Nos articles d'actualité et d'analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a infligé à Scope Ratings une amende de 640.000 euros pour des manquements dans l’application de sa propre méthodologie de notation des covered bonds (obligations sécurisées) et de sa révision, a annoncé le régulateur jeudi. Il pointe «des infractions par négligence et [la société] n’a pas réussi à atteindre l’attention particulière attendue d’une agence de notation crédit (CRA) en tant qu’entreprise professionnelle du secteur des services financiers», déclare l’Esma dans un communiqué. L’agence de notation allemande signale que la sanction est relative à des faits remontant à cinq années et que l’Esma ne remet pas en cause la véractité, l’indépendance et la solidité des notes émises alors.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a infligé à Scope Ratings une amende de 640.000 euros pour des manquements dans l’application de sa propre méthodologie de notation des covered bonds (obligations sécurisées) et de sa révision, a annoncé le régulateur ce jeudi. « Scope a commis des infractions par négligence et n’a pas réussi à atteindre l’attention particulière attendue d’une agence de notation crédit (CRA) en tant qu’entreprise professionnelle du secteur des services financiers », déclare l’Esma dans un communiqué.
Credit Suisse a fait appel d’une décision de justice qui a rejeté sa tentative de renvoyer l’auditeur chargé d’enquêter sur l’affaire d’espionnage qui a poussé son ancien patron à quitter le groupe. « Credit Suisse peut confirmer qu’elle est en train de faire examiner la décision de la cour fédérale administrative par la cour suprême fédérale », a déclaré le groupe après les révélations du quotidien Tages-Anzeiger.
Une douzaine de supercalculateurs européens installés en Allemagne, au Royaume-Uni, en Suisse et en Espagne ont subi des incidents de cybersécurité. Des cyberattaquants les ont piratés afin d’y installer un logiciel de minage de Monero (XMR), une cryptomonnaie créée en 2014. Cet usage d’une puissance de calcul sans l’autorisation de son propriétaire s’appelle le « cryptojacking », par analogie avec le « carjacking ». Les supercalculateurs touchés travaillaient notamment sur la recherche médicale contre le coronavirus, ce qui a interrompu leurs tâches. Mais ce « cryptojacking » pourrait dissimuler le véritable dessein des pirates, espionner ces recherches scientifiques, alors qu’une course mondiale est lancée pour trouver un remède ou un vaccin. Les cryptomonnaies servent vraiment
Alerte. Les tentatives de fraude ne faiblissent pas. Selon le Baromètre Euler Hermès – DFCG pour 2019, 7 entreprises sur 10 ont subi au moins une tentative de fraude et 1 sur 3 en a même repéré plus de cinq ! Un tiers des entreprises ont aussi subi un préjudice supérieur à 10.000 euros et pour 10 % d’entre elles, le montant est supérieur à 100.000 euros. Ces arnaques reposent sur des mécanismes éprouvés (voir le graphique). Certaines ont été repérées : une majorité (51%) grâce à une initiative personnelle, 32% grâce à une procédure de contrôle interne et 17% par un dispositif technique. La prise de conscience est réelle et des investissements sont prévus pour renforcer la lutte anti-fraude : 56 % des entreprises mettront en place des actions de sensibilisation et des formations internes, 55 % des audits de sécurité des systèmes d’information, 51 % un audit pour renforcer les procédures de contrôle interne, 44 % des formations spécifiques pour la direction financière et 41 % des tests d’intrusion. Enfin, 63 % des entreprises envisagent de s’assurer contre le risque de fraude ou sont déjà assurées.
L’appel d’UBS contre sa condamnation en France pour démarchage bancaire illégal et blanchiment aggravé de fraude fiscale pourrait n'être jugé que l’année prochaine en raison de la pandémie, a déclaré mercredi Axel Weber, le président de la banque suisse, lors de l’assemblée générale organisée à distance. La plus grande banque suisse a été condamnée en février 2019 par le tribunal correctionnel de Paris à payer 4,5 milliards d’euros, dont une amende record et inédite en France de 3,7 milliards, pour démarchage bancaire illégal et blanchiment aggravé de fraude fiscale.
Wirecard a chuté de plus de 20% à la Bourse de Francfort ce mardi, pour clôturer à -25,19%, à 98,8 euros, signant la plus forte baisse du Stoxx 600 des plus grosses valeurs européennes. Le spécialiste allemand des paiements électroniques a dévoilé le rapport d’audit de KPMG commandé par Wirecard après que le Financial Times a rapporté l’an dernier des malversations financières. Dans ce rapport, les auditeurs précisent qu’ils n’ont pas eu accès à toutes les informations dont ils avaient besoin. Ils notent des «lacunes de l’organisation interne» et «la réticence des tiers à coopérer pleinement et de manière transparente à cette enquête spéciale.» Wirecard a annoncé qu’il ne publierait pas ses comptes jeudi comme le calendrier le prévoyait, en raison notamment de la pandémie.
Wirecard a chuté de plus de 20% à la Bourse de Francfort ce mardi, pour clôturer à -25,19%, à 98,8 euros, signant la plus forte baisse du Stoxx 600 des plus grosses valeurs européennes.
La banque suédoise Swedbank a annoncé hier sa première perte trimestrielle depuis 2009, en raison de provisions passées face à la crise du coronavirus et d’une amende record en raison de ses carences dans la lutte anti-blanchiment. Sa perte nette s’élève à 1,69 milliard de couronnes suédoises (155 millions d’euros) à fin mars, contre un bénéfice de 5,27 milliards un an plus tôt. Malgré des mesures de confinement plus légères en Suède qu’ailleurs en Europe, Swedbank a enregistré 2,2 milliards de couronnes (200 millions d’euros) de provisions pour faire face à la montée des impayés sur son portefeuille de crédits. C’est dix fois plus qu’à fin mars 2019. Les résultats portent aussi la marque d’une amende record de 4 milliards de couronnes infligée mi-mars par le gendarme suédois du secteur financier. Le groupe paie de sérieux manquements dans la lutte anti-blanchiment en lien avec son activité aux pays baltes, où plusieurs banques scandinaves, à commencer par Danske Bank, ont servi de plaque tournante à des trafics.
La banque suédoise Swedbank a annoncé ce jeudi sa première perte trimestrielle depuis 2009, en raison de provisions passées face à la crise du coronavirus et d’un amende record en raison de ses carences dans la lutte anti-blanchiment.
Bercy dispose de dispositifs déjà anciens parfaitement maitrisés pour lutter contre l’évasion fiscale internationale, L'inscription sur une liste noire des îles Caïmans sera importante pour le secteur des fonds d’investissement
Credit Suisse n’a pas réussi à bloquer la nomination de l’auditeur chargé par le régulateur financier suisse de faire la lumière sur son scandale d’espionnage, selon des documents judiciaires dévoilés mercredi par Reuters. La deuxième banque suisse avait assigné la Finma pour qu’elle renonce à recruter Thomas Werlen, associé chez Quinn Emanuel Urquhart & Sullivan. Elle estime que le cabinet d’avocats mandaté manque d’indépendance, après avoir conseillé des parties opposées à la banque. Une cour fédérale suisse a rejeté ces accusations. Credit Suisse indique qu’elle a pris note de la décision et va l’analyser. La Finma cherche à savoir si des manquements de la direction de la banque l’ont conduite à espionner deux de ses anciens responsables.
Credit Suisse n’a pas réussi à bloquer la nomination de l’auditeur chargé par le régulateur financier suisse de faire la lumière sur son scandale d’espionnage, selon des documents judiciaires dévoilés ce mercredi par Reuters. La deuxième banque suisse avait assigné la Finma pour qu’elle renonce à recruter Thomas Werlen, associé chez Quinn Emanuel Urquhart & Sullivan. Elle estime que le cabinet d’avocats mandaté manque d’indépendance, après avoir conseillé des parties opposées à la banque dans plusieurs affaires. Une cour fédérale suisse a rejeté ces accusations. Credit Suisse indique qu’elle a pris note de la décision et va l’analyser.
Blackstone a annoncé avoir bouclé son sixième fonds immobilier opportuniste européen, Blackstone Real Estate Partners Europe VI, avec des engagements totalisant 9,8 milliards d’euros. Il s’agit du plus gros fonds immobilier en Europe, souligne un communiqué. En septembre 2019, BREP Europe VI s’est déjà engagé à acquérir le portefeuille d’actifs de bureaux et logistiques en Europe occidentale de Dream Global REIT.
Pour le nouveau Starbucks, on repassera. Luckin Coffee, qui comptait détrôner dans son pays, la Chine, la célèbre chaîne américaine, avait vendu monts et merveilles lors de sa cotation à New York l’an dernier. Elle affichait des parrains de premier ordre, comme Louis Dreyfus et le fonds souverain GIC. Pas de chance, en guise de café, Luckin Coffee a servi un ersatz à ses investisseurs. Une manipulation comptable a gonflé artificiellement les revenus du groupe, pour l’équivalent de 310 millions de dollars. De quoi faire plonger l’action de 80 % et pousser les banques, Goldman Sachs en tête, à saisir les parts que le fondateur de Luckin, Lu Zhengyao, avait apportées en garantie de ses prêts. Finalement, en Chine, le thé reste une valeur sûre.
Le régulateur de la Bourse (AMF) et celui du secteur de la banque et de l’assurance (ACPR) ont mis en garde jeudi le public dans un communiqué commun, contre les risques d’escroqueries dans le contexte de l'épidémie de coronavirus et de repli des marchés financiers. «Par exemple, des propositions de placements présentés comme une valeur refuge au travers de biens tangibles (tels que l’or, les métaux précieux, etc.)» ou «de faux produits bancaires ou d’assurance cumulant des caractéristiques très attractives (rendement élevé et absence de risque, rapidité de souscription et absence de vérification du profil de l’emprunteur, etc.)», détaillent-ils.
Le régulateur financier suédois a soumis une amende record à la banque Swedbank, de 4 milliards de couronnes (362 millions d’euros) jeudi pour des manquements graves dans ses mesures contre le blanchiment d’argent, et a indiqué que la banque avait fait de la rétention d’information auprès des autorités. Le régulateur a estimé que cette sanction, qui représente environ 90% du bénéfice net de Swedbank au 4e trimestre 2019, ne mettait ni la banque ni ses clients en danger. La plus ancienne banque de détail suédoise a vu son cours secoué pour la troisième année consécutive après le scandale de blanchiment d’argent dont il a fait l’objet, apparu fin 2018, l’obligeant à licencier son directeur général et une bonne partie de son conseil d’administration.