L’administrateur du fonds déchu du britannique Woodford, Link Fund Solutions, a déclaré qu’il allait vendre jusqu'à 19 actifs de soins de santé dans le fonds LF Equity Income, anciennement géré par Neil Woodford, pour 223,9 millions de livres à Acacia Research Corp, qui cherche à récupérer des liquidités pour les investisseurs. La vente doit lui permettra de procéder à de nouvelles distributions de capital aux investisseurs du fonds LF Equity income, qui a été suspendu en juin 2019 après que les investisseurs aient tenté de retirer leur argent après une période de sous-performance. Le fonds avait finalement été fermé en octobre, car investi dans des titres non cotés illiquides, conduisant à une enquête du régulateur. Link a organisé des ventes d’actifs après les avoir divisés en deux portefeuilles, le premier contenant des titres plus liquides vendus par BlackRock et le second des titres moins liquides comme les actions non cotées du secteur de la santé vendues par PJT Park Hill. Les actifs à vendre à Acacia proviennent des deux portefeuilles, a déclaré Link dans un communiqué. Link a commencé à rembourser les investisseurs en janvier et a jusqu'à présent restitué 2,3 milliards de livres. Elle doit communiquer une mise à jour sur la distribution des fonds au plus tard le 29 juillet. La valeur nette d’inventaire (VNI) actuelle du fonds, telle que calculée le 3 juin, était de 444 millions de livres, y compris les actifs à vendre à Acacia.
Les dernières statistiques sur les fonds d’investissement collectifs espagnolspubliées par le régulateur local CNMV indiquent qu'à fin 2019, ceux-ci avaient investi 190,22 milliards d’euros de leurs encours dans des actifs internationaux, relève le média Funds People. Cela constitue une hausse de 14,23% par rapport à fin 2018 (166,52Md€). Ces données suggèrent que les actifs étrangers des fonds d’investissementespagnols représentaient 68% de leursencours totaux (279,3Md€) contre 64% en 2018. Cette même proportion s'élevait à 51% fin 2016, rappelle Funds People.
La confiance des investisseurs pour le segment obligataire demeure solide. Après plusieurs semaines de croissance, la collecte des fonds obligataires du 29 mai au 4 juin a atteint le montant de 32,5 milliards de dollars, un record depuis la création du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux de collecte de BofA Global Research. La catégorie a profité de l’attrait des investisseurs pour les fonds investment grade (+20,8 milliards, plus haut historique), et high yield (+10,2 milliards, deuxième plus large flux après avril 2015). A l’inverse, les fonds d’obligations souveraines ont stoppé leur élan avec une décollecte de 3,4 milliards de dollars. L’attrait pour le risque s’est également matérialisé dans les fonds actions. Cependant, les flux positifs se sont principalement concentrés dans les fonds US. Sur 6,2 milliards de collecte nette, 5,9 milliards sont attribués aux fonds actions américaines. Les fonds européens ont attiré pour leur part 0,6 milliard de dollars, tandis que les fonds actions Japon et pays émergents ont décollecté, respectivement de 1,2 milliard et 3,1 milliards de dollars. Au sein des fonds actions américaines, les véhicules couvrant les grandes capitalisations représentent 3,6 milliards de collecte. Et quasiment l’ensemble des secteurs d’activités ont collecté, avec la tech comme leader (+2,2 milliards de dollars). A l’inverse, avec des rendements proches de zéro, les fonds monétaires, qui avaient amassé une quantité astronomique de plus de mille milliards de dollars d’encours pendant la crise du Covid-19, n’intéressent plus les investisseurs mondiaux. Sur la semaine, ils ont retiré 16,7 milliards de dollars, une première décollecte d’envergure en quatre mois. Enfin, les fonds aurifères (+2,1 milliards) continuent de leur côté leur irrésistible ascension, avec près d’un semestre de collecte positive quasi-continue.
HSBC Global Asset Management a annoncé vendredi le lancement d’une gamme de six ETF durables. Trois des nouveaux ETF, le HSBC Europe Sustainable Equity Ucits ETF, le HSBC Japan Sustainable Equity Ucits ETF et le HSBC USA Sustainable Equity Ucits ETF, ont été cotés sur le London Stock Exchange le 5 juin 2020. Trois autres ETF, couvrant le monde développé, les marchés émergents et l’Asie Pacifique hors Japon, devraient être lancés dans les semaines à venir. Il est aussi prévu que les ETF soient cotés sur d’autres marchés clés d’Europe. Les nouveaux ETF suivent les indices FTSE Russell ESG Low Carbon Select, nouvellement créés et taillés sur mesure en collaboration avec FTSE Russell. En plus de cibler une note ESG de 20 % supérieure aux indices parents, ces indices visent une réduction de 50 % des émissions carbone et une réduction de 50 % des réserves de combustibles fossiles. L’approche prend aussi en compte la neutralité pays et secteur, dans des segments définis, par rapport aux indices parents, et intègre une liste d’exclusion personnalisée basée sur les principes du Pacte mondial des Nations Unies et d’autres facteurs de durabilité. Le lancement de ces ETF durables s’inscrivent dans le cadre des projets de HSBC GAM de développer son activité ETF.
Winton a passé un accord de distribution avec Allfunds pour la distribution du fonds Winton Trend Fund (Ucits) pour la clientèle institutionnelle en Italie, rapporte Funds People Italia. L’accord permettra aux clients institutionnels italiens d’accéder à la solution d’investissement de Winton par le biais de la plate-forme d’Allfunds Bank.
Generali a annoncé que son contrat d’assurance-vie et de capitalisation Himalia, distribué par les conseillers en gestion de patrimoine (CGP), compte désormais parmi ses supports en unités de compte une centaine de titres vifs destinés aux clients ayant un profil d’investisseur dynamique et souhaitant investir, à long terme, sur les marchés actions français et européens.En plus des supports déjà disponibles dans le cadre de la gestion libre, les clients ont ainsi la possibilité d’investir sur cette sélection d’actions en affaire nouvelle ou, depuis un contrat existant, par versement libre ou par arbitrage. Le seuil d’investissement est de 10.000 euros minimum par action.Les supports proposés ont été sélectionnés par la direction des investissements de Generali France et seront revus semestriellement. Le contrat Himalia compte désormais dans le cadre de la gestion libre :Plus de 1.000 supports en unités de compte en architecture ouverte : OPC, fonds ISR ou thématiques intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), fonds de Private Equity, fonds immobiliers (SCI, SCPI, OPCI), fonds structurés, OPC indiciels (ETF), titres vifs (actions)… ;Le fonds croissance G Croissance 2014, se situant à mi-chemin entre les supports en unités de compte et les fonds en euros ;Le fonds en euros AGGV (Actif Général de Generali Vie).« Créé en 2004, Himalia fait partie des contrats phares du marché plébiscités par les CGP. Nous avons à cœur de le faire évoluer au fil des années pour l’adapter aux besoins et objectifs des conseillers. Cette évolution s’inscrit dans le cadre de la transformation de notre modèle Epargne, elle illustre notre volonté de proposer à nos partenaires et leurs clients la palette la plus large possible de solutions d’investissement », commente dans un communiqué Olivier Samain, directeur des partenariats CGP chez Generali France.
Le groupe Primonial a annoncé ce 4 juin le lancement d’un fonds immobilier ouvert paneuropéen dédié aux infrastructures sociales. Dénommé ESI, le fonds sera investi majoritairement dans de l’immobilier de santé (80%) mais aussi de l’immobilier d’éducation (15%) et de l’immobilier résidentiel «abordable» (5%). Le fonds ESI est une sicav gérée et commercialisée par Primonial Luxembourg avec en relais local, les différentes sociétés de gestion immobilières du groupe, notamment Primonial REIM pour la France et AviaRent pour l’Allemagne pour le sourcing des actifs immobiliers et la levée d’equity. Il s’adresse à une clientèle d’investisseurs institutionnels, et vise un taux de distribution annuel cible de 5%. L’objectif de collecte est de l’ordre de 1 milliard d’euros à l’horizon 2022. Le fonds compte d’ores et déjà près de 450 millions d’euros d’investissements réalisés, ou en cours de réalisation, portant sur des actifs de santé. Le portefeuille est constitué, dès à présent, de 23 actifs d’immobilier de santé localisés en Allemagne et en Autriche, pour une valeur de 293 millions d’euros. Un pipeline de plus de 140 millions d’euros portant sur deux portefeuilles immobiliers de santé en France et aux Pays-Bas a également été identifié. Ces investissements devraient être réalisés avant septembre 2020.
Mercredi, le ministère américain du travail, qui régit les comptes épargne retraite 401(k), a déclaré que le capital-investissement pouvait être utilisé dans le cadre de certains fonds gérés par des professionnels qui sont proposés aux épargnants, écrit le Financial Times. Tous ne sont pas autorisés, ce qui signifie que les gestionnaires de fonds de capital-investissement ne peuvent s’attendre à accéder qu'à une partie du marché des 401(k), d’une valeur de 6.500 milliards de dollars, mais qu’ils pourraient tout de même gagner jusqu'à 400 milliards de dollars en nouveaux actifs, selon les analystes d’Evercore cité par le quotidien britannique.
La société de gestion américaine BlackRock a annoncé la réouverture deson fonds BSF European Absolute Returnaux souscriptions des investisseurs. Ce fonds, qui suit une stratégie long/short sur les actions européennes, n’acceptait plus de nouvelles souscriptions depuis janvier 2019. Géré par Stefan Gries et David Tovey, ses encours s'élèvent à 1,3 milliard d’euros.
Pictet Asset Management a repositionné son fonds Pictet-Small Cap Europe, sur les petites valeurs européennes, en Pictet-Family, axé sur les entreprises familiales. Ce fonds, domicilié au Luxembourg et conforme à la directive UCITS (OPCVM), est géré par une équipe basée à Genève et codirigée par Alain Caffort et Cyril Benier. Pictet ciblera les entreprises familiales, qui se définissent comme des sociétés cotées en Bourse dans lesquelles une personne, souvent le fondateur, ou une famille détient au moins 30 % des droits de vote, rappelle Pictet. L’univers d’investissement correspondant comprend quelque 500 entreprises à l’échelle mondiale. « Bien que les sociétés contrôlées par leur fondateur ou par une famille représentent presque 20% de l’indice MSCI ACWI, nous avons constaté qu’il n’y avait pas beaucoup de stratégies d’investissement qui permettaient aux investisseurs de tirer parti de l’importance et des atouts des entreprises familiales, notamment dans le cadre d’une stratégie en actions mondiales. Le fonds Pictet-Family vise à combler ce manque », explique Alain Caffort, gérant senior du fonds Pictet-Family. « Il existe une forte adéquation entre la culture de Pictet et la stratégie mise en œuvre. Outre le fait que Pictet soit une société familiale, sa culture d’entreprise présente un grand nombre des caractéristiques recherchées dans les entreprises dans lesquelles nous envisageons d’investir », ajoute-t-il.
BNP Paribas Capital Partners a annoncé ce 3 juin la clôture de la levée de fonds pour son véhicule d’investissement sur le marché de la dette privée décotée en Europe, à 134 millions d’euros. Le fonds de fonds externes, lancé en 2018, et dont les parts sont portées par des investisseurs institutionnels et des family offices, est désormais fermé. Sa durée de vie doit être de sept ans. L’objectif de taux de rendement interne net est de l’ordre de 9% à 12%. Le capital est déployé dans des fonds de dette d’entreprises de taille moyenne ayant connu une difficulté ou ayant été écartées des canaux de financement traditionnel. Le marché visé par les gérants sélectionnés est celui de la dette/prêts, performants ou non, et principalement de premier rang, au sein du système financier Européen. Cette dette peut être achetée sur le marché secondaire comme auprès d’établissements bancaires la détenant depuis l’émission. Déjà 90% du capital levé a été investi au sein de six fonds européens. D’ici la fin de l'été, le programme d’investissement sera entièrement achevé, précise BNP Paribas Capital Partners.
Le rachat de la division ascenseurs de Thyssenkrupp pourrait virer au casse-tête pour les meneurs de la transaction, selon un article des Echos. Le fonds Cinven et Advent, ainsi que plusieurs banques, dont Goldman Sachs, ont signé un chèque de 17,2 milliards d’euros, quelques semaines avant le début de la crise du Covid-19. Et depuis, les fonds et banques partenaires semblent moins intéressés par les conditions de cet investissement. Les banques leaders se retrouvent donc avec 10 milliards d’euros de prêts syndiqués sur les bras, sans trouver d’investisseurs aux mêmes conditions. Les conditions de revente sont en effet actuellement à moins de 300 points de base, souligne un banquier, loin des 420 pb de l’indice iTraxx. Côté capital, qui représente 7 milliards de financement, Cinven a dû demander une dérogation à ses investisseurs pour dépasser le montant initial d’investissement, passant de 1,5 à 1,7 milliard d’euros. L’actif équivaut désormais à 15% des encours de son dernier fonds.
Janus Henderson Investors lance un fonds global multi-stratégies investissant dans une palette d’actifs alternatifs. La stratégie est gérée comme un hedge fund domicilié dans les îles Caïmans. Appelé Janus Henderson Global Multi-Strategy Fund, ce fonds sera piloté par David Elms et Stephen Cain, basés respectivement à Londres et à Denver. Il s’appuiera sur l’équipe de Janus Henderson en gestion multi-stratégies, qui gère plus de 11,6 milliards de dollars d’actifs. Disponible en format Ucits, le fonds sera essentiellement distribué en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique latine à des investisseurs wholesale, particuliers et institutionnels. Le fonds sera investi dans diverses classes d’actifs - actions et obligations et les dérivés associés ou encore matières premières. Les gérants auront également recours à des stratégies de protection, dont le double objectif sera de générer des performances positives décorrélées pendant les périodes de tensions sur les marchés et de permettre aux autres stratégies de mieux résister aux perturbations à court terme. Les six stratégies d’investissement sont : l’arbitrage de convertibles, l’event driven, l’equity market neutral, les pressions sur les prix, le transfert de risque et la protection des portefeuilles. Le fonds vise à générer des performances absolues positives, quelles que soient les conditions de marché, sur des périodes de 12 mois et vise une surperformance du monétaire de plus de 7 % par an, avant déduction des frais, sur toute période de 3 ans, avec une volatilité entre 4 et 8 %.
Pascal Cagni, fondateur de C4 Ventures et ancien patron d’Apple Europe, a fait le pari de lancer un tour de table en plein confinement. Le 24 mars, il recevait les derniers agréments nécessaires pour chercher de nouveaux capitaux. Six semaines, de nombreuses visioconférences et quelques signatures en ligne plus tard auront suffi à C4 Ventures pour boucler un tour de table de 80 millions d’euros, deux fois l’objectif initial.C4 Ventures veut«jouer son rôle d’investisseur»avec, entre autres, des opérations de «bridge», c’est-à-dire de financement pour aider des start-up à poursuivre leur activité alors qu’elles rencontrent des difficultés de trésorerie.
L’autorité des marchés financiers en Espagne (CNMV) a dévoilé des statistiques pour l’offre de fonds d’investissement localeà fin 2019.Le nombre de fondsespagnols commercialisés abaissé de 1,36%en 2019 à 1.595 fonds. Dans le même temps, lenombre d’investisseurs dans ces véhicules a crû de 4,64% l’année dernière pour s'établir à 11,73 millions d’actionnaires. Le nombre deSicav espagnoles s’est également contracté de 5,31% sur un an à 2.713 Sicav. Le régulateur a enregistré fin mai sa première Sicav locale depuis avril 2019De plus, la CNMV dénombrait 400.000 participants dans les Sicavs espagnolesfin 2019, un chiffre en baisse de 3,65% par rapport à fin 2018. Quant aunombre defonds et Sicav étrangères commercialisées en Espagne, il a diminué de 0,88% au cours de l’année dernière pour atteindre 1.024 véhicules d’investissement fin 2019. L’offre des fonds étrangers a en particulier chuté de 7%. Toutefois, le nombre d’investisseurs espagnols dans les fonds et Sicav étrangères (3,36 millions de clients) a enregistré une haussede 10,73% en 2019. Quelque 123 sociétés de gestion étaientenregistrées auprès de la CNMV en fin d’année dernière, soit une hausse de 3,36% par rapport à 2018.
L’Union Financière de France (UFF) annonce le lancement de la commercialisation de son fonds UFF Impact Environnement A, en partenariat avec Myria AM et Pictet Asset Management. "Éligible en assurance vie, l’objectif du fonds UFF Impact Environnement A est d’investir dans des entreprises du monde entier qui ont une faible empreinte environnementale et un rôle actif dans la résolution des défis environnementaux», explique un communiqué. Il s’agit notamment de sociétés actives dans les secteurs de l’énergie propre, de l’efficacité énergétique, de la sylviculture, l’eau ou d’autres domaines de la chaîne environnementale. «La philosophie du fonds est de répondre à une demande croissante des épargnants de concilier performance économique et utilité sociétale et environnementale. Nous anticipons que nos clients seront à l’avenir de plus en plus soucieux de veiller à une allocation vertueuse de leur épargne, ce marché devrait ainsi constituer une opportunité de croissance à long terme», précise Stéphanie Allory, directrice de l’offre financière et des études patrimoniales de l’UFF . Le fonds intègre des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) dans la sélection des entreprises et dispose du label ISR.
Amundi lance huit nouveaux ETF actions répliquant des indices ESG. Cette gamme comprendquatre ETF actions (monde, zone euro, Europe, US) répliquant la famille d’indices MSCI ESG Universal Select Index dotés d’une exposition large au marché avec un premier filtre ESG; trois ETF actions (monde, Europe, US) répliquant la famille d’indices MSCI Leaders Select 5% Issuer Capped Index qui introduit une approche best in class en sélectionnant les 50% des émetteurs les mieux notés, en terme d’ESG, dans chaque secteur; un ETF répliquant l’indice MSCI EMU SRI 5% Issuer Capped Index. Ces nouveaux ETF sont vendus à partir de 0,15% de frais courants.
La société de gestion américaine Federated Hermes a indiqué dans un communiqué que Gary Greenberg allait se retirer de la gestion quotidienne des fonds Hermes Global Emerging Markets et Hermes Global Emerging Markets SMID. Il sera remplacé par Kunjal Gala à compter du 1er septembre 2020. Gary Greenberg, qui doit prendre sa retraite en 2022, conservera néanmoins le poste de responsable des marchés émergents au sein de Federated Hermeset continuera ainsi de superviser cette unité, l’allocation d’actifs et la séléction des titres émergents.
Les fonds d’investissement commercialisés en Espagne géraient 256,3 milliards d’euros à fin mai 2020 selon les données préliminaires d’Inverco, l’association des professionnels dela gestion d’actifs espagnole. Ce qui correspond à une légère hausse de 0,7% des encourspar rapport à avril et une baisse de 7,3% depuis le début de l’année 2020. Les fonds espagnols ont collecté 81,8 millions d’euros en mai. Les souscriptions ont été tirées par les fonds obligataires dont les entrées nettes se sont élevées à 889,2 millions d’euros, loin devant les fonds garantis (30,8 millions d’euros)et la gestion passive (23,9 millions d’euros). En revanche, les fonds en actions internationales ont enregistré des sorties nettes de 548,7 millions d’euros tandis que les investisseurs espagnols ont retiré 139,9 millions d’euros desfonds obligataires mixtes. Les fonds monétaires étaient également à la peine en mai, ayant décollecté 86 millions d’euros. Le rendement moyen des fonds espagnols affiché sur les cinq premiers mois de 2020est de - 5,62% selon Inverco. Celui des fonds actions espagnoles est estiméà -25,7%.
Un petit groupe de hedge funds gérés par des femmes a surperformé ceux gérés par les hommes pendant la crise du coronavirus, selon l’indice Women Access de HFR cité par le Financial Times. Les hedge funds gérés par les femmes ont perdu 3,5 % sur les quatre premiers mois de cette année, alors que l’indice général HFRI 500 Fund (incluant hommes et femmes) abandonnait 5,5 %. «Les gérantes semblent avoir une meilleure approche pour gérer les risques», commente Russell Barlow, responsable mondial des stratégies de gestion alternative d’Aberdeen Standard.