La société de gestion de la première banque norvégienne, DNB Asset Management, a publié un rapport sur l’impact généré par les investissements du fonds DNB Renewable Energy en termes d’émissions CO2. La méthodologie choisie est celle des « Emissions évitées » et a été établie avec ISS ESG. Selon le rapport, les émissions évitées du fonds sont cinq fois plus importantes que l’empreinte carbone. NB Renewable Energy investit dans des entreprises qui proposent des solutions en faveur d’une économie décarbonée. L’efficacité énergétique et de nouvelles techniques réduisant les émissions industrielles de gaz à effet de serre font partie des domaines favorisés par le fonds, explique un communiqué. DNB précise que pour quantifier et mesurer l’impact de tels investissements, l’industrie financière s’est longtemps fiée à l’empreinte carbone, qui consiste à mesurer les émissions directes générées par les entreprises (émissions dit « scope 1 »), ainsi que les émissions indirectes, provenant entre autres de l’électricité achetée (« scope 2 »). Elle estime toutefois, qu’en raison de la nature complexe de l’estimation des émissions indirectes provenant de toute la chaine de valeur (« scope 3 »), l’analyse reste incomplète. C’est pourquoi, DNB AM a décidé de lancer le projet de calcul des « émissions évitées » qui consiste à démontrer la quantité d’émissions évitées pour chaque million d’euros investi. Il s’agit «des émissions qui auraient été libérées si une action ou une intervention particulière n’avait pas eu lieu» et peuvent apparaître tout au long de la chaîne de valeur. DNB AM a fait appel à ISS ESG pour calculer et analyser le portefeuille. Le résultat de l’analyse montre des émissions évitées de plus de 2.800 tonnes de CO2 par million d’euros, soit cinq fois plus que l’empreinte carbone du fonds, ou l’équivalent de 1.819 voitures de moins sur la route pendant un an. L'étude mesure également l’impact sur plusieurs des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Parmi les secteurs du portefeuille ressortant comme les meilleurs contributeurs aux émissions évitées, apparaît sans surprise les secteurs éolien et solaire. Quelque peu surprenant, c’est le secteur des matériaux qui arrive en deuxième position. Jusqu'à présent, ce secteur n’a pas bénéficié de la même « aura ESG » que d’autres secteurs, notamment en raison de l’intensité carbone de la production de matériaux. « Or, les matériaux produits par certaines entreprises sont essentiels pour la transition énergétique. Le secteur est également fondamental en termes de contribution à une utilisation efficace des ressources et à l'économie circulaire ». souligne Christian Rom, gérant du fonds. Le rapport souligne aussi que DNB Renewable Energy devrait bénéficier des derniers développements post Covid-19, notamment le plan de relance de l’UE de 750 milliards d’euros annoncé en mai. Celui-ci souligne en effet que la reconstruction de l'économie après la pandémie doit impérativement soutenir la transition énergétique. « Cela permettra de revitaliser l'économie et de garantir des emplois, tout en nous guidant vers l’objectif de 1,5 dégrées de l’accord de Paris. », commente Christian Rom. La réalisation de cet objectif exige une réduction annuelle de 6 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre entre 2020 et 2030, selon les estimations du IPCC. Lien vers le rapport : https://dnb-asset-management.s3.amazonaws.com/Annual-Semiannualreports/DNB-Renewable-Energy-report-May2020.pdf?mtime=20200528155233&focal=none
Renaissance Technologies, l’un des plus gros hedge funds au monde, a essuyé des pertes à deux chiffres cette année, selon le Financial Times. Le fonds Renaissance Institutional Diversified Alpha a décliné de 8,8 % sur la première semaine de juin, creusant sa perte depuis le début de l’année à 20,7 %, selon des chiffres envoyés aux investisseurs. Les fonds actions de Renaissance figurent parmi les plus grosses victimes de la déroute des marchés en mars. La société devrait afficher l’une des pires performances annuelles de son histoire.
Les fonds obligataires demeurent la classe d’actifs la plus attractive pour les investisseurs. Après un record historique de 32,5 milliards de dollars de collecte nette la semaine dernière, la catégorie a réalisé son deuxième meilleur résultat entre le 5 et le 11 juin, avec 24,6 milliards, selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux de collecte de BofA Global Research. La collecte a été soutenue sur les principaux segments obligataires. Les fonds d’obligations d’investissement ont enregistré une collecte de 18,6 milliards de dollars (deuxième plus importante collecte), ceux d’obligations à haut rendement de 6,5 milliards (cinquième plus importante), et les fonds d’obligations émergentes de 2,2 milliards. De même, les fonds d’obligations municipales américaines ont connu leur meilleure semaine avec une collecte nette de 2,4 milliards de dollars. A l’inverse, les fonds d’obligations souveraines ont décollecté de 4,8 milliards de dollars. Le retour du risque dans les portefeuilles des investisseurs s’observe également sur les fonds actions. Avec 13,8 milliards de dollars de collecte, ils font plus que doubler leur résultat par rapport à la semaine dernière (6,2 milliards). Encore une fois, la classe d’actifs est emmenée par les fonds actions américaines, qui ont attiré 11,5 milliards de dollars. Cependant, les fonds tech et santé nord-américains, qui menaient le jeu depuis le début de l’année, ont connu un coup d’arrêt, avec respectivement +0,2 et -0,4 milliard de collecte. Les fonds européens ont également enregistré une bonne semaine, avec 2,4 milliards de dollars de collecte. Les fonds émergents poursuivent leur dégringolade avec cette fois-ci une décollecte de 4,8 milliards. Enfin, du côté des liquidités, les fonds monétaires ont rendu 6,9 milliards de dollars à leurs investisseurs. Les fonds aurifères connaissent eux une seconde décollecte en un semestre, avec -0,1 milliard de dollars.
Direxion a lancé trois nouveaux ETF aux Etats-Unis: le Direxion Dynamic Hedge ETF, le Direxion High Growth ETF et le Direxion Fallen Knives ETF. Le premier suit l’indice Salt truVolTM US Large Cap Dynamic Hedge. Il offre une méthodologie systématique de couverture qui cherche à limiter le risque de marché. Pour cet ETF, Direxion s’est associé à Salt Financial. Le Direxion High Growth ETF suit l’indice Russell 1000 Hyper Growth, qui cible les moyennes et grandes valeurs de croissance durable. Enfin, le dernier ETF suit l’indice Indxx US Fallen Knives qui identifie les sociétés aynat subi d’importantes dégradations de cours.
La société de gestion suédoise Tin Fonder lance un fonds mondial Tin World Tech, axé sur la technologie, la santé et le développement durable, et le fonds nourricier Avanza World Tech by Tin. Le nouveau fonds est géré par Carl Armfelt et Erik Sprinchorn. Le fonds investira dans des sociétés innovantes caractérisées par une croissance et une rentabilité élevées dans le monde entier. Les investissements, réalisés sur le long terme, visent des entreprises de taille moyenne avec un contenu de haute technologie et des services ou produits durables. Au moins la moitié du portefeuille se compose de sociétés dont les produits ou services contribuent à un monde meilleur et aux objectifs de développement durable des Nations unies.
Les plans d’épargne individuels italiens PIR pourraient lever 1 milliard d’euros en 2020 et 2,3 milliards d’euros en 2021, selon une étude d’Equita citée par Bluerating. Les encours atteindraient ainsi 17,3 milliards d’euros (en prenant en compte un effet marché négatif de 13 %) en 2020 et 19,6 milliards en 2021. Les PIR alternatifs, créés tout récemment pour relance l’économie italienne, devraient quant à eux collecter 2 à 3 milliards d’euros par an, pour atteindre 10-15 milliards d’euros d’encours sur 5 ans. Les PIR italiens avaient connu un fort succès lors de leur lancement. Une première réforme leur avait donné un coup d’arrêt. La seconde réforme et les PIR alternatifs devraient les relancer.
L’Investissement socialement responsable va-t-il connaître un coup d’accélérateur après la crise sanitaire ? S’il est trop tôt pour donner une réponse définitive, tous les clignotants sont au vert et les professionnels fourbissent leurs armes
Ecofi Investissements a annoncé avoir fait évoluer la stratégie de son fonds Ecofi Actions Croissance Euro, lancé en 2005, et le rebaptiser Ecofi Trajectoires Durables. Il demeure un fonds actions zone euro mais est géré sur la thématique du développement durable et selon une approche ISR. Ecofi Trajectoires Durables est principalement investi dans des grandes et moyennes capitalisations appartenant aux secteurs d’activités dont Ecofi juge qu’ils contribuent à une meilleure gestion de l’environnement et de la planète, dans la perspective d’un développement durable. Les entreprises sélectionnées doivent avoir au moins 25% de leur activité (part du chiffre d’affaires et/ou de l’excédent brut d’exploitation) et/ou de recherche & développement (pourcentage annuel) liées à un des domaines suivants : efficience énergétique ; gestion des ressources et des déchets ; énergies renouvelables ; santé, nutrition ; services à la personne, éducation ; inspection, contrôle et certification. L’univers d’investissement est ensuite filtré selon les principes du processus ISR d’Ecofi Investissements qui s’applique à 100% de sa gamme de fonds ouverts et qui se décline en 3 temps : exclusions sectorielles (armements controversés, tabac, jeux d’argent, charbon) et des paradis fiscaux ; sélection des émetteurs au regard de leurs performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) selon la méthode I-Score d’Ecofi ; et gestion des émetteurs controversés. Le FCP peut investir dans la limite de 20% de son actif en petites valeurs adaptées aux thèmes d’investissement. Il est éligible au PEA.
Mirabaud Asset Management et CBRE Capital Advisors se sont associés pour de futures levées de capitaux pour le fonds Mirabaud Grand Paris. Cette stratégie d’investissement dédiée à la région du Grand Paris, lancée en 2019 par Mirabaud Asset Management, a déjà obtenu des engagements initiaux de 60 millions d’euros principalement auprès d’investisseurs institutionnels. CBRE Capital Advisors, la division Real Estate Investment Banking (REIB) de CBRE, qui héberge les activités de fusions-acquisitions et de conseil en levée de capitaux et de dette, agira en tant que conseiller auprès de Mirabaud Asset Management (Europe) SA pour lever des capitaux auprès d’investisseurs européens et internationaux. Pendant le confinement, l’équipe d’investissement a réalisé une première transaction dans le secteur résidentiel. Le projet immobilier est situé dans les Hauts-de-Seine, près de l’Hippodrome de Saint-Cloud, et comprendra le développement d’un programme de plusieurs dizaines d’appartements.
Turenne Groupe annonce le lancement de la Société de Libre Partenariat (SLP) Sélection & Opportunités. Il est destinée à une clientèle privée souhaitant orienter une partie de son épargne vers le capital-investissement. D’ici 5 ans, la SLP Sélection & Opportunités vise une taille d’au moins 200 millions d’euros, précise un communiqué. La Société de Libre Partenariat (SLP) est une forme juridique issue de la loi « Macron » du 6 août 2015 et mise à jour par la loi « Pacte ». «Elle offre un accès au capital-investissement dans un cadre innovant et un régime fiscal favorable d’exonération des plus-values à l’impôt sur le revenu pour les particuliers et à l’impôt sur les sociétés pour les sociétés holdings qui y sont soumises, à partir de la cinquième année suivant celle de leur souscription», rappelle Turenne. « D’ores et déjà, nous avons présélectionné un portefeuille de 30 millions d’euros d’investissements à réaliser dans ce contexte post-crise Covid. » indique Christophe Deldycke, président du directoire de Turenne Groupe.
La société de gestion cotée NinetyOne Asset Management (anciennement Investec) prévoit de lancer un fonds nourricier sur le marché brésilien via Compass Group, son partenaire en Amérique latine, rapporte Citywire Americas. Ce fonds nourricier devrait être disponible dans les six à huit prochaines semaines et viendra alimenter une des stratégies actions internationales de NinetyOne domiciliées au Luxembourg. Compass Group en assurera la distribution auprès des family-offices, banques privées et gérants de fortune brésiliens.
BMO Global Asset Management lance BMO LGM Responsible Asian Equity Fund, un fonds d’actions asiatiques géré de manière responsable. Il sera piloté par l'équipe marchés émergents de BMO GAM, LGM Investments, qui gère également la stratégie BMO Responsible Global Emerging Market Equity Strategy (RGEM), créée il y a dix ans. L’équipe de gestion de ce nouveau fonds est constituée de Gokce Bulut, gérant principal de la stratégie RGEM, et de Christopher Darling, qui investit sur les marchés asiatiques depuis plus de 30 ans. Le nouveau fonds est une adaptation de l’actuel fonds BMO LGM Asian Growth and Income Fund, qui intègre déjà des considérations ESG dans le processus d’investissement. Il utilisera désormais officiellement la philosophie d’investissement responsable de BMO GAM. «Le fonds continuera d’investir avec une perspective de long terme et appliquera la même approche bottom-up, fondamentale et active pour identifier les entreprises de haute qualité, génératrices de trésorerie et dotées de modèles d’affaires durables. L'équipe d’investissement de LGM constituera un portefeuille de conviction, agnostique en matière d’indice de référence, en investissant dans des sociétés asiatiques qui, non seulement répondent à des normes de gouvernance strictes, mais contribuent également au développement positif de ces marchés», explique un communiqué. La stratégie se focalisera sur les opportunités d’investissement dans les domaines clés touchés par les grandes mutations à l'échelle mondiale et pertinents pour la croissance séculaire des marchés émergents, notamment : la santé et le bien-être, l’alimentation et la nutrition, la transition énergétique, la finance responsable, les infrastructures durables et l’innovation technologique. Ce fonds porte à 14 le nombre de produits responsables de BMO GAM.
Neuberger Berman a annoncé ce 10 juin le lancement du fonds Neuberger Berman Global Flexible Credit Fund, un fonds UCITS désormais accessible à tous les investisseurs. La stratégie flexible sur le crédit était jusqu'à présent réservée à des mandats de gestion pour le compte de clients institutionnels. Le véhicule suit une stratégie axée sur la valeur relative et le crédit, avec la possibilité d’investir dans différents secteurs, notations et zones géographiques et cherche à générer un revenu global élevé sur l’ensemble du cycle. Les gérants Dave Brown, Norman Milner, Joe Lynch et Vivek Bommi constituent l'équipe en charge de cette nouvelle stratégie. Le fonds est lancé avec plus de 200 millions de dollars de capitaux externes, selon Dik van Lomwel, directeur EMEA et Amérique latine chez Neuberger Berman. Au 31 mars, Neuberger Berman gérait 330 milliards de dollars d’actifs, dont 150 milliards en obligataire.
Franklin Templeton va devoir interrompre les projets de liquidation de six de ses fonds indien. Un tribunal saisi par des clients du groupe américain, vient en effet de lui ordonner de suspendre la procédure de liquidation en Inde, estimant que la firme a mal géré les actifs. Le gestionnaire de fonds basé en Californie avait déclenché la panique sur les marchés financiers indiens en avril lorsqu’il a annoncé le gel puis la fermeture de six fonds qui avaient investi dans des dettes moins bien notées pour obtenir des rendements plus élevés. Cette décision, qui a bloqué environ trois milliards de dollars de fonds de clients, a suscité l’indignation de plusieurs investisseurs, qui ont fait valoir que le gestionnaire d’actifs avait mis leur argent en péril par des pratiques de prêt excessivement risquées, et qu’il aurait dû demander leur approbation avant de fermer les fonds. Le tribunal exige un audit externe des fonds concernés.
Cathay Smart Energy, un fonds lancé par Cathay Capital, Total Carbon Neutrality Ventures et le Hubei High Technology Investing Guiding Fund Management Co., a levé 820 millions de renminbi ou 100 millions d’euros lors de son premier closing. De grandes entreprises comme Air Liquide, CMA CGM et Wuhan Jingkai Industry Investment Fund Management Co, Ltd. ont investi dans le fonds. Cathay Smart Energy investira des tickets de 30 à 100 millions de renminbi dans les nouvelles technologies et les nouveaux business models du secteur de l’énergie en Chine, en particulier les sujets liés à l’Internet de l’énergie, au stockage et à la distribution de l'énergie, aux solutions énergétiques pour les véhicules électriques notamment à hydrogène, aux énergies renouvelables et aux technologies bas carbones. Le fonds a déjà réalisé son premier investissement dans Allsense Technology, un fournisseur de solutions IoT (internet des objets), spécialisé dans la transformation digitale et l’optimisation de l’industrie chinoise de l'énergie thermique.
Eaton Vance Management lance les Calvert ESG Leaders Strategies, une gamme de stratégies actions dédiées aux investisseurs institutionnels et professionnels gérée par sa filiale Calvert Research and Management, spécialiste de l’investissement durable. Les portefeuilles sont co-gérés par Jade Huang et Chris Madden. Les stratégies sont investies dans les actions d’entreprises jugées à la pointe dans les domaines environnementaux, sociaux et de gouvernance. Le processus d’investissement se déroule en trois étapes : la selection de valeurs, l’optimisation de portefeuilles et l’engagement. Ces stratégies sont les suivantes : Calvert U.S. ESG Leaders Calvert Tax-Managed U.S. ESG LeadersCalvert Global ex.-U.S. Developed Markets ESG Leaders Calvert Tax-Managed Global ex-U.S. Developed Markets ESG Leaders Calvert Global Developed Markets ESG Leaders Calvert Tax-Managed Global Developed Markets ESG LeadersCalvert Emerging Markets ESG Leaders
Credit Suisse lance le Credit Suisse (Lux) Environmental Impact Equity Fund, un fonds investi dans des sociétés cotées dont les produits, les services et les technologies peuvent avoir le potentiel d’accélérer la transition environnementale positive tout en générant des rendements financiers intéressants. Le portefeuille sera concentré autour d’une quarantaine de sociétés, essentiellement de petites et moyennes capitalisations actives dans l’un au moins de ces quatre domaines: infrastructure durable, ressources, réduction des déchets et technologies de réduction des émissions de carbone. Le fonds est géré par Christian Schmid. Par un actionnariat actif, Credit Suisse coopère également avec ces sociétés pour qu’elles améliorent leur performance ESG ou leur performance d’impact lorsque cela est possible, assure un communiqué. Les investissements du fonds sont censés contribuer à respecter les objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD de l’ONU). Des rapports d’impact périodiques doivent permettre aux investisseurs de suivre l’exposition du fonds et l’impact généré par ces sociétés en portefeuille au fil du temps. Ce fonds vient s’ajouter aux fonds d’impact lancés récemment par plusieurs sociétés de gestion dont UBP, Morgan Stanley IM et BlackRock.
La société de gestion italienne Azimut vient de lancer Azimut Digital Fund, un fonds investi dans des start-up de logiciels B2B. Il a été conçu en partenariat avec Gellify Group, une plate-forme qui met en relation les startup B2B à haut contenu technologique avec les entreprises traditionnelles pour transformer leurs processus, produits et modèles d’affaires. Le nouveau fonds sera investi dans des instruments financiers émis principalement par des start-up et petites et moyennes entreprises italiennes qui conçoivent des logiciels en tant que service («software as a service») et qui font appel à quatre technologies principales: l’intelligence artificielle, l’internet des objets et de l’industrie 4.0, la cybersécurité et la blockchain. Le portefeuille sera réparti entre plusieurs start-up à des stades de croissance différentes. Azimut Digitech Fund a un objectif de levée de fonds de 50 millions d’euros. C’est un fonds alternatif fermé réservé aux investisseurs professionnels et fortunés. Il a une durée de 7 ans et vise à contribuer au soutien et à la croissance technologique de l’écosystème entrepreneurial italien. Le produit est géré par Azimut Libera Impresa SGR et s’appuie sur les conseils des fondateurs de Gellify pour l’identification, la négociation et la surveillance des investissements. Avec ce lancement, Azimut enrichit sa gamme de gestion alternative, qui compte 12 fonds et des encours de 1,2 milliard d’euros.