L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Intervenant sur le sujet de la confiance numérique lors d’une conférence organisée par la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, le journaliste Frédéric Filloux est revenu sur le fonctionnement de Facebook (Meta, désormais), décriant les travers fondamentaux de ce réseau social : « Facebook est la boîte la plus perverse au monde, il n’y a pas plus dangereux que cette entreprise au monde ! » Un cri du cœur pour cet observateur avisé des nouvelles technologies qui a rappelé que les algorithmes présidant à la diffusion des messages favorisent les plus outranciers aux dépens des interventions modérées ou raisonnables. Selon lui, le réseau social est irréformable dans la mesure où forcer Facebook à modérer davantage ses contenus reviendrait à briser son modèle économique. Frédéric Filloux se montre également sévère avec les médias traditionnels qui se sont largement trompés en croyant utiliser Facebook et les autres réseaux sociaux comme canal de distribution.
L’entreprise toulousaine, qui vient de fêter ses vingt ans, est un des piliers du paysage des paiements en France et poursuit sa croissance avec méthode.
Avant de devenir des licornes, les fintechs doivent franchir une étape essentielle : le recrutement de leur premier directeur financier. Pour ce dernier, c’est souvent l’occasion de sortir de l’audit et du conseil pour un poste de direction.
Le métavers est un monde virtuel et il le rappelle parfois cruellement. Témoins les fractures, luxations, épaules disloquées des joueurs qui, avec le casque sur la tête, sont incapables de faire attention à leur environnement. Moins graves, mais plus fréquents, sont aussi les bris d’objets – un vase mal placé ou une télé qui paie pour les gesticulations aveugles des utilisateurs. « Ces appareils peuvent être très amusants mais nous encourageons les joueurs à faire attention à leur environnement – et à examiner leur assurance habitation pour s’assurer qu’elle répond à leurs besoins », souligne Aviva. Même dans les mondes numériques, l’assurance dommages a de beaux jours devant elle.
La France est le nouvel Eldorado des investisseurs étrangers à la recherche de fintechs prometteuses. Mais voilà, si le marché hexagonal se rattrape après un démarrage lent, tâtillon même, ce n’est pas non plus la panacée. La dérive menace déjà. Ainsi, les valorisations mirobolantes atteintes ces dernières semaines par certaines fintechs seraient des « erreurs de jugement », selon les commentaires d’investisseurs restés à l’écart. Par exemple, les cas de Qonto – 4,4 milliards d’euros pour cette néobanque spécialiste des professionnels, qui a levé près de 500 millions – et Spendesk – plus d’un milliard après un tour de table de 100 millions d’euros pour cette société qui vend une solution de gestion des dépenses professionnelles aux PME… – font planer le doute sur la sortie heureuse de ces scénarios. Le gonflement des valorisations peut conduire, faute de solution en Europe, à alimenter le pipeline des IPO vers le Nasdaq, pendant que les financiers européens s’évertuent à soutenir les premiers pas des jeunes pousses… Ce ne serait pas la première fois.
Brian Chesky, le chef d’AirBnB, sait rassurer les investisseurs. Ces derniers s’inquiètent en effet de la pérennité du modèle de la plateforme, car le stock de logements disponibles à la location est limité. Qu’ils dorment tranquilles (et chez eux) : « L’inflation va exercer une pression sur les familles du monde entier, qui seront à la recherche d’opportunités économiques pour passer cette période difficile. » En bref, la remontée des prix va pousser plus d’individus à louer leur chambre à coucher. Un vrai cercle vertueux : en poussant les prix de l’immobilier à la hausse, AirBnB pousse autant d’opportunistes qui s’ignorent à sauter le pas.
77 % des restaurateurs trouvent que les paiements par titres restaurant ne sont pas rentables pour eux. C’est un désaveu qui traverse le monde de la restauration d’après une étude Viavoice-Worklife : 80 % trouvent les commissions pratiquées par les émetteurs de ces titres prépayés trop élevées (3,5 % en moyenne), 61 % les trouvent également opaques. Et 77 % sont même prêts à n’accepter que des titres restaurant sans commission. C’est le positionnement de Worklife, nouvel entrant sur ce marché, qui ne facture pas de commission autre que les frais bancaires classiques liés aux cartes.
2,3 milliards d’euros C’est le prix auquel Worldline envisage de céder sa division Terminaux, Solutions & Services à Apollo. Les deux parties sont entrées en discussions exclusives alors que Worldline avait lancé une revue stratégique de cette activité il y a deux ans. Worldline estime qu’Apollo propose « une vision industrielle porteuse, un engagement à soutenir l’actuelle direction et une sensibilité réelle au contexte social français ». L’accord de cession prévoit également un renforcement du partenariat commercial avec Worldline pour les cinq prochaines années, une façon d’aligner les intérêts des deux parties, en plus des actions privilégiées dont la valeur pourrait atteindre 0,9 milliard d’euros.
Digitaliser son offre et multiplier les modes de distribution, voilà l’ambition de la mutuelle qui mise sur ces interfaces pour toucher un nouveau public.