Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les opérations de fusion-acquisition et de cessions menées par les grandes entreprises françaises et internationales, le classement M&A de L’Agefi.
Equalis Capital, société de gestion spécialisée dans l’actionnariat salarié des PME et ETI non cotées, annonce la suspension «au cas par cas» des valeurs liquidatives de ses fonds communs de placement d’entreprise (FCPE) d’actionnariat salarié. Cela va concerner environ la moitié des 50 FCPE gérés par la société de gestion, précise une porte-parole. Cette suspension sera maintenue «jusqu’à ce qu’il puisse être procédé à une évaluation fiable et sereine des entreprises concernées», indique un communiqué. Equalis Capital gère les FCPE de plusieurs entreprises non cotées qui ont choisi cet outil pour ouvrir le capital à leurs salariés. Or, dans le contexte actuel de crise, «les sociétés non cotées ne sont pas toutes en capacité de procéder à une valorisation fiable de leurs propres titres», explique la société de gestion. A ces difficultés techniques s’ajoutent «des risques de conflits d’intérêt lourds entre les salariés qui sont dans un cas de déblocage et les autres, entre les salariés qui veulent démontrer leur attachement à l’entreprise en conservant leurs parts et ceux qui vendent en panique, et entre l’entreprise toute entière tournée vers la sanctuarisation de sa trésorerie et les besoins de liquidité du FCPE», détaille Equalis. Equalis Capital gère ou supervise une cinquantaine de véhicules d’investissement pour une capitalisation d’environ 300 millions d’euros.
Le groupe foncier allemand Deutsche Wohnen a annoncé aujourd’hui avoir conclu un accord en vue d’acquérir la quasi-totalité des activités de son concurrent bavarois Isaria pour un montant de 600 millions d’euros. Sa cible, présente sur le marché de l’immobilier résidentiel, est actuellement contrôlée par le groupe de capital-investissement américain Lone Star, qui souhaitait s’en désengager depuis l’an dernier. La transaction, soumises à certaines autorisations réglementaires, devrait être bouclée avant la fin de cette année.
Le numéro un mondial du luxe LVMH a indiqué lundi dans communiqué que, «conformément aux accords conclus avec Tiffany en novembre 2019, il [était] actuellement tenu par un engagement de ne pas acheter d’actions» du joaillier américain. Le groupe français a publié ce communiqué alors que des «rumeurs ont circulé récemmentselon lesquelles le groupe LVMH s’apprêterait à intervenir en Bourse pour acheter des actions Tiffany & Co». En novembre, les deux sociétés avaient annoncé être parvenues à un accord portant sur l’acquisition de Tiffany par LVMH pour 135 dollars par action en numéraire, soit une valeur d’entreprise de 16,2 milliards de dollars (14,7 milliards d’euros).
Le numéro un mondial du luxe LVMH a indiqué lundi dans communiqué que, « conformément aux accords conclus avec Tiffany en novembre 2019, il [était] actuellement tenu par un engagement de ne pas acheter d’actions » du joaillier américain.
Selon Capital Finance, l’un des principaux acteurs tricolores du marché, Biogroup, a trouvé un accord avec les actionnaires de son concurrent Laborizon. Ce dernier aurait été valorisé un peu moins de 500 millions d’euros à l’issue d’une enchère pilotée par la banque d’affaires Natixis Partners, où se sont notamment affrontés les Allemands Limbach Gruppe et Amedes, ainsi que le fonds Towerbrook. Le bouclage de la transaction, soumise à l’autorité de la concurrence, est repoussé de quelques semaines, en raison de la crise sanitaire.
La crise du Coronavirus continue de paralyser les fusions-acquisitions, à l’exception de certains secteurs comme l’analyse médicale. Selon Capital Finance, l’un des principaux acteurs tricolores du marché, Biogroup, a trouvé un accord avec les actionnaires de son concurrent Laborizon. Ce dernier aurait été valorisé un peu moins de 500 millions d’euros à l’issue d’une enchère pilotée par la banque d’affaires Natixis Partners, où se sont notamment affrontés les allemands Limbach Gruppe et Amedes, ainsi que le fonds Towerbrook.
Le groupe de services pétroliers TechnipFMC a annoncé dimanche la suspension de son opération de scission, en raison des conditions de marché très chahutées provoquées par l'épidémie de coronavirus. TechnipFMC assure rester «mobilisé» en vue de cette opération dont «la justification stratégique (...) demeure inchangée». Le groupe poursuit ses préparatifs afin que les deux entreprises soient prêtes à se séparer lorsque les marchés seront suffisamment rétablis, indique-t-il. Il avait dévoilé en août dernier son projet visant à scinder son activité d’ingénierie et de construction, près de trois ans après la fusion entre le français Technip et l’américain FMC qui lui a donné naissance.
L’opérateur télécom américain Cincinnati Bell a annoncé vendredi qu’il avait conclu un accord en vue d'être racheté par le fonds d’investissement Macquarie Infrastructure Partners pour 2,9 milliards de dollars (2,60 milliards d’euros) en numéraire. Macquarie offre un prix de 15,50 dollars par action Cincinnati Bell, soit une prime de 101% par rapport au cours de clôture du groupe le 20 décembre 2019, peu avant l’annonce de sa fusion avec Brookfield Infrastructure (BIP). La transaction avec ce dernier avait été abandonnée en raison de la contre-offre de Macquarie, alors jugée plus élevée par le conseil d’administration de l’entreprise. Cincinnati Bell a réglé 24,8 millions de dollars à Brookfield pour rompre l’accord de fusion. L’action Cincinnati Bell clôturait en hausse de 4,10%, à 14,60 dollars vendredi.
Malgré la chute des cours du pétrole, et ses effets sur le marché, le groupe autrichien prévoit 2,3 milliards de dollars de cessions d'actifs pour financer sa montée au capital de Borealis.
Le géant du non-coté KKR vient de nommer Wong Chee-Wei au poste de directeur pour l’Asie de «Global impact», sa nouvelle branche de fonds à impact. Depuis Singapour, Wong Chee-Wei sera chargé de sourcer des opportunités d’investissements. Il siègera également au sein du comité d’investissement de «Global impact». Wong Chee-Wei arrive du fonds de private equity américain Tailwind Capital, où il était managing director depuis 2019. Auparavant, il a travaillé neuf ans chez EQT, et comme consultant chez Bain & Company.
Le producteur américain de sodas PepsiCo a annoncé mercredi avoir conclu un accord sur l’acquisition du spécialiste des boissons énergisantes Rockstar Energy Beverages pour un montant de 3,85 milliards de dollars. Rockstar, une société non cotée créée en 2001, commercialise ses boissons dans plus de 30 pays. PepsiCo a un accord de distribution avec Rockstar en Amérique du Nord depuis 2009, a rappelé le groupe. PepsiCo a indiqué que l’opération devrait être bouclée au cours du premier semestre 2020, sous réserve de l’obtention des autorisations nécessaires.
Le fournisseur de services technologiques DXC Technology a indiqué mardi qu’il allait vendre son activité de services à la santé à la firme de private equity Veritas Capital pour 5 milliards de dollars (4,43 milliards d’euros) comptant. Le cours de DXC, basé à Tysons en Virginie, a bondi de 35% dans les échanges électroniques post-clôture mardi soir, après l’annonce de l’accord.
Malgré de récents avertissements, le Comité sur les investissements étrangers aux Etats-Unis (CFIUS) a autorisé le projet de rachat du fabricant américain de semi-conducteurs Cypress Semiconductor par l’allemand Infineon Technologies pour valeur d’entreprise de 9 milliards d’euros, ont annoncé les deux groupes. «Le CFIUS a déterminé qu’il n’existait pas de problèmes de sécurité nationale non résolus concernant la fusion proposée», a déclaré Cypress dans un communiqué. L’opération, approuvée en octobre par la Commission européenne, reste soumise à l’aval de l’Administration d’Etat chinoise pour la régulation du marché. Le projet d’acquisition de Cypress par Infineon avait été initialement annoncé en juin.