Le directeur général de Snap, Evan Spiegel, a perçu 637,8 millions de dollars (près de 518 millions d’euros) au titre de sa rémunération globale en 2017, année d’introduction en Bourse du propriétaire de l’application Snapchat. Il s’agit de la troisième plus forte rémunération jamais versée à un directeur général. La rémunération d’Evan Spiegel se décompose en actions à hauteur de 636,6 millions de dollars et en salaire et autres pour 1,2 million de dollars, selon un document adressé par Snap à la Securities and Exchange Commission (SEC). L’action Snap a terminé en baisse de 6,12% hier à 17,50 dollars, pénalisée par des inquiétudes sur l’impopularité de la refonte de son interface auprès de son public cible.
Très forte déception pour Ingenico. L’action du groupe de terminaux et de services de paiements chutait de plus de 17% à mi-séance après la publication de ses perspectives 2018. Ingenico anticipe un Ebitda de 545 à 570 millions d’euros, intégrant un effet changes négatif de 25 à 30 millions. Or, le consensus Bloomberg tablait sur 593 millions. Pourtant, Ingenico a dévoilé des résultats 2017 en forte progression, avec un chiffre d’affaires de 2,5 milliards (+9% et +7% en organique) pour 526 millions d’Ebitda (+10%), soit une marge de 21%.
Les fonds souverains d'Arabie saoudite et de Singapour, Amundi et Colony NorthStar pourraient entrer au capital de la filiale immobilière de l'hôtelier, selon Bloomberg.
Nokia ne voit pas de potentiel significatif pour son pôle santé numérique «en difficulté», qui produit notamment des trackers d’activité et des montres connectées, selon un mémo interne consulté par Reuters mercredi et précédemment publié par le site d’information technologique The Verge. Le groupe finlandais, dont le cœur de l’activité repose sur les équipements de réseaux mobiles, a annoncé le 15 février une revue stratégique de ce pôle, pouvant ou non conduire à une transaction, deux ans seulement après sa création. Nokia avait racheté en 2016 pour 170 millions d’euros la start-up française Withings dans le but de s’implanter sur le marché des objets connectés dédiés à la santé.
General Electric réfléchit à la vente de son activité de turbines à gaz industrielles, qui pourrait être valorisée jusqu'à deux milliards de dollars (1,6 milliard d’euros), rapportait hier Reuters citant des sources proches du dossier. General Electric aurait chargé Citigroup de préparer cette vente. John Flannery, le patron du conglomérat, a annoncé en novembre que GE allait se séparer d’activités représentant au moins 20 milliards de dollars afin de redresser les performances du conglomérat.
La Commission européenne a ouvert vendredi une enquête approfondie sur le projet de fusion entre les groupes de gaz industriels Linde et Praxair, de crainte que cette opération estimée à 85 milliards de dollars (68 milliards d’euros) ne réduise la concurrence sur le marché de la fourniture de plusieurs gaz indispensables, comme l’oxygène et l’hélium. «Nous examinerons attentivement si le projet de concentration entre Praxair et Linde risque d’entraîner une hausse des prix ou une diminution du choix pour les entreprises et les consommateurs européens», a précisé la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager.
Le groupe se dit confiant pour atteindre ses objectifs 2020 de 4 à 5% de croissance organique (+2,5% en 2017) avec une marge opérationnelle de plus de 16% (14,4% en 2017).
En 2017, Danone a affiché une progression de 14,6% de son résultat net courant à 2,2 milliards d’euros, soutenue par une hausse de 7,8% (en comparable) de son résultat opérationnel courant, alors que le chiffre d’affaires gagne seulement 2,5% en comparable. La marge opérationnelle courante progresse ainsi de 0,7 point (en comparable) à 14,36%. Cette performance est due à la très forte progression de la nutrition spécialisée (infantile et médicale), dont la marge passe de 21,39% à 23,73% en l’espace d’un an.
La Commission européenne ouvre une enquête approfondie sur le projet de fusion entre les groupes de gaz industriels Linde et Praxair, de crainte que cette opération estimée à 85 milliards de dollars (68 milliards d’euros) ne réduise la concurrence sur le marché de la fourniture de plusieurs gaz indispensables, comme l’oxygène et l’hélium. «Nous examinerons attentivement si le projet de concentration entre Praxair et Linde risque d’entraîner une hausse des prix ou une diminution du choix pour les entreprises et les consommateurs européens», précise la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager.
Le spécialiste français des solutions de câblages Nexans a annoncé ce matin un chiffre d’affaires en hausse de +5,1% à 4,57 milliards d’euros en 2017 en données organiques et à cours des métaux non ferreux constants. Sa croissance organique a atteint 8,2% au second semestre, contre +2,4% au 1er semestre, grâce au dynamisme de son activité de haute tension sous-marine.
GKN, qui cherche à repousser une OPA hostile du fonds Melrose Industries, s’est engagé hier à reverser 2,5 milliards de livres (2,8 milliards d’euros) à ses actionnaires au cours des trois prochaines années. Le groupe britannique d’ingénierie prévoit également de générer 340 millions de livres par an de supplément de trésorerie d’ici à fin 2020, dans le cadre de son plan baptisé Project Boost. Anne Stevens, qui a pris en janvier la direction du groupe, a précisé qu’une partie significative de ce supplément devrait provenir de la cession d’actifs dans les 12 à 18 mois.
SoLocal (ex-PagesJaunes) a fait état mercredi d’une hausse de 2% du chiffre d’affaires de son activité internet au quatrième trimestre à 172 millions d’euros, après l’annonce d’un plan de suppression d’emplois hier. Pour l’année 2017, le chiffre d’affaires internet est resté stable à 636 millions. Le chiffre d’affaires du groupe s'établit à 765 millions l’année dernière, en baisse de 6%. L’Ebitda annuel récurrent a reculé de 15% à 196 millions d’euros. SoLocal vise une stabilité de cet Ebitda en 2018, ainsi qu’une croissance à deux chiffres des revenus internet en 2020 et de l’Ebitda à partir de 2019.
Thyssenkrupp a annoncé aujourd’hui un bénéfice d’exploitation en hausse de plus d’un tiers à 444 millions d’euros au premier trimestre de son exercice 2017/2018, tiré par sa sidérurgie européenne qu’il veut rapprocher de celle de l’indien Tata Steel. Le consensus anticipait en moyenne 436 millions d’euros. Le bénéfice de la division Steel Europe a presque sextuplé au premier trimestre à 160 millions d’euros grâce à une hausse des prix.
Le groupe britannique d’ingénierie, qui cherche à repousser une OPA hostile du fonds Melrose Industries, s’est engagé aujourd’hui à reverser 2,5 milliards de livres (2,8 milliards d’euros) à ses actionnaires au cours des trois prochaines années. GKN a ajouté qu’il prévoyait de générer 340 millions de livres de supplément de trésorerie annuellement d’ici à fin 2020, dans le cadre de son plan baptisé Project Boost. Anne Stevens, qui a pris en janvier la direction permanente du groupe, a précisé qu’une partie significative de ce supplément de trésorerie devrait provenir de la cession d’actifs dans les 12 à 18 mois.
Le groupe agro-alimentaire allemand Dr. Oetker vient d’annoncer le projet d’acquisition de la marque française de produits pour pâtisserie et préparations pour desserts Alsa, auprès d’Unilever. Alsa fabrique des produits pour le marché français, d’autres pays européens ainsi que pour l’Afrique du Nord. En plus de la marque, Dr. Oetker envisage également l’acquisition du site de production d’Alsa situé à Ludres, en Lorraine. La transaction est soumise à la consultation des institutions représentatives du personnel ainsi qu’à l’approbation des autorités de la concurrence.
Le groupe agro-alimentaire allemand Dr. Oetker vient d’annoncer le projet d’acquisition de la marque française de produits pour pâtisserie et préparations pour desserts Alsa, auprès d’Unilever. Alsa fabrique des produits pour le marché français, d’autres pays européens ainsi que pour l’Afrique du Nord. En plus de la marque, Dr. Oetker envisage également l’acquisition du site de production d’Alsa situé à Ludres, en Lorraine. La transaction est soumise à la consultation des institutions représentatives du personnel ainsi qu’à l’approbation des autorités de la concurrence.