Les banques françaises ont réalisé près de 5 milliards d’euros de bénéfices dans des pays à fiscalité avantageuse en 2014, soit un tiers de leurs profits internationaux, selon un étude dévoilée ce matin par le CCFD-Terre Solidaire, Oxfam France et le Secours Catholique-Caritas France. A lui seul, BNP Paribas aurait tiré 2,4 milliards d’euros de résultats de ses «paradis fiscaux», mais la plus grande partie (1,3 milliard d’euros) provient de la Belgique où il possède la banque de détail Fortis. Suivent la Société Générale (1,3 milliard) et le Crédit Agricole (700 millions).
Les banques françaises ont réalisé près de 5 milliards d’euros de bénéfices dans des pays à fiscalité avantageuse en 2014, soit un tiers de leurs profits internationaux, selon un étude dévoilée ce matin par le CCFD-Terre Solidaire, Oxfam France et le Secours Catholique-Caritas France. A lui seul, BNP Paribas aurait tiré 2,4 milliards d’euros de résultats de ses « paradis fiscaux », mais la plus grande partie (1,3 milliard d’euros) provient de la Belgique où il possède la banque de détail Fortis. Suivent la Société Générale (1,3 milliard) et le Crédit Agricole (700 millions). Le Crédit Mutuel-CIC remporte la palme de l’optimisation avec 44% de ses profits totaux enregistrés dans des paradis fiscaux, contre 35% chez BNP Paribas.
Edmond de Rothschild (Suisse) a annoncé vendredi sa mise en examen dans le cadre d’une procédure pénale ouverte en France, «en lien avec une relation d’affaires clôturée à ce jour qui était gérée par un ancien collaborateur de la banque». Le groupe franco-suisse assure participer «activement» à la procédure pénale en cours mais «conteste toutes les accusations dirigées contre elle et estime n’avoir aucune responsabilité dans cette affaire». Contactée par L’Agefi, la banque ne fait pas de commentaire. Elle publiera ses résultats annuels mercredi.
Edmond de Rothschild (Suisse) a annoncé ce vendredi sa mise en examen dans le cadre d’une procédure pénale ouverte en France, «en lien avec une relation d’affaires clôturée à ce jour qui était gérée par un ancien collaborateur de la banque». Le groupe franco-suisse assure participer «activement» à la procédure pénale en cours mais « conteste toutes les accusations dirigées contre elle et estime n’avoir aucune responsabilité dans cette affaire ». Contactée par L’Agefi, la banque ne fait pas de commentaire. Edmond de Rothschild (Suisse) publiera ses résultats annuels mercredi prochain.
La lutte contre la fraude fiscale a porté sur un montant record de 21,2 milliards d’euros en 2015, dont 12,2 milliards sont revenus à l’Etat, ont annoncé jeudi le ministre des Finances Michel Sapin et le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert. Le montant des redressements notifiés, en droits et pénalités, s’inscrit ainsi une nouvelle fois en progression, après 19,3 milliards d’euros en 2014 et 18 milliards en 2013. Cette évolution du rendement du contrôle fiscal repose essentiellement sur les grandes entreprises et donc «sur les grosses fraudes», a expliqué Christian Eckert lors d’un point presse. Les cinq plus gros dossiers traités l’an dernier concernent des cas d’optimisation fiscale abusive, les droits et pénalités associés représentant un montant total de plus de 3 milliards d’euros, a-t-il précisé.
La lutte contre la fraude fiscale a porté sur un montant record de 21,2 milliards d’euros en 2015, dont 12,2 milliards sont revenus à l’Etat, ont annoncé jeudi le ministre des Finances Michel Sapin et le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert. Le montant des redressements notifiés, en droits et pénalités, s’inscrit ainsi une nouvelle fois en progression, après 19,3 milliards d’euros en 2014 et 18 milliards en 2013.
Kraft Heinz, issu de la fusion en juillet 2015 de Kraft Foods Group et de H.J. Heinz, a publié hier des résultats trimestriels meilleurs que prévu. Le groupe a fait état d’un bénéfice net de 285 millions de dollars (258,5 millions d’euros) pour son quatrième trimestre (clos le 3 janvier), contre une perte de 17 millions un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a diminué de 5% à 7,1 milliards de dollars, pénalisé par le dollar fort et du fait également de la vente de certains produits.
Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a confirmé jeudi une prolongation du dispositif de suramortissement des investissements productifs des entreprises mis en place pour un an en avril 2015. «Il y aura à partir du 15 avril prochain une reconduction du suramortissement fiscal. Il y a peut-être des améliorations qui peuvent être apportées mais il n’y aura pas de dégradation du dispositif», a déclaré Emmanuel Macron lors d’une conférence à Paris, organisée conjointement par La Tribune et la Fédération nationale des travaux publics (FNTP).
L’ISF ne peut pas être assis sur des biens immobiliers situés dans les filiales et les sous-filiales , La vente à soi-même de titres destinés à être placés sur un PEA n’est pas constitutive d’un abus de droit
Un arrêt de principe du 20 octobre 2015 valide la stratégie d’optimisation de son ISF consistant à faire détenir des biens non professionnels, tel l’immobilier, par les filiales ou sous-filiales plutôt que par la société mère , Une décision favorable à l’entrepreneur redevable de l’ISF qu’il conviendra cependant d’employer avec mesure
La saison déclarative est ouverte tant pour les revenus que pour le patrimoine pour les contribuables soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Quelles sont les obligations à respecter ? Par Valérie Sebbag, avocat associé en droit fiscal, Maison Eck.
Les entrepreneurs usent fréquemment du caractère animateur de leur holding pour bénéficier des exonérations en matière d’impôt de solidarité sur la fortune, Cependant, le caractère passif de la holding lui est parfois préférable, tant le concept de l’animation est difficile à saisir ces dernières années
Stéphane Jacquin, associé-gérant, Lazard Frères Gestion, présente une mise à jour des principales caractéristiques de l’ISF 2015 dans un guide de 41 pages
Une taxe annuelle de 3 % est appliquée aux personnes morales - en pratique, étrangères - qui détiennent des biens immobiliers en France, dans le cas où le bénéficiaire économique ultime n’est pas connu des services fiscaux, et ne paie donc pas l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), le cas échéant. Cette taxe contraint donc les contribuables qu’ils soient ou non domiciliés en France. Pour échapper à cette taxe, il est nécessaire de réaliser une communication annuelle ou bien un engagement de communiquer à l’administration française divers renseignements sur les immeubles ainsi que sur les bénéficiaires ultimes des structures interposées, pour les soumettre à l’ISF.
L’article 885 H du code général des impôts (CGI) prévoit, sous certaines conditions, une exonération partielle d’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour les biens ruraux donnés à bail à long terme ou à bail cessible et les parts de groupements fonciers agricoles (GFA) ou de groupements agricoles fonciers (GAF), qui ne sont pas exonérés en totalité de cet impôt au titre du régime des biens professionnels en application respectivement de l’article 885 P du CGI et de l’article 885 Q du CGI.
Trois décisions de première instance permettent aux conseillers de défendre autrement leurs clients actionnaires, Décryptage de ces jugements qui, s’ils se confirmaient, ne permettraient plus à l’administration de prôner sa thèse restrictive