EqBot, une société d’IBM Global Entrepreneur, a lancé mercredi dernier sur le Nasdaq le premier fonds indiciel coté (ETF) géré par l’intelligence artificielle : le AI Powered Equity ETF (AIEQ). Selon le communiqué, AIEQ est un ETF actif basé sur les algorithmes propriétaires d’EquBot et utilise les capacités cognitives et de traitement de données du logiciel IBM Watson pour analyser les opportunités d’investissement cotées aux États-Unis. Watson est connu en France pour être le robot conseiller des agences du Crédit Mutuel et du futur Orange Bank. Ce lancement a été fait en partenariat avec ETF Managers Group.L’approche d’EquBot consiste à classer les opportunités d’investissements en fonction de leur probabilité de bénéficier des conditions économiques en cours, des tendances, des événements spécifiques dans le monde et ceux qui concernent l’entreprise, et identifie les actions ayant le plus grand potentiel d’appréciation. EquBot et ETFMG s’attendent à ce que le portefeuille du fonds se compose généralement de 30 à 70 actions américaines et d’une volatilité comparable à celle du marché boursier américain.AIEQ peut investir dans les titres de sociétés, quelle que soit la taille de leur capitalisation boursière et aura un ratio de frais de 0,75%."Tous les jours, il y a plus d’informations, pas moins», explique Art Amador, co-fondateur et directeur opérationnel («COO») de EquBo. «Cette explosion de l’information a rendu plus difficile le travail des gérants, des analystes , des investisseurs quantitatifs et même des promoteurs d’indices. Les nouvelles technologies liées à l’intelligence artificielle aident à résoudre ces défis et nous sommes très heureux d’amener l’AIEQ sur le marché afin de rendre l’approche d’investissement de l’intelligence artificielle accessible à tous».
Le fonds activiste RBR Capital Advisors de l’investisseur Rudolf Bohli, qui souhaite que le Credit Suisse se divise en trois unités, maintient ses exigences et estime que cela permettrait de doubler la valeur de la grande banque dans les 18 à 24 mois, rapporte L’Agefi suisse. M. Bohli l’a affirmé vendredi à New York lors d’une rencontre avec des investisseurs. Il a aussi dit son intention d’augmenter sa participation dans le groupe suisse.RBR a pour l’essentiel confirmé ce que la presse avait rapporté durant la semaine. L’objectif est de séparer Credit Suisse en trois unités: «SKA 2.0» comme gestionnaire de fortune et banque universelle en Suisse, «First Boston 2.0» comme banque d’investissement indépendante domiciliée à Londres ou à New York et cotée à la Bourse de New York et une société suisse d’asset management pour laquelle une «IPO» devrait être réalisée en Suisse.
Le gestionnaire d’actifs britannique Jupiter Asset Management (Jupiter) vient de lancer le fonds Jupiter Global Levered Absolute Return, complétant ainsi sa gamme de fonds absolute return, pilotée par James Clunie, rapporte Investment Week. Ce nouveau véhicule est un compartiment de la gamme Jupiter Global Fund Sicav. Il utilisera les valeurs détenues par le fonds Jupiter Absolute Return (1,3 milliard de livres), domicilié au UK, pour déterminer les positions qu’il prendra au sein de son portefeuille. Cependant, ce nouveau fonds n’est pas une réplique d’une offre existante. La construction du portefeuille repose sur une combinaison d’analyses quantitative et fondamentale, le modèle quantitatif permettant d’identifier les valeurs « long » et « short ». Le nouveau fonds s’adresse exclusivement aux investisseurs institutionnels et professionnels. Ce véhicule est le troisième produit de la gamme, qui comprend déjà le Absolute Return UK Unit Trust et le Global Absolute Return Fund.
Man Numeric, la filiale de gestion quantitative de Man Group, vient de lancer le fonds Man Numeric European Equity, un nouveau véhicule axé sur les actions européennes, rapporte Citywire Selector. Il s’agit du cinquième fonds Ucits domiciliés à Dublin lancé par la société de gestion, basée à Boston. Ce nouveau véhicule, qui permettra d’accéder à la stratégie Man Numeric European Core, affiche l’objectif de surperformer l’indice MSCI Europe. Pour ce faire, le fonds sélectionne sur les valeurs en combinant une approche quantitative et une approche « bottom-up ». Ce fonds est géré conjointement par Greg Bunimovich, Ori Ben-Akiva et Mickael Nouvellon.Numeric Investors, acquis en septembre 2014 par Man Group, a vu ses actifs sous gestion progresser de 14,7 milliards de dollars à 30,1 milliards de dollars à fin septembre 2017.
Dans le monde de la haute finance, on entend souvent que la seule façon de réussir – et même survivre – est d’être sans pitié. Mais une nouvelle étude publiée dans le « Personality & Social Psychology Bulletin » suggère que les gérants de hedge funds pourraient gagner à être un peu moins méchants, rapporte Bloomberg. Il s’avère que les individus qui manifestent des traits de la personnalité relevant de la psychopathie ont des performances moins bonnes que les autres. Les professeurs de psychologie Leanne ten Brinke et Dacher Keltner se sont associés avec un expert des hedge funds, Aimee Kish, pour étudier les personnalités et performance de 101 gérants de hedge funds. Les participants (tous des hommes et tous à la tête de leur société) géraient des encours médians de 4,6 milliards de dollars et affichaient des performances en moyenne de 7,27 % pour leurs fonds phare entre 2005 et 2015. Les chercheurs ont analysé des clips vidéos où les gérants parlaient de leurs fonds et de leurs performances pour y déceler certains traits de la personnalité.
Capman vient de lancer un nouveau fonds sur l’immobilier en Europe du Nord, le CapMan Nordic Property Income Fund, CMNPI, rapporte Realtid.se. Le fonds se concentrera sur l’immobilier de bureau et les commerces, mais ne s’interdira pas d’autres secteurs comme la logistique. Capman Real Estate a une équipe de plus de 30 spécialistes de l’immobilier à Helsinki, Stockholm et Copenhague. Capmal Real Estate a plus de 1,7 milliard d’euros sous gestion.
David Taieb, qui était notamment gérant du fonds Amundi Opportunités, a quitté Amundi pour rejoindre en septembre le CM-CIC Asset Management, a appris NewsManagers. L’intéressé a pris la fonction nouvelle de directeur de la gestion diversifiée et épargne salariale de la filiale du Crédit Mutuel-CIC, a confirmé l’entreprise. D’après son profil Linkedin, David Taieb, en tant que membre de l'équipe de gestion diversifiée d’Amundi, était aussi membre permanent du comité d’investissement d’Amundi Patrimoine. Il était aussi en charge des stratégies de couverture pour l’activité multi-asset. Il a fait toute sa carrière chez Crédit Agricole Asset Management, devenu Amundi en 2009 suite au rachat de Société Générale Asset Management. D’après le reporting du fonds Amundi Opportunités, David Taieb a été remplacé par Jacques Rachi à la gestion du fonds qui pèse près de 680 millions d’euros.
Le 3ème closing du fonds Senior European Loan Fund II (SELF II), conseillé par la plateforme de gestion de dettes immobilières de AEW et Natixis Asset Management (deux filiales de Natixis Global Asset Management) porte le total des capitaux levés pour ce fonds à plus de 500 millions d’euros. La plateforme de dette immobilière a désormais levé plus de 1 milliard d’euros depuis sa création. Lancé au printemps 2016, SELF II a réalisé cet été 3 nouveaux investissements dans des financements de commerces en France, Allemagne et Pologne, de data centres en France et en Italie et de la tour CB16 à la Défense. Au total, le montant investi s’élève à 250 millions d’euros pour 8 créances, soit 50% du montant levé.Par ailleurs, l’équipe de dette immobilière a recruté deux experts : Chaoki Ben Halima qui a rejoint la plateforme début juin en provenance de Generali où il s’occupait de la dette immobilière et Sylvain Deschamps qui, après avoir travaillé plus de deux ans à la Société Générale dans l’équipe des financements immobiliers, avait rejoint AEW pour s’occuper du montage des financements immobiliers pour compte de tiers. Le duo travaillera sur l’origination et l’analyse des opportunités d’investissement. Ils seront rattachés à Cyril Hoyaux et Arnaud Heck.
Franklin Templeton Investments a ajouté un cinquième ETF smart beta à sa gamme d’ETF LibertyShares Smart Beta UCITS, rapporte Investment Week. Lancé le 19 octobre, le Franklin LibertyQ Emerging Market UCITS ETF sera coté sur le London Stock Exchange et sera libellé en sterling. Le fonds, qui suit l’indice LibertyQ Emerging Markets, est bâti en utilisant quatre facteurs de risque : la qualité, la value, le momentum et la faible volatilité.
Quaero Capital a récemment indiqué avoir modifié la dénomination des fonds de sa sicav luxembourgeoise «Argos Funds». Tous les fonds Argos deviennent Quaero Capital Funds (Lux). Un changement qui reflète une refonte plus générale de l’offre après que la société Argos Investment Managers est devenue Quaero Capital SA en 2015. Toutes les stratégies concernées par cette modification restent inchangées, y compris la tarification, les codes Isin, les tickets d’entrée, les classes de parts disponibles et la fiscalité. Quaero Capital, propriété à 100% du personnel, compte 44 personnes dont 24 professionnels de l’investissement.
Et de deux. CPR Asset management, qui avait dévoilé en début d’année son projet de lancer trois fonds thématiques en 2017, doit annoncer aujourd’hui le lancement du deuxième, après celui sur la disruption: CPR Invest - Food For Generations. La proximité de la Journée Mondiale de l’Alimentation le 16 octobre est une belle occasion. La filiale d’Amundi, dont l’une des spécificités est de gérer pour le compte du groupe les fonds thématiques (CPR AM a fait sa réputation notamment sur le fonds Silver Age), a donc décidé de s’intéresser à la chaîne alimentaire dans sa globalité. Alors que la population mondiale va croître de 2,2 milliards d'êtres humains, pour atteindre les 9,7 milliards, d’ici 2050, il faut produire plus, mieux et durablement, si l’on veut pouvoir nourrir tout le monde. Le fonds Food For Generations va donc investir en actions, dans des entreprises partout dans le monde, qui évoluent positivement sur cette chaîne alimentaire, du champ de l’agriculteur à l’assiette du consommateur, en passant par les transports. Soit un univers d’environ 600 valeurs après un premier filtre sectoriel et quantitatif. Ensuite, entre en jeu le filtre de la durabilité, selon des critères fournis par la dizaine d’analystes ISR d’Amundi et ceux de Sustainalytics et RepRisk. «Dès lors qu’un titre est repéré (négativement) par au moins l’un des trois fournisseurs de données, il est systématiquement exclu de l’univers», explique Stéphane Soussan, l’un des co-gérants. De même, dès lors qu’une controverse importante est relevée, la valeur sort immédiatement de l’univers d’investissement. Tout comme l’autre co-gérante, Anne Le Borgne, Stéphane Soussan vient des équipes d’Amundi et a rejoint CPR AM en 2015. Anne Le Borgne gère par exemple déjà la thématique Luxe (SG Actions Luxe) et celle sur le style de vie (Amundi Funds CPR Global Lifestyles). Stéphane Soussan est lui gérant du fonds Amundi CPR Funds Equity Global Agriculture et co-gérant du fonds Amundi Funds CPR Global Ressources Naturelles. Food For Generations a été lancé officiellement le 18 septembre, après 10 mois de travail avec les équipes marketing, soutenu par un premier investissement d’Amundi et compte aujourd’hui 55 valeurs. Enregistré dans 12 pays, sa part retail est chargée à 1,5% et celle pour les institutionnels à 0,75%.La gamme thématique, dirigée par Vafa Ahmadi, atteint chez CPR AM près de 5 milliards d’euros à travers une dizaine de stratégies basées sur des grandes tendances. Le fonds basé sur la thématique de la disruption a collecté 200 millions d’euros en neuf mois.
Active Weighting Advisors a lancé deux ETF sous la marque EventShares qui cherchent à fournir une exposition aux idées politiques, rapporte Bloomberg. Les fonds gérés activement, appelés EventShares Republican Policies Fund (GOP) et EventShares Democratic Policies Fund (DEMS), prennent des positions acheteuses sur les sociétés qui devraient profiter des politiques des partis politiques et vendent celles qui devraient être pénalisées. Ces ETF diffèrent du premier ETF thématique politique lancé en septembre, Point Bridge GOP Stock Tracker ETF, qui suit les entreprises dont les employés et les comités d’actions politiques soutiennent les candidats républicains. L’ETF GOP se concentre sur la défense et la protection des frontières, la dérégulation, les infrastructures, l’indépendance énergétique aux Etats-Unis et les réformes fiscales. DEMS, en revanche, se focalise sur l’expansion dans la santé, les entreprises ayant une conscience environnementale, les biens sociaux, l’éducation et la réforme financière. EventShares a aussi un ETF sur les réformes fiscales, le U.S. Tax Reform Fund, qui suit les sociétés qui devraient profiter des réductions d’impôts.
Vanguard a annoncé ce 18 octobre le lancement de deux fonds diversifiés gérés activement, le Global Wellington Fund et le Global Wellesley Income Fund. Vanguard a nommé Wellington Management Company pour la gestion de ces deux stratégies. Wellington Management gère autour de 1.000 milliards de dollars, dont 23 mandats de Vanguard pour un encours cumulé de 351 milliards de dollars. Le Global Wellington Fund vise une appréciation à long terme du capital et des revenus modérés au travers d’un portefeuille international investi en actions et en obligations, avec 65% des actifs investis dans des actions américaines et non américaines et 35% des actifs investis dans des obligations américaines et non américaines. L’autre fonds, le Global Wellesley Income Fund, aura une approche plus prudente avec l’objectif de dégager des revenus élevés et soutenables dans la durée et une appréciation du capital modérée. Le fonds sera investi à 65% en obligations américaines et non américaines et à 35% en actions américaines et non américaines.Le Global Wellington Fund est chargé à environ 0,45%, le Global Wellesley Fund à 0,42%.
CGP Entrepreneurs lance un contrat d’assurance-vie avec Oradéa Vie, baptisé Valuance. Selon un communiqué, il s’agit d’un contrat d’assurance vie multisupport complet qui intègre un mécanisme spécifique de tarification. L’assuré peut décider qu’une part de la rémunération de son conseiller en gestion de patrimoine (CGP) dépende de la performance de l’allocation financière proposée. L’expertise et le suivi sont ainsi valorisés. Avec la « Gestion Experte » du contrat Valuance, le CGP dispose du support Sécurité en euros et de plus de 300 supports en unités de compte (OPC, ETF...présentant un risque de perte en capital) pour construire une allocation personnalisée client par client selon leurs objectifs d’investissement. Le mécanisme de tarification de cette gestion est le suivant : - des frais de gestion de 0,80% maximum par an pour le support Sécurité en euros et les supports en unités de compte et 1,193 % maximum par an pour les supports SCPI, - auxquels peut s’ajouter une rémunération du CGP de 10% de la performance annuelle de la poche investie en unités de compte si celle-ci est positive d’une année sur l’autre. Si cette poche génère une performance annuelle négative, le CGP ne perçoit pas de rémunération complémentaire. Cette performance annuelle est calculée client par client, quelles que soient les allocations financières choisies et tient compte des arbitrages entre supports réalisés en cours d’année. A tout moment, l’assuré peut opter pour la « Gestion Libre » n’intégrant pas ce mécanisme de commission de performance.
La société de gestion britannique Heptagon Capital s’est associée avec la boutique new-yorkaise Kettle Hill Capital Management pour lancer un fonds long/short dédié aux petites capitalisations américaines, rapporte le site spécialisé Investment Europe. Le fonds Heptagon Kettle Hill US Long Short Equity, qui a vu le jour le 5 octobre dernier, est le premier fonds Ucits alternatif proposé par Heptagon Capital. Géré par Kettle Hill , le fonds affiche d’ores et déjà des actifs sous gestion de 90 millions de dollars.Les actifs sous gestion de Heptagon Capital s'élèvent actuellement à 8,3 milliards de dollars.
Aberdeen Standard Investments lance le Global Equity Impact, un fonds d’impact sur l’univers des actions qui est géré par Sarah Norris et Dominic Byrne. L’idée est de « faire une sélection positive de sociétés qui fournissent des produits et des solutions pour faire face aux défis sociétaux comme le changement climatique, la hausse des inégalités et la production et la consommation non durable », selon une présentation du fonds. Et l’objectif est de dégager un rendement financier et un impact positif. Le processus d’investissement s’appuie sur les 17 objectifs de développement durable de l’ONU. Le portefeuille se composera de 35 à 60 valeurs.
Le fonds immobilier Credit Suisse Real Estate Fund Green Property va procéder du 30 octobre au 10 novembre 2017 à une augmentation de capital de 130,2 millions de francs suisse maximum, a annoncé ce 18 octobre le groupe bancaire suisse. Dans le détail, un droit de souscription est attribué pour chaque part existante et 15 droits de souscription donnent droit à la souscription d’une nouvelle part, précise Credit Suisse. Au total, 1.132.587 nouvelles parts seront émises dans le cadre de cette opération. Le prix de l’émission au moment de la libération – à savoir le 17 novembre – s’élève à 115 francs suisses pour une valeur nette d’inventaire de 112,44 francs suisses par part.L’émission est réalisée sous la forme d’un placement à la commission (« best effort ») dans le cadre d’une offre de souscription publique en Suisse. « Un négoce officiel des droits de souscription a lieu du 30 octobre au 8 novembre 2017 à la SIX Swiss Exchange SA », précise Credit Suisse. Les parts non souscrites pourront ne pas être émises, auquel cas le montant d’émission sera modifié. « Le nomvre effectif de nouvelles parts émises sera communiqué le 15 novembre 2017 », ajoute le groupe bancaire.Lancé en 2009, le Credit Suisse Real Estate Fund Green Property se veut « le plus grand fonds de Suisse dans le domaine des placements immobiliers durables », selon Credit Suisse. Il investit dans des projets de constructions neuves de qualité, dans des régions économiquement dynamiques de Suisse.
Le fonds paneuropéen Encore+ a procédé à une nouvelle acquisition aux Pays-Bas en achetant la tour Kennedytoren à Eindhoven pour environ 50 millions d’euros. Encore+ est un fonds Core+ paneuropéen diversifié, cogéré par Aviva Investors en tant que gestionnaire de fonds et par LaSalle en tant que gestionnaire d’actifs et des transactions. Le fonds affiche des performances solides depuis onze ans, assurant un revenu stable et croissant ainsi qu’une plus-value à long terme, à partir d’un portefeuille géré de manière active. Il profite toujours d’une forte dynamique en matière de levée de capitaux et de déploiement, en comptabilisant plus de 1,3 milliard d’euros d’actifs sous gestion. Le rendement annualisé sur trois ans du fonds est supérieur à 9,2 % (au 30 juin 2017). Kennedytoren est située au centre de la ville, à proximité immédiate des gares ferroviaire et routière, non loin de la principale zone commerciale. Ce bâtiment, haut de 23 étages, offre un espace locatif de 20 372 m². Également certifié BREEAM avec un niveau Very Good, il est intégralement occupé par plusieurs locataires, dont les principaux sont la Deutsche Bank, HERE Europe et Taylor Wessing. Centre technologique en développement, Eindhoven a récemment été évalué par l’OCDE comme étant la ville la plus innovante du monde, d’après l’intensité des brevets – indicateur utilisé pour mesurer l’innovation en fonction du nombre de brevets déposés pour 10.000 habitants.
La Française Global Asset Management vient d’annoncer, sur son site internet, la fermeture anticipée de la période de commercialisation du fonds à échéance La Française Rendement Global 2022. « Le fonds a été lancé en septembre 2014, et face à la forte progression d’encours du fonds, la société de gestion a décidé d’anticiper la fermeture de la période de commercialisation au 31 octobre 2017 », indique ainsi La Française Global Asset Management. Cette décision « vise à préserver l’intérêt des souscripteurs existants, la société de gestion considérant que l’encours actuel constitue un niveau optimal pour gérer au mieux le portefeuille ».Géré par Akram Gharbi, le fonds affiche un actif net de 673,57 millions d’euros en date du 13 octobre 2017. Son objectif est d’obtenir, sur la période de placement recommandée de 8 ans à compter de la date de création du fonds jusqu’au 31 décembre 2022, une performance nette de frais supérieure à celle des obligations à échéance 2022 émises par l’Etat français libellées en euro. « La rentabilité du fonds sera le fruit à la fois de la valorisation des coupons courus des obligations présentes en portefeuille et des variations de capital dues à la fluctuation des taux d’intérêt et des spreads de crédit », précise la société de gestion.Par ailleurs, la méthode de valorisation changera à l’issue de la période de commercialisation, prévient La Française Global Asset Management. « Le fonds sera valorisé au cours bid à compter du 2 novembre 2017 », indique la société de gestion.
Raise Real Estate Investment Managers (Raise REIM) a annoncé, ce 17 octobre, la clôture de son premier tour de table ainsi que l’obtention de l’agrément de son premier OPCI professionnel Raise Immobilier par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Ainsi, quatre mois après son lancement, la nouvelle activité de la société d’investissement fondée en 2013 par Clara Gaymard et Gonzague de Blignières, a levé 210 millions d’euros, réunissant 8 investisseurs institutionnels et permettant de déployer une capacité d’investissements supérieure à 300 millions d’euros.Concrètement, Raise REIM propose la création d’une catégorie de parts, dits de Partage, dans le cadre desquelles une partie des dividendes de l’OCPI professionnel sera reversée au fonds de dotation Raise dédié à l’entrepreneuriat donnant, en contrepartie, accès à une quotité supplémentaire de la surperformance. « Pour le fonds de dotation Raise, ce dispositif permettra de percevoir des revenus dès les premières années de vie de l’OPCI professionnel », souligne Raise. Ce premier véhicule a pour objectif « d’allier création de valeur et rendement, en privilégiant l’acquisition d’immeubles tertiaires parisiens à redévelopper, ainsi que l’accompagnement du développement immobilier des entreprises de taille intermédiaire (ETI) », précise Raise. De fait, l’équipe a déjà été sollicitée sur de nombreux dossiers et elle projette de réaliser un premier investissement avant la fin du premier trimestre 2018. L’immobilier de bureaux constituera l’axe prioritaire de ses investissements. « La transformation d’actifs tertiaires de centre-ville en immeubles commerciaux (hôtel, auberge de jeunesse…), en concertation avec des opérateurs avec lesquels l’équipe a noué de longues relations de travail, sera le second axe de développement », conclut la société d’investissement.