trois unités de séparation des gaz de l’air existantes et à construire une nouvelle unité de production d’azote. Ces projets représentent un investissement total de 40 millions d’euros. Air Liquide et Sinopec collaborent depuis 2007 et ont à ce jour créé trois coentreprises.
Thales s’est dit prêt aujourd’hui à participer à la consolidation du secteur de la signalisation ferroviaire après le mariage annoncé entre Alstom et Siemens. « Ce n’est pas une nécessité mais nous serons ouverts à toute transaction où nous pourrons renforcer nos positions dans la signalisation ferroviaire sous la conduite de Thales », a déclaré aux analystes le directeur financier Pascal Bouchiat lors de la publication du chiffre d’affaires trimestriel de Thales.