BNP Paribas Asset Management annonce le closing de BNPP AM Euro CLO 2017 B.V., véhicule de titrisation de 361 millions d’euros investi dans un portefeuille diversifié de prêts syndiqués à des entreprises européennes. Il s’agit du quatrième closing de la nouvelle génération de CLO (Collateralised Loan Obligation) de BNP Paribs AM, deux en Europe et deux aux États-Unis. Selon un communiqué, le portefeuille BNPP AM CLO 2017 B.V. comprend minimum 95 % de prêts garantis seniors, le solde étant composé de prêts non garantis, de prêts de second rang et de prêts mezzanine. BNPP AM Euro CLO 2017 a émis 6 catégories de titres, notés par Moody’s et Fitch Ratings, avec différents niveaux de ratings. L’opération a été structurée et syndiquée par BNP Paribas Corporate and Institutional Banking (CIB). «Toutes les tranches du CLO ont été placées avec succès auprès d’investisseurs institutionnels européens et asiatiques. Une partie de l’émission a été conservée par BNPP AM, dont la rétention du risque verticale réglementaire, conformément à la réglementation européenne sur les exigences de fonds propres», précise la société de gestion. Ce nouveau CLO est géré par l’équipe Global Loans de BNPP AM, qui compte 20 personnes dédiées à New York et Paris, sous la direction de Vanessa Ritter. Cette équipe, spécialisée dans la gestion de prêts à effet de levier via les comptes gérés et CLO, travaille aussi sur le financement des entreprises de taille moyenne en Europe. Elle a notamment lancé le fonds Novo en 2013. Cette équipe est l’une des composantes du groupe d’investissement Dette privée & Actifs réels créé en juin 2017, qui inclut également les expertises en gestion de prêts syndiqués, prêts directs et obligations privées, de dettes immobilière et infrastructure, la finance structurée et la plateforme alternative de prêts directs aux PME. Le groupe d’investissement Dette privée & Actifs réels compte environ 50 professionnels de l’investissement.
Alken Asset Management, la société de gestion londonienne fondée par Nicolas Walewski, va lancer le 1er novembre un nouveau fonds en actions européennes, Alken Continental Europe. « Nous pensons que les données économiques solides, les révisions positives des résultats des entreprises et la diminution du risque politique font que l’Europe continentale demeure une proposition privilégiée pour les investisseurs », indique la société dans une note aux investisseurs. Ce fonds sera géré par la même équipe d’investissement, dirigée par Nicolas Walewski et Marc Festa, qui pilote déjà le fonds Alken European Opportunities. Deux parts en euros et en livres sterling seront lancées. Les frais de gestion seront réduits et la capacité limitée, indique la note. Alken AM gère 5 milliards d’euros.
Toute jeune plateforme Internet de prêts aux PME, Lendix a obtenu l’an dernier le statut de société de gestion et lancé le premier fonds ELTIF (fonds européens d’investissement de long terme) avec de grands institutionnels français et européens. Olivier Goy, le fondateur de Lendix, explique dans une video à NewsManagers, comment la plateforme travaille avec les institutionnels. Après deux levées de fonds, il annonce par ailleurs qu’un « troisième véhicule va mécaniquement arriver et sera plus gros ». L’objectif est de financer le doublement des volumes prêtés aux PME sur la plateforme en 2017. D’après nos informations, ce fonds pourrait atteindre la taille de 200 millions d’euros.Pour voir la video, cliquez sur le lien suivant:http://www.newsmanagers.com/NewsManagersTV/default.aspx
Amundi est la société de gestion qui a enregistré la plus forte collecte nette sur les fonds commercialisés en Europe en août, avec 6,97 milliards d’euros d’encours, montrent les dernières statistiques de Thomson Reuters. La maison française a surtout profité de flux sur ses fonds monétaires, lesquels ont drainé 5,4 milliards d’euros. JPMorgan arrive deuxième du classement avec 5,66 milliards d’euros et BlackRock se place en troisième position avec 4,73 milliards d’euros. Thomson Reuters observe que iShares a contribué à la collecte de BlackRock à hauteur de 1,8 milliard d’euros, ce qui représente une part importante.Concernant uniquement les fonds obligataires, Pimco se distingue avec 5 milliards d’euros de souscriptions nettes, tandis que sur les actions, c’est BlackRock qui arrive en tête avec 1,5 milliard d’euros. M&G domine quant à lui la collecte sur les fonds diversifiés avec 1,1 milliard d’euros. Dans l’ensemble, les fonds commercialisés en Europe ont enregistré des souscriptions nettes de 53,8 milliards d’euros, ce qui porte la collecte nette depuis le début de l’année à 546,6 milliards d’euros. Les fonds obligataires sont ceux qui ont enregistré les plus forts flux entrants avec 21,3 milliards d’euros.
L’opérateur de marché Euronext a annoncé ce 22 septembre la cotation à compter du 26 septembre d’un nouvel ETF de BNP Paribas Easy sur Euronext. Le nouveau véhicule, BNPP EMEHETF (code Isin : LU1547516291) a pour sous-jacent le BNP Paribas Energy & Metals Enhanced Roll (TR). Il est chargé à 0,49%.
Vatel Capital annonce le lancement de son 10ème FIP (Fonds d’investissement de proximité), dédié à l’Ile de Beauté depuis 2008, Kallisté Capital n°10. Il est destiné aux investisseurs particuliers. Depuis 2008, Vatel Capital a investi dans près de 60 PME corses. Dans la continuité des stratégies d’investissement déployées par ses neuf FIP corses précédents, Kallisté Capital n°10 investira à hauteur de 70 % (minimum) dans une quinzaine de PME familiales corses, principalement dans le cadre d’opérations de capital développement et de transmission, pour des tickets unitaires compris entre 0,5 et 2,5 millions d’euros. Les entreprises seront sélectionnées sur des critères de maturité, de rentabilité et de perspectives de croissance.Au total, 1.200 entreprises basées en Corse sont éligibles aux critères d’investissement de Vatel Capital.
La société de gestion Funds For Good, basée au Luxembourg et spécialisée dans l’impact investing, prépare actuellement le lancement de deux stratégies ISR (investissement socialement responsable), rapporte le site spécialisé Investment Europe. La société devrait d’abord lancer une stratégie actions européennes dont le mandat a été confié à Acadian Asset Management. Une couche d’investissement responsable sera ajoutée au fonds, via des titres d’entreprises dont les émissions de CO2 seront inférieures de 20% à celles du fonds de référence, et qui exclura les sociétés les moins respectueuses des droits humains.Funds For Good prépare également le lancement d’une nouvelle sicav qui sera la version ISR du BL Global Flexible fund, lancé en juin 2005 et piloté par Guy Wagner, responsable des investissements (CIO) et managing director à la Banque de Luxembourg Investments (BLI).
La Banque Postale Asset Management (LBPAM) a annoncé, ce 21 septembre, avoir obtenu le Label ISR pour 11 de ses fonds. En début d’année, son fonds LBPAM Responsable Actions Environnement avait déjà obtenu le label TEEC (Transition énergétique et écologique pour le climat).Les 11 fonds ayant obtenu le label ISR sont les suivants : -LBPAM Responsable Actions Environnement,-LBPAM Responsable Actions Euro,-LBPAM Responsable Actions Europe,-LBPAM Responsable Actions Solidaire,-LBPAM Responsable Obli Crédit,-LBPAM Responsable Tréso,-LBPAM Voie Lactée,-Libertés & Solidarité,-Fédéris ISR Euro,-Fédéris ISR France,-Fédéris Pro Actions ISR Euro.L’attribution de ce label ISR public « récompense l’engagement et l’expertise de LBPAM dans l’ISR, sur différentes classes d’actifs et zones géographiques », précise la société de gestion. Parmi les 11 fonds ayant obtenu le label, le fonds de partage Libertés et Solidarité et LBPAM Responsable Actions Solidaire ont déjà reçu le label de la finance solidaire, Finansol.Engagée depuis plus de 20 ans dans la finance durable, LBPAM affiche un encours ISR de 98 milliards d’euros à fin août 2017. Il s’est rapproché récemment de Fédéris, lui aussi un acteur de référence dans l’ISR.
Nordea Asset Management (Nordea AM) a décidé de changer le nom de son fonds Nordea 1 – Flexible Fixed Income Plus qui devient, désormais, Nordea 1 – Balanced Income, rapporte Citywire Selector qui évoque une lettre datée de septembre adressée aux investisseurs. Lancée en 2012, la stratégie est gérée depuis décembre 2016 par Karsten Bierre, responsable de l’allocation d’actifs obligataires. Dans le cadre de ce changement de nom, la société a décidé de supprimer la possibilité d’investir sur des obligations à duration négative.
La société canadienne Evolve Funds lance à la Bourse de Toronto un ETF sur la diversité hommes/femmes et un autre sur la cybersécurité, les deux premiers du genre au Canada. Le Evolve North American Gender Diversity Index ETF (HERS) et le Evolve Cyber Security Index ETF (CYBER) se basent tous les deux sur des indices conçus par Solactive, respectivement le Solactive Equileap North American Gender Equality Index Canadian Dollar Hedged et le Solactive Global Cyber Security Index Canadian Dollar Hedged. Le Solactive Equileap North American Gender Equality Index Canadian Dollar Hedged est un indice équipondéré qui fournit une exposition aux sociétés cotées domiciliées au Canada ou aux Etats-Unis qui sont en avance sur les sujets de l’égalité hommes/femmes au travail. Le Solactive Global Cyber Security Index Canadian Dollar Hedged est un indice capi-pondéré qui offre une exposition aux entreprises qui sont spécialisées sur le segment de la cybersécurité et de la sécurité des données ou qui offre des services de colocation et de centre de données.
Qui sont les grands sélectionneurs de fonds en France, quelles sociétés de gestion préfèrent-ils et comment font-ils leur choix ? C’est à ces diverses questions et à d’autres, que tente de répondre la dernière étude du cabinet de conseil Indefi sur le segment de marché des «Funds Selection Units» (FSU). Cette troisième édition mesure la taille du marché accessible en architecture ouverte pour les sociétés de gestion et les dynamiques concurrentielles.Au total, 21 FSU ont été sollicités. Ils ont pour points communs d’être des entités ou des équipes adossées à un groupe de distribution (banque privée, assureur, banque de réseau, groupement de conseillers, etc), d’être multicanal (un multigérant seul n’est donc pas considéré comme étant un sélectionneur de fonds pour l’étude), et de peser plus de 1 milliard d’euros d’actifs en architecture ouverte. Selon ces critères, des noms aussi divers que ceux d’Amundi AM (groupe Crédit Agricole), ABN Amro Investment Solutions, FundQuest Advisors (groupe BNP Paribas), Architas (groupe Axa), Primonial AM ou encore Myria AM (groupe UFF/Aviva), sont répertoriés. « Les acteurs sont les mêmes que dans les éditions précédentes, mais les périmètres d’activité ont beaucoup varié suite à des rachats, des expansions géographiques ou des restructurations », note Richard Bruyère, président d’INDEFI. L’étude révèle, à périmètre constant, une hausse des actifs des FSU d’environ 11% par an sur cinq ans pour atteindre 292 milliards d’euros. Sur ce montant, 197 milliards sont des encours sous gestion et 95 milliards sont des encours conseillés. « En relatif, on s’aperçoit que les encours conseillés malgré leur progression, prennent moins de place qu’avant (33% contre 39% en 2012), note Agnès Lossi, directrice associée d’Indefi . Ce qui signifie que l’architecture ouverte se fait davantage avec des gérants qui achètent des fonds qu’avec des distributeurs qui conseillent des produits externes à leurs clients. C’est le résultat de plusieurs tendances : enjeux réglementaires, de rentabilité, de contrôle des risques et d’harmonisation des offres en architecture ouverte. ».Sur ces 292 milliards, l’étude identifie 240 milliards comme marché accessible pour les sociétés de gestion n’appartenant pas aux groupes d’appartenance des FSU. L’architecture ouverte a tendance à diminuer dans les fonds de fonds en France (elle est passée de 80% en 2012 à 65% en 2017) et dans la gestion sous mandat (79% à 74%), du fait de l’essor des solutions gérées en assurance-vie pour lesquelles les sociétés de gestion privilégient leur offre « maison ». Seule la sous-délégation de gestion accepte davantage d’architecture ouverte (93% contre 89% en 2012). « Cette solution donne un levier aux FSUs car elle permet de massifier les achats, de proposer une offre exclusive aux réseaux, de compléter une gamme de fonds existante et faciliter la transparisation des actifs.», rappelle Agnès Lossi. Autre constatation, en incluant les changements de périmètre, ces 21 FSU représentent à eux seuls 60% de l’architecture ouverte non indépendante en France.« Mais ils ne sont pas égaux entre eux : il y a une très forte concentration des actifs sur les six premiers acteurs (70% des encours) », ajoute Agnès Lossi.L'étude note que le Top 5 des sociétés de gestion les plus citées par les FSU est dans l’ordre : BlackRock, JP Morgan AM, Axa IM, Fidelity International et SchrodersEnfin, l’étude constate aussi une forte concentration et rationalisation des listes d’achats de fonds. « Il y a une baisse de 25% en moyenne du nombre de fonds sélectionnés dans le cœur des listes d’achats », révèlent les auteurs de l’étude. De plus en plus de FSU mettent en place des partenariats privilégiés, avec des accords de distribution censés apporter des économies d’échelle et des process plus efficaces. En outre, la présence croissante de la gestion passive dans les FSU, notamment via les ETF, concurrence sérieusement les sociétés de gestion actives. « On estime la part de la gestion passive chez les FSU à environ un quart », note Agnès Lossi. Soit une croissance de 23% en cinq ans. Une tendance pour le moment encore assez peu contreblancée par la montée en puissance des critères ESG chez les FSU. « Mais cela est un thème qui monte et qui devrait permettre à certains gérants de se différencier, notamment les plus petits », conclut Agnès Lossi.
Nordea Invest lance la commercialisation d’un nouveau fonds indiciel qui est plus actif que la moyenne des fonds passifs, rapporte le site danois FinansWatch. Le fonds Nordea Invest North America Enhanced, qui suit le MSCI Amérique du Nord, est une version améliorée du fonds indiciel normal. Il a des choix plus actifs qu’un fonds passif et ses coûts annuels, de 0,67 %, sont la moitié de ceux d’un fonds actif. Le fonds n’investira pas dans les bombes à sous munitions, les armes nucléaires, le charbon et les mines antipersonnel. Il sera aussi possible d’éviter ce qu’il appelle les actions « mauvaises » ou très chères.
La société de gestion Candriam vient de compléter sa gamme de fonds «total return», dont les actifs sous gestion s'élèvent à 3,9 milliards d’euros, avec le lancement du fonds Candriam Bonds Total Return Defensive, rapporte Investment Europe. La stratégie est non contrainte, intègre des obligations à duration courte (-1 à +3) et peut s’exposer à toutes les catégories, obligations souveraines, crédit corporate, devises, à la fois sur les marchés développés et émergents. L’objectif est de surperformer l’Eonia +1% sur un horizon d’investissement de deux ans, avec une volatilité ex ante ne dépassant pas la barre des 2%. Le fonds est géré par Damien Martin, gérant principal, et Nicolas Forest et Alain Peters, cogérants. Le fonds est actuellement commercialisé au Luxembourg, en Autriche, en Allemagne, en France, en Espagne et au Royaume-Uni.
Le britannique M&G a proposé de renommer le fonds Global Basics, dont les encours s'élèvent à 2,1 milliards de livres. Le fonds n’aura plus l’obligation d’investir la majorité de ses actifs dans les industries de base, d’où sa nouvelle appellation de fonds Global Themes, rapporte le site spécialisé Investment Week. Actuellement, le fonds doit investir au moins 70% de son portefeuille dans des industries de base comme les minières. Moyennant l’approbation des actionnaires, le fonds pourra investir au moins 80% du portefeuille dans des actions internationales, sans restriction de secteur, de taille ou de géographie. L’objectif de la stratégie est également modifié, passant de «croissance du capital à long terme» à «total return». Un total return qui devrait surperformer l’indice MSCI All Country World sur une période de cinq ans. Cet indice viendra ainsi remplacer l’indice actuel, le FTSE Global Basics Composite Index.
La société de gestion italienne Eurizon Asset Management vient de lancer, via sa filiale Epsilon, le fonds Epsilon Fund Emerging Bond Total Return Enhanced, qui est une version un peu plus risquée du fonds dette émergente qu’elle gère déjà et qui affiche 5 milliards d’euros d’encours.Ce nouveau fonds est géré de la même manière et par la même équipe que le fonds Epsilon Fund Emerging Bond Total Return, qui revendique une approche différente des autres de la dette émergente. « La dette émergente est considérée comme une classe d’actifs très risquée avec une forte volatilité. Nous investissons sur les marchés émergents en minimisant les risques de duration, de crédit, de change. Nous réduisons le risque en couvrant le risque de change, en achetant des crédits à court terme, en éliminant les titres les plus dangereux, grâce notamment à notre processus de classification des pays », a expliqué Luca Sibani, responsable du total return et des investissements discrétionnaires d’Epsilon, à Newsmanagers. Ce classement des pays, réalisé à partir de données quantitatives obtenues auprès du FMI et de Moody’s, conduit à l’élimination des 10 pays les plus mauvais (Venezuela, Liban, Mozambique…). Ensuite, pour composer son portefeuille, l’équipe de gestion du fonds s’appuie sur deux moteurs de performance : un moteur « buy and hold », qui comprend des titres en devise forte, d’une maturité inférieure à 36 mois, une note moyenne « investment grade » et qui est couvert 100 % du risque de change ; et un moteur « portefeuille tactique », avec une exposition aux devises, de la dette locale et des maturités supérieures à 36 mois. Dans le premier fonds, le moteur « buy and hold » représente environ 80 % du portefeuille. Dans le second, cette poche sera réduite à environ 65 % afin de faire la part belle au portefeuille tactique. L’objectif des fonds est de dégager un rendement positif, quelle que soit l’évolution des marchés. Lancé récemment, le nouveau fonds affiche 150 millions d’euros d’encours.
Alken Asset Management, la boutique de Nicolas Walewski, enrichit sa gamme de fonds avec le lancement d’un fonds dédié aux actions européennes hors Royaume-Uni, rapporte le site Citywire. Le nouveau fonds, dénommé Alken Continental Europe, attend le feu vert des autorités de tutelle et pourrait être lancé d’ici à la fin du mois, croit savoir le site spécialisé. Le fonds sera piloté par Nicolas Walewski et Marc Festa en qualité de cogérant.Le fonds, au format Ucits, devrait être commercialisé au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, en Espagne, en Suisse, en Finlande, en Autriche, en Suède, aux Pays-Bas, en Belgique, au Portugal et en Norvège.
Le gestionnaire d’actifs Charlemagne Capital, filiale du groupe canadien Fiera Capital, a décidé de fermer temporairement aux nouveaux souscripteurs son fonds Magna New Frontiers qui a atteint sa limite de capacité, rapporte Citywire Selector. Géré par Dominic Bokor-Ingram et Stefan Böttcher, ce fonds dédié aux marchés frontières a vu ses encours grimper à 430 millions de dollars, dépassant ainsi son seuil limite de 400 millions de dollars. La société appliquera également des frais de 5% sur chaque nouvelle souscription une fois que le fonds aura atteint la barre des 500 millions de dollars d’actifs sous gestion.
L’ère où les facteurs sociaux et environnementaux ont été pris en compte simplement en tant que risques à gérer est révolue. Encore moins sont-ils à considérer comme une option permettant de donner bonne conscience aux dirigeants d’une entreprise et à ses investisseurs. Le livre blanc que vient de publier UBS Wealth Management conseille aux entreprises de changer résolument d’approche, et d’horizon temporel, rapporte L’Agefi suisse. «C’est à partir de projets intentionnels, durables, plutôt que seulement d’approches à court terme visant à maximiser les bénéfices, que les entreprises peuvent générer des rendements financiers à long terme potentiellement plus élevés, et générer des retombées sociales positives», souligne le document. Autrement dit, face aux pressions accrues, les entreprises sont mieux à même de relever les défis posés par la durabilité si elles les considèrent comme les opportunités.Ces conseils ne sont pas fondamentalement nouveaux en tant que tels. Bon nombre de démarches de sociétés spécialisées dans le développement durable ont déjà visé à démontrer le potentiel de rendement financier supérieur de sociétés intégrant des approches de ce type. Mais UBS en tant que grande banque les prend à son compte avec une détermination et une démarche active inédites, relève le quotidien suisse. Les critères de sélection des investisseurs intègrent toujours plus l’impact environnemental et social également. Ils se basent de moins en moins sur l’exclusion d’entreprises avec des pratiques non durables alors que la plupart des fonds de placements applique toujours ce principe, mais plutôt sur des évaluations complètes de l’impact. Cela vaut en particulier pour les groupes d’investisseurs dont l’importance devrait croître: les femmes, et la génération des personnes nées après l’an 2000, les millennials.
Zencap Asset Management, société de gestion spécialisée en dette privée filiale du groupe OFI, a procédé à un nouveau closing de son deuxième fonds de dette immobilière. Les encours sur la stratégie Zencap Dette Immo 2 atteignent ainsi 240 millions d’euros d’engagements de la part d’assureurs européens. Le fonds sera fermé aux souscriptions avant fin 2017 avec un montant d’engagements plafonnés à 350 millions d’euros. Ce fonds de prêts à l’économie, destiné aux investisseurs professionnels, financera des projets immobiliers européens, en direct ou par l’intermédiaire d’entreprises spécialistes du secteur immobilier (sociétés foncières, promoteurs…). Le fonds Zencap Dette Immo 2 s’inscrit dans la continuité d’un premier fonds de dette immobilière lancé par Zencap Asset Management en 2013 et ayant achevé sa période d’investissement en 2016 après avoir réalisé vingt investissements. L’objectif de rendement moyen du fonds est de 4 à 5 % net par an et découle de la capacité de Zencap Asset Management à trouver des opportunités de financement offrant une diversification. Le fonds a déjà réalisé plusieurs investissements à des niveaux de rendement supérieurs à 5 %. À l’issue de ce closing, et compte tenu des levées de fonds en cours, les encours de Zencap Asset Management atteignent 1,6 milliard d’euros sous gestion et conseil, incluant 6 fonds de prêts à l’économie.
Un bel anniversaire. Pour ses cinq ans d’existence, la société Gemway Assets était ravie d’indiquer à la presse qu’elle avait atteint les 344 millions d’euros d’encours à ce jour, contre 147 millions d’euros fin 2016, soit plus qu’un doublement en quelques mois. Malgré son positionnement unique sur les marchés émergents à travers un seul fonds, GemEquity, les dirigeants et co-fondateurs se montrent serein pour la suite et ont même évoqué le lancement prochain d’un deuxième fonds. «Il est important de rappeler que depuis 2010, les marchés émergents sont moins volatils que ce que l’on peut penser, et notamment que certains marchés développés, assure ainsi Bruno Vanier, président de Gemway Assets et responsable de la gestion. Par ailleurs, il y a encore une accélération des flux sur les fonds émergents car de nombreux institutionnels, notamment européens, sont encore sous-exposés à cette classe d’actifs alors même que les marchés actions US sont certainement proches de leur point haut». La classe d’actifs a ainsi attiré 56 milliards de dollars depuis le début de l’année. «La dernière fois que l’on a vu des montants positifs aussi importants c'était en 2012, avec 48 milliards de dollars», rappelle Bruno Vanier. Le dirigeant estime que des flux d’un total de 80 milliards devraient être enregistrés cette année. Parmi les rares fonds émergents de droit français, GemEquity affiche une performance de +62% au 31 août pour sa part I, contre +33% pour le MSCI EM. La collecte du fonds depuis le début de l’année se répartit pour un tiers en France, un tiers en Europe et un tiers hors d’Europe. Confirmant l’arrivée d’Ariel Wang, de nationalité chinoise, en tant qu’analyste gérante (voir NewsManagers du 7 juin), Michel Audeban, directeur général de Gemway Assets, a par ailleurs annoncé l’arrivée depuis le début du mois de Pierre Lorre, un ancien de Pioneer Investments, en tant que responsable de la distribution sur la France. «Le développement de Gemway Assets passera dans les années à venir par une présence renforcée dans quelques pays européens et mondiaux et le développement de notre gamme» a indiqué Michel Audeban.