Dans le cadre de la refonte de son organisation, Société Générale a annoncé hier soir plusieurs nominations dont celle de Jean-François Mazaud qui assurera, en plus de la direction de la banque privée (SGPB), la supervision de Lyxor. Il sera proposé comme président du conseil de surveillance de Lyxor, dont Lionel Paquin reste le CEO. Patrick Folléa est nommé directeur délégué de SGPB et conserve la direction de SGPB France.
La Caisse Nationale des Barreaux Français (CNBF) a donné, le 14 avril 2017, les résultats de son appel d’offres concernant les mandats de gestion de ses portefeuilles financiers valorisés à 1,125 milliard d’euros. Le lot nº 1 pour le mandat de gestion des obligations diversifiées zone OCDE, pour 450 millions d’euros, a été confié à Allianz Global Investors et à La Française asset management parmi 17 candidats. Le lot nº 2 pour le mandat de gestion actions zone euro, pour 150 millions d’euros, a été confié à Lazard Frères Gestion et à Sycomore Asset Management parmi 24 candidats. Le lot nº 3 pour le mandat de gestion indicielle zone OCDE hors zone euro, pour 75 millions d’euros, a été attribué à State Street Global Advisors parmi 4 offres. Le lot nº 4 pour le mandat de gestion indicielle actions zone euro, pour 150 millions d’euros, a été confié à Amundi Asset Management, parmi 7 offres. Le lot nº 5 pour le mandat de gestion OPCVM - gestion flexible et performance absolue, pour 300 millions d’euros, a été attribué à BNP Paribas Investment Partners, à Natixis Asset Management et à Rothschild HDF Investment Solutions, parmi 13 offres. Lire l’avis complet ici
BNP Paribas Securities Services a annoncé mercredi le développement d’une plate-forme digitale de distribution de fonds, en collaboration avec son client Axa IM. Ce dispositif, BNP Paribas Fund Link, s’appuie sur la technologie Blockchain.
A l’occasion de la publication de ses chiffres d’activité du premier trimestre 2017, le gérant d’actifs britannique Henderson a annoncé un dividende exceptionnel de 1,85 livre (2,2 euros) par action. Henderson, qui a annoncé début octobre sa fusion avec le gérant américain Janus, a expliqué cette décision par la volonté « d’assurer un traitement équitable de tous les actionnaires ». Janus avait en effet annoncé en janvier son intention de payer un dividende à ses actionnaires avant la clôture de l’opération de fusion.
Sous la pression de l'activiste RBR, le groupe suisse s'est engagé à revoir la politique de rémunération de ses dirigeants. Son directeur général touchera son bonus en actions.
Amundi a publié la semaine dernière un avis de convocation des actionnaires pour son assemblée générale qui aurait lieu le jeudi 18 mai 2017 à 9h30 au siège d'Amundi à Paris. Peu de nouveautés à l'ordre du jour, mais les actionnaires sont, notamment, appelés à voter pour l'approbation de la rémunération 2016 de Yves Perrier, le directeur général, dont le détail a été publié mi-mars dans le document de référence.
Dans un entretien accordé au magazine Entreprendre, Yves Perrier, directeur général d'Amundi, revient en détail sur l'importance de développer une place financière forte et d'augmenter la taille des gestionnaires d'actifs pour industrialiser les processus et baisser les coûts.
Le gestionnaire d’actifs suisse GAM a annoncé qu’il allait passer en revue sa politique de rémunération pour l’aligner plus étroitement avec sa performance. Sous la pression du cabinet américain de conseil aux investisseurs Institutional Shareholders Services et du hedge fund suisse RBR Capital Advisors, le groupe va confier cette mission à Nancy Mistretta, membre du conseil d’administration arrivée l’an dernier. Le directeur général de GAM, Alexander Friedman, a par ailleurs demandé que tous les bonus qui lui seront attribués cette année au titre de l’exercice 2016 le soient sous la forme d’actions différées. Le montant du bonus sera en outre limité par le montant de son salaire fixe. L’assemblée générale de GAM, qui a enregistré une collecte nette de 2,9 milliards de francs suisses au premier trimestre, se tiendra le 27 avril prochain.
Larry Fink, le directeur général de BlackRock, a été rémunéré 25,5 millions de dollars (24 millions d’euros) au titre de 2016, révèle un document réglementaire publié en fin de semaine dernière. Cette enveloppe est en baisse de 1,2% sur un an selon les normes de calcul de la Securities and Exchange Commission (ou de 2% selon les standards comptables de BlackRock), alors que le numéro un mondial de la gestion d’actifs a réduit ses rémunérations variables pour la première fois depuis 2011. Les bonus des salariés ont en moyenne diminué de 2 à 4%. Le président de BlackRock, Robert Kapito, a touché au total 19,6 millions de dollars, un montant en baisse de 3,5% sur un an selon les règles de la SEC.
Les bonus versés aux gérants d’actifs en ce début d’année au titre de l’exercice 2016 n’ont globalement pas progressé par rapport aux montants obtenus l’an dernier. Sur fond de restructurations des banques et de nouvelle réglementation, les rémunérations variables vont rester en berne.
Après trois années de collecte auprès des investisseurs professionnels, Trusteam Finance annonce avoir atteint le milliard d'euros d'encours sous gestion et souhaite parallèlement renforcer son processus de gestion.
Lombard Odier Investment Managers vient d'annoncer le recrutement d'un nouveau directeur de la distribution pour l’Europe en la personne de Martin Thommen, ex-responsable de la distribution « gestion de fortune et services bancaires aux particuliers » pour la Suisse chez UBS Asset Management.
Le principal engagement du groupe en matière de retraites à prestations définies concerne le régime de retraite des directeurs en France. Au 31 décembre 2016, ce régime bénéficiait à 119 cadres ayant le statut de directeurs groupe (en dehors des bénéficiaires ayant déjà liquidé leurs droits). Le régime de retraite dont le portefeuille s’élevait à 156 millions d’euros au 31 décembre 2016 a crée une nouvelle poche actions et a diminué son exposition aux obligations. L’allocation pour les obligations est ainsi passée à 91% alors qu’elle était de 98% en décembre 2015. Ainsi, au 31 décembre 2016 le portefeuille du régime de retraite du groupe Danone était composé de : 91 % d’obligations: ces actifs sont diversifiés, en particulier, l’exposition à un risque de crédit souverain individuel est limitée et ne comprennent aucun instrument financier émis par le groupe. 3 % d’actions: ces actifs ne comprennent aucun instrument financier émis par le groupe. 6% d’immobiliers et autres actifs: ces actifs ne comprennent aucun instrument financier émis par le groupe.
Dans un papier publié sur H24 Finance, le directeur général de Russell Investments, Michael Sfez, fait part de son approche pragmatique de la gestion active et de ses moyens consacrés à la recherche d'équipes à fortes convictions et indépendantes. Quatre équipes de gestion sont mises en avant.
Larry Fink, le directeur général de BlackRock, s’est vu octroyer une rémunération totale de 25,5 millions de dollars (24 millions d’euros) au titre de 2016, révèle un document réglementaire publié hier. Cette enveloppe est en baisse de 1,2% sur un an selon les normes de calcul de la Securities and Exchange Commission (ou de 2% selon les standards comptables de BlackRock), alors que le numéro un mondial de la gestion d’actifs a réduit ses rémunérations variables pour la première fois depuis 2011. Larry Fink a touché un bonus en numéraire de 8 millions d’euros et environ 16,4 millions d’actions différées, en partie liées à des objectifs de performance à long terme. Son salaire fixe s’est élevé à 900.000 dollars, auxquels s’ajoutent 193.000 d’avantages divers.
CNP Assurances poursuit sa démarche d'investisseur institutionnel responsable en faisant l’acquisition du nouvel immeuble de bureaux Zeisehof à Hambourg en Allemagne. La transaction a été initiée et menée par AXA Investment Managers - Real Assets.
Selon le tableau de bord semestriel Spiva publié mercredi par S&P, la majorité des fonds obligataires américains ne parvient pas à battre son indice de référence à moyen et long terme. Dans l’une des catégories les plus populaires, les obligations labellisées « investment grade » arrivant à maturité à moyen terme (entre trois et dix voire quinze ans), 58,6% des fonds actifs font moins bien que leur benchmark après 10 ans, un pourcentage qui monte à 72,6% après quinze ans. Dans la catégorie des obligations des marchés émergents, les fonds actifs battent leur benchmark à court terme, mais dès que l’horizon de détention dépasse trois ans la très grande majorité «sous-performe» l’indice.