Aviva, via son fonds Aviva Impact Investing France, a accompagné Esfin Gestion, Inco, France Active et la plate-forme participative Wiseed dans la levée de fonds réalisée par Scopelec en fin d’année dernière, révélait récemment le journal Les Echos. La première coopérative de France en nombre de salariés (3.900) a en effet bouclé un tour de table de 11,35 millions d’euros en fonds propres et a aussi mobilisé une deuxième tranche de l’emprunt obligataire Euro PP de 18 millions d’euros auprès de CM-CIC Private Debt, Banque Postale AM et Zencap AM, après 25 millions fin 2017. En deux ans, le groupe a levé 64 millions d’euros. Cette levée de fonds permettra d'épauler Scopelec dans son nouveau plan stratégique à l’horizon 2024 qui prévoit de porter son chiffre d’affaires à 600 millions d’euros avec 5.000 salariés. Pour cela, il veut développer son activité d’installation et de maintenance des infrastructures de télécoms (fibre optique, 4G/5G, etc.), qui doit passer de 415 millions d’euros en 2018 à 510 millions en 2024. Le groupe veut développer les services de télécoms aux entreprises et aux collectivités, qui devront représenter 15 % du chiffre d’affaires en 2024 contre moins de 5 % l’an dernier. Il est aussi question de s’internationaliser, comme en témoigne l’ouverture de sa première agence au Maroc au mois de janvier.
Par NewsManagers. - Richelieu Gestion vient de recruter Alexandre Hezez, en tant que directeur de la gestion financière, stratégiste et allocataire pour le groupe. Il prendra en charge le déploiement de l’offre de gestion de la société et pilotera la stratégie d’investissement et l’allocation d’actifs du groupe.
Tikehau Capital, a acquis le centre commercial Nicholsons, situé à Maidenhead. D’une superficie de 17.650 m2 sur un site d’environ 1,8 hectare, il comprend 68 magasins, précise le communiqué. C’est la première acquisition immobilière pour Tikehau Capital au Royaume-Uni, réalisée via son fonds d’investissement immobilier paneuropéen à stratégie «value added», lancé par Tikehau Capital en juin 2018, avec des apports initiaux de près de 300 millions d’euros. Cette opération a été réalisée en collaboration avec la société britannique Areli Real Estate, spécialiste de la rénovation urbaine.
Le holding Dentressangle, le groupe SNCF et la Caisse d’Epargne Rhône Alpes qui faisaient déjà partie des souscripteurs des fonds de première génération de Hi Inov ont renouvelé leur participation dans Hi Inov 2, qui a ainsi réalisé son premier closing durant le 3ème trimestre 2018, à hauteur de 90 millions d’euros. Rothschild & Co fait partie des nouveaux souscripteurs. Dans le détail, la SNCF a adossé à Hi Inov 2 son véhicule de co-investissement, SNCF Digital Ventures 2, doté de 30 millions d’euros. Le groupe ferroviaire envisage par ailleurs de lancer une troisième génération de son fonds digital cette année, comme Guillaume Pépy le révélait aux Echos fin 2018. «Cette nouvelle levée de fonds s’inscrit dans la volonté de la société de gestion d’accroître sa capacité d’investissement pour accompagner les entreprises digitales BtoB en France et en Europe», indique un communiqué de presse publié par Gide, qui agissait comme conseil de Hi inov, dans le cadre de la constitution de ce nouveau fonds de capital investissement. Créé en 2012 par Pierre-Henri Dentressangle et Valérie Gombart avec pour objectif de financer les sociétés innovantes, Hi Inov totalise aujourd’hui un portefeuille de participations de 80 millions d’euros et 800 salariés. Les fonds de première génération (Hi Inov et Sncf Digital Ventures1), dotés de 70 millions d’euros, ont d’ores et déjà permis d’investir dans des start-ups digitales comme Intercloud, 360 learning, Platform.S.H. A ce jour, un montant de 4 millions d’euros a été investi dans Deepomatic et Zelros pour la deuxième génération du fonds. AB.
Le groupe Generali a annoncé le lancement d’Axis Retail Partners, une nouvelle boutique d’investissement dédiée à l’immobilier et axée sur les centres commerciaux. Axis Retail Partners est une joint-venture stratégique, dont Generali détient une participation majoritaire de 51% au travers de Generali Investments Holding S.p.A, au côté de deux autres partenaires que sont Florencio Beccar et Toby Smith. Un premier fonds dédié – le fonds Generali Shopping Centre, dont la gestion du portefeuille sera confiée à Generali Real Estate S.p.A. SGR – devrait être lancé au cours du deuxième trimestre 2019 (à l’issue du processus d’autorisation correspondant). Le business model sera fondé sur une solide convergence des intérêts entre les futurs clients et le gérant de portefeuille, Axis Retail Partners agissant en tant que conseil de Generali Real Estate S.p.A. SGR en matière de sélection des investissements et de gestion des actifs du fonds. Generali investira initialement 500 millions d’euros dans le fonds, lequel sera également ouvert aux investisseurs tiers. Le fonds investira dans des centres commerciaux de haute qualité, centraux et dominants, à travers toute l’Europe continentale, en visant un rendement annuel total de 7%. «Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie de Generali visant à accroître son exposition aux actifs immobiliers; un secteur dans lequel le groupe est déjà l’un des plus grands investisseurs mondiaux au travers de Generali Real Estate», souligne le groupe dans un communiqué. Pour ce faire, l’assureur mise sur les fondamentaux solides du secteur des centres commerciaux en Europe continentale et du «point d’entrée intéressant dans le contexte de marché actuel». Au cours des dix dernières années, les investissements dans les centres commerciaux ont représenté un montant annuel moyen d’environ 20 milliards d’euros au sein du segment de l’immobilier commercial en Europe, chiffre Generali. AB.
Le marché des fonds d’investissement en Espagne a décollecté pour le sixième mois consécutif en février, à hauteur de 35 millions d’euros selon les données d’Inverco, l’association espagnole des sociétés de gestion et fonds de pension. Un chiffre cependant bien loin des 912 millions d’euros et 2,3 milliards d’eurosde décollecte enregistrés respectivement en janvier 2019 et décembre 2018. En détail,les fonds actions internationales ont continué d’afficher des sorties à hauteur de 538,2 millions d’euros tandis que les fonds de performance absolue ont fait face à une décollecte de 161 millions d’euros. Les fonds investis en actions espagnoles ont également continué de décollecter (- 85M€) tout comme les fonds actions et obligations diversifiés (-21,3M€ et -5,4M€). Les vainqueurs du mois de févrierdemeurent les mêmes qu’en janvier. Les fonds monétaires ont ainsi affiché des souscriptions nettes de365,9 millions d’euros le mois dernier. La collecte nette sur la gestion passive ressort à 120,7 millions d’euros (313,4M€ de collecte nette sur les deux premiers mois de 2019 - et celle des fonds garantis à 149 millions d’euros. Les fonds flexibles ont, eux, collecté à hauteur de 45,5 millions d’euros en février 2019. Enfin, les fonds obligataires commercialisés en Espagne ont enregistré 95,1 millions d’euros de souscriptions nettes après avoir commencé 2019 par une décollecte de 464,6 millions d’euros. Les encours sous gestion de l’industrie espagnole des fonds ont progressé de 0,8% sur un mois glissant, s'établissant à 264,26 milliards d’euros, et de 2,6% depuis le début de l’année. Inverco observe également qu’en termes de rendements, les fonds espagnols affichent une rentabilité de 3,2% sur les deux premiers mois de 2019, soit le meilleur début d’exercice en 17 ans. Côté gestionnaires d’actifs, Santander AM a mené la danse en février, enregistrant 124 millions d’euros de souscriptions nettes dans ses fonds. Bankia Fondos, Ibercaja Gestion et Gescooperativo suivent avec chacun 49 millions d’euros de collecte nette le mois dernier.
Les actions ne pèsent plus que 45% des portefeuilles, soit un retour sur le niveau de juillet 2016. L’obligataire renoue avec des plus hauts de 30 mois.
Man Group a fait état vendredi d’une chute de 81% de ses commissions de surperformance, au titre de l’exercice 2018. Le groupe britannique, qui est également le plus grand gestionnaire mondial de hedge funds coté en Bourse, a subi un repli de 0,5% de ses actifs sous gestion l’an dernier, à 108,5 milliards de dollars (95,3 milliards d’euros), en raison de la débâcle des marchés fin 2018. Le bénéfice ajusté avant impôts a plongé de 384 millions de dollars en 2017 à 215 millions l’an dernier. L’action décrochait de 4,74% en fin de matinée.
En rachetant pour près de deux milliards un portefeuille d’immeubles « prime » dans Paris, le gestionnaire suisse met la main sur des actifs d’une exceptionnelle rareté.
PASSIF. BlackRock aurait réduit de 60 % ses dépenses de recherche externe en 2018 pour la zone Emea (Europe, Moyen-Orient, Afrique) selon Financial News. Le budget alloué serait ainsi passé de 35 à moins de 15 millions de dollars. Deux fournisseurs estiment même que les coupes seraient encore beaucoup plus importantes. Mais avec près de 70 % de gestions indicielles ou ETF (Exchange Traded Funds), BlackRock peut-il encore être considéré comme un gestionnaire actif emblématique en termes de besoins d’analyses externes ? Une récente étude du CFA Institute évoque une baisse moyenne de 6,4 % des budgets 2018 pour l’ensemble de la gestion, et de 11,1 % pour les sociétés avec plus de 250 milliards d’encours.
Le groupe Crédit Agricole a annoncé la création de CA Transitions, le premier fonds d’investissement bancaire pour compte propre dédié aux transitions énergétique, agricole et agroalimentaire. En cette période marquée par le Salon de l’Agriculture, le groupe bancaire rejoint ainsi plusieurs institutions, dont AG2R La Mondiale, ayant lancé un fonds axé sur l’agroalimentaire. Le fonds CA Transitions accompagnera le développement des PME, ETI et coopératives engagées dans ces nouveaux modèles. Il est géré par IDIA Capital Investissement, filiale de gestion spécialisée du groupe Crédit Agricole. Il a pour objectif de lever 200 M€, apportés par les Caisses régionales de Crédit Agricole et le groupe Crédit Agricole S.A. La création de ce fonds par IDIA Capital Investissement répond ainsi à un double enjeu : l’augmentation des besoins de financement de la transition énergétique, ainsi que ceux provenant des acteurs des filières agricoles et agroalimentaires, qui se transforment pour répondre aux attentes sociétales. Concrètement, le fonds CA Transitions, en investissant en capital, accompagnera : des entreprises de la transition énergétique, en ciblant plus précisément la production d’énergies renouvelables, l’efficacité énergétique dans les bâtiments, les réseaux intelligents de stockage et de distribution d’énergie ou le recyclage et la valorisation de matériaux, des coopératives et des entreprises agroalimentaires en transition, qui s’engagent à s’améliorer sur un certain nombre d’enjeux comme la durabilité de leur chaine d’approvisionnements, la gestion de l’eau ou de l’énergie, le traitement des déchets, etc., des entreprises qui ont vocation à faciliter les transitions agricoles et agroalimentaires, en proposant des produits et des services aux producteurs agricoles et aux entreprises de transformation. Cela comprend, par exemple, des technologies pour une agriculture de précision, ou encore des solutions facilitant le développement de circuits courts locaux. Le fonds cible aussi bien les PME, les ETI et les coopératives, auxquelles il sera proposé, en co-investissement avec les sociétés de capital investissement régionales du groupe Crédit Agricole, des investissements compris entre 1 et 20 M€ pour une durée de 5 à 10 ans. AB.
Deux gestionnaires d'actifs ont récemment obtenu gain de cause auprès de l'Institut national de la propriété industrielle après qu'ils se sont opposés à l'enregistrement de signes jugés trop semblables aux leurs.
La banque a réduit l’objectif de retour sur fonds propres de son pôle asset management et gestion de fortune. La hausse des capitaux employés y est pour beaucoup.
Le fonds de pension néerlandais Pensioenfonds PGB, qui gère quelque 26,5 milliards d’euros, a annoncé avoir choisi Aberdeen Standard Investments (ASI) comme gérant d’un portefeuille de 500 millions d’euros visant à investir dans le capital d’entreprises européennes de petite et moyenne tailles. Le mandat entre dans le cadre d’un programme d’investissement en private equity d’une durée de 5 ans avec comme objectif de «créer de la valeur en investissant auprès de dirigeants qui se concentrent sur les améliorations opérationnelles, la création d’emplois, les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) et autres stratégies d’investissement responsable». Avec cette stratégie, PGB souhaite «contribuer à la croissance et au développement des entreprises en Europe. Cela peut prendre la forme d’aide à l’expansion internationale, d’un recrutement d’une direction externe pour contribuer à la stratégie et d'élargissement de la gamme de produits et services proposés». «Pour les grands fonds de capital-investissement, l’effet de levier est un facteur important pour obtenir des rendements élevés. PGB cible une approche plus concrète où le rendement est en grande partie généré par la croissance. L'équipe de capital-investissement de PGB suivra de près la création d’emplois et la croissance du chiffre d’affaires dans chaque entreprise», explique Dick Tol, Senior Portfolio Manager Private Equity chez PGB Pensioendiensten. PGB a été créée en 1953 par des dirigeant et des salariés du secteur des arts graphiques. Depuis lors, plusieurs autres secteurs d’activité se sont affiliés. PGB Pensioendiensten est le gestionnaire fiduciaire et administrateur dédié de Pensioenfonds PGB.