Le nombre de personnes n’ayant pas exercé d’emploi au deuxième trimestre est en hausse de 0,1% par rapport au premier trimestre 2018, en France métropolitaine, ce qui correspond à 4.600 chômeurs en plus, selon les chiffres publiés hier par le ministère du Travail et Pôle emploi. Les chômeurs tenus de chercher un emploi (catégories A, B et C confondues) totalisent 5.627.900 Français métropolitains. Les jeunes de moins de 25 ans sont particulièrement touchés, avec une hausse de 1,9%. Le chômage de longue durée s’affiche quant à lui en hausse de 7,2% sur un an.
La croissance des encours des crédits aux entreprises s’est à nouveau accélérée en juin, dans la lignée de son rebond en mai, pour se rapprocher de ses plus hauts de fin 2017, selon des données publiées hier par la Banque de France. En juin, le taux de croissance annuel des encours des crédits aux entreprises a ainsi atteint 6,0% en rythme annuel (après +5,8% en mai et 5,1% en avril), et revient près de son pic récent de 6,2% enregistré en décembre.
Les promoteurs français sont moins nombreux qu’au printemps à estimer que la demande de logements neufs est forte, selon l’enquête trimestrielle de conjoncture du secteur publiée hier par l’Insee. Le solde d’opinion des professionnels interrogés fléchit légèrement et passe juste au-dessous de sa moyenne de longue période. Dans le même temps, les promoteurs sont plus nombreux qu’en avril 2018 à signaler une augmentation de leur stock de logements invendus. Le solde correspondant se redresse et dépasse sa moyenne de longue période.
Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises restent confiantes concernant leurs perspectives pour 2018, malgré le ralentissement de la croissance en début d’année, selon la huitième enquête annuelle de conjoncture réalisée par la Direction générale des entreprises (DGE) et Bpifrance Le Lab, publiée hier. 59% des ETI françaises non contrôlées par des grands groupes étrangers tablent sur une progression de leur chiffre d’affaires cette année et seulement 7% de ces ETI craignent de le voir baisser. Leur moral est également au beau fixe en ce qui concerne leurs perspectives d’activité avec un solde en progression de 13 points par rapport à 2017 pour s'établir à 52, un niveau record dépassant de trois points le précédent plus haut, qui datait de 2011.
Le gouvernement ne supprimera pas les pensions de réversion en faveur des veuves et des veufs mais remettra à plat ce dispositif qui «donne lieu à de nombreuses inégalités», a déclaré hier la ministre de la Santé. «Les pensions de réversion sont et resteront un outil extrêmement puissant pour lutter contre la pauvreté des veuves», a dit Agnès Buzyn pour mettre fin aux spéculations en marge des concertations sur la réforme du régime des retraites. Cette réforme annoncée pour 2019 prévoit une uniformisation des 42 régimes existants ainsi que la mise en place d’un système par points.
L’emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé de la situation générale de l’emploi, a vu sa croissance ralentir à 2,2% en mai, après une progression de 5% en avril, selon le barème mensuel Prism’emploi publié hier. Cette tendance doit cependant être considérée «avec précaution», puisque le mois de mai a été ponctué cette année par une série de ponts, souligne Prism’emploi, qui fédère plus de 600 entreprises de recrutement et d’intérim.
La France a levé hier 4 milliards d’euros à travers une émission d’obligations vertes assimilables au Trésor (OAT) à 1,75% arrivant à échéance en juin 2039, a indiqué une des principales banques chargées de l’opération. L'émission a été largement sursouscrite, attirant une demande de 13,75 milliards d’euros. La première souche de cette obligation a été lancée en janvier 2017. Les obligations vertes sont destinées à financer des mesures de protection de l’environnement et de lutte contre le changement climatique.
L’Agence France Trésor (AFT) a annoncé hier dans un communiqué le réabondement par voie de syndication de l’OAT verte 1,75 % 25 juin 2039 «dans les prochains jours en fonction des conditions de marché.» Les chefs de file de l’opération seront BNP Paribas, Citigroup, Crédit Agricole CIB, Natixis et Société Générale CIB. Tous les spécialistes en valeurs du Trésor feront partie du syndicat. Cette opération de syndication s’effectuera dans le cadre du financement des dépenses vertes éligibles identifiées pour l’année 2018 d’un montant de 8 milliards d’euros, dont 1,1 milliard ont été consommés à ce stade, précise l’AFT. L’encours de l’OAT verte s’établit actuellement à 10,8 milliards d’euros, après trois abondements par voie d’adjudication au cours des douze derniers mois.
L’Agence France Trésor (AFT) annonce dans un communiqué le réabondement par voie de syndication de l’OAT verte 1,75 % 25 juin 2039 «dans les prochains jours en fonction des conditions de marché.» Les chefs de file de l’opération seront BNP Paribas, Citigroup, Crédit Agricole CIB, Natixis et Société Générale CIB. L’ensemble des spécialistes en valeurs du Trésor fera partie du syndicat.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a indiqué hier que la baisse des aides aux entreprises annoncée par l’exécutif ne pourrait pas se faire sans un réexamen des «taux de TVA réduits» accordés à certains secteurs d’activité. Bruno Le Maire a cependant prévenu qu’il ne fallait pas surestimer le gisement d'économies réalisables grâce à la rationalisation des aides publiques aux entreprises envisagées par Bercy, qui pourrait se traduire par une baisse de cinq milliards d’euros de leur montant total.
Le déficit global de la Sécurité sociale devrait se réduire «fortement» en 2018, à moins de 300 millions d’euros au lieu des 2,2 milliards inscrits dans la loi de finances, grâce à une croissance «meilleure que prévu», selon un rapport publié mardi. Symbole du rétablissement des comptes, le régime général affichera son premier excédent depuis 17 ans. Avec trois branches bénéficiaires et un déficit de l’Assurance maladie divisé par dix, à moins de 500 millions d’euros, la Commission des comptes table sur un résultat positif de 2,5 milliards. L’amélioration des comptes devrait se confirmer avec des «excédents prévisionnels importants et croissants» : 3,3 milliards d’euros en 2019, 7,7 milliards en 2020.
Le déficit global de la Sécurité sociale devrait se réduire «fortement» en 2018, à moins de 300 millions d’euros au lieu des 2,2 milliards inscrits en loi de finances, grâce à une croissance «meilleure que prévu», selon un rapport publié mardi. Après le déficit de 5,1 milliards d’euros enregistré en 2017, le solde sera «en nette amélioration (...) pour être quasiment à l'équilibre», indique la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
Le Fonds monétaire international (FMI) salue « les progrès impressionnants » de la France en un an, doublés selon lui de perspectives de croissance favorables, mais alerte sur les risques de dégradation et insiste sur la nécessité de réduire les dépenses publiques à «tous les niveaux» de l’administration. Dans les conclusions préliminaires de sa revue annuelle de l'économie française, publiées lundi, le FMI souligne que la France est devenue «un chef de file» des réformes en Europe et invite les autorités à poursuivre plus avant « pour s’attaquer aux problèmes structurels qui subsistent et accroître la résilience aux chocs ».
Les usines américaines ont accéléré leur production fin avril et début mai malgré les risques de guerre commerciale internationale et l'économie américaine a connu une croissance modérée malgré la timidité de la consommation des ménages, est-il écrit dans le Livre beige de la Réserve fédérale (Fed) publié mercredi. Dans ce document établi à partir de ses contacts avec les entreprises aux Etats-Unis, la Fed souligne la production élevée de produits métalliques, d'équipements lourds et d'équipements électroniques. Le document traduit une légère amélioration par rapport à la précédente édition, dans laquelle le rythme d’expansion était qualifié de «modeste à modéré». «Le secteur manufacturier a passé la vitesse supérieure», est-il noté. Le Livre beige servira de base aux discussions lors de la réunion de politique monétaire de la Fed les 12 et 13 juin. Plus de la moitié des régions ont fait état d’une accélération de l’activité industrielle et un tiers d’entre elles a qualifié l’activité de «forte».
La tendance du chômage reste à la baisse en France malgré la remontée de son taux au premier trimestre, a déclaré mercredi le directeur général de l’Insee, Jean-Luc Tavernier. L’institut a fait état la semaine passée d’une remontée de 0,3 point du taux de chômage au sens du Bureau international du travail au premier trimestre en France métropolitaine, à 8,9%, après une baisse historique de 0,8 point au dernier trimestre 2017. En incluant les départements d’Outre-mer (hors Mayotte), il a rebondi de 0,2 point à 9,0%.
Bruno Lasserre a été nommé hier vice-président du Conseil d’Etat lors du conseil des ministres, remplaçant Jean-Marc Sauvé qui fait valoir ses droits à la retraite. Jusqu’ici président de la section de l’Intérieur du Conseil d’Etat, Bruno Lasserre a été président de l’Autorité de la concurrence jusqu’en 2016. Il prendra ses nouvelles fonctions le 29 mai.
La confiance des dirigeants de PME et d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises a atteint de nouveaux records, un optimisme soutenu par le bilan positif qu’ils dressent de la première année du quinquennat d’Emmanuel Macron, selon l’observatoire OpinionWay-Banque Palatine qui paraît ce jour dans Challenges. A 92%, soit six points de plus qu’en avril, la proportion de patrons de PME et ETI se déclarant confiants pour les perspectives d’activité à six mois de leur propre entreprise dépasse le seuil de 90% pour la première fois depuis le début de cette enquête mensuelle en 2010.
Les députés français ont adopté hier le projet de loi relatif à la protection des données personnelles. Le texte, qui révise la loi informatique et libertés de 1978, devait être approuvé avant le 25 mai, date d’entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données des résidents de l’Union européenne (RGPD). Principale disposition: les utilisateurs devront être informés de manière explicite de l’utilisation de leurs données et auront la faculté de s’y opposer. Il instaure de nouveaux droits tels que la portabilité des données personnelles, qui permet de récupérer toutes les données communiquées à une plate-forme (réseau social, site marchand) pour les conserver ou les transmettre à un autre opérateur. Sont aussi prévus la rectification et l’effacement des données, le recours à des actions collectives ainsi qu’un droit à réparation du dommage subi.
Le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) a décidé vendredi de limiter l’exposition des six principales banques françaises aux grandes entreprises les plus endettées afin de contenir la montée de l’endettement des acteurs privés en France. Conformément à une mesure décidée dans son principe en décembre dernier, les six banques françaises considérées comme systémiques ne pourront pas être exposées aux entreprises les plus endettées à plus de 5% de leurs fonds propres. La mesure, qui concerne BNP Paribas, BPCE, la Banque Postale, le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel et la Société Générale, entrera en vigueur le 1er juillet 2018 pour une durée de deux ans et pourra être prolongée d’un an, fait savoir dans un communiqué le HCSF. Elle ne vise que les grandes entreprises résidant en France et ne s’applique qu’aux expositions de plus de 300 millions d’euros.
Les chiffres de l’activité ont accéléré en France à la fin 2017 et le consensus attend toujours 2% de croissance en 2018 , Si cette année sera certainement bonne, quelques signes d’incertitude conjoncturels assombrissent ce début 2018