L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Lancée il y a tout juste un an, la fintech tricolore Mansa a annoncé ce lundi un nouveau tour de table de 18 millions d’euros, dont 6 millions d’euros levés en equity auprès du fonds britannique Anthemis Group, Founders Future (Marc Menasé), le président de Vivendi Yannick Bolloré, l’entrepreneur Romain Afflelou, Didier Valet, Mathieu Laine et Laurent Ritter, fondateur de Voodoo. Elle a aussi levé 12 millions d’euros de dette auprès d’un fonds franco-britannique dont elle ne souhaite pas communiquer le nom.
La fintech Klarna, spécialisée dans les solutions de paiement différé et fractionné («buy now, pay later»), a confirmé lundi avoir réalisé un tour de table d’un milliard de dollars (830 millions d’euros), qui lui donne une valorisation de quelque 31 milliards de dollars (25,7 milliards d’euros). La fintech suédoise confirme ainsi des informations de presse qui annonçaient depuis plusieurs semaines une levée d’au moins 500 millions de dollars.
L’effondrement de la bulle du bitcoin est le dernier oracle en date de Nouriel Roubini. Le professeur de la NYU et éditorialiste a lancé sa première alerte en décembre 2020, alors que le bitcoin avait dépassé la barre symbolique des 20.000 dollars. La cryptomonnaie a depuis tutoyé de nouveaux sommets, provoquant une salve de prises de position frappées au coin du bon sens. « Le bitcoin n’est pas une couverture contre les risques extrêmes », a écrit Nouriel Roubini dans les colonnes du Financial Times le 10 février dernier, avant de récidiver le 17 février, cette fois sur Bloomberg TV. « Ce n’est qu’en essayant continuellement que l’on finit par réussir »... A force de persévérance, « Dr. Doom » finira par donner raison aux Shadoks.
Orange Bank continue de creuser ses pertes. La banque en ligne d’Orange, affiche des pertes de 195 millions d’euros à fin 2020, selon les comptes publiés la semaine dernière par Orange. La banque affiche un Ebidta négatif de 160 millions d’euros fin 2020. En 2019, son résultat d’exploitation était négatif à hauteur de 186 millions d’euros, pour un Ebitda négatif de 160 millions. Depuis son lancement, Orange Bank a cumulé 643 millions d’euros de pertes opérationnelles. La banque affiche en revanche un produit net bancaire de 69 millions d’euros en 2020, contre 43 millions d’euros en 2019. Orange Bank compte 1,2 million de clients en France et en Espagne. Lancée fin juillet 2020, Orange Bank Africa compte 350.000 clients, dont plus de la moitié a souscrit un crédit.
Orange Bank continue de creuser ses pertes. La banque en ligne d’Orange, affiche des pertes de 195 millions d’euros à fin 2020, selon les comptes publiés la semaine dernière par Orange. La banque affiche un Ebidta négatif de 160 millions d’euros fin 2020. En 2019, son résultat d’exploitation était négatif à hauteur de 186 millions d’euros, pour un Ebitda négatif de 160 millions. Depuis son lancement, Orange Bank a cumulé 643 millions d’euros de pertes opérationnelles.
Raisin, spécialiste de l’open banking, s’est associé au groupe britannique Aviva. La fintech s’est appuyée sur sa technologie Raisin Savings as a Service pour lancer Aviva Save, permettant au spécialiste de la retraite et des investissements d’entrer sur le marché de l'épargne bancaire pour la première fois au Royaume-Uni, indique un communiqué. La nouvelle plateforme Aviva Save offre aux clients d’Aviva - qui revendique 15 millions de clients au Royaume-Uni - une sélection de comptes d'épargne à terme fixe «à des taux compétitifs», selon le communiqué. Les épargnants d’Aviva peuvent choisir et mélanger les offres d'épargne de plusieurs banques et les gérer toutes de manière entièrement numérique sur la plateforme Aviva Save.
ANTI-CRISE Le milliard d’euros de collecte a été dépassé en 2020 pour le financement participatif en France, c’est 62 % de plus qu’en 2019 et six fois plus qu’en 2015. C’est donc une étape importante six ans après l’instauration d’une réglementation spécifique pour ces nouveaux métiers du financement. Les trois types de crowdfunding ont beaucoup progressé. La collecte de dons a été quasiment multipliée par trois, notamment le don sans récompense, vers lequel se sont tournés les Français qui souhaitaient faire preuve de solidarité face à la crise sanitaire. La collecte de dons avec récompense a aussi bien fonctionné avec une évolution de +35 %. La collecte de prêts et obligations a crû de 46 % pour chatouiller les 742 millions d’euros dont 118 millions issus de fonds de prêt. Les obligations représentent la quasi-totalité de la somme. Et le crowdinvesting, après deux années de stabilité autour de 40 millions d’euros collectés, fait un joli retour à plus de 59 millions d’euros, soit une hausse de 43 %.
La plateforme de paiement néerlandaise Adyen a annoncé un revenu net de 684,2 millions d’euros en 2020, en hausse de 28% par rapport à 2019. Son bénéfice avant impôts (Ebitda) s’élève à 402,5 millions d’euros, contre 317 millions en 2019, dépassant les 386 millions attendus par le consensus Refinitiv. La société a traité 303,6 milliards d’euros de transactions en 2020, en hausse de 27% par rapport à 2019, en particulier sur le marché américain (+70%). Pendant la crise, elle a diversifié son portefeuille en ciblant notamment des entreprises de taille intermédiaire, lui permettant ainsi de compenser la baisse des volumes de l’industrie touristique.
La plateforme de paiement néerlandaise Adyen a annoncé un revenu net de 684,2 millions d’euros en 2020, en hausse de 28% par rapport à 2019. Son bénéfice avant impôts (Ebitda) s’élève à 402,5 millions d’euros, contre 317 millions en 2019, dépassant les 386 millions attendus par les analystes dans un sondage Refinitiv. Adyen s’attend à une amélioration de sa marge opérationnelle sur Ebitda à long terme à plus de 65%, contre 59% en 2020.
Evolution. La néo-banque Revolut prend goût au télétravail, mais plus à 100 %. Alors que l’ensemble de ses employés travaillent exclusivement à domicile depuis mars 2020, la fintech s’est décidée début février à leur donner plus de latitude. Place à l’hybride pour « la majorité de ses plus de 2.000 employés » qui pourront « choisir quand et à quelle fréquence ils souhaitent travailler à domicile ou se rendre sur leur lieu de travail », selon un communiqué. Pour l’occasion, les bureaux de la société dans les différents pays où elle est implantée vont se transformer en « Rev Labs ». Ils offriront environ 70 % d’espaces consacrés à la collaboration et au travail en équipe, une proportion déterminée en réponse aux commentaires des salariés. Réputée pour son exigence vis-à-vis de ses collaborateurs, la fintech ouvrira en 2021 de nouveaux Rev Labs là où elle n’est pas présente, et réaménagera ses bureaux existants.
La fintech Libeo a bouclé un tour de table de 20 millions d’euros, indique-t-elle dans un communiqué ce jeudi matin, dont L’Agefi a eu connaissance. Cette levée de fonds de 20 millions d’euros a été réalisée auprès des partners de DST Global, Serena, LocalGlobe et Breega, ainsi que de business angels de renom (fondateurs et dirigeants de Transferwise, iZettle, Klarna, Farfetch, Criteo). C’est la troisième levée annoncée par Libeo en un peu plus d’un an. Spécialisée dans le paiement entre entreprises en Europe, elle précise sécuriser les transactions des TPE-PME en les connectant directement, leur permettant ainsi de se régler sans avoir à saisir d’IBAN ou se connecter à leur banque. En 2020, le volume de paiement traité par la fintech a atteint 100 millions d’euros, étant «multiplié par trente».
La fintech Revolut a annoncé mercredi un partenariat avec Wakam, spécialiste de l’assurance digitale en Europe, et à l’assurtech Qover, pour proposer une nouvelle garantie d’assurance couvrant ses clients détenteurs d’une carte Revolut Metal, Premium ou Plus en cas de dommages, de vol ou de contentieux. Cette assurance est lancée dans 33 pays, indique la fintech britannique dans un communiqué. Revolut revendique 13 millions de clients.
Les investisseurs décidément en mal d’émotions fortes ces derniers temps ont choisi d’interpréter la modification de la biographie d’Elon Musk (#bitcoin, postée le 29 janvier dernier) comme une invitation à investir dans la plus célèbre des cryptomonnaies. En conséquence, le bitcoin s’est apprécié en une seule journée de 17 %, à près de 37.000 dollars, avant de retomber en dessous des 30.000 dollars. Voici quelques semaines, le patron de Tesla avait vanté le site d’e-commerce Etsy, provoquant une envolée du cours de plus de 18 %. Le décryptage des oracles est quant à lui laissé à l’appréciation des près de 45 millions de fidèles « followers » d’Elon Musk.