Dans une lettre adressée aux investisseurs et aux conseillers, le groupe Janus Henderson Investors a annoncé sa décision de rebaptiser l’ensemble de sa gamme de fonds Henderson domiciliés au Royaume-Uni pour les renommer Janus Henderson. Ce changement de nom sera effectif à compter du 15 décembre 2017. « Nous effectuerons des changements similaires pour les fonds Janus et Henderson domiciliés au Luxembourg et en Irlande, avec effet également au 15 septembre 2017 », explique le gestionnaire d’actifs dans cette lettre.Certains fonds vont à la fois changer de nom et de stratégie d’investissement. Ainsi, le fonds Henderson Global Growth Fund va devenir le Janus Henderson Global Equity Fund afin justement de « mieux prendre en compte son processus d’investissement », explique la société de gestion. De fait, la société explique que « l’utilisation du terme ‘growth’ peut laisser penser que le fonds cherche uniquement à investir dans des opportunités de croissance, y compris des entreprises qui n’offrent qu’une croissance rapide à court terme mais sans croissance durable ». Or, « l’approche d’investissement du fonds est d’identifier des entreprises de grandes qualités ayant de forts avantages concurrentiels et se concentrant sur la croissance durable à long terme, poursuit Janus Henderson. L’adoption du mot ‘equity’ à la place de ‘growth’ permet de clarifier cette stratégie ». Dans le même registre, la gamme de fonds Henderson Global Care va être rebaptisé Janus Henderson Sustainable / Responsible Funds. Les trois fonds de cette gamme vont également changer de dénomination. Ils vont surtout voir leur stratégie d’investissement être modifiée. « Nous pensons que le terme ‘Global Care’ ne permet plus aujourd’hui de comprendre la manière dont sont investis les fonds, ce qui pourrait générer de la confusion chez les investisseurs, explique Janus Henderson. L’utilisation des termes ‘sustainable’ et ‘responsible’ correspond mieux à la philosophie d’investissement de ces fonds qui cherchent à récompenser la responsabilité d’entreprise et à accompagner une économie socialement et environnementalement durable ».
L’intérêt des investisseurs pour la gamme « Future Present » d’ETF Securities, axée sur les technologies de rupture, continue de progresser : l’encours sous gestion de ses deux ETF spécialisés, l’un dans la cybersécurité et l’autre dans la robotique et l’automatisation, ayant franchi le cap du milliard de dollars en octobre 2017. Ce succès renforce la position d’ETF Securities comme l’un des principaux émetteurs indépendants de produits indiciels cotés (« ETP ») en Europe.En partenariat avec ROBO-GLOBAL, ETF Securities a lancé en octobre 2014 le fonds ROBO Global® Robotics and Automation GO UCITS ETF (ROBO), dont la valeur dépasse aujourd’hui les 715 millions de dollars au 3 octobre 2017. Ce produit est le premier ETF spécialisé dans la robotique et l’automatisation à être commercialisé en Europe. Il offre aux investisseurs une nouvelle manière simple, liquide et peu coûteuse d’investir dans les entreprises jouant un rôle moteur dans la croissance des secteurs mondiaux de la robotique, de l’automatisation et de l’intelligence artificielle. Lancé en octobre 2015, le fonds ETFS ISE Cyber Security GO UCITS ETF (ISPY) d’ETF Securities a atteint 316 millions de dollars d’encours au 3 octobre 2017. Il offre aux investisseurs une exposition aux sociétés leader dans la lutte contre la menace croissante de la cybercriminalité dont les États et les entreprises sont potentiellement les victimes.Au cours des 12 derniers mois, ROBO a enregistré une performance de 39,1 %. Sur la même période, l’indice de référence des marchés actions mondiales, le MSCI AC World Index (ACWI), a affiché un rendement de 16,6 %. Depuis son lancement, le fonds a enregistré une performance de 51,6 %, contre 18,1 % pour le MSCI ACWI. Les performances d’ISPY se sont établies à 11 % sur les 12 derniers mois et à 14,6 % depuis le lancement du fonds.
Lancé il y a à peine 4 ans, le fonds DPAM L Bonds Emerging Markets Sustainable de Degroof Petercam Asset Management, vient de dépasser le milliard d’euros d’encours. Il y a quelque mois, en février, le fonds investi sur la dette émergente avec une approche durable franchissait la barre des 500 millions d’euros. Cette croissance s’explique par une forte collecte auprès de tout type de clientèle, même si le fonds séduit surtout les investisseurs institutionnels. « Notre taille est aujourd’hui idéale », estime Thierry Larose, gérant du fonds. « Nous sommes suffisamment gros pour être bien servis par les courtiers, couvrir les coûts de recherche et accepter les souscriptions des institutionnels sans perturber la stabilité du fonds. Parallèlement, nous ne sommes pas trop gros pour les marchés frontières et nous n’avons que peu, voire pas du tout, d’impact de marché lorsque nous faisons des transactions ». Interrogé sur la capacité maximale du fonds, Thierry Larose indique avoir encore beaucoup de marge de croissance, car l’univers sous-jacent est énorme. Mais il ajoute que le fonds ne pourra pas grandir éternellement s’il veut continuer à le piloter comme aujourd’hui.En attendant, l’équipe songe à se renforcer et à recruter une troisième personne afin d’analyser les pays. Les gérants peuvent en effet investir dans une grande variété de pays émergents et frontières, dont plusieurs ne figurent pas dans les indices. Cela nécessite de se déplacer et de rencontrer les dirigeants et parties prenantes. Si les gérants ont un univers d’investissement très large, ils s’interdisent en revanche d’investir en Russie ou en Chine, deux pays qui ne respectent pas suffisamment les critères de durabilité de Petercam.
Les premiers écolabels scandinaves ont été attribués mardi à 12 fonds de sept sociétés de gestion suédoises (Alfred Berg, CB, Handelsbanken, SEB, Skandia, Swedbank Robur et Tundra). Les fonds labellisés* représentent environ 30 milliards de couronnes suédoises, soit près de 3 milliards d’euros. Pour obtenir ce label, les fonds doivent se conformer à certains critères d’exclusion et d’inclusion, et faire preuve de transparence, de manière à influencer les entreprises pour qu’elles adoptent une approche plus durable. * Alfred Berg Hållbar Tillväxt Sverige, CB Save Earth Fund, Handelsbanken Hållbar Energi, SEB Hållbarhetsfond Sverige, Skandia Cancerfonden, Skandia Världsnaturfonden, Swedbank Robur Ethica Global, Swedbank Robur Ethica Global MEGA, Swedbank Robur Ethica Sverige, Swedbank Robur Ethica Sverige MEGA, Swedbank Robur Humanfond, Tundra Sustainable Frontier Fund.
La société de gestion Paref Gestion, spécialiste de l’immobilier, a annoncé, ce 11 octobre, l’arrêt temporaire de la commercialisation de la SCPI Novapierre Allemagne. Au 30 septembre 2017, ce véhicule a en effet dépassé les 240 millions d’euros de capitalisation. « Afin de finaliser les acquisitions et en vue de maintenir l’équilibre collecte / Investissement au deuxième semestre, la SCPI Novapierre Allemagne suspend temporairement la commercialisation pendant deux mois, du 1er novembre au 31 décembre 2017 », indique Paref Gestion dans un communiqué.
Alto Invest annonce le remboursement total du FCPI Alto Innovation 6, le 9 octobre 2017. Le FCPI Alto Innovation 6 enregistre une performance de +46,11%*, assure l’entreprise dans un communiqué.Didier Banéat, directeur général délégué d’Alto Invest, ajoute que «c’est le huitième fonds que nous remboursons complètement ; douze autres sont en cours de remboursement». Le FCPI Alto Innovation 6 a été souscris par 5.000 personnes et a accompagné 46 entreprises européennes souvent présentes dans des secteurs porteurs (logiciels, services informatiques, télécommunications, sécurité, électronique, santé - Les exemples de secteurs innovants ou de zones géographiques mentionnés ne présagent pas des investissements futurs du fonds).Au-delà de la performance du fonds, les souscripteurs ont bénéficié d’une réduction d’impôt de 25% du montant investi et d’une exonération d’impôt sur les plus-values (hors prélèvements sociaux).* Performance calculée depuis l’origine du fonds, hors avantage fiscal, prélèvements sociaux applicables et droits d’entrée. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Pictet change le nom de son fonds Pictet-Agriculture pour adopter celui de Pictet-Nutrition afin d’accompagner l’évolution du produit.La stratégie a désormais comme ambition « d’exploiter les opportunités générées tout au long de la filière alimentaire par des mégatendances marquées, telles que le développement durable, la démographie et l’intérêt croissant pour les modes de vie sains ». A son lancement en 2009, l’objectif du fonds Pictet-Agriculture était d’investir dans des sociétés tirant leur croissance d’activités intervenant tout au long de la chaîne de production alimentaire, de la ferme à l’assiette : semences, engrais, équipements, technologies, tests et certification, alimentation de qualité, chaîne logistique… Le fonds avait une orientation positive, qui vise à tirer profit des solutions et non des problèmes – il n’investissait pas dans les matières premières et ne spéculait pas sur les pénuries alimentaires.Depuis 2-3 ans, sa gestion a évolué, dans le sens d’une réduction du segment des semences et engrais, plus cyclique et corrélé aux matières premières agricoles, et d’une augmentation des segments liés à la nutrition (logistique, packaging, alimentation de qualité, etc.). Actuellement, par exemple, le fonds n’a plus de position dans les engrais. Il tire en revanche partie du bon comportement de l’alimentation de qualité.Il est désormais plus axé sur la qualité alimentaire et l’amélioration des réseaux de distribution (contrôle de la qualité, agriculture durable ou biologique). Ce changement de dénomination s’accompagne d’une réduction de la part des valeurs cycliques au sein du portefeuille, car le fonds investit moins dans des sociétés exerçant leurs activités dans le domaine de la production alimentaire. Le processus d’investissement et l’équipe de gestion, composée de Cédric Lecamp et de Gertjan van der Geer, demeurent en revanche inchangés. L’univers d’investissement est découpé en trois grands domaines, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur : l’agriculture du futur (l’agriculture high-tech et l’agriculture de précision, qui améliorent la santé des plantations et des animaux), traitement & logistique (sociétés qui optimisent le processus qui conduit la nourriture jusqu’à l’assiette en améliorant l’accès à la nutrition, en augmentant l’efficacité et en minimisant le gaspillage) et l’alimentation (sociétés actives dans le développement de produits alimentaires de haute qualité, que ce soit par de meilleurs ingrédients, des assaisonnements, ou par l’activité de test ou de contrôle de qualité).
La banque privée allemande Berenberg a annoncé, ce 11 octobre, le lancement de deux nouveaux fonds actions européennes pour le gérant Peter Kraus, qui a rejoint l’établissement début octobre en provenance d’Allianz Global Investors (AllianzGI). Baptisés Berenberg European Small Cap et Berenberg European Micro Cap, ces véhicules « investiront dans des sociétés européennes de petites capitalisations qui affichent une croissance nettement supérieure à la moyenne et une rentabilité élevée et durable », explique la banque allemande dans un communiqué. La construction des portefeuilles repose sur une sélection fondamentale des valeurs et un processus d’investissement qui se veut rigoureux à partir d’un univers d’investissement de plus de 5.000 titres.Pour le fonds Berenberg European Small Cap, le gérant sélectionnera des valeurs jusqu’à 5 milliards d’euros de capitalisation boursière. En revanche, le fonds Berenberg European Micro Cap se concentrera sur des sociétés européennes dont la capitalisation boursière est inférieure à 500 millions d’euros. « La durée de détention moyenne d’un titre sera de plus de trois ans », précise Berenberg.
Generali Investments met de l’ordre dans sa gamme. Dix ans après son lancement, le fonds Generali Investments Sicav (GIS) Euro Equity Mid Cap vient en effet de changer de nom pour devenir GIS Euro Future Leaders, a annoncé la société de gestion à l’occasion d’une présentation à la presse. Ce changement de dénomination vise à montrer que « la finalité du fonds n’est pas d’investir dans des moyennes capitalisations mais dans des sociétés qui vont devenir les leaders de demain dans 10 ans », a expliqué Eric Biassette, responsable de la gestion actions thématiques chez Generali Investments. Effectif depuis le 18 septembre 2017, ce changement de nom doit également refléter « l’objectif et la philosophie d’investissement du compartiment », à savoir investir « dans les entreprises de la zone euro qui offrent les perspectives de croissance les plus intéressantes et qui sont valorisées à leur juste valeur », ajoute le gestionnaire d’actifs.Dans le cadre de son approche d’investissement, Generali Investments sélectionne les entreprises « sur un univers de 1.500 valeurs européennes dont la capitalisation boursière est comprise entre 500 millions et 5 milliards d’euros », a souligné Eric Biassette. L’équipe de gestion sélectionne les titres en prenant en compte cinq paramètres : un métier attractif avec des barrières à l’entrée ; un potentiel de croissance important peu dépendant des tendances macro-économiques ; une forte génération de « free cash flow » ; un historique (« track-record ») solide du management ; et, enfin, une valorisation attractive évaluée à partir d’un modèle propriétaire.Le portefeuille du fonds comprend actuellement 60 à 70 titres. Le fonds GIS Euro Future Leaders affiche aujourd’hui quelque 600 millions d’euros d’actifs sous gestion. Le pôle de gestion actions thématiques repose sur une équipe de 7 analystes/gérants spécialisés par secteurs et thèmes. A fin septembre 2017, cette activité totalise plus de 2 milliards d’euros d’actifs sous gestion.
Basé à Hong Kong, le Whisky Investment Fund, le premier véhicule d’investissement privé au monde à se spécialiser dans les whiskies, cible un rendement de 17 %, rapporte Asia Asset Management. Le fonds vend une sélection de whiskies de distilleries, dont certaines ont fermé, ainsi que des whiskies japonais millésimés. Créé en juin 2014, le fonds a levé plus de 12 millions de dollars sur les trois dernières années auprès de 50 investisseurs, dont des family offices et des individus fortunés des Etats-Unis, Hong Kong, de Chine et Singapour. Le fonds achète des whiskies rares de 28 ans dans des enchères et des distilleries. Ils sont ensuite stockés en Ecosse pendant deux ans, puis revendus. Selon Rickesh Kishnani, directeur général du fonds, il y a une forte pénurie de whisky single malt sur le marché parce que les producteurs à la fin des années 1980 et au début des années 1990 n’ont pas suffisamment stocké l’alcool dans des fûts pour le vieillissement de long terme.
Oddo BHF AM a décidé d’appliquer des frais d’entrée de 5 % pour son fonds Oddo Active Smaller Companies pour toutes les nouvelles souscriptions lorsque les actifs atteindront 580 millions d’euros, rapporte Investment Europe, citant une lettre aux porteurs de parts. La mesure vise à préserver la capacité de l’équipe de gestion à dégager de la surperformance de manière durable et la liquidité de la stratégie. La taille du fonds était de 518,3 millions d’euros au 30 septembre.
Le hedge fund de Chris Rokos a gagné 3,3 % en septembre, récupérant ainsi une bonne partie de ses pertes par rapport au début de l’année, rapporte Bloomberg, citant des sources proches du dossier. Le Rokos Global Macro Master Fund avait perdu 5,1 % au premier semestre, mais, grâce au rebond du mois dernier, il n’abandonnait plus que 1,2 % sur 2017. Milliardaire et co-fondateur de Brevan Howard Asset Management, Chris Rokos, qui a lancé sa société il y a deux ans, est l’un des gérants de hedge funds les plus observés à Londres. L’an passé, son nouveau fonds a dégagé environ 20 % de performance. Les actifs de sa société se montent à près de 7 milliards de dollars.
John Chatfeild-Roberts, responsable de l’équipe de multi-gestion Merlin de Jupiter Asset Management, a décidé de retirer 300 millions de livres du fonds Equity Income de Neil Woodford, réduisant ainsi des deux tiers son exposition à ce véhicule d’investissement, rapporte Investment Week qui cite des sources proches du dossier. « La transaction a été conclue en septembre, a confirmé un porte-parole de Woodford IM, tout en précisant que le fonds compte désormais 8,9 milliards de livres d’actifs sous gestion. Un niveau bien éloigné des 10 milliards de livres d’encours affichés plus tôt dans l’année 2017. La décision de Jupiter Asset Management intervient au moment où Neil Woodford a enregistré des pertes importantes sur plusieurs de ses positions.
La Bourse de Milan a accueilli lundi un fonds d’Open Capital Partners SGR, une société de gestion qui va faire coter son fonds Open Capital Total Return Classe L, rapporte Bluerating. Ce produit met en oeuvre une politique d’investissement flexible et très dynamique. Cette arrivée porte à 130 le nombre de fonds disponibles sur ETFplus. Il s’agit du 28ème émetteur sur le marché ETFplus et le quatrième de droit italien.
«La croissance des ETF européens se trouve à un point d’inflexion», a déclaré le 10 octobre à Londres, Bryon Lake, responsable mondial des ETF chez J.P. Morgan Asset Management, à l’occasion d’un séminaire presse. Il aurait pu ajouter que le développement de J.P. Morgan AM dans les ETF se trouve à un point d’inflexion. Le groupe américain, connu pour sa gestion dite active, a en effet confirmé hier le lancement «imminent» de ses deux premiers ETF en Europe. Les premiers d’une série dans un segment de marché où J.P. Morgan AM affiche désormais sa volonté de jouer les premiers rôles. Aux Etats-Unis déjà, il gère une petite dizaine d’ETF. Avec cette diversification géographique, JP Morgan AM rejoint d’autres groupes américains de gestion active, comme Franklin Templeton par exemple, qui veulent leur part de gâteau face aux leaders du métier que sont BlackRock ou Lyxor en Europe. Les deux nouvelles stratégies alternatives liquides gérées activement, JPM Equity Long-Short UCITS ETF et JPM Managed Futures UCITS ETF, seront enregistrées à Dublin et cotées à la Bourse de Londres à bref délai. Les deux ETF seront ensuite disponibles sur tous les grands marchés européens. Ils illustrent la volonté du groupe de démocratiser l’investissement dans les hedge funds puisqu’ils vont offrir aux investisseurs une exposition à des caractéristiques d’investissement propres aux hedge funds. En utilisant le beta alternatif qui élargit le concept de l’investissement beta des stratégies traditionnelles «long-only» à l’investissement «long» et «short».Le JPM Equity Long-Short UCITS ETF tentera de fournir une exposition long-short à des facteurs comme la valeur, la qualité ou encore le momentum sur les marchés d’actions du monde développé dans un véhicule liquide et transparent. L’autre produit, le JPM Managed Futures UCITS ETF visera pour sa part une exposition systématique aux facteurs carry et momentum dans quatre classes d’actifs : les actions, l’obligataire, les devises et les matières premières.Les deux stratégies devraient ainsi offrir un accès à la diversification potentielle et au couple rendement-risque propres aux hedge funds dans un format plus liquide, plus transparent et à un coût qui se veut compétitif. Les stratégies ont été élaborées par l'équipe dédiée aux Quantitative Beta Strategies, constituée d’analystes quantitatifs et de gérants de portefeuille spécialisés dans l’investissement factoriel, le beta stratégique (long-only) et le beta alternatif (long-short)."Cette première vague de cotations d’ETF est la première étape de notre volonté de développer nos capacités dans les ETF actifs, beta stratégique et beta alternatifs, avec l’objectif de répondre aux besoins des clients dans le monde entier. Nous envisageons de poursuivre sur cette dynamique en 2018 avec l’introduction de davantage de capacités d’investissement de JPM AM dans le véhicule de l’ETF», a commenté Bryon Lake.Le dirigeant a également insisté sur la poursuite de la croissance du marché des ETF en Europe à un rythme toujours soutenu. «Le marché des ETF européens, qui a une dizaine d’années de retard sur le marché américain, devrait atteindre la barre des 1.500 milliards de dollars dans les cinq prochaines années», a-t-il affirmé. Sur cinq ans glissants, les encours des ETF ont d’ailleurs toujours doublé dans les trois régions de référence, Etats-Unis, Europe et Asie, a-t-il relevé. Et de son point de vue, les raisons sont nombreuses qui donnent à penser que le marché des ETF en Europe a un bel avenir devant lui. Avec la directive MIF 2 notamment, le marché européen devrait gagner en transparence. Actuellement, 80% des transactions se font de gré à gré (OTC) contre seulement 20% aux Etats-Unis. Cette situation devrait évoluer avec, entre autres, l’introduction dans la réglementation de la transparence pré- et post-marché. La situation devrait également s’améliorer sur le front du réglement-livraison et de l’information sur les transactions, deux secteurs où le marché européen reste très fragmenté. Là aussi, le marché américain a l'énorme avantage d’avoir un seul organisme pour le réglement-livraison, la DTCC, et une information immédiate grâce à la «consolidated tape». Bryon Lake estime aussi que l’utilisation des ETF devrait augmenter chez les particuliers européens, comme on a pu l’observer de l’autre côté de l’Atlantique où la part des institutionnels est passée progressivement de 80% à environ 50% actuellement. Autant de facteurs qui sont autant de raisons pour J.P. Morgan AM de pousser les feux de la classe d’actifs ETF.
Raiffeisen Capital Managemnet a lancé en Italie le Raiffeisen Azionario Sostenibile Mercati Emergenti, un fonds d’actions émergentes avec une approche durable. En outre, le fonds reversera une partie des commissions à un projet de l’Unicef au Bengladesh. Le portefeuille est investi dans des entreprises considérées comme « durables » en fonction de critères sociaux, écologiques et éthiques. De plus, certains secteurs sont exclus (armement, biotechnologies végétales). Le fonds n’investit pas non plus dans les entreprises qui violent les droits humains et du travail.
La société de gestion Pacific Asset Management, basée à Londres, prépare le lancement d’un fonds long only au format Ucits dédié aux marchés émergents. Le lancement de ce fonds, programmé pour novembre 2017, s’inscrit dans le sillage du partenariat conclu en mai 2017 entre Pacific AM et la boutique spécialisée dans les actions émergentes North of South Capital. Le nouveau fonds sera dénommé Pacific North of South EM All Cap Equity et suivra le même processus d’investissement mis en place par le créateur de la boutique spécialisée, Matt Linsay.Pacific AM, dont les actifs sous gestion s'élèvent actuellement à plus de 20 milliards de dollars, a par ailleurs nommé Paul McLernon en qualité de responsable des opérations (COO). Il prendra ses fonctions début novembre, en provenance de Pensato Capital où il occupait des fonctions similaires. Pacific AM a par ailleurs recruté Ben Sears en tant responsable du développement de la société de gestion sur le marché britannique. Ben Sears, qui travaillait précédemment chez Shore Capital, a déjà collaboré par le passé avec Matthew Lamb, le patron de Pacific AM, pendant une huitaine d’années chez GAM.
RWC Partners va lancer deux fonds pour Graham Clapp, un ancien gérant de Fidelity : RWC European Growth et RWC Continental Europe Growth. Le premier fonds répliquera une stratégie offshore, tandis que le second aura une exposition limitée au Royaume-Uni.
Jusqu’ici entièrement abondé par sa maison-mère, Royal London Asset Management (RLAM) annonce l’ouverture du plus grand fonds immobilier du Royaume-Uni, d’une valeur de plus de 2,7 milliards de livres ( 3 milliards d’euros). Le Royal London UK Real Estate Fund (RLUKREF) investit dans des immeubles commerciaux au Royaume-Uni dans les principaux segments (industriels, bureaux, entrepôts, centres commerciaux) et est destiné à fournir aux investisseurs institutionnels nationaux et étrangers un accès au marché immobilier britannique. Le ticket d’entrée pour accéder au fonds a été fixé à 50 millions de livres.Drew Watkins est le gérant principal du fonds et Stephanie Hacking en est la co-gérante. « Ce lancement de fonds est un vote de confiance envers le Royaume-Uni et son marché immobilier. Il y a peu d’endroits dans le monde avec autant d’actifs de premier plan que Londres et nous croyons que son marché immobilier représente une opportunité attrayante pour les investisseurs institutionnels nationaux et étrangers. Les perspectives à long terme pour les immeubles au Royaume-Uni restent attractives (...). ", assure Piers Hillier, directeur des investissements chez RLAM
La Banque Postale Asset management va annoncer ce matin le lancement d’un nouveau fonds actions, LBPAM Actions Opti Indice Euro. Selon la filiale de gestion de La Banque Postale, il doit permettre aux investisseurs, en particulier les assureurs et les mutuelles, de bénéficier de la performance des marchés actions de la zone euro en minimisant le coût de la protection et la charge en capital (SCR). « LBPAM continue d’innover et croise ses expertises afin d’apporter des solutions adaptées aux besoins de diversification des investisseurs institutionnels et à leurs enjeux réglementaires. Les stratégies smart beta, dans lesquelles s’inscrit le fonds LBPAM Actions Opti Indice Euro, représentent un axe de développement important pour LBPAM », explique Vincent Cornet, directeur de la gestion.Commercialisé depuis le 25 août 2017, ce fonds permet de réduire les risques de volatilité et de maximum drawdown (risque de perte de capital maximum). L’expertise de la gamme Actions Couvertes de LBPAM remonte à 2013 et représente 1,2 milliard d’euros d’actifs sous gestion . Le fonds LBPAM Actions Opti indice Euro, s’appuie sur deux expertises. D’une part, la stratégie actions de création d’alpha qui repose sur le processus Smart Beta. Elle consiste en une réplication du fonds LBPAM Actions Indice Euro, géré par l’équipe quantitative Actions . Ce fonds bénéfice de 8 ans de track record et affiche un encours de 616 millions d’euros.D’autre part, le nouveau fonds lancé, s’appuie sur la stratégie de couverture qui repose sur la gestion systématique d’instruments dérivés listés. L’objectif de cette stratégie est de réduire le SCR, la volatilité et le risque de perte en capital maximum.