Le volume total d’ordres automatisés traités par 29 agents de transfert dans les plateformes de fonds transfrontaliers du Luxembourg et d’Irlande a atteint 42,2 millions en 2019 contre 38 millions l’année précédente, selon un rapport conjoint de l’association européenne de la gestion Efama et Swift. Le taux d’automatisation était de 91,8% au quatrième trimestre 2019, contre 90,4% au quatrième trimestre 2018. Le rapport, qui couvre 80% du marché irlandais et 75% du marché luxembourgeois, souligne que l’utilisation des normes de messagerie ISO est passée de 58% à 62,3% au cours de la même période. Cela a coïncidé avec une baisse des processus manuels - de 9,6% à 8,2%. Les taux d’automatisation totaux des ordres traités par les agents de transfert (AT) luxembourgeois ont atteint 90,2% au quatrième trimestre 2019 (contre 89% au quatrième trimestre 2018). Le taux d’automatisation ISO est passé de 72,2% au quatrième trimestre 2018 à 76,6% au cours de la même période en 2019. Les commandes manuelles au Luxembourg sont passées de 11% à 9,8% au cours de la même période. En Irlande, les taux d’automatisation totaux ont augmenté à 94,6% au quatrième trimestre 2019, contre 92,8% au quatrième trimestre 2018. Les taux d’automatisation ISO ont enregistré une légère augmentation de 34,7% à 36,6%, tandis que l’utilisation des commandes manuelles a diminué de 7,2% à 5,4% en Irlande. cette période. L’augmentation continue du taux d’automatisation des commandes de fonds transfrontalières illustre les efforts déployés par les gestionnaires de fonds européens pour réduire les risques opérationnels, accroître l’efficacité et générer des économies de coûts, a déclaré Tanguy van de Werve, directeur général de l’Efama. «Ces efforts améliorent la compétitivité de notre industrie et, par ricochet, la satisfaction des investisseurs», a déclaré Tanguy van de Werve.
Aux Etats-Unis, de plus en plus de sociétés de gestion renoncent à faire payer leurs clients dans les fonds monétaires et renoncent à prendre des frais de gestion de façon à essayer de maintenir une performance au-dessus du niveau zéro, rapporte le Wall Street Journal citant des firmes comme BlackRock, Fidelity, Federated Hermes et J.P. Morgan Asset Management. Le contexte de taux bas met la pression sur un marché de 5.000 milliards de dollars où il n’est désormais plus question pour les sociétés de gestion de faire des profits. Selon une étude Moody’s citée par le quotidien américain, le coût moyen d’un fonds monétaire US a baissé de 12% entre le mois de février et le mois de juin, pour atteindre 21 dollars pour 10.000 dollars investis. Le marché, déjà très concentré avec les 25 plus gros acteurs qui dominent 90% du secteur, pourrait se concentrer de nouveau et faire notamment disparaitre les plus petits acteurs.
Les puissants fonds d’investissement londoniens vont-ils faire plier le gouvernement britannique pour obtenir, eux aussi, leurs aides d’Etatdans la crise sanitaire? L’industrie fait pression sur le Premier ministre pour décrocher des subsides pour ses entreprises en difficulté, malgré plus de 47milliards de livres sterling levés l’an dernier auprès des investisseurs. Le débat politique qui agite depuis des mois la première place du capital investissement européen est en passe de se solder en faveur des 325 fonds de Londres.
Plus de 300.000 investisseurs toujours bloqués dans le fonds de Neil Woodford Equity Income devraient se partager la somme de 183 millions de livres de capital redistribués dans les jours qui viennent selon l’administrateur Link Fund Solutions. Ajouté aux autres sommes déjà redistribuées de ce fonds qui avait été créé par le gérant star déchu britannique, les clients auront récupéré jusqu'à présent 2,45 milliards de livres. Les 290 millions restant dans le fonds pourraient être plus difficiles à récupérer car les actifs seraient plus difficiles à vendre.
La société de gestion Carmignac a annoncé un changement au sein du fonds de droit français Carmignac Investissement Latitude, un fonds nourricier investi au minimum à 85 % en parts de son fonds maître, leFCPCarmignac Investissement, un fonds d’actions internationales. Dans une lettre aux porteurs, elle indique avoir «sollicité auprès de l’Autorité des marchés financiers l’agrément du fonds en tant qu’OPCVM(Organisme de Placement Collectif en Valeurs mobilières) conforme aux règles d’investissement et d’information de la Directive 2009/65/CE», rendant le fonds accessible à tous les investisseurs en Europe. Le gérant explique que cette transformation est possible grâce à la modification des règles d’investissement du fonds. «En effet, les instruments dérivés seront maintenant utilisés exclusivement à des fins de couverture, principalement des risques actions et devises de son fonds maître. Cette modification a également vocation à simplifier l’objectif du fonds et à aligner le processus d’investissement avec les attentes de nos clients : offrir une exposition aux marchés actions internationaux tout en visant à limiter le repli de la performance dans les phases de baisse. La performance du fonds nourricier sera donc différente de celle du fonds maître en raison de la couverture contre les risques actions et devises ainsi que de ses propres frais», précise-t-il. Ces modifications ont été approuvées par l’Autorité des marchés financiers en date du 28 juillet 2020 et seront effectives à compter du 15 septembre 2020. Le fonds, lancé en 2005, affiche un encours de 171 millions d’euros et est co-géré par Frédéric Leroux, responsable de l’Équipe Cross Asset et membre du comité d’Investissement Stratégique de Carmignac, et Ozgur Kalenci (depuis 2018). Par ailleurs, la gestion financière du fonds n’est plus déléguée partiellement à Carmignac Gestion Luxembourg, mais est entièrement assumée par Carmignac Gestion. L’indicateur de référencedu fonds est aussi modifié et devient l’indicateur composite 50% MSCI All Countries World USD et 50 % ESTER (taux d’intérêt interbancaire). Ce nouvel indicateur est plus représentatif de la nouvelle stratégie d’investissement du fonds qui a principalement vocation à couvrir le risque actions de son fonds maître.
Les souscriptions nettes aux fonds norvégiens se sont élevées à 15,2 milliards de couronnes norvégiennes (NOK) en juillet,selon les dernières données de la Norwegian Funds Association (VFF). Les fonds fixed income ont collecté 10,8 milliards de NOK et les fonds d’actions enregistré des entrées de 4,7 milliards de NOK. Le total des actifs a augmenté de 2,3% pour atteindre 1.339 milliards NOK. La contribution nette des investisseurs particuliers aux fonds communs de placement souscrits en juillet s’est élevée à 2,3 milliards de NOK. Sur ce total, les fonds d’actions et mixtes ont rapporté 1,6 milliard de NOK, tandis que les fonds fixed income représentaient 0,8 milliard de NOK. VFF indique qu’il s’agit du quatrième mois consécutif de souscriptions nettes positives dans les fonds. En 2020 jusqu'à présent, les investisseurs particuliers norvégiens ont acheté des fonds communs de placement pour 5 milliards de NOK nets. Le total des actifs s'élève à 241 milliards NOK. «Les investisseurs particuliers ont continué à épargner régulièrement malgré les eaux très confuses dans lesquelles nous naviguons. Cela indique qu’ils ont lu et compris le mode d’emploi pour les économies à long terme», a déclaré Bernt S. Zakariassen, directeur général de VFF. Quant aux investisseurs institutionnels, qui comprennent notamment les compagnies d’assurance, les fonds de pension et les municipalités, ils ont apporté 8,9 milliards de NOK d’argent frais, les fonds fixed income (8,6 milliards de NOK) éclipsant les fonds actions (0,4 milliard de NOK). Les investisseurs étrangers ont acheté des fonds norvégiens d’une valeur de 1,1 milliard de NOK.
iM Global Partner a confié le fonds Oyster Equity Premia Global à Dynamic Beta Investments, l’une des sociétés dans laquelle elle détient une participation de 45 %. L’information, d’abord relayée sur Citywire, a été confirmée à NewsManagers. Le fonds a donc été renommé Oyster Stable Return. Benoît Vaucher, qui le gérait dernièrement chez Syz Asset Management, a quitté le groupe. Avant cela, le fonds était piloté par Guido Bolliger. Ce changement s’inscrit dans le cadre de la refonte de la gamme Oyster par iM Global Partner qui l’a rachetée en février à Syz. Plusieurs fonds ont déjà été remaniés, dont le célèbre Oyster European Opportunities, transformé en Oyster Sustainable Europe et transféré à Zadig Asset Management. Sur les 25 fonds de la gamme Oyster repris par iM Global Partner, représentant 1,5 milliard d’euros, une bonne moitiésubira des transformations. Cela concernera à la fois des fonds gérés par Syz AM (qui représentent 80 % de la gamme) et d’autres gérés par des gérants externes.
Le retour de la volatilité avec la crise du coronavirus a favorisé la renaissance de nombreux hedge funds macro, dont certains ont enregistré des gains inégalés depuis leur apogée dans les années 1990, rapporte le Financial Times. Le principal fonds de Brevan Howard a gagné 21 % au premier semestre 2020. Le fonds phare de Tudor Investment Corporation est en hausse de 8 % à fin juillet. Et Rokos Capital Management a grimpé de 24 % à fin juillet. Caxton Associates a dégagé une performance de 31 % cette année. Moore Capital est en hausse de 24 % sur les sept premiers mois de l’année.
Ludovic Vauthier, l’ancien responsable des actions émergentes d’Edmond de Rothschild Asset Management, va conseiller une nouvelle stratégie actions monde de Sanso Investment Solutions, rapport Citywire Selector. Le nom de cette nouvelle stratégie est Luz Global Pricing Power. Elle sera investie dans des valeurs de croissance à l’échelle mondiale. Ludovic Vauthier gérera le fonds via sa société de conseil Luz fondée en mars 2020.
Le gérant suédois Eric Strand, spécialisé dans l’or et l’argent, est en passe de lancer un fonds sur les investissements verts. Eric Strand a créé l’an dernier la société de gestion AUAG Fonder après avoir quitté Pacific Fonder. Son premier fonds à voir le jour était le AUAG Silver Bullet, centré sur les sociétés de mines d’argent. Son nouveau fonds, AUAG Precious Green vient de recevoir le feu vert de l’autorité suédoise de surveillance financière. Le fonds se base sur une allocation classique de 60 % actions et 40 % obligations. La poche actions se focalise sur les entreprises «qui permettent de créer un nouveau monde vert». Cela inclut une vingtaine de sociétés opérant dans les énergies vertes, les matières premières vertes et l’efficience verte. La partie obligataire est remplacée par une exposition aux métaux précieux, avec un accent sur l’or. Pour le gérant, cela offre une protection du portefeuille plus forte que celle des obligations. AUAG souligne que ces deux poches ont une faible corrélation.
La Française, une société de gestion qui dispose d’une filiale immobilière commercialisant des SCPI, a indiqué il y a quelques jours qu’elle avait encaissé entre 75% et 80% des loyers de ses 2.000 locataires pendant le confinement. Environ 600 d’entre eux ont fait des demandes d’accompagnement. Dans un post sur Linkedin, La Française explique que «ce résultat, porté par la résilience sans surprise des bureaux, se situe dans la fourchette haute des scénarios établis pendant le confinement. Deux SCPI distribueront donc l’acompte habituel, et les autres entre 65 et 70%. Une seule ramènera sa distribution à 50% du fait d’une plus forte proportion de TPE/PME dans ses locataires. Nous avons volontairement répercuté la baisse des loyers encaissés afin de ne pas avoir recours aux réserves des SCPI».
Mark Martin, le gérant des fonds Liontrust UK Mid Cap et UK Opportunities (88 millions et 10 millions de livres), a été placé en «gardening leave» avec effet immédiat, suite à la fusion de ses fonds dans le UK Growth, rapporte Investment Week. Le UK Growth affiche un encours de 480 millions de livres et est géré par Anthony Cross et Julian Fosh. Les fonds UK Mid Cap et UK Opportunities avaient un encours de respectivement 88 millions et 10 millions de livres.
Alger Funds a déposé un dossier pour lancer un ETF actif et semi-transparent qui sera géré par la gérante star Amy Zhang, selon des informations de Citywire Pro Buyer. Selon des documents fournis à la SEC, le Alger Mid Cap 40 ETF sera lancé en 2021. Amy Zhang gère plusieurs fonds dont le Alger Small Cap Growth, le Alger Small Cap Focus et le Alger Mid Cap Focus.
L’actif net des fonds commercialisés en Belgique a baissé de 28,5 milliards d’euros, soit 13 %, au cours du premier trimestre de 2020, indique une enquête de la Beama (Association Belge des Asset Managers). Les fonds commercialisés publiquement en Belgique représentaient ainsi 191,1 milliards d’euros fin mars 2020 contre 219,6 milliards fin décembre 2019. «La contraction du marché belge des fonds au cours de la période janvier–mars 2020 tient principalement aux évolutions de marché négatives au cours de cette période du fait de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’économie mondiale et les marchés financiers. Ces évolutions de marché négatives ont entraîné une baisse de valeur des actifs sous-jacents des fonds», commente l’association, qui ne précise pas les chiffres exactes de collecte. Elle assure que " il n’y a pas eu de sortie d’investisseurs au niveau du marché au cours du premier trimestre». L’actif net des fonds qui investissent principalement en titres à revenu fixe a enregistré une progression de 4,5% au premier trimestre de 2020. L’actif net des fonds qui investissent majoritairement en titres à revenu variable, comme les fonds mixtes et les fonds d’actions, a quant à lui baissé de 17,3% au cours de la même période. Dans la catégorie des fonds mixtes, les fonds d’épargne-pension ont enregistré une baisse de 2,4 milliards d’euros durant la période de janvier –mars 2020. Les fonds d’actions ont connu la plus forte baisse absolue de leur actif net au cours du premier trimestre de 2020, ce, en raison d’une part, de baisses des cours enregistrées par les actifs sous-jacents et, d’autre part, de remboursements nets.En mars 2020, l’encours des fonds d’actions s’élevait à 48,8 milliards d’euros. Les fonds monétaires ont été la seule catégorie de fonds à enregistrer une progression de leur actif net durant le premier trimestre de 2020, et ce, sous l’impulsion d’importantes souscriptions nettes liées à des interventions techniques au niveau des portefeuilles.
Selon les derniers chiffres publiés par la Banque de France, les fonds non monétaires domiciliés en France ont affiché en juin une performance annuelle très légèrement négative, de seulement -1% après -0,3% en mai. L’institution ajoute que le regain de performance des fonds non monétaires au deuxième trimestre, qui s'établit à +7%, a effacé plus de la moitié (55%) des pertes du premier trimestre qui s'élevaient à 11%. A fin juin, toutes les performances annuelles par catégorie de fonds sont négatives. Pour les fonds actions, il s’agit d’un recul de 2,2%; de -0,8% pour les fonds obligataires et de -0,9% pour les fonds mixtes. Pour la catégorie «Autres fonds», c’est-à-dire qui inclue les fonds d'épargne salariale, les fonds immobiliers, de capital investissement, les fonds à formule et les hedge funds, la performance d’ensemble est de -0,2% avec -4,2% pour les fonds d'épargne salariale.
La société de gestion finlandaise Evli lance Evli Green Corporate Bond, son premier fonds d’obligations vertes. Pour ce nouveau produit, Evli a décidé de se concentrer sur les obligations corporate. Très peu de fonds green bond européens sont dédiés uniquement au segment des obligations corporate. « Nous pensons qu’investir sur les marché des green bond sous le prisme des obligations corporate présente plusieurs avantages», estime Juhamatti Pukka, directeur de l’obligataire chez Evli et gérant du fonds. «L’allocation d’actifs est en effet plus efficiente avec des produits plus spécifiques. De plus, les entreprises sont un élément clé pour la mise en place d’une économie plus verte. Il est donc très important que la communauté des investisseurs soutienne directement la transformation de ces entreprises lorsqu’elles investissent dans des projets de transition liés à la décarbonisation ou des projets sociaux financés par des obligations vertes », poursuit-il. Le fonds Evli Green Corporate Bond sera investi sur les segments Investment Grade et High Yield européens (notation moyenne BBB-) et dans des obligations non notées à hauteur de 20% maximum permettant ainsi d’intégrer des obligations corporate nordiques correspondant à la stratégie d’investissement flexible développée par Evli. Noora Lakkonen, analyste au sein de l’équipe investissement responsable d’Evli et chargée du suivi ESG de l’ensemble des stratégies obligations d’entreprises chez Evli, travaillera également en étroite collaboration sur cette nouvelle stratégie.
Sixth Street Partners, une ancienne filiale de TPG, a levé 10 milliards de dollars pour son fonds phare Tao depuis sa réouverture en avril, selon le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier. Le fonds totalise maintenant 22,5 milliards de dollars. La société de private equity a indiqué à ses investisseurs que le véhicule serait plafonné à environ 24 milliards de dollars fin septembre. Cela placerait le fonds derrière les fonds de Blackstone et Apollo Global Management, qui ont levé en 2019 et 2017 26 milliards de dollars et 24,7 milliards de dollars respectivement.
La société de gestion néerlandaise Kempen Capital Management a décidé de cesser son offre de fonds actifs sur le segment de la dette d’Etat. Suite à cette décision stratégique qui remonte à fin juin, le gestionnaire va liquider deux fonds,Kempen (Lux) IncomeetKempen (Lux) Euro Government, en date du 31 août. Le manque d’attrait des investisseurs pour la classe d’actifs, en raison des taux d’intérêt extrêmement bas, aura eu raison de ces deux stratégies dont les encours étaient relativement limités.
Le gestionnaire britannique RWC Partners a lancé fin juin un fonds actions latino-américaines, RWC Latin America Equity, a appris NewsManagers. Ce fonds Ucits, domicilié au sein de la Sicav luxembourgeoise de RWC Partners, investittout ou partie de son actif net dans les marchés actions latino-américains sans restrictions. Dans une moindre mesure, il peut être investi dans des titres cotés sur des marchés hors Amérique latine mais mais dont l’activité ou les revenus sontexposés de manière significativeà la région. La gestion quotidienne du fonds est déléguée à RWC Asset Advisor (US), affilié de RWC Partners.
Le gestionnaire néerlandais Robeco a pris la décision de liquider le compartiment Robeco QI Multi Factor Multi Asset un peu plus de deux ans après son lancement. Les encours de cette stratégie d’investissement factoriel multi-actifss'élevaient à 5 millions d’euros fin juin. Un niveau d’actifs sous gestion qui n’est plus soutenable pour mener à bien la politique d’investissement du fonds selon la société de gestion. La liquidation du fonds sera effective le 2 septembre 2020.