La fraude aux moyens de paiement a atteint 800 millions d’euros l’an passé en France, dont la moitié imputable à des transactions par carte, selon le rapport annuel de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement publié mardi. Ces chiffres sont à rapporter à un montant global de 27.216 milliards d’euros de transactions réalisées l’an passé. Sur le total de la fraude, 34% provient aussi des chèques et 11% des virements. Mais la carte, qui reste de loin le moyen de paiement le plus usité, a représenté 97% du volume et 50% (44% en excluant les retraits) des transactions frauduleuses, ces chiffres concernant les seules cartes de paiement émises en France.
Le gouvernement allemand a réclamé hier à Siemens des explications rapides sur le détournement de turbines à gaz vers la Crimée, jugeant «inacceptable» cette infraction aux sanctions européennes à l’encontre de la péninsule ukrainienne annexée par la Russie. L’industriel allemand a annoncé lundi que deux turbines à gaz qu’il avait initialement livrées à l'été 2016 à l’entreprise russe TPE avaient été détournées à son insu vers la Crimée. «Nous avons déposé plainte à Moscou contre les responsables de TPE et contre l’entreprise elle-même», a indiqué un porte-parole de Siemens, interrogé par l’AFP.
Le gouvernement allemand a réclamé mercredi à Siemens des explications rapides sur le détournement de turbines à gaz vers la Crimée, jugeant «inacceptable» cette infraction aux sanctions européennes à l’encontre de la péninsule ukrainienne annexée par la Russie.
Royal Bank of Scotland (RBS) a accepté aujourd’hui de verser 5,5 milliards de dollars à la Federal Housing Finance Agency (FHFA), le régulateur américain du refinancement hypothécaire (l’autorité de tutelle de Freddie Mac et Fannie Mae), pour mettre un terme à une enquête sur la vente par la banque britannique de titres adossés à des créances hypothécaires (MBS) douteuses avant l'éclatement de la crise financière.
HSBC Holdings et UBS Group ont accepté de verser chacun 14 millions de dollars (12,2 millions d’euros) en échange du retrait d’une plainte privée aux Etats-Unis les accusant d’avoir manipulé un taux de référence utilisé sur le marché des dérivés de crédit, l’ISDAfix, où circulent 483.000 milliards de dollars. L’accord rendu public hier, qui doit encore être approuvé par la justice, porte à 408,5 millions de dollars le total qu’ont accepté de payer 10 banques dans cette affaire. HSBC et UBS ont démenti toute malversation.
Siemens a déclaré hier qu’au moins deux de ses turbines à gaz avaient été transférées «contre sa volonté» de la Russie vers la Crimée, région visée par des sanctions de l’Union européenne interdisant aux entreprises de l’UE de lui fournir des technologies de l'énergie. Le conglomérat allemand, qui a répété ne pas avoir été informé de livraisons destinées à la Crimée par son client Technopromexport, entreprise publique russe d’ingénierie, a déclaré qu’il engagerait des poursuites en justice contre les responsables de ce transfert.
Le parquet de Stuttgart a annoncé lundi que des employés de Porsche et d’une filiale américaine du constructeur automobile étaient soupçonnés de fraude et de publicité mensongère dans le cadre d’une enquête liée au scandale des émissions polluantes du groupe Volkswagen. Dans un communiqué, le procureur Jan Holzner indique qu’il dispose d'éléments permettant de soupçonner ces employés de Porsche de fraude potentielle et de publicité mensongère. Il ne donne pas davantage de détails. Porsche a déclaré coopérer pleinement avec les autorités.
Une cour fédérale américaine a approuvé hier un accord entre Wells Fargo et une action de groupe concernant le scandale des comptes fantômes. Des employés de la banque, pour remplir leurs objectifs de vente, créaient des comptes pour des clients sans les en informer. La banque américaine a accepté de payer 142 millions de dollars (124 millions d’euros) pour dédommager les clients qui se sont vus indûment facturer des prestations.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné hier le médecin-conseil de Total Michel Aubier à six mois de prison avec sursis et à une amende de 50.000 euros pour avoir caché ses liens avec le groupe pétrolier lors d’une audition sur le coût économique et financier de la pollution de l’air. Le tribunal est allé plus loin que la peine de 30.000 euros d’amende requise par le ministère public. La présidente du tribunal a motivé sa décision «par la particulière gravité de ce faux témoignage fait en toute conscience devant la représentation nationale».
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mercredi le médecin-conseil de Total Michel Aubier à six mois de prison avec sursis et à une amende de 50.000 euros pour avoir caché ses liens avec le groupe pétrolier lors d’une audition sur le coût économique et financier de la pollution de l’air. Il s’agit de la première condamnation pour parjure devant une commission parlementaire. Le tribunal est allé plus loin que la peine de 30.000 euros d’amende requise par le ministère public contre ce pneumologue de 69 ans, ancien chef de service à l’hôpital Bichat à Paris, régulièrement sollicité comme expert par les médias. La présidente du tribunal a motivé sa décision «par la particulière gravité de ce faux témoignage fait en toute conscience devant la représentation nationale».
Les autorités italiennes ont décidé de poursuivre Morgan Stanley en justice en accusant la banque américaine d'être à l’origine de pertes de 2,7 milliards d’euros pour l’Etat italien à l’issue de transactions sur dérivés, écrit Reuters de source proche du dossier. La Corte dei Conti, équivalent italien de la Cour des comptes, a décidé de lancer cette procédure au nom des contribuables italiens. La justice italienne devrait commencer ses auditions en avril 2018, a dit cette source. «La phase d’enquête est terminée et le tribunal va écouter les demandes d’indemnisation», a dit la source. Morgan Stanley a refusé de répondre aux questions de Reuters sur le sujet.
La Cour d’appel de Paris a relaxé vendredi le président du directoire de BPCE, François Pérol, poursuivi pour prise illégale d’intérêts lors de sa nomination à la tête du groupe. Soupçonné d’avoir été étroitement associé aux négociations sur la fusion des Banques populaires et des Caisses d'épargne au sein du groupe BPCE avant d’en prendre la tête en 2009, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy avait été relaxé en première instance.
La Cour d’appel de Paris a relaxé vendredi le président du directoire de BPCE, François Pérol, poursuivi pour prise illégale d’intérêts lors de sa nomination à la tête du groupe. Soupçonné d’avoir été étroitement associé aux négociations sur la fusion des Banques populaires et des Caisses d'épargne au sein du groupe BPCE avant d’en prendre la tête en 2009, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy avait été relaxé en première instance.
L’autorité de régulation du secteur financier au Luxembourg a condamné à une amende de près de 9 millions d’euros la filiale locale de la banque privée suisse Edmond de Rothschild (EdR) dans le cadre du scandale lié au fonds souverain malaisien 1MDB, rapportait hier Reuters d’une source au fait du dossier. Dans un communiqué, la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) dit avoir sanctionné la banque «pour avoir manqué à l’obligation de mettre en place un solide dispositif de gouvernance interne», en matière de lutte contre le blanchiment notamment. La CSSF ne mentionne pas spécifiquement le dossier 1MDB. Sans évoquer non plus le fonds malaisien, la banque privée a confirmé cette sanction, qui marque selon elle «la fin d’une procédure à laquelle (elle) a activement participé».
Le parquet de Paris a requis le 7 juin le renvoi d’UBS France en correctionnelle pour harcèlement moral sur la personne de deux de ses anciens cadres, qui avaient dénoncé le démarchage illicite présumé encourageant à la fraude fiscale pratiqué par la banque suisse, rapportait Reuters hier de source judiciaire. Ces deux lanceurs d’alerte sont un ancien responsable de l’audit interne d’UBS France, Nicolas Forissier, et une ex-responsable marketing, Stéphanie Gibaud. Le premier a été licencié pour faute grave en 2009 et la seconde pour motif économique début 2012. Outre le harcèlement moral présumé, le parquet a retenu la subornation de témoin pour Nicolas Forissier, précise-t-on de source judiciaire. UBS a maintenant un mois pour répondre au réquisitoire du parquet. C’est au juge d’instruction chargé de l’affaire qu’il reviendra de décider d’aller au procès. C’est une affaire dans l’affaire: la décision de renvoyer UBS en correctionnelle pour démarchage illicite et blanchiment aggravé de fraude fiscale a déjà été prise en mars.
L’autorité de régulation du secteur financier au Luxembourg a condamné à une amende de près de 9 millions d’euros la filiale locale de la banque privée suisse Edmond de Rothschild (EdR) dans le cadre du scandale lié au fonds souverain malaisien 1MDB, rapporte Reuters jeudi d’une source au fait du dossier. Dans un communiqué, la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) dit avoir sanctionné la banque «pour avoir manqué à l’obligation de mettre en place un solide dispositif de gouvernance interne», en matière de lutte contre le blanchiment notamment. La CSSF ne mentionne pas spécifiquement le dossier 1MDB.
La brigade financière italienne a saisi hier des documents chez cinq banques dans le cadre d’une enquête sur une fraude présumée liée à la distribution de diamants à des clients, ont déclaré des sources à Reuters. Les autorités ont saisi des documents et des fichiers informatiques d’Intesa Sanpaolo, UniCredit, Monte dei Paschi di Siena, Banco BPM et Popolare di Bari, ont ajouté les sources. Les courtiers en diamants passent par les banques italiennes pour vendre des pierres de très grande qualité comme placement financier, un commerce qui a représenté au moins 300 millions d’euros en 2015, selon des données de ces mêmes courtiers.
Le Serious Fraud Office (SFO), l’agence britannique de lutte contre la délinquance financière et la corruption, a annoncé mardi poursuivre au pénal Barclays ainsi que quatre anciens haut-dirigeants, en lien avec le traitement d’investissements venant du Moyen-Orient qui avaient permis le sauvetage de la banque britannique au plus haut de la crise financière de 2008.