L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Le spécialiste américain du paiement Mastercard investit dans la sécurité en ligne. Le groupe a annoncé lundi l’acquisition d’Ekata, une entreprise spécialisée dans la vérification d’identité en ligne, pour 850 millions de dollars (707 millions d’euros). Basée à Seattle, Ekata utilise les données pour établir un score de risque qui permet à un commerçant en ligne de savoir s’il peut autoriser l’ouverture d’un compte client sur son site ou la réalisation d’une transaction. L’essor des transactions en ligne, accéléré par la crise du Covid, renforce le besoin de cyber-sécurité. Le montant de la fraude en ligne pourrait passer de 17 milliards de dollars l’an dernier à 25 milliards de dollars en 2024, selon une estimation du cabinet Juniper Research.
Le spécialiste américain du paiement Mastercard investit dans la sécurité en ligne. Le groupe a annoncé lundi l’acquisition d’Ekata, une entreprise spécialisée dans la vérification d’identité en ligne, pour 850 millions de dollars (707 millions d’euros). Basée à Seattle, Ekata utilise les données pour établir un score de risque qui permet à un commerçant en ligne de savoir s’il peut autoriser l’ouverture d’un compte client sur son site ou la réalisation d’une transaction.
Arrivée en France en juillet dernier, l’application canadienne de micro-épargne compte attirer les jeunes avec des placements socialement responsables.
Lancé en France en juin dernier, le paiement en quatre fois de Paypal devient gratuit pour les acheteurs. Jusqu’ici, le service était facturé 2,1% du montant de l’achat et plafonné à 20 euros, pour des achats allant de 50 à 2.000 euros. L’option est ouverte dans l’application de paiement seulement aux utilisateurs éligibles, dont Paypal considère le risque comme acceptable. Les commerçants n’ont rien à activer, ni à payer mais PayPal a décidé de rendre le service gratuit pour les consommateurs, sans faire payer davantage les marchands. Ces derniers sont habituellement facturés 2,90% + 0,35 euro par transaction, pour encaisser les paiements classiques, non fractionnés. Un choix rendu possible grâce à la maîtrise de la fraude, Paypal estime avoir le taux de fraude le plus faible du marché. En France, Paypal compte 12,8 millions d’utilisateurs.
Fossé. Après six mois d’échanges « constructifs » organisés par le Forum Fintech ACPR-AMF avec des banques et des prestataires de services sur actifs numériques (PSAN), force est de constater que les établissements de crédit ont toujours plus peur des sanctions en cas de blanchiment ou de financement du terrorisme que de la perte d’opportunité en passant à côté d’un nouveau marché. Ce groupe de travail avait pour objectif de trouver des solutions afin que les PSAN puissent ouvrir un compte bancaire en France en fournissant les informations suffisantes pour tranquilliser les banques, et que leurs clients puissent acheter et vendre librement des cryptoactifs. Malgré les clarifications qui devraient faciliter les relations entre les deux camps, la Fédération bancaire française a préféré se désolidariser des conclusions du rapport publié le 25 mars. Selon l’Adan, qui représente les PSAN, 64 % d’entre eux envisagent de délocaliser leurs activités.
La fintech Plaid a confirmé sa levée de fonds de quelque 425 millions de dollars (356 millions d’euros), déjà annoncée il y a une quinzaine de jours. Ce qui valorise ainsi la société autour de 13,4 milliards de dollars - en-dessous des 15 milliards évoqués par la presse. Mais elle rejoint tout de même le club très fermé des «décacornes», ces entreprises valorisées plus de 10 milliards de dollars. Au risque d’alimenter de nouveau les débats autour des valorisations stratosphériques des jeunes pousses dans les activités financières. La fintech basée à San Francisco a bouclé un tour de série D, mené par Altimeter Capital, qui a été rejoint par deux nouveaux investisseurs, Silver Lake Partners et Ribbit Capital. Plaid, qui aide les consommateurs à connecter leurs comptes bancaires à des applications financières développées par des fintechs, telles Acorns, Betterment, Chime et Transferwise, a vu sa valorisation dopée par l’intérêt que lui a porté le géant du paiement Visa. L’an dernier, ce dernier était prêt à débourser 5,3 milliards de dollars pour racheter Plaid. Visa y avait finalement renoncé, alors que le département de la Justice américain avait déposé une plainte antitrust.
La fintech Plaid a confirmé sa levée de fonds de quelque 425 millions de dollars (356 millions d’euros), déjà annoncée par la presse il y a une quinzaine de jours. Ce qui valorise ainsi la société autour de 13,4 milliards de dollars - en-dessous des 15 milliards de dollars évoqués par la presse. Mais elle rejoint tout de même le club très fermé des «décacornes», ces entreprises valorisées plus de 10 milliards de dollars. Au risque d’alimenter de nouveau les débats autour des valorisations stratosphériques des jeunes pousses dans les activités financières.
Axa Investment Managers vient de recruter Carmen Lai pour diriger les relations commerciales avec les investisseurs institutionnels asiatiques. Basée à Hong Kong, elle est rattachée à Terence Lam, le directeur des clients coeurs pour la région Asie-Pacifique. Elle arrive de Pictet AM, où elle occupait une fonction similaire, hors-Japon. Carmen Lai remplace Kyle Wang, qui occupait ce poste depuis près de cinq ans. Ce dernier est désormais responsable des relations avec les Etats et les entités supra-nationales pour l’Asie.
Un livre blanc propose quatre trajectoires à combiner pour parvenir à transformer les « business models » des services financiers et générer de la croissance.
... de dollars, c’est le montant que WeWork, la fintech spécialiste du partage de bureaux, compte tirer de son introduction en Bourse (IPO), prévue pour l’automne prochain. L’opération se ferait via une fusion avec BowX Acquisition Corp et donnerait lieu à un Spac (special purpose acquisition company). En 2019, WeWork prévoyait une IPO de 47 milliards de dollars mais le modèle de la fintech avait semblé trop risqué aux investisseurs. La stratégie a été recentrée et le groupe table sur la reprise et les nouveaux modes de travail en flex office pour être rentable l’an prochain.