L’approvisionnement auprès de fournisseurs proposant une production française plutôt qu'étrangère gagne du terrain dans les préoccupations des départements achats, selon une étude du cabinet de conseil en achat AgileBuyer et du Conseil national des achats publiée hier. L'édition 2018 de cette enquête met en évidence que le pourcentage d’achats «Made in France», négligé il y a encore quelques années, est désormais pris en considération par plus d’un tiers des professionnels des achats. Avec 46% d’entre eux déclarant que le «Made in France» est pris en compte dans la politique d’achats, ce paramètre devient un critère comme les autres dans l’attribution d’un contrat.
Les commandes à l’industrie ont diminué en novembre en Allemagne pour la première fois depuis le mois de juillet, en léger repli après une phase de hausse vigoureuse, selon les données publiées ce lundi par le ministère de l’Economie. Les commandes à l’industrie ont reculé de 0,4%, après une hausse de 0,7% en octobre (+0,5% initialement annoncé). Les économistes tablaient en moyenne sur augmentation de 0,5% (les prévisions allaient de -1,7% à +1,4%).
Le gouvernement va imposer en 2018 aux distributeurs un seuil de revente à perte de 10% sur les produits alimentaires et limiter à 34% les promotions dans les supermarchés afin de rééquilibrer les relations commerciales entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs, a annoncé hier Edouard Philippe. Ces deux mesures, annoncées par Emmanuel Macron en octobre sans être chiffrées, ont été confirmées par le Premier ministre en clôture des Etats généraux de l’alimentation. Elles feront l’objet d’un projet de loi présenté avant l'été 2018.
Nestlé prévoit de vendre ses activités américaines de confiserie durant le premier trimestre 2018, au terme d’un examen destiné à améliorer sa performance. Nestlé avait indiqué en juin examiner ses options stratégiques pour ces activités qui représentent plus de 900 millions de dollars de chiffre d’affaires annuel. L’examen s’est limité aux Etats-Unis, où Nestlé se classe quatrième derrière Mars, Hershey et Mondelez International.
Sur son premier trimestre clos fin octobre, Afflelou a enregistré une hausse de 5,4% de ses ventes réseaux à 180,1 millions d’euros, soit une progression de 2,2% en comparables, dont +2,5% pour le réseau en France. L’Ebitda ajusté gagne 11,9% à 18,3 millions d’euros. Sur douze mois à fin octobre, l’Ebitda ajusté pro forma atteint 83,5 millions. En France, l’Ebitda progresse de 9,9% à 14,8 millions d’euros, soit une marge de 10,9%. Le groupe d’optique souligne la faiblesse de la marge en Espagne, deuxième marché du groupe, sans la chiffrer. En revanche, dans les autres pays (principalement Belgique et Suisse), l’Ebitda bondit de 23,1% à 0,4 million d’euros.
ABB va réorganiser son pôle EPC (ingénierie, approvisionnement, construction) en scindant et fermant certaines activités, ce qui se traduira par des charges au quatrième trimestre. Dans la division Industrial Automation (Automation industrielle), le segment pétrole et gaz EPC sera transféré dans une coentreprise précédemment annoncée et constituée avec le saoudien Arkad Engineering and Construction, une opération qui doit être bouclée ce mois-ci. Ce transfert «devrait générer au quatrième trimestre une charge non opérationnelle avant impôt de l’ordre de 75 millions de dollars, répercutée sur le résultat net», explique le groupe dans un communiqué.
Rexel a annoncé mercredi la cession de ses activités en Asie du Sud-Est à American Industrial Acquisition Corporation Group, une société de capital-investissement spécialisée dans l’industrie. Cette opération entraînera une perte avant impôts estimée à environ 60 millions d’euros par le groupe français de distribution de matériel électrique mais lui permettra de renforcer sa rentabilité. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Rexel a indiqué que ses activités en Asie du Sud-Est devraient avoir généré un chiffre d’affaires de 108 millions d’euros en 2017, en baisse de 21% sur une base organique, et pesé à hauteur de 3 millions d’euros sur son résultat opérationnel courant.
Quatre groupes industriels ont déposé une offre de reprise du sidérurgiste français Asco Industries, plus connu sous sa marque Ascometal, qui emploie 1.350 salariés et a été placé en redressement judiciaire, indiquait hier Reuters de source syndicale. Il s’agit du groupe britannique Liberty House, qui serait le seul à proposer une reprise globale du spécialiste des aciers longs, du suisse Schmolz + Bickenbach, de l’espagnol Sidenor et d’un quatrième acteur qui n’avait déposé qu’une lettre d’intention avant la date limite fixée à lundi. Selon le journal Le Monde, il s’agirait de l’Italien Beltrame.
Quatre groupes industriels ont déposé une offre de reprise du sidérurgiste français Asco Industries, plus connu sous sa marque Ascometal, qui emploie 1.350 salariés et a été placé en redressement judiciaire, a appris Reuters de source syndicale. Il s’agit du groupe britannique Liberty House, qui serait le seul à proposer une reprise globale du spécialiste des aciers longs, du suisse Schmolz + Bickenbach, de l’espagnol Sidenor et d’un quatrième acteur qui n’avait déposé qu’une lettre d’intention avant la date limite fixée à lundi. Selon le journal Le Monde, il s’agirait de l’Italien Beltrame.
Le gouvernement juge que General Electric a jusqu'à présent tenu les engagements signés au moment du rachat du pôle énergie d’Alstom. « Les ministres ont relevé qu'à date, GE est en ligne avec les engagements pris en 2014 et que GE mettra tout en oeuvre afin d'être en mesure de les tenir, à leur échéance prévue fin 2018 », indique un communiqué du ministre de l’Economie Bruno Le Maire et de sa secrétaire d’Etat Delphine Gény-Stephann.
LafargeHolcim dévoile son nouvel organigramme. Alors que le cimentier suisse demeure dans la tourmente avec six de ses anciens dirigeants mis en examen dans le dossier syrien, Jan Jenisch, directeur général de LafargeHolcim depuis le 16 octobre dernier vient de dévoiler l’organisation de son comité exécutif, réduit de 10 à 9 membres.
Estimées à 90 millions d’euros d’ici à 2022, elles doivent amplifier au niveau de l’Ebitda la hausse annuelle de 5% du chiffre d’affaires de la division eau industrielle.
Nexans a dévoilé mercredi matin son nouveau plan stratégique «Paced for Growth», dont l’objectif est d’accroître de 50% son Ebitda d’ici à 2022, à environs 600 millions d’euros. Dans le même temps, le chiffre d’affaires doit augmenter de 25% à périmètre constant «Cela devrait permettre au groupe de saisir des opportunités de croissance externe pour des revenus supplémentaires de 1,5 à 2 milliards d’euros, tout en maintenant un bilan sain», a déclaré le groupe. Le fabricant de câbles prévoit un retour sur capitaux employés à 15% en 2022, contre plus de 11% en 2017 et 5,5% en 2015.
Nexans a dévoilé mercredi matin son nouveau plan stratégique Paced for Growth dont l’objectif est d’accroître de 50% son Ebitda à l’horizon 2022, à environs 600 millions d’euros. Dans le même temps, le chiffre d’affaires doit augmenter de 25% à périmètre constant « Cela devrait permettre au groupe de saisir des opportunités de croissance externe pour des revenus supplémentaires de 1,5 à 2 milliards d’euros, tout en maintenant un bilan sain », a déclaré le groupe. Le fabricant de câbles table sur une amélioration du retour sur capitaux employés (ROCE) à 15% en 2022, contre plus de 11% en 2017 et 5,5% en 2015.
Suez a annoncé mercredi viser plus de 3,1 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans l’eau industrielle d’ici à 2020, avec un apport de 90 millions d’euros au niveau de l’Ebitda d’ici à 2022 à la faveur des synergies attendues. Cette activité sera portée par la nouvelle division Water Technologies & Solutions, issue du rapprochement de son ancienne branche Industrial Solutions et de GE Water & Process Technologies. En 2016, le chiffre d’affaires pro forma de Suez dans l’eau industrielle est ressorti à 2,7 milliards de dollars et son Ebitda à 281 millions de dollars.
Schneider Electric a annoncé mardi la création au sein de son conseil d’administration d’un comité digital spécialisé dans la stratégie et la performance numérique du spécialiste des équipements électriques basse et moyenne tension. Le groupe, qui organise une journée investisseurs dédiée au digital, a ajouté que la composition de ce nouveau comité serait annoncée à la suite de la prochaine assemblée générale de Schneider Electric en avril 2018. Le conseil d’administration de Schneider compte actuellement quatre comités en charge de l’audit, de la gouvernance et des rémunérations, des ressources humaines et de la RSE, et de la stratégie.
Dans une logique d’évolution vers une industrialisation de ses métiers, de meilleure collaboration avec sa supply chain, et de déploiement du BIM (Building Information Modeling), Bouygues Construction a choisi Dassault Systèmes et Accenture pour l’accompagner. Les trois partenaires ont signé un accord pour développer un environnement digital de management collaboratif des projets de construction, basé sur la plateforme 3DEXPERIENCE de Dassault Systèmes, déjà utilisée dans d’autres secteurs de l’industrie comme l’automobile, l’aéronautique ou la construction navale. Bouygues Construction compte ainsi mutualiser au sein d’une plateforme et partager avec l’ensemble des acteurs, internes comme externes, l’information des projets tout au long de leur cycle de vie, d’une part ; et rationaliser davantage ses modes de fonctionnement, d’autre part.
Près de cent groupes français, parmi lesquels PSA, Areva, Orange ou Vinci, se sont engagés lundi à participer à la lutte contre le changement climatique qui, selon eux, relève d’un « choix de bon sens » servant leurs propres intérêts. Cette annonce intervient la veille d’un sommet international organisé à l’initiative de la France pour tenter de relancer la lutte contre le réchauffement climatique, qui a marqué le pas depuis l’accord de Paris de décembre 2015. Les signataires représentent 1.500 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 6 millions d’emplois directs. Ils rejoignent une initiative lancée il y a deux ans par 39 groupes français.
PDG d’Eramet depuis mai, Christel Bories met en place son comité exécutif. A compter du 1er avril 2018, Kleber Silva rejoindra le groupe comme directeur général adjoint (DGA) en charge des branches minières, en remplacement de Philippe Vecten, qui fera valoir ses droits à la retraite. A compter du 5 février, Jérôme Fabre, DG de la Société Le Nickel (SLN), est nommé DGA d’Eramet, en charge de la branche Alliages. Il succède à Denis Hugelmann qui quitte le groupe. Enfin début 2018, Bernard Laflamme rejoindra le groupe comme DGA de la SLN, avant d'être proposé comme DG au conseil d’administration de la SLN du 16 février 2018.