Le fonds Invesco-Oppenheimer Senior Floating Rate a perdu plus de la moitié de ses actifs sur l’année dernière et s’est classé comme le moins performant de sa catégorie aux Etats-Unis en partie en raison d’un pari surdimensionné sur l’action d’une société de charbon, rapporte le Financial Times. Le fonds de «leveraged loans» a affiché une perte de 2,7 % pour sa part «classe A» sur les 12 derniers mois, contre une hausse de 5 % d’un indice de référence géré par la Loan Syndications and Trading Association. Depuis le début de l’année, le fonds abandonne 1,6 % alors que l’indice progresse de 0,5 %. Ces mauvaises performances sont en partie liées à des paris risqués du fonds sur les actions, dont Arch Coal. Le fonds détient une participation de près de 20 % dans Arch, dont le cours a chuté de 36 % cette année et a plus que baissé de moitié ces 12 derniers mois. La part représente 3-4 % des actifs du fonds. Les investisseurs ont retiré près de 10 milliards de dollars du fonds depuis octobre 2018, réduisant ses encours à 6,6 milliards de dollars.
Quatre mois après sa création, le fonds FF Sustainable Eurozone Equity Fund obtient le label ISR. «Cette accréditation officielle valide l’intégration des facteurs ESG tout au long du processus d’investissement du fonds», souligne la société de gestion dans un communiqué. C’est le deuxième label de ce type accordé à ce fonds après le label Applicant LuxFLAG ESG. Le FF - Sustainable Eurozone Equity Fund est accessible à la clientèle française depuis le 30 octobre. Ce fonds est géré depuis Paris par Vincent Durel et bénéficie de la plateforme de recherche extra-financière ainsi que du nouveau système de notation des critères durables lancé par Fidelity en juin dernier. Il cible principalement les sociétés de la zone euro censées être dotées des meilleurs modèles de développement durable, offrant les meilleures pratiques tant sur le plan financier qu’extra-financier.
Jupiter a annoncé ce 26 février le lancement du fonds Jupiter Pan European Smaller Companies, géré par Mark Heslop, co-responsable de la gestion Croissance Europe chez Jupiter. Le véhicule cherchera à obtenir une appréciation du capital à long terme en investissant dans des petites capitalisations européennes qui, d’après le gérant, enregistreront une croissance significative à moyen/long terme. Il sera investi dans 50 à 60 entreprises cotées en Europe ou très exposées au Vieux Continent. Le fonds pourra toutefois investir jusqu'à 35 % de son actif net dans des titres émis ou garantis par un Etat membre de l’Espace Economique Européen. Pour gérer le fonds Jupiter European Smaller Companies, le gérant s’appuiera sur l’ensemble de l’équipe spécialisée dans les actions européennes, dont le co-responsable de la stratégie Croissance Europe, Mark Nichols, et le gérant-adjoint, Sohil Chotai. Les trois hommes gèrent les actifs européens en équipe depuis 2015.
Pictet Alternative Advisors SA (PAA), filiale de gestion alternative du groupe éponyme, a annoncé ce 26 février la clôture de la levée de fonds sur le véhicule Elevation I, dédié aux investissements immobiliers directs. La collecte a atteint le plafond de 700 millions d’euros, dépassant l’objectif initial fixé à 400 millions. Les investisseurs sont, pour près des deux tiers, des clients privés fortunés et, pour un tiers, des institutionnels, dont des compagnies d’assurances et des fonds de pension européens et asiatiques. Le fonds va mettre en œuvre une stratégie «value-add». Il privilégie les villes se trouvant à des carrefours de communication importants en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni et en Scandinavie, et recourt tout au long du processus d’investissement à la «PropTech» pour améliorer la durabilité des actifs acquis. Il a déjà fait l’acquisition de trois biens immobiliers dédiés à la logistique urbaine dite du dernier kilomètre dans le Grand Londres ainsi que d’un immeuble à usage mixte haut de gamme à Madrid. Elevation I est géré par une équipe de 14 personnes sous la direction de Zsolt Kohalmi. Elles sont basées dans six bureaux européens de Pictet, en Suisse, en Allemagne, en Espagne, au Luxembourg, au Royaume-Uni et en Suède.
La société de gestion genevoise Decalia Asset Management lance le Decalia Dividend Growth, un fonds investi en actions de grandes entreprises mondiales offrant de meilleures perspectives de croissance de leur dividende. Ce fonds «long-only» est géré de façon active par Damien Weyermann, secondé par une équipe d’analystes. Le portefeuille est investi de façon équipondérée, avec de faibles biais d’allocation régionale et sectorielle par rapport à son indice de référence, le MSCI World High Dividend TR. Le nouveau fonds, qui est un compartiment de la SICAV UCITS luxembourgeoise DECALIA, est à l’heure actuelle réservé aux investisseurs qualifiés, mais sera prochainement enregistré en Suisse et dans plusieurs pays européens. « La stratégie développée par Damien Weyermann a d’abord été validée sous la forme d’un certificat dynamique. Depuis son lancement il y a 3 ans, elle a ainsi fait ses preuves, surperformant non seulement les actions à dividende élevé, mais également le marché en général. Elle est désormais accessible à un public plus large sous la forme d’un fonds UCITS », a expliqué Rodolfo De Benedetti, partner et responsable de la stratégie produits, via un communiqué. « Par sa stratégie «tout-terrain», ce nouveau fonds de notre gamme constitue une valeur de fond de portefeuille adaptée à des conditions de marché très variées et semées d’embûches », a complété Xavier Guillon, partner et responsable des fonds Decalia.
Les encours logés dans des fonds de droit luxembourgeois continuent leur ascension vers les 5.000 milliards. Selon les statistiques publiées par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF), les fonds géraient 4.789,8 milliards d’euros au 31 janvier dernier, soit une progression mensuelle de 1,5%. La progression des encours est quasiment ininterrompue et régulière depuis janvier 2019. Au rythme actuel, si le coronavirus ne fait pas flancher de manière prolongée les valorisations des marchés financiers, les encours des fonds luxembourgeois devraient dépasser le plafond symbolique des 5.000 milliards d’ici l'été.
M&G a annoncé mardi 25 février qu’il maintenait le gel de son fonds M&G Property Portfolio de 2,5 milliards de livres d’actifs. Les rachats avaient été suspendus le 4 décembre face à une hausse des demandes de remboursement. «Les gérants du M&G Property Portfolio réalisent de bons progrès pour rebâtir la liquidité afin de faire face aux rachats lorsqu’il rouvrira», indique un communiqué publié sur le site de la société de gestion. M&G souligne que l’immobilier retail représente 80 % des actifs vendus et en cours de vente, ce qui permettra de réduire l’exposition du fonds au secteur de 38 % à 32 %. A fin janvier, les liquidités détenues par le fonds étaient de 4,8 %. 245 millions de livres d’actifs sont en cours de transaction, ce qui portera la part de cash à 16 % si toutes les opérations sont menées à bien.
La société de capital-risque suisse Lakestar a annoncé mardi avoir levé 735 millions de dollars (677 millions d’euros) pour un fonds de capital-risque qui investira majoritairement en Europe. Ce véhicule sera dédié pour un tiers à des opérations early stage (après le cap de l’amorçage) et pour les deux tiers dans du growth stage. Depuis le début de sa campagne auprès des investisseurs, en 2018, le fonds a déjà investi dans Impala, start-up londonienne de données hôtelières, et les plate-formes logistiques allemandes Scoutbee et Sennder. Disposant d'équipes à Zurich et à Londres, Laksetar a été fondée en 2012 par Klaus Hommels, qui fut l’un des premiers soutiens de Spotify, Facebook et Skype.
Lyxor a lancé mardi 25 février à la Bourse de Milan trois ETF qui offrent une exposition durable aux obligations à haut rendement. Les trois ETF, qui couvrent les segments dollars, euros et monde, répliquent les indices Bloomberg Barclays MSCI Sustainable SRI, lesquels appliquent des filtres de durabilité à l’univers obligataire pour réduire l’exposition aux émetteurs impliqués dans des activités controversées et disposant d’une faible note ESG.
La plateforme de crowdfunding immobilier Homunity a annoncé ce 25 février le lancement d’un fonds immobilier, en partenariat avec sa maison-mère Tikehau Capital. Le fonds, dénommé Tikehau Homunity Fund, investira dans des obligations liées à des programmes de promotion immobilière, sélectionnées par la plateforme. Sa période d’investissement est limitée aux 18 prochains mois. La durée de vie du fonds est de quatre ans, prolongeable d’un an. Il visera un taux de rendement interne de 6% net. Homunity a été racheté en janvier 2019 par Tikehau Capital. La plateforme a collecté plus de 100 millions d’euros l’an dernier.
Philippe Couvrecelle a fait un joli coup il y a quelques jours en annonçant le rachat par la société qu’il a fondée, IM Global Partner, de la célèbre gamme Oyster au Luxembourg. Parcours d’un homme pour qui la multigestion est un fil conducteur.
Après une année de décollecte, les plans d’épargne individuels italiens n’ont pas bien commencé 2020, rapporte Plus, le supplément hebdomadaire d’Il Sole 24 Ore. En janvier, les fonds éligibles au PIR ont vu sortir 120 millions d’euros, en ligne avec les rachats des mois précédents. Les espoirs d’un retournement de tendance, suscités par la réforme sur les PIR, ont donc été déçus. Reproposer ces produits aux investisseurs demande plus de temps, écrit le journal. De plus, l’effet nouveauté qui a accompagné le lancement des premiers PIR il y a trois ans a disparu.
Les fonds qui promettent des améliorations environnementales, sociales ou de gouvernance sont une espèce étrange, selon le Wall Street Journal. Ils détiennent plus de valeurs techno que le marché, mais sous-pondèrent Apple, Amazon et Facebook. Ils détiennent beaucoup moins de compagnies pétrolières que la norme, mais surpondèrent Baker Hughes, un fournisseur vital d’équipements et services de forage pétrolier. Starbucks est la cinquième société la plus populaire au sein des fonds ESG américains de grandes capitalisations. Tesla n’a en revanche pas beaucoup de succès auprès des gérants ESG. L’auteur de cette étude a étudié les positions à fin 2019 de 219 fonds et ETF américains classés par Morningstar comme intégrant des critères ESG ou se focalisant sur des thèmes ou secteurs durables.
Les fonds obligataires restent toujours aussi tendances. Entre le 13 et le 20 février, les flux nets dans la classe d’actifs se sont élevés à 18,1 milliards de dollars, soit le quatrième résultat le plus important de l’histoire du «Flow Show» hebdomadaire de BofA Global Research, qui recense chaque semaine les flux mondiaux dans les fonds d’investissement. La semaine dernière, les fonds obligataires avaient été encore plus attractifs, avec 23,9 milliards. En conséquence, depuis le début de l’année, la classe d’actifs a collecté 130 milliards de dollars, un record absolu sur une période de sept semaines. Plus fou encore, sur un an, le montant net s’approche du millier de milliard ($966mds) ! Cet engouement, que les analystes de BofA qualifient de «bulle», a été principalement alimenté par les investissements dans les fonds positionnés sur les obligations d’entreprises bien notées (IG, investment grade), avec 11,8 milliards d’euros nets cette semaine, et 605 milliards sur les 12 derniers mois. La bulle se nourrie, selon les chercheurs, d’un niveau de défaut des obligations «investment grade» à un plus bas historique, et de taux d’intérêts au plancher, ces derniers ayant notamment provoqué le pire rendement sur dix ans des fonds monétaires depuis la crise de 1929. Sur la semaine étudiée, l’ensemble de la classe obligataire fut attractive, puisque seuls les fonds de dettes bancaires ont décollecté, de 1,1 milliard de dollars. Les fonds positionnés sur les obligations des pays émergents (+2,1 milliards) et les fonds investissant dans les titres souverains (+2 milliards) ont pris les deuxième et troisième places du classement hebdomadaire. A l’inverse, l’intérêt pour les fonds actions a décéléré par rapport à la semaine dernière, avec seulement 2,2 milliards de dollars de flux nets. Les ETF (fonds passifs cotés en Bourse) ont récolté 2,6 milliards, tandis que les fonds actions gérés activement ont rendu 0,4 milliard. En termes d’exposition, seules les valeurs technologiques américaines ont dépassé le milliard de dollars de flux entrants, avec 1,9 milliard. Mais, à l’instar du marché de taux, les auteurs de l'étude évoquent une bulle sur les valeurs technologiques, en raison du record historique des flux annualisés sur ce segment, à 62 milliards, loin devant les 17 milliards de 2017. Malgré cette bonne santé des GAFAM et autres titres «tech», les marchés américains ont subi des rachats de 0,5 milliard, tandis que l’Europe a enregistré 0,9 milliard de souscriptions. Les actions émergentes ont particulièrement souffert, avec 2,7 milliards de dollars de retraits.
Les encours de l’industrie des fonds au Portugal s'élevaient à 13,21 milliards d’euros fin janvier 2020, selon les données du régulateur local CMVM. Les fonds Ucits ont enregistré une hausse deleurs actifs sous gestionde 218,1 millions d’euros en janvier (+1,7% par rapport à fin décembre 2019)pour ressortir à 12,86 milliards d’euros. Une progression de 0,4% (+1,5M€) a été constatée dans les encours des fonds alternatifs portugais qui atteignaient 355,7 millions d’euros fin janvier.
En juin 2017, Jeff Bezos avait demandé conseil sur Twitter pour choisir ses projets philanthropiques, écrit Le Monde. C’est sur Instagram qu’il a annoncé le lancement d’un fonds de lutte contre le réchauffement climatique. « Je suis ravi d’annoncer que je lance le Bezos Earth Fund », a écrit le fondateur d’Amazon. Le fonds sera doté de 10 milliards de dollars à partir de cet été a annoncé le fondateur d’Amazon et homme le plus riche du monde. « Le changement climatique est la plus grande menace pour notre planète… Cette initiative mondiale financera des scientifiques, des militants, des ONG – tout effort qui offre une véritable possibilité d’aider à préserver et à protéger la nature. Nous pouvons sauver la Terre », écrit « Jeff ».
Lansdowne Partners, le plus vieux hedge fund britannique, basé à Mayfair et qui gère environ 15 milliards de dollars d’actifs, a poursuivi sa série de performances décevantes cette année, après que son pari sur une reprise des actions britanniques n’ait pas porté ses fruits. Lansdowne a subi une chute de 5,7 % de son fonds phare Developed Markets en janvier, selon les chiffres envoyés aux investisseurs et vus par le Financial Times.