Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les opérations de fusion-acquisition et de cessions menées par les grandes entreprises françaises et internationales, le classement M&A de L’Agefi.
La Banque nationale suisse (BNS) reste plus que sceptique face aux cryptomonnaies. «On n’y croit pas», a déclaré jeudi soir à Genève Andréa Maechler, membre de la direction générale, lors de «l’apéro monétaire» de l’institut d'émission, rapporte l’agence AWP. La banque centrale s’intéresse en revanche à la technologie sous-jacente, la blockchain. «La cryptomonnaie va rester un instrument de spéculation», a assuré Andréa Maechler, s’interrogeant sur la confiance que l’on peut accorder à cette nouvelle valeur. La BNS n’a elle-même de surcroît «aucune intention» d'émettre une monnaie numérique."Les banques centrales se sont interrogées sur la question (d'émettre des monnaies numériques), mais nous ne voyons aucun avantage à le faire. Cela induirait des risques importants et reviendrait à faire d’une banque centrale une banque commerciale. Nous ne voulons pas introduire du risque dans un système stable», a relevé Mme Maechler en réponse à des questions de l’assistance, forte de quelque 200 personnes.La BNS reconnaît en revanche un intérêt pour la blockchain. Elle voit dans cette nouvelle technologie de stockage et de transmission de données un moyen d’améliorer l’efficacité, par exemple dans le système des paiements. «Nous soutenons les innovations aussi longtemps qu’elles ne contreviennent pas à la stabilité», a précisé l’oratrice.
Takeda Pharmaceutical a annoncé qu’il soumettrait le 5 décembre au vote de ses actionnaires le rachat du laboratoire britannique Shire, une opération de 62 milliards de dollars (53 milliards d’euros) qu’il espère finaliser le 8 janvier. Le groupe japonais doit obtenir le soutien de deux tiers de ses actionnaires pour valider cette acquisition, la plus importante jamais réalisée par une entreprise nipponne à l'étranger.
L’Union européenne se rapproche d’un compromis afin de créer un cadre européen pour le contrôle des investissements étrangers, une proposition mise sur la table en septembre 2017 par la Commission à la demande de grands pays comme la France et l’Allemagne. «Il y a de bonnes chances de conclure d’ici à la fin de l’année», a estimé vendredi la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, avant une réunion avec les ministres européens à Bruxelles. Le texte de la Commission prévoit surtout des échanges d’informations entre pays membres pour filtrer les investissements étrangers. Le choix de bloquer une transaction reviendrait cependant à chaque Etat.
BioMérieux a annoncé vendredi avoir acquis la majorité du capital de la société chinoise Suzhou Hybiome Biomedical Engineering, spécialisée dans les tests d’immunoessais automatisés. L’opération s’appuie sur une valorisation de la société de 165 millions d’euros, à laquelle d’autres frais s’ajoutent à hauteur de 25 millions d’euros environ. Cette annonce fait suite à la prise de participation minoritaire au capital de la société effectuée en juillet 2018.
Amundi a décidé de restructurer sa palette de fonds domiciliés au Luxembourg. «Nous allons fermer et fusionner des fonds, ce qui devrait ramener le nombre de fonds à moins de 100 contre 155 actuellement», a déclaré Christian Pellis, responsable mondial de la distribution chez Amundi, dans les colonnes du quotidien financier Handelsblatt. Une des raisons à l’origine de ce grand ménage serait la performance médiocre de nombreux fonds. Les dernières analyses de Scope et de Morningstar vont d’ailleurs dans ce sens. Selon Scope, même les fonds dédiés aux actions européennes n’affichent pas des performances satisfaisantes. Et les fonds diversifiés, sur cinq ans, se retrouvent derrière de nombreux produits concurrents. Et dans la dernière évaluation trimestrielle de Morningstar, Amundi ne figure plus dans le Top Ten des portefeuilles bénéficiant de quatre ou cinq étoiles. Selon Christian Pellis, la situation est due en partie à l’acquisition de Pioneer Investments l’an dernier, qui exigeait une refonte de l’offre. Le responsable souligne aussi le trop grand nombre de produits sur certaines stratégies. «Par exemple, il n’est pas nécessairez d’avoir une dizaine fonds européens, un bon produit suffit», a-t-il indiqué.
L’Union européenne se rapproche d’un compromis afin de créer un cadre européen pour le contrôle des investissements étrangers, une proposition mise sur la table en septembre 2017 par la Commission à la demande de grands pays comme la France et l’Allemagne. «Il y a de bonnes chances de conclure d’ici la fin de l’année», a estimé vendredi la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, avant une réunion avec les ministres européens à Bruxelles.
C’est le jour J. La société de gestion indépendante Alken Asset Management, bien connue pour son expertise actions, a annoncé ce 8 novembre le lancement de ses activités obligataires. Dans le sillage de l’arrivée, il y a quelques mois, d’Antony Vallée, ancien directeur de la gestion Convertibles et Capital Structure chez JP Morgan et désormais directeur de la gestion obligataire d’Alken AM. Antony Vallée est chargé de développer une gamme de fonds obligataires en cultivant l’ADN de «stock picker» d’Alken."La création de notre plateforme obligataire s’inscrit dans la continuité de notre développement et dans les valeurs et convictions de notre gestion actions. Antony et son équipe ont toute ma confiance et les moyens pour développer un outil interne de gestion très puissant sur cette classe d’actifs afin de garantir à nos clients les meilleurs standards du marché», a déclaré Nicolas Walewski, fondateur et gérant de Alken AM, à l’occasion d’une présentation à la presse.Depuis son premier fonds en 2006, Alken AM était spécialisé sur les actions européennes. Après tout de même plusieurs années de réflexion, le pas est franchi. Arrivée au deuxième trimestre, l’équipe obligataire composée de quatre personnes (i.e. trading, stratégiste et gérants), dont deux anciens de JP Morgan, s’est consacrée depuis, à la création de la plateforme de recherche propriétaire. Grâce à ce développement, les deux équipes de gestions doivent pouvoir profiter des synergies entre les différentes approches action et obligataire. Ce vendredi, Alken lance donc son premier fonds global, dédié aux convertibles, le Alken Fund – Global Convertibles qui comptera une soixantaine de positions. Un autre fonds obligataire sera prochainement lancé, probablement vers la fin de l’année ou au tout début de 2019. Il s’agira d’un fonds global de rendement obligataire, avec une approche bottom up. Alken nourrit de fortes ambitions vis-à-vis de sa plateforme obligataire. Avec à ce jour environ 5 milliards d’euros d’actifs sous gestion, la société souhaite développer une expertise reconnue sur cette nouvelle classe d’actifs. Le fonds de convertibles va démarrer avec un encours d’environ 50 millions d’euros. Pour Nicolas Walewski, l’objectif de taille se situe autour du milliard d’euros à un horizon de douze mois, avec une capacité totale de 1,5 milliard d’euros. L’autre stratégie de rendement obligataire pourrait de son côté afficher plusieurs milliards d’actifs sous gestion. Autrement dit, Alken AM pourrait être sur la voie d’un doublement de ses actifs sous gestion à moyen terme...
Ryanair et son directeur général Michael O’Leary font l’objet d’une plainte déposée à New York par un actionnaire de la compagnie aérienne «low cost», estimant que cette dernière a artificiellement fait monter le cours de son action en exagérant sa capacité à gérer les relations de travail et à comprimer ses coûts, rapporte l’agence Reuters. Cette plainte contre le premier transporteur aérien en termes de passagers a été déposée mardi par un fonds de pension d’Alabama, ce dernier voulant un obtenir un statut de recours collectif (class action) ainsi que des dédommagements pour les investisseurs qui ont acheté des titres Ryanair aux Etats-Unis - des American depositary shares (ADS) - entre le 30 mai 2017 et le 28 septembre 2018.Selon la plainte du fonds de pension, Ryanair a induit les investisseurs en erreur lors de ses communiqués de résultats et de ses conférences téléphoniques en évoquant la stabilité de ses relations sociales. «Sans que les investisseurs aient été informés, la progression des bénéfices de l’entreprise a dès le départ était bâti sur un socle, non dévoilé et non tenable, d’exploitation des travailleurs et de roulements du personnel», lit-on dans la plainte. «Le recul du prix de l’ADS Ryanair est le résultat direct de la révélation aux investisseurs et au marché de la nature et de l’ampleur de la fraude des accusés.»
Le cours de l’action Edenred gagne 3,47% à 34,57 euros en fin de matinée, à la suite de l’annonce de l’acquisition de la société américaine Corporate Spending Innovations (CSI), l’un des leaders nord-américains des solutions de paiement interentreprises, pour un montant d’environ 600 millions de dollars.
BioMérieux a annoncé ce matin avoir acquis la majorité du capital de la société chinoise Suzhou Hybiome Biomedical Engineering, spécialisée dans les tests d’immunoessais automatisés. L’opération s’appuie sur une valorisation de la société de 165 millions d’euros, à laquelle d’autres frais s’ajoutent à hauteur de 25 millions d’euros environ. Cette annonce fait suite à la prise de participation minoritaire au capital de la société effectuée en juillet 2018.
Edenred a annoncé hier l’acquisition de la fintech américaine Corporate Spending Innovations (CSI), spécialisée dans les paiements inter-entreprises, dans le cadre d’une opération d’un montant de 600 millions de dollars (526 millions d’euros), qui lui permet de renforcer sa présence en Amérique du Nord. Edenred était un temps présenté comme potentiel candidat au rachat d’Ingenico. Basée en Floride, CSI dispose d’un portefeuille de plus de 800 entreprises clientes et facilite leurs paiements auprès de 475.000 fournisseurs. Forte d’une croissance à deux chiffres de ses ventes depuis plusieurs années, elle prévoit pour 2018 un Ebitda ajusté de 26 millions de dollars. L’opération doit se finaliser début 2019.
La Société de la Tour Eiffel et Affine ont signé hier le traité de fusion relatif au projet de fusion-absorption d’Affine par STE annoncé le 28 septembre 2018. La parité d'échange retenue est d’une action STE pour trois actions Affine. Ce projet sera soumis à l’approbation des assemblées générales extraordinaires des actionnaires des deux sociétés le 18 décembre. Il est encore soumis à plusieurs conditions suspensives, dont la décision de l’Autorité des marchés financiers selon laquelle le dépôt d’une offre publique de retrait n’est pas nécessaire.
Le groupe chimique allemand Evonik va acquérir son concurrent américain PeroxyChem auprès du fonds d’investissement One Equity Partners pour 625 millions de dollars (547 millions d’euros). Cet accord, qu’Evonik compte finaliser d’ici la mi-2019, lui permettra de profiter de la bonne tenue des marchés du peroxyde d’hydrogène et de l’acide peracétique, qui affichent des taux de croissance d’environ 6%. Ces composants sont utilisés comme agents de blanchiment dans l’industrie du papier, comme désinfectants pour la transformation des aliments ou pour le traitement des eaux usées.
L’Association européenne des institutions paritaires (AEIP) et Pensions Europe ont appelé dans un texte commun, jeudi 8 novembre, la Commission européenne à présenter une modification de la «directive TVA» afin d’exempter tous les fonds de pension du paiement de la TVA sur les services de gestion, indépendamment de la nature des régimes de retraite ou de l'État membre dans lequel les services sont reçus. En plus de ces différences de traitement, le régime actuel demeure peu clair pour les régimes de retraite hybrides (notamment les fonds de pension à prestations définies, lorsque tout ou partie du risque est transféré de l’employeur à la caisse elle-même ou à l’employé), qui deviennent pourtant de plus en plus courants. Cela signifie que des régimes de pension semblables issus de différents pays sont soumis à des traitements fiscaux différents concernant les services de gestion qu’ils fournissent. «La directive TVA n’a pas suivi l'évolution du paysage des retraites. Cela conduit à un traitement différent des fonds de pension fortement similaires. Il est temps de mettre à jour les règles pour veiller à ce que tous les fonds de pension en soient exemptés et respectent les principes de non-discrimination et de neutralité», estime Alexandra Kaydzhiyska, représentante à l’AEIP. AB.
Le groupe chimique allemand Evonik a annoncé aujourd’hui l’acquisition de son concurrent américain PeroxyChem auprès du fonds d’investissement One Equity Partners pour 625 millions de dollars (547 millions d’euros). Cet accord, qu’Evonik compte finaliser d’ici la mi-2019, lui permettra de profiter de la bonne tenue des marchés du peroxyde d’hydrogène et de l’acide peracétique, qui affichent des taux de croissance d’environ 6%. Ces composants sont utilisés comme agents de blanchiment dans l’industrie du papier, comme désinfectants pour la transformation des aliments ou pour le traitement des eaux usées.
Virtu Financial announced that it has entered into a definitive agreement to acquire Investment Technology Group (ITG), which has been unanimously approved by the Board of Directors of ITG and Virtu. Virtu has agreed to acquire ITG, a provider of agency execution services and trading analytics, in a cash transaction valued at USD30.30 per ITG share. The transaction is expected to close during the 1st half of 2019 after receipt of ITG shareholder approval and all required regulatory approvals.In addition to enhanced client experience, the transaction is expected to provide a significant amount of additional scale and financial benefits to Virtu. Within two years of the completion of the transaction, Virtu expects to realize approximately $123 million of net pre-tax expense savings, in addition to $125 million of capital synergies. These savings do not include any revenue enhancements that Virtu anticipates will result from the transaction.Virtu intends to fund the all-cash transaction with new gross borrowings of $1.5 billion. Virtu intends to repay the $400 million aggregate principal amount outstanding under its existing term loan. Virtu has received committed financing from Jefferies and Royal Bank of Canada for up to $1.5 billion of debt financing for the transaction.
Scalable Capital, le plus gros robo-adviser sur le marché allemand, a décidé de faire évoluer son offre à destination d’une clientèle de particuliers aisés. Les investisseurs à la tête d’un patrimoine financier investi de 100.000 euros minimum pourraient désormais bénéficier d’un conseil personnalisé physique. Les clients concernés ne seront pas contraints de se rendre au siège de la société de gestion à Munich mais pourront rencontrer un conseiller sur une base régulière dans plusieurs grandes villes allemandes. Dans cette perspective, Scalable Capital utilisera les bureaux mobiles proposés par le spécialiste du travail partagé WeWork.Le gestionnaire d’actifs digital est le seul sur le marché allemand à avoir dépassé la barre du milliard d’euros d’actifs sous gestion. En moyenne, les investisseurs confient 35.000 euros à Scalable. Les portefeuilles de plus de 100.000 euros représentent actuellement plus du tiers des actifs sous gestion de la société.
Thomson Reuters envisage de réaliser plusieurs acquisitions pour renforcer son pôle juridique (Legal) et sa division fiscalité et comptabilité (Tax & Accounting). Il a mis de côté 2 milliards de dollars (1,75 milliard d’euros) pour des acquisitions, sur les 17 milliards tirés de la vente d’une participation de 55% dans sa division Financial & Risk (F&R) au fonds Blackstone. Le mois dernier, le groupe a annoncé le rachat d’Integration Point, une entreprise de logiciels de gestion. Ajusté des éléments exceptionnels, Thomson Reuters a publié un bénéfice par action de 11 cents au titre du troisième trimestre, contre 27 cents un an auparavant. Son chiffre d’affaires a progressé de 3% hors effets de change, à 1,29 milliard de dollars.