Le fonds CD France Expertise de Cholet Dupont Asset Management, qui comptait 55 millions d’euros d’encours à fin août, va voir son patrimoine augmenter à la faveur d’une fusion-absorption avec un autre fonds actions françaises géré par Oudart Gestion, Oudart Actions Françaises, a appris NewsManagers. Le fonds Oudart Actions Françaises compte plusde 25 millions d’euros d’encours à mi-septembre 2022. La fusion des deux fonds, entérinée début septembre, est prévue en date du 26 septembre. Selon un document consulté par NewsManagers, elle s’opère dans le cadre de la réorganisation de la gamme des deux sociétés de gestion. Pour rappel, les groupes Cholet Dupont et Oudart se sont rapprochés en juin 2021. Cholet Dupont AM et Oudart Gestion «ont estimé qu’il est dans l’intérêt des porteurs de parts des deux fonds de regrouper ces deux entités par voie de fusion, dans une même structure juridique». A date, le fonds CD France Expertise de Cholet Dupont Asset Management demeure le plus ancien fonds ouvert en actions françaises, catégorisé comme tel par le registre de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Le fonds, investi dans les grandes capitalisations françaises, a été lancé début octobre 1979 et a vu son processus de gestion être modifié pour la dernière fois en octobre 2008 lorsque Philippe Lesueur, co-gérant avec Arnaud Cayla, en a repris la gestion. Oudart Actions Françaises présente, lui, un historique de performance de 30 ans, ayant été lancé en septembre 1992. Il est actuellement géré parNicolas Brault et Olivier Tellier.
WisdomTree vient de lancer le WisdomTree Blockchain Ucits ETF (WBLK). Coté sur le Börse Xetra et Borsa Italiana, il vise à répliquer le cours et le rendement, avant imputation des frais de gestion, de l’indice WisdomTree Blockchain Ucits. Le total des frais sur encours (TFE) de cet ETF s’élève à 0,45 %. Le nouvel ETF sera coté sur le London Stock Exchange le 14 septembre 2022. L’indice a été développé par WisdomTree. Il est conçu pour s’exposer à la performance des entreprises spécialisées dans les technologies de la blockchain et des cryptomonnaies, tout en étant compatible avec les critères ESG de WisdomTree. WBLK est le huitième ETF de la gamme d’actions thématiques de WisdomTree qui compte 1,1 milliard de dollars d’encours sous gestion. Il est le troisième lancé en 2022 après WisdomTree Recycling Decarbonisation Ucits ETF (WRCY) et WisdomTree New Economy Real Estate Ucits ETF (WTRE).
Le gestionnaire américain BlackRock a nommé Sam Vecht, actuel directeur des actions émergentes, comme gérant principal du fonds BGF Latin American, fonds investi dans des actions d’Amérique latine et qui cumule 806 millions de dollars, indique Citywire Americas. Sam Vecht a remplacé Ed Kuczma, qui a quitté la firme. Christoph Brinkmann, qui a rejoint BlackRock en 2015, a été nommé gérant adjoint sur le fonds BGF Latin America.
Du nouveau dans la démocratisation du private equity. La société de gestion Mirova, filiale de Natixis Investment Managers, a décidé d’ouvrir à la clientèle privée son premier fonds de capital investissement à impact. «Une situation de marché favorable» Lancé en 2021, Mirova Environment Acceleration Capital ambitionne «d’accompagner en capital les entreprises dont l’activité vise à répondre aux Objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations Unies», écrit la société dans un communiqué. Son approche repose sur cinq thématiques: villes intelligentes, ressources naturelles, technologies agri-agro, économie circulaire et énergies propres. «La situation de marché est assez favorable à la stratégie du fonds, a souligné Marc Romano, directeur private equity impact chez Mirova, à la rédaction. Nous investissons dans des entreprises qui innovent pour avoir un impact positif sur l’environnement». Il vante égalementla «résilience du segment impact du private equity» dans la conjoncture: «Alors que nous entrons sans doute dans un cycle économique moins porteur, cette tendance de société très forte, qui nourrit la croissance des entreprises, est une source de valeur intéressante pour les particuliers». Un FCPR nourricier accessible dès 10.000 euros Le fonds est catégorisé article 9 du règlement Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) et est labellisé ELTIF (European Long-Term Investment Fund, ((1)), ce qui lui donne accès à tous les investisseurs professionnels et non professionnels éligibles du Vieux continent. Sur les 300 millions d’euros visés, le fonds en a déjà collecté 90 millions. Cinq investissements ont été réalisés en France et deux autres devraient bientôt suivre d’ici la fin de l’année, européens cette fois-ci (sur un total de 25 prévus). L’ouverture aux investisseurs particuliers, «prévue dès le lancement du fonds» assure Marc Romano, se fera en deux temps. Mirova Environment Acceleration Capital leur sera d’abord accessible dès 100.000 euros, avec une immobilisation des capitaux de 10 à 12 ans. Un Fonds commun de placement à risque (FCPR) récemment agréé par l’AMF devrait bientôt suivre, avec un ticket d’entrée de 10.000 euros seulement. Il servira de fonds nourricier à Mirova Environment Acceleration Capital Côté distribution, les discussions sont déjà engagées avec cinq banques privées et cinq assureurs vie. (1) Fonds européen d’investissement à long terme
Les fonds commercialisés en Suède ont enregistré des collectes de 14 milliards et 3,2 milliards de couronnes suédoises en juillet et août, respectivement, rapporte l’association suédoise des fonds d’investissement Fondbolagens Förening, soit 1,3 milliard d’euros et 300 millions d’euros. L’été a donc été ensoleille pour le secteur après un début d’année compliqué. Les fonds actions ont drainé 5 milliards de couronnes en juillet et 4,5 milliards de couronnes en août. Mais entre janvier et août, ces fonds voient toujours sortir 28,6 milliards de couronnes. Les deux seules catégories de fonds en positif depuis le début de l’année sont les fonds monétaires (+9,3 milliards de couronnes) et les hedge funds (+6,6 milliards).
La société de gestion nordique Nordea Asset Management vient de lancer un fonds durable axé sur des actifs réels cotés dénommé Nordea 1 - Global Sustainable Listed Real Assets. Ce véhicule investira dans des sociétés immobilières et d’infrastructure cotées reconnues en matière de durabilité environnementale et sociale ainsi que d’innovation technologique. Il sera catégorisé sous l’Article 9 du règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR). Nordea AM a confié la gestion de ce fonds à CBRE Investment Management. Jeremy Anagnos, gérant du fonds existant dénommé Nordea 1 - Global Listed Infrastructure Fund, pilotera ce nouveau véhicule. Nordea AM gérait 292 milliards d’euros au 31 décembre 2021.
L’association européenne des gestionnaires d’actifs Efama a publié, lundi, sa réponse à la consultation du gendarme européen des marchés financiers Esma sur le projet de standards techniques au sujet de la distribution et gestion transfrontalière de fonds d’investissement Ucits et alternatifs au sein de l’Union européenne. Le régulateur espère entre autres à harmoniser les documents relatifs à la notification de la distribution de fonds d’investissement au sein de l’UE en vue de faciliter la distribution transfrontalière. Dans sa réponse, l’Efama juge que le projet de standards techniques demande aux ManCo (management companies) chargées de la distribution transfrontalière des fonds Ucits de fournir des informations un peu trop détaillées aux Etats européens. Dans ce projet de standards, un article requiert des ManCo les copies des accords de délégation de gestion ainsi que le noms, adresses et contacts des délégués, ce qui va pour l’Efama au-delà des informations réglementaires déjà demandées par la directive européenne sur les fonds Ucits. Cette dernière demande aux ManCo souhaitant gérer un fonds Ucits établi dans un autre Etat membre de l’UE de fournir à l’Etat d’origine du fonds Ucits la version écrite des accords signés avec les dépositaires et des informations sur les arrangements de délégation en matière de gestion et d’administration du fonds. L’Efama relève en outre que les lettres-modèles de notifications de distribution transfrontalière de fonds imaginées par l’Esma pourraient être «fastidieuses et difficiles» à remplir car elles demandent des informations très détaillées, qui pourraient être soit confidentielles soit indisponibles, notamment dans le cas des sociétés de tierce-partie marketing (TPM). Le lobby des gestionnaires européens estime que maintenir à jour une liste de TPM ainsi que de sites web via lesquels les fonds sont commercialisés dans une juridiction pourrait être un processus fastidieux. Cela nécessiterait des mises à jours fréquentes de la documentation relative à la notification chaque qu’un fonds est commercialisé via un nouveau distributeur, écrit l’Efama. Même chose pour la rédaction de la description de la stratégie marketing des fonds qui évolue en fonction de nombreux paramètres. Au passage, l’Efama indique que l’obligation de notifier une durée de levée de fonds ou une cible minimum/maximum de levée de capitaux pour un fonds dans la description de la stratégie marketing, présente dans le projet de l’Esma, lui paraît «assez étrange». L’Efama demande aussi à l’Esma de pousser pour l’harmonisation des moyens de déclaration des notifications de distribution transfrontalière des fonds Ucits et alternatifs. L’association pointe le fait que certains régulateurs disposent d’un portail en ligne pour recevoir ces notifications quand d’autres demandent aux ManCo de les transmettre dans un format spécifique et de les mettre dans un fichier Zip. L’Efama pousse pour une plateforme européenne en la matière. Enfin, les gestionnaires européens réclament que les futurs standards techniques ne soient pas applicables de manière rétrospective aux notifications de passporting de fonds déjà existantes. En clair, l’Efama veut éviter aux ManCo de soumettre à nouveau les notifications de distribution transfrontalière de fonds déjà existantes dans le nouveau format décidé par l’Esma. Pour le lobby, les ManCo ne devraient le faire que lors de changements dans les arrangements de distribution sous-jacents.
EQT s’engage dans la chasse aux licornes. Le gérant d’origine suédoise vient de frapper fort en bouclant la levée de son tout premier fonds de growth, à 2,2 milliards d’euros. Un montant record pour un «first time fund» sur le marché européen de la tech. A titre de comparaison, Eurazeo avait empoché l’an dernier 1,6 milliard d’euros sur cette même stratégie, à l’occasion du closing final de son troisième fonds. «EQT est désormais en capacité d’investir des tickets allant de 50 et 200 millions d’euros par opérationpour dénicher les champions de demain», se félicite l’associé Nicolas Brugère – responsable du bureau français du gérant. Sept opérations ont d’ores et déjà été réalisées avec ce véhicule, aujourd’hui investi à hauteur de 30%. La plus emblématique a été menée l’an dernier sur Vinted. EQT avait alors pris la tête du tour de table de 250 millions d’euros de la plateforme de produits de seconde main. Un ex-Microsoft aux manettes Créée à partir de l’automne 2020, l’équipe «growth» du gérant dispose d’un mandat pour intervenir aussi bien sur le Vieux Continent qu’en Israël. Cela en dépit des turbulences qu’a connues l’environnement techces derniers mois. «Chez EQT, nous restons de grands fervents de la tech car nous sommes convaincus par sa capacité à transformer l’économie. Qui plus est, le marché européen présente des fondamentaux solides et il reste moins capitalisé qu’en Amérique du Nord», note Nicolas Brugère. Une observation partagée par les investisseurs du gérant, également rassurés par le profil des professionnels officiant au sein du fonds. Parmi eux, le responsable Marc Brown, une pointure du secteur qui revendique plus de 20 ans d’expérience chez Microsoft. Il y avaitnotamment supervisé les acquisitions de LinkedIn, de GitHub et de Minecraft. Depuis 2020, il pilote une équipe constituée d’associés d’EQT et de profils expérimentés tels que Carolina Brochado, ancienne associée de Softbank. Avec cette nouvelle offre, EQT complète sa plateforme totalisant près de 77 milliards d’euros d’actifs. EQT Ventures avait vu le jour en 2016, avec un premier fonds de 566 millions d’euros, suivi d’un deuxième levé en 2019, à hauteur de 660 millions. Le troisième serait actuellement sur la route. A l’autre bout du spectre, la société de gestion suédoise intervient avec son neuvième fonds LBO, doté de 15,6 milliards d’euros. Le dixième est en cours de levée, avec un objectif fixé à 20 milliards.
M&G annonce, ce lundi, son intention de renforcer les caractéristiques ESG (environnement, social, gouvernance) de dix fonds de sa gamme actions dans le cadre de son engagement à faire évoluer ses stratégies vers des résultats ESG, durables ou à impact. Une fois ces changements appliqués, neuf des stratégies seront désormais classées Article 8 du règlement SFDR, assure le communiqué. Les neuf fonds en cours de transition vers l’Article 8 adopteront une approche à biais ESG positif c’est-à-dire avec une notation ESG moyenne pondérée supérieure à celle de leurs indices de référence ou au moins équivalente à une notation A de MSCI ESG Research. Les changements vont également se traduire par l’instauration d’une série d’exclusions ESG fondées sur des normes, des secteurs et/ou des valeurs spécifiques. Ces exclusions limiteront la capacité des fonds à investir dans des sociétés ayant des activités dans les domaines du tabac, des divertissements pour adultes, des jeux d’argent, des armes controversées, des forages dans l’Arctique et de l’extraction de sables bitumineux, en plus des restrictions déjà existantes concernant le charbon thermique. Ces restrictions incluront également les sociétés qui ne respectent pas les principes du Pacte mondial des Nations Unies. Les objectifs financiers des fonds resteront inchangés, tout comme leurs indices de référence. Par ailleurs, les caractéristiques ESG du fonds M&G (Lux) Global Themes Fund, lequel relève déjà de l’article 8 du règlement SFDR, vont être renforcées à partir du 10 novembre 2022. Le fonds adoptera également un biais ESG positif et modifiera ses critères d’exclusion, conclut M&G.
Meanings Capital Partners, anciennement Meeschaert Capital Partners, a obtenu le label «ISR Immobilier» pour son fonds géré selon une stratégie value add, le «Meanings Real Estate Fund». Ce type de stratégie vise une amélioration rapide et significative de la performance des bâtiments grâce à des rénovations. Le fonds investit dans des biens immobiliers valorisés entre 15 et 100 millions d’euros principalement à Paris et en Ile-de-France, dans le tertiaire et le résidentiel, avec une capacité d’investissement total d’environ 750 millions.
Morgan Stanley Investment Management va rouvrir le fonds Global Opportunity géré par Kristian Heugh, après que les actifs de la stratégie ont chuté d’environ 20 milliards de dollars a un peu plus de 9 milliards de dollars ces 18 derniers mois, rapport Citywire Professional Buyer. La version américaine et institutionnelle de ce fonds d’actions monde sera rouvert en début d’année prochaine. Un porte-parole du groupe a confirmé que cela concernerait aussi la version Ucits de la stratégie. Le fonds a été fermé en février 2021 après un doublement de ses actifs en 2020 à 20 milliards de dollars.
DNCA Investments, affilié de Natixis Investment Managers, a pris la décision de fusionner ses fonds DNCA Actions Small & Mid Cap France (103 millions d’euros d’actifs fin août), lancé en 1995, et DNCA Actions Small & Mid Cap Euro, lancé en 2004. La fusion sera effective le 10 novembre prochain, selon une lettre aux investisseurs consultée par NewsManagers. Les deux fonds sont gérés par la même équipe (Daniel Dourmap et Thierry Cuypers).
Retour sur une semaine au cours de laquelle les lancements de fonds ont été nombreux, certains se distinguant par ailleurs par leur originalité. A noter quelques fonds dont la gestion a été sensiblement revue et méritaient de figurer dans les nouveautés.
Les taux remontent, mais dans le haut du classement de la catégorie investie en obligations internationales, les performances sur un an restent élevées pour des fonds libellés en dollars... ,
DNCA Investments, affilié de Natixis Investment Managers, a pris la décision de fusionner ses fonds DNCA Actions Small & Mid Cap France (103 millions d’euros d’actifs fin août), lancé en 1995, et DNCA Actions Small & Mid Cap Euro, lancé en 2004. La fusion sera effective le 10 novembre prochain, selon une lettre aux investisseurs consultée par NewsManagers. Les deux fonds sont gérés par la même équipe (Daniel Dourmap et Thierry Cuypers). Cette fusion-absorption intervient dans une optique de rationalisation de la gamme des fonds gérés par DNCA. Elle vise à permettre aux investisseurs de bénéficier d’un univers d’investissement en actions plus large et plus diversifié tant d’un point de vue géographique que du point de vue de la typologie de titres en portefeuille, affirme la société de gestion.
DWS a lancé trois nouveaux ETF Xtrackers exposés aux marchés d’actions américains, européens et japonais axés sur l’ESG et alignés sur les objectifs de l’Accord de Paris. «Ce lancement fait suite aux deux ETF lancés en février dernier, qui utilisent la même méthodologie indicielle», explique DWS dans un communiqué. Les produits en question sont les suivants: le Xtrackers USA Net Zero Pathway Paris Aligned Ucits ETF, le Xtrackers Europe Net Zero Pathway Paris Aligned Ucits ETF et le Xtrackers Japan Net Zero Pathway Paris Aligned Ucits ETF. Ils sont tous les trois qualifiés de fonds Article 9 en vertu du règlement de l’UE sur les informations financières durables (SFDR). Ils suivent les indices Solactive-ISSESG Net Zero Pathway, qui visent une réduction de 50 % de l’intensité de carbone par rapport à l’indice de référence équivalent du marché non ESG, ainsi qu’une réduction continue de l’intensité de carbone de 7 % par an. Les nouveaux ETF sont cotés sur la Deutsche Boerse et la Bourse de Londres, d’autres Bourses devant suivre.
Le Crédit Mutuel Asset Management a annoncé l’obtention du label ISR (investissement socialement responsable) pour six de ses fonds: - CM-AM Convictions Euro - CM-AM Small & MidCap Euro - CM-AM Flexible Euro - CM-AM Convertibles Euro - CM-AM France - CM-AM Euro Equities Le Crédit Mutuel Asset Management revendique désormais 49 fonds labellisés ISR pour un encours de près de 20 milliards d’euros. Filiale de gestion du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, elle gère environ 74 milliards d’euros.
Le concept semble plaire. Epopée Gestion a annoncé une nouvelle levée de fonds, de 100 millions d’euros, pour son fonds Epopée Immo Rendement I. Ses encours atteignent aujourd’hui 260 millions d’euros, un montant supérieur à la cible de 250 millions que le gestionnaire se serait fixée. Avec une demande qui reste forte, il n’est pas exclu que la taille du fonds aille bien au-delà de ces montants dans les prochains mois. Depuis son lancement, en mars 2021, le véhicule d’investissement applique les mêmes principes. Il investit sur des infrastructures immobilières d’entreprises sur l’Arc atlantique. Avec cette stratégie, il coche plusieurs cases pour attirer les institutionnels, à qui il est destiné. «Nous avons créé ce fonds car nous avons constaté que les institutionnels étaient assez peu présents sur des actifs en régions. C’est parce qu’ils ne disposent pas toujours d’équipes disponibles pour aller sur le terrain dans des villes de taille moyenne et intermédiaire. Dans le même temps, les entrepreneurs en régions ne trouvaient pas de financeurs pour leurs biens immobiliers», explique Ronan Le Moal, cofondateur et directeur général d’Epopée Gestion. Tickets de 8 à 10 millions d’euros Le fonds s’inscrit comme une poche de diversification pour des investisseurs qui sont déjà très bien positionnés sur des actifs à Paris et en région parisienne. Outre cet aspect, les rendements des biens sur lesquels il se positionne sont en général supérieurs de 180 à 200 points de base à ce qui peut être observé dans la capitale. «Sur l’Arc atlantique, les rendements des bureaux peuvent atteindre 4% à 6%», précise le gestionnaire. Les actifs du fonds sont constitués de manière équipondérée entre le secteur tertiaire (les bureaux), les locaux d’activité, comme des concessions automobiles, ou la logistique. Le fonds investit avec des tickets de l’ordre de 8 à 10 millions d’euros par actif. «C’est une taille d’actifs assez importante, mais pas assez pour que de gros institutionnels se positionnent en direct. Ces derniers cherchent davantage des biens compris entre 50 et 300 millions d’euros.» Enfin, le fonds a entamé une démarche pour obtenir un label d’investissement socialement responsable (ISR). En deux ans d’existence, Epopée, rentable, gère déjà près de 500 millions d’euros. Il a dans ses cartons d’autres projets pour de nouveaux produits, toujours dans l’optique de soutenir le tissu économique en régions. Il n’y a pas de raison pour que les investisseurs ne suivent pas.
Sycomore Asset Management lance son premier fonds daté à échéance, Sycoyield 2026. Le portefeuille est constitué d’obligations d’entreprises à haut rendement libellées en euros dont l’échéance se situe principalement à un horizon 2026 et qui ont vocation à être conservées jusqu’à leur maturité. L’équipe de gestion entend utiliser cette stratégie de portage pour bénéficier de la hausse actuelle des taux et des spreads et limiter l’impact d’une variation des taux d’intérêt à l’échéance. Le fonds devrait se composer d’une cinquantaine de valeurs environ et la notation moyenne des émetteurs au 5 septembre 2022 est BB. L’équipe de gestion est composée de quatre personnes qui gèrent plus d’un milliard d’euros sur des stratégies crédit. «Dans le contexte actuel de remontée des taux d’intérêt et d’écartement des primes de crédit, les obligations d’entreprises nous semblent offrir une bonne rémunération du risque. Aujourd’hui, le fonds affiche un rendement brut annualisé à maturité supérieur à 5%», commente Emmanuel de Sinety, gérant du fonds.
Ellipsis AM, société de gestion du groupe Kepler Cheuvreux, repositionne son fonds Ellipsis Low Vol Equity Fund lancé il y a cinq ans. Renommé Ellipsis Optimal Solutions - PA Balanced, le fonds vise à dégager une performance absolue et décorrélée des marchés à moyen terme, à l’aide d’une exposition diversifiée à différentes primes de risques : actions, volatilité et convexité. Ellipsis Optimal Solutions - PA Balanced rejoint ainsi la gamme Optimal Solutions, gérée par le pôle Overlay & Customised Solutions d’Ellipsis AM. Ce pôle est spécialisé sur les stratégies dérivés et d’allocation de risques, avec un savoir-faire sur l’overlay equity depuis 2008. Il gère aujourd’hui plus d’1 milliard d’euros sur cette expertise, principalement sous forme de mandats d’overlay pour le compte d’investisseurs institutionnels européens. Ce repositionnement répond à trois objectifs, explique Ellipsis AM. Le premier est d’apporter un biais thématique sur la transition climatique et les accords de Paris au sein de la stratégie d’investissement via une exposition majoritairement axée sur les indices de référence climatiques PAB (Paris Aligned Benchmark) et CTB (Climate Transition Benchmark), des politiques d’exclusion et une analyse ESG des titres en portefeuille. Le fonds est désormais classifié article 8 - SFDR. Le deuxième objectif recherché est de renforcer la diversification des différentes stratégies de primes de risques, désormais élargies sur l’indice Stoxx Europe 600. Enfin, l’ambition est d’élargir la clientèle cible du fonds à tout profil d’investisseur, via la création de nouvelles classes de parts (J EUR, J CHF, J USD et P USD) proposant des conditions de souscription plus accessibles, y compris pour des clients non-professionnels.