Credit Suisse Asset Management vient d’annoncer l’ouverture, depuis le 20 novembre, de la période de souscription de son nouveau fonds Credit Suisse (Lux) Global Digital Health Equity, un véhicule en actions sur le thème de la santé numérique. Le fonds comprend une série de placements thématiques du Credit Suisse qui répondent à des tendances à long terme solides et les rendent accessibles aux investisseurs, indique le groupe bancaire dans un communiqué. « Le concept de fonds en santé numérique repose sur la constatation que la numérisation constitue une révolution pour le secteur de la santé, ajoute le groupe bancaire. Elle recèle un potentiel considérable d’amélioration de la qualité des services médicaux et aussi de ralentissement de la hausse des coûts des soins. Avec des prévisions de croissance de 15% par an, la santé numérique est l’un des segments du secteur de la santé dont la progression est la plus rapide. »L’objectif de l’équipe de gestion est de trouver des actions solides de PME qui sont en mesure de mettre sur le marché des produits innovants avec un potentiel commercial important et de générer au moins 50% de leur chiffre d’affaires dans le secteur de la santé numérique. Domicilié au Luxembourg et conforme à la directive OPCVM, le fonds est géré par Thomas Amrein et Christian Schmid. Sa période de souscription court jusqu’au 13 décembre 2017 pour un lancement officiellement le 14 décembre 2017.
Eaton Vance Management a annoncé le lancement d’'un nouvel ETF actif, Eaton Vance Floating-Rate NextShares, qui investira en priorité dans des prêts à taux variables produisant des revenus et d’autres titres de dette à taux variables. Une stratégie de diversification et de protection contre la hausse des taux d’intérêt. Le fonds, qui utilise une structure maître-nourricier, détient ses investissements indirectement au travers d’une société séparée, Eaton Vance Floating-Rate Portfolio. Le recours à cette structure permet au fonds de réunir ses actifs avec ceux d’autres investisseurs dans le «Portfolio» qui est géré par Scott H. Page et Craig P. Russ, tous deux vice president et codirecteurs des prêts bancaires chez Eaton Vance.Les actifs gérés par Eaton Vance et ses affiliés s'élèvent à 422,3 milliards de dollars à fin octobre 2017.
Nouvelle transaction parisienne pour l’allemand Union Investment. Quelques jours après avoir annoncé la pré-commercialisation de 80 % de sonensemble immobilier Grand Central Saint-Lazare (Paris 8) deux ans avant sa livraison, Union Investment annonce la signature d’un bail ferme avec Iliad portant sur l’intégralité de son immeuble de bureaux 57M, situé 57 boulevard Malesherbes (Paris 8e). L’immeuble est depuis 2004 dans le portefeuille du fonds immobilier institutionnel Unilnstitutional European Real Estate.Union Investment a signé avec le groupe français de télécommunications fondé par Xavier Niel la location pour neuf ans fermes, à compter de mars 2018, du 57M, soit 6 874 m² de bureaux et services dans le Quartier Central des Affaires de la capitale. Il y a un peu plus d’un an, Union Investment avait lancé, pour une durée de 20 mois, les travaux de réhabilitation de cet actif de neuf étages qui déploie ses 33 mètres de linéaire de façade face à l’Église Saint-Augustin.
Le groupe allemand Redos, spécialisé dans l’immobilier de commerce, a annoncé le lancement d’un fonds d’investissement alternatif (FIA), Redos Einzelhandel Deutschland II, en partenariat avec Union Investment qui prendra en charge la gestion administrative du fonds dans le cadre d’un mandat tiers AIFM. L’objectif de taille du nouveau véhicule est dans un premier temps de 600 millions d’euros. Le fonds s’adresse en priorité à des investisseurs professionnels et semi-professionnels.Redos a déjà racheté pour le compte du fonds des centres commerciaux auprès d’Invesco Real Estate qui intervenait pour le compte d’AEW Ciloger.
La société de gestion Boston Partners, qui gère près de 95 milliards de dollars, renforce sa présence internationale avec le lancement d’un fonds actions long/short sur la plateforme Ucits de Goldman Sachs, rapporte le site spécialisé Citywire. Le Boston Partners Long/Short Equity fund est géré par Christopher Hart et Hoshua Jones.Christopher Hart supervise tous les produits internationaux de Boston Partners tandis que Joshua Jones pilote l'équipe d’investissement, basée à Londres. Le bureau de Londres conseille plus de 15 milliards de dollars de stratégies Ucits, ainsi que 2,2 milliards de comptes gérés séparément pour le compte de neuf clients institutionnels basés en Europe.
BNP Paribas Asset Management lance le Parvest Disruptive Technology, un fonds investi dans les entreprises « qui utilisent les technologies de rupture pour transformer en profondeur leur modèle d’entreprise, pour améliorer leur efficacité ou pour mettre au point de nouveaux produits et services », selon un communiqué.Lancé le 16 novembre dernier, Parvest Disruptive Technology, compartiment de la sicav de droit luxembourgeois Parvest, atteint déjà un encours sous gestion de 181 millions d’euros. Ce fonds, géré par Pam Hegarty de l’équipe Global Specialist & Thematic Equity de BNPP AM Boston, bénéficie de l’expertise des équipes de gestion actions américaines et sectorielles et s’appuie également sur la recherche et les ressources dédiées aux actions européennes, asiatiques, mondiales et émergentes de la société de gestion.À la fois concentré et diversifié, le portefeuille est constitué de 30 à 50 entreprises, sélectionnées parmi l’univers d’investissement de l’indice MSCI Monde, et dont la capitalisation boursière dépasse un milliard de dollars. L’approche de gestion associe une analyse top-down et bottom-up : « l’analyse thématique et sectorielle permet d’identifier les entreprises qui exploitent ou bénéficient pleinement des technologies de rupture, tandis que l’analyse fondamentale distingue les entreprises avec un fort le potentiel de croissance et de puissants atouts concurrentiels », détaille le communiqué. Le portefeuille applique également les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance ainsi que les principes de gestion permanente du risque.Le fonds est enregistré à la commercialisation en France, au Royaume-Uni, en Autriche, en Allemagne, en Grèce, en Irlande, en Italie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Espagne et en Suisse, ainsi qu’à Hong Kong, à Macao et à Singapour.
La voie est libre pour le déploiement de la nouvelle initiative d’Acofi Gestion, le fonds LF Prédirec Immo 5. Acofi Gestion a en effet annoncé ce 30 novembre avoir bouclé le programme d’investissement de son quatrième fonds de prêts immobilier : LF Prédirec Immo 4. Une créance acquise en novembre est venue compléter le portefeuille et le porter à 413 millions d’euros, qui correspond au montant des souscriptions collectées. Par le réinvestissement de remboursements anticipés, l’équipe de gestion aura déployé plus de 500 millions d’euros dans sept pays. « Nous sommes heureux de pouvoir clôturer le déploiement du Fonds 4 en acquérant une créance aux Pays-Bas, avec un sponsor extrêmement professionnel et un portefeuille de 4 actifs de qualité. Nous finissons ainsi de mettre au travail les capitaux que les investisseurs nous ont confiés entre 2015 et 2016 », précise Christophe Murciani, directeur des fonds de prêts immobiliers et responsable de l’équipe de gestion. Le portefeuille de prêts est adossé à différentes typologies d’actifs immobiliers en France et sur les grands marchés liquides européens, principalement des bureaux, du commerce ou de l’hôtellerie. Ainsi, les équipes d’Acofi Gestion auront constitué le portefeuille en un peu plus de 24 mois pour plus de 500 millions d’euros avec un couple rendement risque attractif, meilleur qu’attendu initialement, avec un ratio de levier (loan to value) moyen pondéré de 57%, 12 créances réparties sur 7 pays en Europe (France, Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Italie, Autriche et Espagne) et une marge brute sur Euribor de 230 points de base.
Vanguard a nommé sept gérants pour 23 de ses fonds indiciels en actions, dont certains font partie des plus gros fonds indiciels au monde. Ainsi, Michelle Louie a été nommée co-gérante du Vanguard 500 Index Fund, qui affiche un encours de 367,5 milliards de dollars. L’intéressée, qui a rejoint la société en 2010, va aussi co-gérer les fonds suivant : Vanguard Employee Benefit Fund, Vanguard Financials Index Fund, Vanguard Health Care Index Fund, Vanguard Industrials Index Fund, Vanguard Institutional Index Fund, Vanguard Materials Index Fund, Vanguard S&P 500 Growth Index Fund, Vanguard S&P 500 Value Index Fund, et Vanguard Variable Insurance Fund – Equity Index Portfolio. Christine Franquin, qui travaille chez Vanguard depuis 2011, sera co-gérante du Vanguard Total International Stock Index Fund, de 315,6 milliards de dollars d’encours. Awais Khan devient quant à lui co-gérant de plusieurs fonds : Vanguard Consumer Discretionary Index Fund, Vanguard Consumer Staples Index Fund, Vanguard Energy Index Fund, Vanguard S&P Mid-Cap 400 Growth Index Fund, Vanguard S&P Mid-Cap 400 Index Fund, Vanguard S&P Mid-Cap 400 Value Index Fund, Vanguard Telecommunication Services Index Fund et Vanguard Utilities Index Fund. Il avait rejoint Vanguard en 2010. William A. Coleman, qui est arrivé chez Vanguard en 2006, co-gérera le Vanguard Extended Market Index Fund, de 60,7 milliards de dollars. Scott Geiger, qui est chez Vanguard depuis 2006, va rejoindre le bureau international de Vanguard et devenir co-gérant du Vanguard Total World Stock Index Fund de 13,8 milliards de dollars. Michael A. Johnson, qui travaille chez Vanguard depuis 18 ans, sera co-gérant du Vanguard Information Technology Index Fund de 17,3 milliards de dollars. Enfin, Michael Perre, l’un des “principal” de Vanguard avec 27 ans d’expérience, sera le co-gérant du Vanguard Developed Markets Index Fund de 102,4 milliards de dollars.Vanguard, qui gère 3.560 milliards de dollars dans des fonds indiciels, opère régulièrement une rotation de ses gérants dans le monde de manière à renforcer l’étendue et la profondeur de ses capacités de gestion.
L’industrie financière se lance à son tour dans la conquête de l’espace. Lancé par la Française Hélène Huby, auparavant chargée de l’innovation chez Airbus Defence and Space, le fonds Global Space Ventures est en cours de levée pour 250 millions de dollars, rapporte le quotidien Les Echos. Jean-Jacques Dordain, ancien patron de l’Agence spatiale européenne qui conseille le CNES, est entré au comité d’investissement du fonds. Global Space Ventures réunit trois associés : Hélène Huby, Bulent Altan, ancien vice-président avionique de SpaceX, et Laetitia Garriott de Cayeux, ancienne partenaire du fonds Renaissance Techno. « Notre but est d’investir dans les meilleures start-up du monde, mais en étant persuadé qu’il existe des pépites en Europe qu’il faudra développer en apportant le meilleur des cultures du “newspace” et du spatial classique », explique Hélène Huby aux Echos.Dans une étude récente, Morgan Stanley estime que l’économie mondiale du spatial va passer de 350 milliards à 1.100 milliards de dollars en 2040. Bank of America Merrill Lynch surenchérit en évoquant un marché actuel de 339 milliards, qui atteindra 2.700 milliards à l’horizon 2045. Outre-Atlantique, l’espace est devenu le nouveau terrain de jeu du capital-risque. On estime à 13 milliards de dollars les fonds privés investis ces dix dernières années, essentiellement aux Etats-Unis. Quelque 80 sociétés de capital-risque auraient vu le jour depuis 2000.
Le gestionnaire d’actifs américain BNY Mellon Investment Management (BNY Mellon IM) a annoncé, ce jeudi 30 novembre, le lancement du fonds BNY Mellon Insight Broad Opportunities, un véhicule diversifié qui investit dans une large gamme de classes d’actifs en utilisant plusieurs stratégies d’investissement. « Le fonds dispose d’une allocation d’actifs dynamique afin de limiter la volatilité sur un cycle de marché, soit une durée de cinq ans généralement, commente Joseph Moran, responsable de la distribution chez Dreyfus, l’une des filiales de BNY Mellon IM. Ce nouveau fonds est une alternative unique aux actions et il renforce notre gamme existante de stratégies alternatives. »Dreyfus intervient en qualité de gestionnaire des investissements du fonds. En outre, Pareto Investment Management, affiliée à Insight intervient en qualité de conseiller. Par ailleurs, Matthew Merritt, Steve Waddington et Michael Ford, tous trois collaborateurs d’Insight, seront les principaux gérants du fonds. Ils investiront dans une large palette d’actifs, à savoir les actions, les obligations, les devises, l’immobilier, les infrastructures cotées et les matières premières, à la fois dans les pays développés et les marchés émergents. Leur objectif est de dégager un rendement annuel de 4,5% au dessus du Libor 1 mois sur une période de cinq ans. Pour y parvenir, « les gérants de portefeuille sélectionnent des stratégies d’investissement et des classes d’actifs à partir de leur vision des grands thèmes macroéconomiques », précise le groupe américain.
Le groupe suédois SEB a indiqué que le fonds SEB High Yield sera désormais soumis à un filtre ESG, c’est-à-dire des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. A compter du 12 décembre, le fonds changera de nom pour devenir le SEB Sustainable High Yield Fund afin de mieux refléter la nouvelle stratégie.Le fonds pourra s’exposer à des sociétés affichant un score ESG élevé mais il pratiquera également l’exclusion, en s’interdisant d’investir dans certaines sociétés spécialisées dans les armements ou ne respectant pas les droits humains ou encore dérivant plus de 5% de leur chiffre d’affaires de la production de boissons alcoolisées.
TCW vient de signer un deuxième accord avec un réseau de conseillers financiers en Italie, rapporte Bluerating. Après CheBanca!, la société de gestion mondiale vient de s’allier à FinecoBank pour la distribution de quatre fonds de sa gamme : MetWest Total Return Bond Fund, MetWest Unconstrained Bond Fund, TCW Emerging Markets Income Fund et TCW Emerging Markets Local Currency Income.
Cogefi Gestion a annoncé hier qu’elle avait coté depuis le 29 novembre deux de ses fonds d’investissement sur Euronext Fund Services. Elle revendique ainsi être la première société de gestion entrepreneuriale à faire ce mouvement depuis le lancement de la plateforme en avril 2016. Les fonds concernés sont Cogefi Rendement I et Cogefi Prospective I. «Ce service de souscription-rachat simplifié vient offrir un nouveau canal d’investissement innovant en fournissant un accès simplifié et automatisé – via la Bourse – aux fonds qui auront fait la démarche de rejoindre Euronext Fund Service Paris», explique Cogefi dans un communiqué. «Au-delà d’un accès facilité à Cogefi Rendement I et Cogefi Prospective I, et du surcroit de visibilité dont ces deux fonds vont bénéficier, l’adhésion au nouveau canal d’investissement d’Euronext témoigne de la volonté d’adaptation de Cogesfi Gestion aux évolutions de ses clients et aux nouvelles demandes de solutions automatisées, y compris les instruments d’automatisation de la sélection de fonds que proposent les fintechs et notamment les robo-advisors», indique la société de gestion.
La société de gestion autrichienne Ariqon Asset Management, spécialisée dans les fonds de fonds, vient de lancer un nouveau produit, Ariqon Alternative Strategies, un fonds de fonds de stratégies alternatives liquides, rapporte le site spécialisé eFundresearch.com. Une première sur le marché autrichien. Le fonds, qui se présente comme un produit de diversification investira dans les actions long/short, les stratégies market neutral, les stratégies multi-classes d’actifs, le crédit avec une approche de performance absolue, les contrats de managed futures ainsi que les fonds innovants.Pour la sélection des fonds, Ariqon utilise un filtre quantitatif avec un modèle de scoring avant de mettre en oeuvre une approche plus qualitative. L'équipe de gestion dispose d’une «watchlist» d’environ 500 fonds dans laquelle elle ne retient que 17 à 22 fonds en tenant compte de la performance mais aussi des éléments de corrélation. Le fonds de fonds vise un rendement annuel compris entre 3% et 6% pour une volatilité limitée de 3% à 5%.
La société européenne de capital-investissement Argos Soditic a annoncé, hier, la finalisation de la levée du fonds Euroknights VII qui a atteint son cap de 520 millions d’euros, soit une hausse de 30% par rapport au fonds précédent. Ce véhicule est le successeur du fonds Euroknights VI, doté de 400 millions d’euros, dont le portefeuille compte déjà trois sorties pour un multiple d’investissement de 2,7x et un TRI de 37%, indique la société dans un communiqué.A l’occasion de cette nouvelle levée de fonds, « la base d’investisseurs du fonds s’est élargie avec l’arrivée de nouveaux souscripteurs tant locaux qu’internationaux », note Argos Soditic. De fait, les investisseurs proviennent à 41% d’Europe, à 34% d’Asie, du Moyen-Orient et d’Australie et à 25% d’Amérique du Nord. Le fonds Euroknights VII est principalement abondé par des fonds de pension (24%), des fonds de fonds (24%), des fonds souverains (17%) et des compagnies d’assurance (16%).Avec ce nouveau fonds, Argos Soditic entend poursuivre sa stratégie d’investissement axée sur des opérations complexes privilégiant la transformation et la croissance des entreprises à l’effet de levier, pour des tickets d’investissement entre 10 et 100 millions d’euros. Ce nouveau véhicule est déjà investi à 33% dans 5 entreprises (Fabbri, Zodiac Milpro, Lampe Berger, Revima et la cinquième devant être annoncée fin 2017).
La banque espagnole BBVA va céder l’essentiel de ses actifs immobiliers saisis pendant la crise à une filiale du fonds américain Cerberus Capital Management pour environ 4 milliards d’euros, rapporte L’Agefi suisse. L’opération, qui devrait se concrétiser au second semestre 2018, consiste à céder à Cerberus 80% d’une structure regroupant l’ensemble de ces actifs, d’une valeur nette évaluée à 5 milliards d’euros. Elle permettra à BBVA d’exclure de ses comptes ces actifs «toxiques» accumulés pendant la crise, saisis à des clients incapables de rembourser leurs dettes. Fin septembre, le taux de créances douteuses de la banque était de 4,5%. La valeur brute des actifs dont BBVA prévoit de se débarrasser est de 13 milliards d’euros, indique-t-elle, estimant que l’opération n’aura pas un impact «significatif» sur son bénéfice.
iM Global Partner, la société de gestion et de distribution de la plateforme d’investissement iM Square, doit annoncer ce 30 novembre le lancement du premier compartiment de sa sicav de droit français iM Global Funds dont elle délègue la gestion à Dolan McEniry, une société de gestion américaine spécialisée dans le crédit US. Baptisé iMDolanMcEniry US Corporate, ce nouveau fonds sera accessible à une clientèle professionnelle européenne.Dolan McEniry, fondée et co-dirigée par Daniel Dolan, est détenue à hauteur de 45% par iM Square. Le fonds iMDolanMcEniry US Corporate est ainsi le premier fonds lancé par iM Global Partner en délégation de gestion. « C’est la première fois que l’une de nos stratégies est disponible au sein d’un véhicule Ucits, note Daniel Dolan. Notre choix d’accueillir iM Square à notre capital nous permet de confier la distribution de notre expertise historique à un acteur de référence sur le marché européen. »Gérant « bottom up », Dolan McEniry effectue en interne une analyse crédit fondamentale des sociétés sur toutes ses stratégies. Composé en moyenne de 85% d’obligations d’entreprises américaines « Investment Grade » et de 15% d’obligations d’entreprises américaines « High Yield » (maximum 20%), iMDolanMcEniry US Corporate est un portefeuille concentré recherchant des obligations sous valorisées et dont les sociétés émettrices génèrent des cash flows importants et stables.La gestion de ce véhicule s’appuie sur la stratégie historique Dolan McEniry Core Plus. Lancée il y a 20 ans, cette stratégie représente à ce jour 3,2 milliards de dollars d’encours à la fois auprès d’une clientèle institutionnelle mais également d’une clientèle privée fortunée. Elle a pour objectif d’investir sur des titres de crédits américains décotés et offrant selon le gérant un bon compromis entre risque et rendement. « Les gérants du fonds agissent avec la même philosophie de gestion qu’un gérant actions value », note iM Global Partner dans un communiqué.
Omnes Capital renforce son arsenal de capital-risque à destination des start-up européennes. A l’occasion d’une rencontre avec la presse, la société d’investissement a en effet annoncé le lancement du fonds Omnes Real Tech dont la vocation est d’accompagner les jeunes entreprises B-to-B du secteur de la « deep-tech » en Europe. « A l’inverse des start-up innovantes de la ‘low-tech’ qui propose de nouveaux usages et des ruptures de modèles, les start-up de la ‘deep-tech’ proposent une vraie rupture technologique », a expliqué Michel de Lempdes, associé gérant en charge du capital-risque chez Omnes Capital. Concrètement, les sociétés du segment «low-tech» proposent des changements de modèles économiques mais avec une R&D limitée, à l’image de BlaBlaCar ou Compte Nickel, selon Omnes Capital. En revanche, les entreprises de la «deep tech» ont une R&D très développée afin de proposer des technologies complexe de rupture, à l’image de Sigfox ou Talend. Or, ces sociétés de la « deep-tech » éprouvent plus de difficultés à se financer. « Seuls 15% des investissements des fonds de capital-risque s’orientent dans la ‘deep-tech’ en France contre 85% pour le secteur de ‘low-tech’ », constate Michel de Lempdes. L’associé gérant estime pourtant que le potentiel d’investissement est important dans le secteur de la « deep-tech ». « Nous avons identifié un peu plus de 200 opportunités d’investissement pour le fonds Omnes Real Tech », indique Michel de Lempdes.Dans un tel contexte, Omnes Capital souhaite lever entre 100 et 150 millions d’euros pour son nouveau fonds Omnes Real Tech. « Nous avons gagné un mandat du Fonds de Réserve des Retraits d’un montant de 50 millions d’euros sur cette thématique, souligne Michel de Lempdes. Des industriels et des institutionnels sont également intéressés. Nous envisageons un premier ‘closing’ du fonds au début de l’année 2018 afin d’atteindre notre ‘hard cap’ à 150 millions d’euros dans le courant de l’année 2018. » L’objectif de ce nouveau véhicule, de type FPCI (fonds professionnels de capital investissement), est de construire un portefeuille de 15 à 20 start-up européennes. « Nous comptons investir à hauteur de 67% en France et à 33% en Allemagne, Belgique et Pays-Bas », précise Michel de Lempdes. A ce stade, « nous sommes aux trois quarts de notre premier objectif de 100 millions d’euros », a-t-il indiqué.Omnes Capital vise en priorité des entreprises ayant dépassé la phase d’amorçage et développant des technologies de rupture dans les domaines de l’industrie. « Nous ciblons quatre secteurs : les capteurs et semi-conducteurs haut de gamme, les équipements, les logiciels avancés et « big data » et, enfin, les nouveaux matériaux », a précisé l’associé gérant. La société souhaite réaliser 8 investissements par an (y compris les réinvestissements) avec un ticket initial de 1,5 million d’euros par opération.Omnes Capital fait déjà figure d’acteur historique dans le secteur des « deep-tech ». Depuis 2001, la société de gestion a en effet réalisé 21 investissements dans ce segment. 14 cessions ont été effectuées, générant un multiple brut de 2,1x. Omnes Capital compte dans son portefeuille «deep-tech» des sociétés telles que Adents, Scality, Intersec, AT Internet, Qualtera ou encore Sigfox.
Polar Capital fermera définitivement son fonds Emerging Markets Growth le mois prochain, après qu’un gros client a décidé de vendre ses parts, rapporte Citywire. Le fonds coté à Londres sera fermé le 27 décembre et les négociations seront immédiatement suspendues. Géré par Ming Kemp et William Calvert, le mandat avait été lancé en novembre 2010 et avait des encours de 72 millions de dollars à fin octobre.
Swisscanto, détenu par la Banque cantonale de Zurich (ZKB), a finalisé l’augmentation du capital de son fonds Real Estate Fund Swiss Commercial. Le prestataire de services financiers indique, ce 28 novembre dans un communiqué, avoir placé 716.599 nouvelles parts pour un montant de 75 millions de francs suisses, correspondant à un prix d'émission de 105 francs suisses chacune. Les nouvelles parts donneront droit dès cette année à une rémunération de leurs détenteurs.